Le Nucléaire : infos et actualités de l'industrie nucléaire

kikiloutou a écrit:

tuvoiscomment a écrit:

Ici une enquête de l'express REUTERS
80% des travailleurs du nucléaire au Japon sont en fait des sous-traitants, recrutés parmi les couches les plus paupérisées de la population japonaise. Enquête sur les "gitans du nucléaire".
http://www.lexpress.fr/actualite/enviro ... 78891.html

Malheureusement on a aujourd'hui le même problème en France, EDF emploie des sous traitants pour la maintenance mal formés et mal payé dans ses centrales ! il faut relayer ce reportage de 50 minutes

Chaque année, des milliers de médecins et autres membres de l’« Inquisition Anti-Tabac » dépensent des milliards de dollars à perpétuer ce qui, sans questionnement, est devenu le scandale d’ingénierie sociale le plus trompeur, mais réussi, de l’histoire.

Avec les encouragements de la plupart des gouvernements occidentaux, ces lobbyistes Orwelliens poursuivent les fumeurs avec un zèle fanatique

Marston a écrit:
On a le savoir faire technologique, regardez en hifi: triangle, atoll, atohm, YBA, JM Reynaud. C'est pas du yamaha, oh que non.
Un jour je développerai

Tu es passionné de Haute Fidélité ? salut confrère Wink de la bonne musique sur un vrai système d'écoute, Que du bonheur ! drunken

Les centrales au thorium : une solution majeure à la crise de l’énergie Version imprimable Suggérer par mail
Écrit par Henri Durrenbach - Collaboration spéciale
01-05-2006

Sur fonds de manifestation anti-EPR et d’anniversaire de Tchernobyl.

Le monde moderne périt d’une double très grave erreur sur les plans tant économique qu’écologique : il s’agit de son recours inconsidéré et quasi désespéré à une source d’énergie indûment privilégiée, le pétrole, dont l’utilisation forcenée menace le biotope et la vie tout en impliquant, depuis plus de trente ans désormais, des asservissements politiques de plus en plus préoccupants.

Autre constat : l’ahurissante inadéquation des filières nucléaires dont nous nous sommes coûteusement dotés jusqu’à présent, mais qui ne se révèlent pas pour autant être réellement en situation d’assurer sans notable danger potentiel le relais dans le cas d’une crise comme celle actuellement traversée. Et ce, tandis que la pollution de l’atmosphère de la planète, de ses mers, de ses rivières, de son sol et de son sous-sol est en voie de rendre la terre inhabitable.

Moins d’oxygène
Mais citons le traité du Dr Yves Daniel : Nous sommes tous en danger de mort (Éditions du Rocher). Cet auteur évalue à dix milliards de tonnes par an la masse d’oxygène prélevée à l’atmosphère pour la combustion de combustibles fossiles et indique qu’à lui tout seul et pour son seul décollage, un quadriréacteur consomme plus d’oxygène que n’en produit en une journée toute la forêt de Fontainebleau…

Les combustions ne font pas qu’appauvrir en oxygène notre atmosphère – et solliciter exagérément les processus naturels de rétablissement de son équilibre – mais elles la salissent en l’encombrant de produits toxiques, dont l’oxyde de carbone parmi beaucoup d’autres…

Les « pesanteurs » du nucléaire à l’uranium : l’exemple de tchernobyl
Après n’avoir qu’effleuré l’hypothèque que la généralisation des combustions fait peser à terme sur le devenir de l’humanité, évoquons brièvement les retombées d’un accident nucléaire dans le cas des centrales actuellement en service.

Une conférence ukrainienne donnée à Paris au début de juillet 1990 est venue rompre quelque peu le silence généralement observé jusque là autour de ce genre de circonstance. Elle était donnée, dans le cadre de l’Association 1901 : « Revivre à Tchernobyl », par Andrey Serdyuk et Gennaldii Palshin, conférenciers liés respectivement au ministère ukrainien de la Santé et au Laboratoire mondial.

400 000 morts
Un tableau assez réaliste des conséquences de cette catastrophe du 26 avril 1986 a été courageusement donné… pour la meilleure information de tous. Le bilan incite à la méditation : en quatre ans, au moins quatre cent mille morts, le million et demi de survivants alors recensés disparaissant à raison de 30 % par an… Quant à la pollution nucléaire, elle continue à s’étendre par les nappes phréatiques. Plus personne ne peut plus résider aux alentours de la centrale, dans un rayon d’au moins trente kilomètres…

Même si l’on sait mieux aujourd’hui éviter ce genre de catastrophe, l’accumulation perpétuelle de déchets difficiles à retraiter continue à faire problème.

L’avenir : les centrales au thorium
Une solution existe pourtant : les réacteurs à fluorures fondus ou les centrales au thorium : dans une cuve en métal spécial (alliage à 70 % de nickel) se trouve le combustible nucléaire sous forme de sels liquides. La matière fertile est le thorium. La matière fissile (2 à 3 % du mélange) est à base d’isotope fissile d’uranium ou de plutonium, en attendant d’autres techniques d’amorçage des réactions de fission.

Les neutrons sont ralentis par des barres de graphite. Sous l’effet de la réaction nucléaire, la température monte jusqu’au point de fonctionnement optimum (entre 600 et 800°C, selon la configuration du réacteur). A 1.100°C, la réaction s’arrête, ce qui permet d’éviter tout risque d’emballement. Sous l’effet du bombardement neutronique, le thorium se transmute en protactinium, puis en uranium 233 (qui est un isotope fissile), ce qui permet d’entretenir la réaction.

Le combustible nucléaire est liquide et se solidifie vers 500°C. En cas d’avarie, un dispositif de vidange automatique permet son évacuation. Si, pour une raison quelconque, en cas d’avarie grave, la cuve s’ouvre ou est percée, le sel combustible s’écoule et se solidifie de façon pratiquement instantanée sur le sol de la salle du réacteur. Il n’y a pas « d’excursion nucléaire » possible, parce que la masse du sel est sous-critique en dehors du réacteur, du fait de l’absence de graphite qui ralentit les neutrons (il s’agit d’un réacteur à neutrons lents).

Pour la même raison, il ne peut par ailleurs y avoir emballement de la réaction, parce que, comme nous l’avons déjà noté, celle-ci s’arrête à haute température.

Sécurité maximale
Une avarie grave peut ainsi être d’origine politique ou criminelle : une bombe d’avion peut détruire la centrale. Une charge explosive peut faire sauter la cuve ; mais l’accident nucléaire qui en résulte ne dépasse pas les limites de la centrale. Ainsi, l’environnement n’en est-il pas affecté.

De plus, on peut sans inconvénient enterrer les réacteurs, d’autant que leurs dimensions sont très modestes : 4,50 m de hauteur et 6 m de diamètre pour une unité équivalente à celle de Creys-Malville, seize fois plus encombrante et que l’on cherche à démanteler…

10 000 fois moins cher
L’énergie nucléaire n’a d’intérêt – et de sens – que si l’on utilise à plein le combustible nucléaire. En effet, le colossal réservoir d’énergie que recèlent les minéraux susceptibles de désintégration nucléaire doit être utilisé à 100 % si l’on veut qu’il dure. L’une des raisons majeures pour lesquelles les réacteurs à eau pressurisée, qui constituaient en 1990 la totalité du parc nucléaire français, étaient périmés avant d’être construits, est qu’ils utilisaient 1 % l’uranium dont on les alimentait. Cette aberration ne se rencontre pas dans la filière au thorium, qui peut par ailleurs aisément être rendue régénératrice : il suffit, pour cela, de dimensionner convenablement la couverture en graphite.

Disons-le clairement : on pourrait produire toute l’énergie consommée en France en « comburant » quelque 50 tonnes de thorium par an. Au prix actuel de ce métal – environ 10 dollars le kilo – cela représente 500 000 dollars. Il suffit de comparer ce chiffre à la facture du pétrole pour parvenir à la conclusion qui suit : à production d’énergie égale, le thorium est au bas mot 10 000 fois moins cher que le pétrole… et le thorium est trois fois plus abondant que l’uranium dans le monde.

50 tonnes de déchets par an...
L’emploi de la filière à sels fondus autorise le retraitement, sans astreinte d’échéance et quand on le désire, du sel combustible. On extrait ainsi de prélèvements de la masse en réaction les produits de fission qui constituent les seuls déchets du processus. On élimine donc les seuls produits qu’on ne peut recycler pour produire à nouveau ensuite de l’énergie. Le procédé satisfait par conséquent à la norme que nous avons précédemment : il minimise le volume des déchets.

On peut, sur la base de la filière au thorium, concevoir de produire toute l’énergie dont nous avons besoin, avec seulement 50 tonnes de déchets par an, susceptibles de retraitement ultérieur dans de bonnes conditions techniques et économiques.

Chauffage gratuit
A condition de mettre en œuvre des unités de taille moyenne (100 à 500 Mw), il est possible de rapprocher les centrales à sels fondus des villes et d’obtenir une très bonne rentabilité pour la distribution des effluents thermiques dans le chauffage urbain qui deviendrait quasi gratuit, après amortissement de sa distribution.

En raison de sa simplicité, la filière au thorium bat économiquement toutes celles existant actuellement, son exploitation étant environ vingt fois moins onéreuses que celle des réacteurs à neutrons rapides type Creys-Malville.

En conclusion
Le premier impératif d’une politique énergétique cohérente est de ne plus construire de réacteurs présentant les inconvénients des centrales actuellement installées ou en projet.

Mais par ailleurs, et pour des raisons tant écologiques que politiques, le pétrole est dépassé comme source d’énergie.

Il est urgent de mettre en place une politique responsable d’indépendance énergétique.
Cette politique, la filière à sels fondus nous en donne le moyen, le seul répondant sérieusement aux besoins et aux nécessités. Encore faut-il la mettre en œuvre…

Suite à l’incident nucléaire survenu en mars dernier au Japon, les scientifiques cherchent partout des solutions pour décontaminer un espace radioactif de 20 km autour de la centrale de Fukushima. Une des solutions sérieuse et envisageable énoncée, ces derniers jours, par le Commissariat à l’énergie atomique (CEA), serait d’utiliser des plants de cannabis.

En effet, testé en 1998 sur le site de Tchernobyl par la Consolidated Growers and Processors (CGP), l’entreprise Phytotech, et l’ Institute of Bast Crop d’ Ukraine, le cannabis possède des vertus réparatrices tout comme le tournesol, le colza ou encore le roseau. Ses racines pourraient jouer le rôle de filtreur et purifier le sol en absorbant près de 80% des métaux lourds radioactifs (Uranium, Césium-137, Strontium-90) présents dans une zone contaminée. On appelle le processus de dépollution des sols par les plantes : la phytoremédiation.

Cependant cette solution ne serait pas prête de fleurir pour le moment…

« Tout le monde en rêve, indique au JDD.fr Henri Métivier, rédacteur en chef de la revue Radioprotection et auteur pour l’OCDE de rapports sur l’accident de Tchernobyl. Mais l’histoire du cannabis, c’est peut-être une bonne plaisanterie. »

Roland Desbordes, président de la Commission de recherche et d’information indépendantes sur la radioactivité (Criirad), en explique le principe : « L’idée, c’est d’utiliser des plantes qui fixeraient la radioactivité et l’amèneraient dans la tige. En coupant les tiges, vous extrairiez la radioactivité du sol. » Il faudrait ensuite se débarrasser de cette récolte polluée, éventuellement en l’incinérant. Mais les cendres constitueraient autant de déchets radioactifs.

D’autres solutions sont encore en cours d’études. Parmi elles, on peut noter le nettoyage systématique et sans relâche sur des espaces limités (routes, toitures, etc.), l’enfouissement profond du césium, l’interdiction de zone pendant des centaines d’années.

Pour conclure cette information et détendre un peu l’atmosphère, petit retour en image sur le lapsus du premier ministre français qui voulant citer le gaz de schiste s’est trompé et l’a appelé « Gaz de shit ». Cela n’a pas échappé aux députés qui ont rit sans trop de modération sur un sujet pourtant quelque peu épineux en France.

c.isme a écrit:j'ai 70 kilos de farine prénommé Bernard Bigot je vous les pose ici à vous de vous rouler par terre avec.


Ajoutée par Europe1 le 3 mai 2011

Je rappelle qu'au Japon, ce n'est pas le séisme qui a provoqué les dégâts, mais une petite vaguelette de fin de tsunami. Il a manqué 10 centimètres. C'est à dire que les centrales n'ont pas été inondées. C'est seulement une petite vaguelette de 10 cm qui a provoqué l'arrêt du système de refroidissement.
...
Sur les risques en Rhône-Alpes, le risque de sécheresse est un faux risque car s'il n'y a plus d'eau pour refroidir les centrales (construites au bord des cours d'eau, NDLR), on voit le niveau de l'eau baisser. On peut donc prévoir d'arrêter les centrales, c'est ce que j'ai fait quand j'étais préfet dans le Tarn-et-Garonne, on avait arrêté la centrale de Golfech.

...
A vous écouter, le nucléaire ne serait pas un sujet tabou en France, tout serait transparent …

Il n'a jamais été tabou, qui dit qu'il est tabou ? Je vous rappelle que la CRIIRAD (Commission de Recherche et d'Information Indépendantes sur la Radioactivité) est l'organisme le moins indépendant que je connaisse. Ils sont pieds et poings liés à leur idéologie. Et puis je rappelle que le nucléaire, c'est un sujet qui est ouvert au Parlement en permanence. Les députés votent les budgets de l'ASN. Il y a des commissions de contrôles, les commissions font leur boulot. Le sujet n'a jamais été ni tabou, ni fermé. C'est le propre de ceux qui disent que la société ne leur donne pas raison d'affirmer que le sujet est tabou et que c'est pour cela qu'on ne veut pas les écouter. Écouter ne veut pas dire donner raison. Aujourd'hui collectivement la nation, par le biais de ses représentants, parce que c'est cela la démocratie, n'a pas dit non au nucléaire. Demain on portera peut être à nouveau un regard sur notre politique énergétique au vu de ce qui s'est passé au Japon, le premier Ministre s'y est engagé, il l'a indiqué. Mais où le sujet a-t-il été tabou ?

Et le nuage de Tchernobyl qui s'arrêtait aux frontières en 1986, le sujet n'était-il pas tabou à l'époque ?

Non, il n'était pas tabou, c'est simplement que quand vous êtes responsable, vous ne voulez pas affoler inutilement les populations. Mais comment voulez vous cacher la vérité aujourd'hui, tout est retransmis en direct sur Internet, qu'est ce qui est caché ?

La radioactivité n'est pas visible, le nuage ne le sera pas non plus s'il doit arriver en France ?

Mais pourquoi voulez vous que l'ensemble du corps préfectoral, l'ensemble du gouvernement soient démoniaques à ce point alors que les écolos seraient des gentils garçons. Tout cela n'a pas de sens ! On a simplement des responsabilités différentes. Mieux vaut poser les vraies questions, avoir un vrai débat. Les écolos disent, Corinne Lepage dit, qu'il faut un débat sur le nucléaire. Mais ce débat a lieu en permanence ! Ce n'est pas parce que le débat lui donne tort que le débat n'a pas lieu. Il ne faut pas tout confondre.