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Aurelien
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    Psychologie : qu'est ce qu'un pervers narcissique ? [psychopathe]

    Aurelien
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    Psychologie : qu'est ce qu'un pervers narcissique ? [psychopathe] Empty Psychologie : qu'est ce qu'un pervers narcissique ? [psychopathe]

    Message  Aurelien 6/5/2011, 21:01

    Voici un texte qui aidera à mieux comprendre ces calamitées sociales que sont les pervers narcissiques et comment s'en défendre.


    Psychologie : qu'est ce qu'un pervers narcissique ? [psychopathe] 2007TomWolfe247




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    Qu'est-ce que le dandy ?


    Répondre à la question : qu’est-ce que le dandy, c’est comprendre l’individualité contrariée dans une société de masse. Penser le dandy, c’est d’abord penser deux choses. C’est penser la déféminisation de l’hystérie, et c’est penser sa désexualisation. Pour le comprendre, il faut d’abord faire un bref retour sur la théorie de l’hystérie, puis évoquer la figure du dandy telle qu’elle s’est constituée au XIXe siècle. Ce cheminement amènera à rencontrer des figures plus mineures de l’hystérie : le mondain, le sophistiqué, le bohème.

    Faisons rapidement retour sur la théorie de l’hystérie. Après avoir été analysée, conformément à son étymologie, comme une maladie « féminine », – la maladie de la matrice -, l’hystérie a été rapprochée de la neurasthénie, au XVIIè siècle, en un mouvement qui ne faisait que reprendre une théorie du IIe siècle ap. JC avec Sextus Empiricus, et elle a été étendue aux hommes.

    L’hystérie a été vue sous l’angle d’une maladie neurologique par Jean-Martin Charcot (1825-1893). Elle concernait donc tant les hommes que les femmes. Freud a repris ce point de vue mais a resexualisé, – voire sursexualisé selon certains – l’hystérie quant à son origine, qu’il voit principalement dans des émotions sexuelles mal digérées. L’hystérie est alors un paradigme de la maladie mentale. Un siècle plus tard, nous n’en sommes plus là, et c’est la notion même d’hystérie qui semble disparaître derrière des symptômes rattachés à d’autres pathologies. Dans ces conditions, l’hystérie peut-elle encore nous dire quelque chose de la maladie mentale ?

    En tout cas, l’approche de l’hystérie en termes de paradigme ne paraît plus adéquate. C’est une approche en termes de position de vie qui retient notre attention. L’hystérie est une attitude, une position. C’est une position devant le monde et devant les autres. En cela, c’est une solution à un problème. Plus précisément c’est une tentative de solution à un problème d’économie psychique défaillante. Il s’agit d’économie psychique, et non seulement d’économie sexuelle. Ce que nous explorons ne se situe donc pas dans la lignée de la position de Freud de l’origine sexuelle de toutes les névroses donc de l’hystérie.

    Comprendre à nouveaux frais l’hystérie, c’est la désexualiser. L’hystérie, est « une pathologie dans l’engagement des rôles, qu’ils soient sexuels ou non » écrit Georges Charbonneau. Nous évoquions plus haut l’idée que toute position de vie assumée constitue une tentative d’auto-thérapie. On peut estimer que l’hystérie est une « mauvaise » réponde à un vrai problème : une forme particulière de neurasthénie, l’acédie. Il y a en effet des liens entre hystérie et acédie, exactement entre l’hystérie et une tentative de soigner une acédie, celle-ci entendue comme non pas une paresse, non pas une simple tépidité (défaillance de l’énergie, relâchement) mais au contraire comme une tension, mais une tension qui ne sait à quoi s’employer, une tension qui s’entrave elle-même et qui se heurte au non désir de soi, produisant ainsi une sorte de « tristesse sèche ».

    En ce sens, Albert Camus écrivait : « Le dandysme est une forme dégradée de l’ascèse ». Il poursuivait : « Le dandy créé sa propre unité par des moyens esthétiques, . La créature jusque là recevait sa cohérence du créateur. A partir du moment où elle consacre sa rupture avec lui, la voilà livrée aux instants, aux jours qui passent, à la sensibilité disperse. Il faut donc qu’elle se reprenne en main. » (L’Homme révolté, 1951). L’hystérie est une tentative d’échapper à l’acédie ; elle s’inscrit dans un système global d’économie psychique. D’où l’intérêt d’étudier, au delà de tout paradigme, les figures passées et actuelles de l’hystérie, maintenant nommée l’histrionisme.

    Certaines de ces figures ont un profil assez reconnaissable. Ne négligeons pas ce que nous dit le sens commun sur l’hystérique : celui qui « fait des histoires », le coléreux pour un rien, l’acariâtre. C’est là l’hystérie rouge pourrait-on dire. Naturellement, ces caractéristiques peuvent se trouver chez d’autres types de personnalité, le psychopathe par exemple. Elles ont par contre un sens particulier chez l’hystérique, c’est le « vouloir se faire remarquer » (comme une tour que l’on voit de loin dans un paysage – ce qui pourrait amener à évoquer une hystérie architecturale), « vouloir attirer l’attention », « vouloir être au centre des préoccupations des autres ».

    L’hystérique est ainsi un être qui adopte une attitude de hauteur, non pas par distance radicale avec les autres, mais pour se faire remarquer. Le succès recherché et surtout affiché, ou encore la revendication insatiable peuvent être ses moyens. L’hystérique est un phobique à l’envers, il a toujours besoin d’être sûr d’être au centre de l’attention d’autrui.

    Le mondain, le dandy, le sophistiqué

    Le mondain est une figure possible de l’hystérie, il veut être parmi ses pairs, du petit nombre de ceux « qui comptent ». Il y a une affectation dans l’hystérie. Le sophistiqué, le délicat, le maniéré sont d’autres figures possibles de l’hystérie, même si ces figures peuvent renvoyer aussi à d’autres personnalités pathologiques, narcissiques notamment, évitantes parfois (ce qui n’est pas le cas du mondain). Ces dernières figures, ces attitudes sont toutes tangentielles par rapport à la centralité : entendons qu’elles ne visent pas à la centralité d’une manière simple, classique, comme le mondain y vise, mais d’une manière détournée. Plus radicale est une autre figure de l’hystérique. Nous voulons parler de la figure du dandy.

    Il y a trois modes de repérage possibles des hystéries : en fonction de la typification des rôles sexuels (ainsi le Don Juan .), de la symptomatologie corporelle (ainsi l’hypocondriaque .), du positionnement dans le champ social. Le dandy relève de ce troisième registre. Qu’est-ce qui caractérise le dandy ? C’est un rapport à la centralité complexe. Le dandy est obsédé par la centralité, mais toutefois il ne souhaite pas participer à celle-ci n’importe comment. Il souhaite apparaître, vu du centre, comme étant aux marges, ailleurs, « différent ». L’important pour le dandy, c’est « comment on le voit du centre ». C’est là toute la différence avec le mondain qui veut être « de ceux du centre », et non seulement au centre, et encore moins « vu du centre ». Il y a une dimension « nostrique » (la nostrité, l’appartenance au « nous », à une communauté) chez le mondain (la volonté « d’en être »). C’est une dimension d’appartenance qu’il n’y a pas chez le dandy.

    Autre figure, le sophistiqué. Celui-ci est intermédiaire entre le mondain et le dandy. Il est certes, avant tout, proche du dandy. Mais sa sophistication ne constitue pas un refus aussi radical de la « nostrité » – le sentiment d’un »nous » – que pour le dandy. Le sophistiqué est snob d’apparence mais il est moins méprisant que le dandy. Sa sophistication est une mise à distance des autres qui ne va pas jusqu’à l’auto-mise à l’écart du dandy entendu stricto sensus. Ceci posé, les frontières entre ces sous catégories sont minces. Ecoutons les propos du chanteur Christophe, un contemporain qui relève d’un dandysme sophistiqué : « le dandysme ce serait une différence, je n’ai jamais regardé la définition sur mon dictionnaire [le dandy ne regarde pas dans un dictionnaire mais dans son dictionnaire -JML], le dandysme ce serait une différence dans laquelle je me retrouve, qui m’appartient. Mais je peux prendre des exemples. Un dandy c’est quelqu’un qui aime avoir des exemplaires uniques – mettons, j’ai créé ces bottes : alors que d’habitude on met toujours la fermeture à l’intérieur de la jambe, sur ce modèle elles sont à l’extérieur. (.). Pour moi, le dandysme c’est l’affirmation d’une différence assumée à tous les niveaux. en ce sens on peut parler d’une attitude, mais une attitude commandée par l’esprit. » i. Le dandysme est du « beau bizarre », selon le terme du parolier Bob Decout et le titre d’une chanson de Christophe, avec toujours une dimension de nostalgie et de romantisme. Charles Baudelaire avait écrit : « Le beau est toujours bizarre. Je ne veux pas dire qu’il soit volontairement, froidement bizarre, car dans ce cas il serait un monstre sorti des rails de la vie. Je dis qu’il contient toujours un peu de bizarrerie, de bizarrerie non voulue, inconsciente, et que c’est cette bizarrerie qui le fait être particulièrement le Beau » (1855).

    A beaucoup d’égards, le sophistiqué est proche du snob. « Il n’existe pas de snob à temps partiel ou d’intermittent du snobisme. Il s’agit d’une vocation, d’un sacerdoce, d’une carrière. » écrit Jean-Noël Liaut ii. Le terme snob vient de William Makepeace Thackeray, auteur de Barry Lindon et d’un Livre des snobs, publié en 1848. Le snob, qui tient à la fois du sophistiqué et du mondain, est d’emblée un être marqué par un décalage. Il veut paraître au dessus de ce qu’il est socialement. Il aspire, note l’historien Frédéric Rouvillois, « à un statut supérieur au sien ; [c'est en ce sens] un intrus, un imitateur, un vaniteux. » iii. A la fin du XIXe siècle, le critique littéraire Jules Lemaître écrit que le snob est un « mouton de Panurge prétentieux, un mouton qui saute à la file, mais d’un air suffisant. » Le snob peut aussi être proche du dandy quand ce dernier est un mondain paradoxal.

    Ainsi était Arthur Meyer, issu d’une famille juive, fondateur du Musée Grévin, boulevardier notoire, comploteur au coté de la royaliste duchesse d’Uzès, qui fut, au tournant du XIXe et du XXe siècle un dandy caractérisé, cherchant à dérouter par rapport à ses origines et à être où on ne l’attendait pas. C’est ainsi que ce fils de rabbin devint catholique, antidreyfusard et royaliste. Néanmoins, il se bâtit en duel avec l’antisémite Edouard Drumont et fut attaqué par l’Action française. Il était par ailleurs patron du journal Le Gaulois, un titre qui évoque un journal populaire et qui était au contraire un quotidien peu diffusé, aristocratique et mondain, qui finira racheté par Le Figaro en 1929. Un homme de paradoxes savamment entretenus.

    Arthur Meyer lui-même voyait dans le snobisme « le refuge naturel d’une société à laquelle la république a refusé toutes les réalités, et qui est condamnée à se contenter des apparences. » Il en ressort en tout cas clairement que le snobisme et le dandysme sont ici la même chose – une chose qui consiste à vouloir apparaître en écart avec les conventions. A l’extrême, et sans le talent d’Arthur Meyer, cela produit des gens en décalage mental avec leur situation réelle, dans une sorte de paraître sans être et qui vivent, en termes heideggeriens, sans authentique « être-là ». Toutefois, il ya bel et bien une différence entre le dandy et le snob. Emilien Carassus allait même jusqu’à dire que le snob est une « falsification du dandy ». Pourquoi ? Parce que le snob cherche à paraître au dessus de ce qu’il est dans la hiérarchie sociale, tandis que le dandy cherche à imposer sa propre image « décalé ».

    L’attitude dandy vise à essayer d’attirer les regards mais pour dire « je ne suis pas celui que vous croyez que je suis ». Cette dérive de l’identité trouve un terrain fertile dans les temps modernes. Pourquoi ? Parce que les identités de rôle y sont de moins en moins données d’avance. Les incertitudes identitaires peuvent ainsi déployer leurs figures à foison. En outre, les sociétés démocratiques amènent à un certain nivellement apparent des moeurs. Dans le cas de ces sociétés, l’attitude dandy a pu être analysée, de manière sans doute trop complaisante, mais qui contient une part de vrai, comme « une réaction pour établir la personne humaine dans ce qu’elle a de beau, d’unique, face à une société qui tend à uniformiser, à réduire les êtres » iv. C’est par réaction à cette uniformisation, et parfois par envie de situations sociales supérieures que le dandysme trouve à s’employer en mobilisant les artifices du snobisme. Il semblerait d’ailleurs que snob veuille dire « non noble » et, en ce sens, Marcel Proust v parle quelque part d’une femme « snob bien que duchesse » – ce qui semble bien indiquer une antinomie.

    Dans le foisonnement de ces figures, la moins hystérique est le mondain, qui est dans le registre d’un certain plaisir de la vie sociale (cf. le poème de Voltaire qui porte ce nom), puis vient le sophistiqué qui correspond à une hystérie plus grande, ou en tout cas à une névrose plus prononcée, puis enfin le dandy, qui est dans l’esquive permanente, et dans l’hystérie la plus pathologique.

    Qu’est-ce à dire quand nous parlons de figures plus ou moins hystériques ? C’est ici qu’il est nécessaire de revenir sur la symptomatologie complexe de l’hystérie. Elle n’est pas spectaculaire. Nous avons tous en tête l’image de l’hystérique comme celui, celle qui « en fait trop ». Mais l’hystérie peut être discrète. Et le dandy se rapproche alors de la discrétion de l’hystérie quotidienne. Petite description phénoménale de cette dernière. Une femme entre dans une rame de métro. Habillée en rouge. Elle se précipite vers une place assise, et ouvre immédiatement, visiblement en état d’urgence, la fenêtre pour avoir plus d’air. Sans bien sûr demander si cela gène quelqu’un (nous sommes en mai, ce n’est pas la canicule). Elle se rassoie, serre ses sacs contre elle, sourit (se sourit à elle-même), témoignant du sentiment d’avoir réussi sa mission : trouver une place, l’aménager, s’y installer. Trente secondes plus tard, elle baille ostensiblement (l’ennui arrive vite chez l’hystérique). Puis son vis-à-vis se lève, elle se précipite alors pour s’asseoir à la place laissée vacante, le tout rigide, lèvres serrées. C’est cela l’hystérie : surjouer le quotidien et le banal, et exactement surjouer l’instant, bien plus souvent que « faire des crises d’hystérie » même si cela peut être une modalité. L’hystérique surjoue l’instant car « l’instant est le sommet de la centralité ».

    La fausse concision du style dandy

    A la discrétion de l’hystérie quotidienne répond la sobriété du style dandy. Le style dandy, ce n’est pas l’extravagance, celle par exemple des Merveilleuses du Directoire, extravagance toute dans la centralité et dans une sorte d’égalitarisme de la centralité. Ce qui caractérise le style dandy, c’est la sobriété vi. Mais il y a dans cette sobriété quelque chose de décalé. Cette sobriété est une fausse concision. Elle est elliptique. Il y a ainsi, dans le dandysme littéraire, un « reste à dire », et, dans le dandysme vestimentaire, un subtil décalage qui dit : « Je ne suis pas là où vous croyez. Et je ne suis pas celui que vous croyez ». Le dandy aime le simulacre, et tout particulièrement le simulacre du naturel, le faussement négligé par exemple.

    Au plan littéraire, le dandysme est toujours de l’auto-narration. Le sujet et l’auteur sont mélangés. Tout est peu ou prou auto-portrait chez le dandy. Le dandy affectionne la litote, celle-ci qui est, relève Clément Rosset, « la caricature du secret, ou encore son échec, puisque la chose que l’on prétend voiler y est, non pas dissimulée ou diminuée, mais au contraire présentée sur un plateau et proposée, démesurément grossie, au spectacle universel » vii.

    Remarquons la fausse concision du style littéraire dandy maintenant. C’est le fait que l’abondant, le florissant, auxquels on pourrait s’attendre (le baroque en d’autres termes) sont remplacés par un style « court », qui, à défaut d’être vigoureux, est une forme brève de la grandiloquence. C’est une hystérie discrète, une sorte d’hystérie blanche. Le dandy porte des masques. Mais ceux-ci ne cachent pas une personnalité secrète – un secret romantique, une sombrerie, ni même des personnalités multiples -, ils masquent plutôt l’absence de personnalité.

    Ce qui tient lieu de personnalité au dandy, c’est le fétichisme. Pour le dandy, sa singularité se joue socialement et lui tient lieu d’identité. Le dandy ne s’approprie pas son propre désir ; il vit à travers le regard des autres. Sa singularité est validée par et seulement par le regard des autres. Pour le dandy, l’autre ne sert qu’à cela : servir de miroir. Conséquence : l’autre au sens de la concrétude d’une autre personne humaine n’existe tout simplement pas pour le dandy. Le dandy est en un sens rabattu sur son identité idem et non sur son identité ipsé, mais ce qui compte pour lui, c’est moins son rôle réel que celui que lui attribuent les autres. Le dandy est un être à regarder, il érotise son « être vu » qui est un « être à voir ». La panne identitaire du dandy l’amène à sans cesse surenchérir dans le déploiement du style viii. Le dandy aime la parade : c’est une « vamp » masculine. Ce qu’il aime dans la parade, c’est le signifiant, pas le signifié : les signes de la virilité par exemple, pas son exercice. (En ce sens on peut considérer que H-P Lovecraft était exactement un dandy comme le montre Lyon Sprague de Camp ix).

    Ce qui importe au dandy, c’est comment on le considère socialement. Le dandy refuse tout échange social normal, il organise les conditions pour que tout don n’entraîne jamais un contre-don, pour prendre chacun à rebours. Exemple : quelqu’un signala une fois à Brummell qu’il le trouvait fort élégant. Réponse de Brummell : « Hélas non, puisque vous l’avez remarqué ». L’attitude du dandy est de chercher à être remarqué mais en faisant toujours la « fine bouche », ce qui est bien sûr une position « féminine », entendons par là, une position correspondant à la représentation sociale de la position féminine.

    Chose importante, cette attitude va avec un antiféminisme théorique fort : le dandy se veut un être « froid » à l’opposé de la « chaleur » féminine et de ses « pleurs ». Barbey d’Aurevilly nous dit que le dandy voit les femmes comme de « dramatiques machines à larmes ». De fait, l’antiféminisme du dandy est radical, bien que lui-même représente plus un troisième sexe que le sexe masculin. Mais précisément, si le dandy était homme, il se distinguerait de la femme sans avoir à la haïr.

    L’antiféminisme du dandy est lié à sa haine de la « nature », à sa détestation de la « campagne ». Baudelaire écrit : « La femme est le contraire du dandy. Donc elle doit faire horreur. La femme a faim et elle veut manger. Soif, et elle veut boire. Elle est en rut et elle veut être foutue. Le beau mérite ! La femme est naturelle, c’est-à-dire abominable. Aussi est-elle toujours vulgaire, c’est-à-dire le contraire du Dandy. » (Mon cour mis à nu. Journal intime). Le dandy déteste la femme mais il vomit aussi l’amour, qu’il renvoie à la perte de l’identité individuelle. Même jouissant, le dandy reste un avare et un coquet.

    Offert, mais imprenable, le dandy fait de lui-même un objet de consommation. Son désir, c’est d’être désiré, et c’est même là son seul désir. Il esthétise la vie sociale elle-même en même temps qu’il l’érotise. L’essence du dandysme n’est aucunement, comme croit pouvoir l’avancer Michel Onfray, « la rébellion perpétuelle, le refus du grégarisme, l’éloge de l’individu, l’insoumission permanente » x. D’une part, le dandy est bien trop froid pour être comparable à un volcan, d’autre part il n’est ni un anarchiste, ni un rebelle, ni un « sculpteur d’énergie » comme aimerait le croire Onfray. Il n’est ni l’anarque de Jünger, ni Napoléon, ni Stendhal. Le dandy a le souci de l’ordre – un souci exactement maniaque au sens médical du terme. « L’écriture ponctue, structure, rachète une débauche solitaire, sans en sortir, sans jamais viser, ne fût-ce que par l’imagination, un ailleurs réel » xi.

    Le dandy suppose un certain style de société : il faut que l’aristocratie soit en déclin et que la démocratie ne soit pas pleinement installée. Hors ces conditions, l’extravagance a plus sa place que le dandysme à proprement parler. Mais la vanité mêlée de recherche d’originalité trouve toujours à s’employer. Barbey a ainsi pu parler de dandy d’avant le dandysme pour le duc de Lauzun, petit marquis devenu favori de Louis XIV, et on peut bien sûr trouver maints exemples de dandys d’après le dandysme.

    Mais la catégorie de dandy ne saurait être étendue sans discernement. Elle perdrait alors toute valeur en tant que forme de personnalité hystérique-histrionique. Ainsi, on peut douter que le prince Charles-Joseph de Ligne, militaire de valeur, écrivain, homme de contacts suivis avec ses pairs ait quelque chose à voir avec le dandysme : il ne suffit certainement pas d’être brillant pour être dandy, il faut être un inadapté social – et ce n’est pas donné à tout le monde !

    Fils de personne

    Le dandy est à l’écart de toute vraie collectivité humaine. Le dandy est « fils de personne ». Il nie les filiations, dans le sens ascendant comme descendant. Laisser des traces, non, brouiller les pistes, oui. Le dandy s’abstrait du poids de l’histoire. Il brouille aussi les appartenances sociales : elle n’est ni bourgeois ni prolétaire. Pas plus qu’il ne croit à l’histoire, le dandy ne croit à la nature. Le romantisme de la nature ? Très peu pour lui. Ni croyance au progrès ni souci d’un quelconque ordre naturel : le dandy n’est ni conservateur ni progressiste. La vision du monde du dandy est ainsi une clé de compréhension du style qu’il adopte. Le dandy voit le monde en esthète, et il le trouve laid. Voir en esthète ce qui relève du pratique permet de se donner le « luxe » de prendre un air dégouté. Le dandy privilégie les figures marginales de ce monde : l’« Apache » en 1900, le milieu « underground » de nos jours.

    Conscient de l’uniformisation croissante du monde et des modes, le dandy réagit à cela, non par une extravagance générale mais par des particularités fétichistes. Il se veut ouvre d’art résolument fragmentaire, et non microcosmique ; il se veut à l’instar de la toile du peintre mise dans un cadre, comme ce cadre qui est partie intrinsèque de l’ouvre d’art et extrinsèque de la nature (cf. Kant, Critique de la faculté de juger, 1790).

    Le dandy n’est pas « pittoresque » non plus qu’il ne se veut « authentique ». Il a « le besoin ardent de se faire une originalité » écrit Baudelaire (A noter que Baudelaire lui-même fut qualifié de « Boileau hystérique » par le critique Alcide Dusolier qui admirait son style sans partager son esprit). Le dandy n’est jamais naturel, et c’est son point commun avec le puritain. Il ne copie rien, mais il parodie tout. Il brouille la distinction entre l’original et la copie. Il joue pour cela tout particulièrement sur l’ambiguïté du romantisme et du thème mélancolique. Il y a quelque chose de faisandé chez le dandy. L’esthétisation du tragique est la grande ressource du dandy, dans laquelle il puise pour orchestrer son style.

    Cette esthétisation recherchée par le dandy est trop extrême pour ne pas donner de contre-effets. Ainsi, au plan vestimentaire, le dandy, à force de vouloir apparaître « distingué » finit par paraître surtout « décalé ». En même temps le dandy a bien vu, mieux que le mondain, que notre société n’a plus vraiment de centre, du moins fait vivre une pluralité de ceux-ci, circonstanciels, éphémères, en adéquation à des milieux et des stratégies qui ne durent qu’un temps. L’obsession de la centralité du dandy est donc doublement particulière : elle consiste à être fasciné « à rebours » donc à chercher à être en vue des marges, marges « à la mode », marges « branchées », des marges qui sont en fait des centralités périphériques ; mais l’obsession « anti-centriste » (le dandy ne veut pas être au centre si le centre est le lieu de la banalité) du dandy est aussi en butte à l’incertitude sur ce que sont les marges et les centres ; d’où le fait que, à partir de 1848 et de l’entrée dans la modernité, le dandy est avant tout – et paradoxalement – un homme des foules.

    ***

    Il y a une topologie particulière du dandy au XIXè siècle. Le dandy d’alors aime les « salons » puisqu’ils ont pour fonction de désennuyer et que la menace de l’ennui fait partie de l’arsenal du dandy. Il aime aussi les clubs, car on y joue sa visibilité de la centralité mais ce dans un cadre pré-choisi. Le dandy glisse alors vers le mondain. Il y a là ce que Robert Kempf appelle « une double postulation vers le cloître et la scène » xii. Mais le dandy peut aussi aimer laisser entrevoir l’ellipse de sa singularité dans la foule anonyme ou tout milieu anonyme. C’est là même tout son jeu – un jeu non conscient – proprement hystérique : se montrer, séduire et plus encore se laisser séduire (posture féminine qu’il prise), puis se dérober. Jeu de cache-cache infantile. Le style du dandy c’est apparaître, disparaître, et laisser une aura.

    Bien entendu, le dandy ne peut travailler avec les autres, il est inapte à des relations de travail avec autrui, qui supposent engagement et fiabilité. Pour le dandy, « tout ce qui est utile est laid » comme écrit Théophile Gautier (préface à Mademoiselle de Maupin). Tout travail utile est donc laid.

    Toujours au XIXè siècle, le dandy est le promeneur de Baudelaire qui met sa singularité à l’épreuve du non sens de la société de masse, fasciné par la marchandise et, déjà, le fétichisme de la marchandise. Quand le dandy se fait homme des foules, il est toujours en retrait xiii. L’écriture d’esquisses, de croquis où il se tient à distance de lui-même peut lui tenir lieu de rôle. A l’occasion, le dandy préfèrera le « peu » du livre – de préférence sans lecteurs – au « trop » du journalisme. L’essentiel pour le dandy est de ne jamais s’engager vraiment, de refuser l’épaisseur et le poids des choses.

    Combler le vide en se tenant à distance de lui-même : c’est cela la méthode du dandy. « Le Dandy doit aspirer à être sublime, sans interruption. Il doit vivre et dormir devant un miroir. » écrit Baudelaire (Mon cour mis à nu). « Un dandy, écrit-il encore dans un article consacré à Constantin Guys [peintre à propos duquel Baudelaire rédige les essais Le peintre de la vie moderne], xiv peut être un homme blasé, peut être un homme souffrant ; mais, dans ce dernier cas, il sourira comme le Lacédémonien sous la morsure du renard. » De son coté, Barbey d’Aurevilly écrivait : « J’ai, parfois dans ma vie, été bien malheureux, écrivait, mais je n’ai jamais quitté mes gants blancs. » Une attitude que les Anglais résument par la formule : Never explain, never complain. Mais ce serait trop tirer le dandy vers le stoïcien que d’en rester là. Le vrai stoïcien est à l’opposé du narcissisme du dandy.

    Albert Camus remarquait : « »Vivre et mourir devant un miroir » », telle était, selon Baudelaire, la devise du dandy. Elle est cohérente, en effet. Le dandy est par fonction un oppositionnel. Il ne se maintient que dans le défi. » (L’Homme révolté). L’archétype du dandy tel qu’il s’est définit au XIXe siècle c’est Georg Bryan Brummell (1778-1840). Le beau Brummell, d’origine modeste, fut un arbitre de la mode, ami du Prince de Galles, créateur de costume et esprit sarcastique. Il mourut ruiné après avoir fait de la prison pour dettes. Sa vie inspira Jules Barbey d’Aurevilly qui publia Du dandysme et de George Brummell en 1845 xv.

    A cette date, Barbey d’Aurevilly est sur le point de se convertir au catholicisme. Il a abandonné les idées libérales de sa jeunesse pour se rapprocher des idées de Joseph de Maistre, doctrinaire de la contre-révolution. Son ouvrage sur Brummell est en vérité « le texte de son propre dandysme » comme écrit Fréderic Schiffter, auteur de fins essais sociétaux xvi. Comme Brummell, Barbey cherche à se « froidir » – à paraître froid. Il rappelle le principe de Brummell : restez dans le monde tant qu’on n’a pas produit d’effet, disparaître dés qu’on a produit un effet sur la société qui nous environne. Etonner plus que plaire vraiment. Garder son sang froid. Etre caustique, mais sans verve puisque celle-ci serait réservée aux passions et que le dandy n’en a pas. Savoir user du silence comme du bon goût de la fierté. Rester stoïque au point d’être parfois un martyr de la légèreté. N’accepter ne n’être fouetté que par sa propre vanité. Ne jamais rien donner aux autres et, en conséquence, en recevoir peu ou rien et ainsi être sûr de ne jamais rien perdre. N’être aimé que par spasmes. Aimer la distance non par pudeur mais parce qu’elle permet d’être fugitif. Etre ainsi un rejeté-rejetant, incompris-incompréhensible. L’ambition – car c’est bien de cela qu’il s’agit – de l’hystéro-dandy est d’être « impossible » xvii. Soyons assuré qu’il y arrive.

    La posture initiale de Brummell est toute de retenue, sobriété vestimentaire mais avec chic, sobriété de langage, pas d’engagement politique, absence de frasques sexuelles. La différence est grande avec des dandys tel lord Byron, ou, plus tard, Oscar Wilde. Comme le souligne Otto Mann, auteur de Der Moderne dandy (1925), il n’y a chez le dandy, à l’origine, rien de flamboyant mais une recherche d’équilibre – un équilibre qui se veut toutefois au dessus de la société moyenne de son temps, jugée médiocre xviii. En Allemagne, la figure du dandy est proche de celle, peu flatteuse, du Petit Bossu. Une chanson dit : « es-tu amoureux,/ lascif d’amour/ laisse moi, mon beau / voir de quoi tu as l’air ? -/ Pfui ! poilu,/ dandy bossu !/ Noiraud, calleux/ nain sulfureux !/ Cherche toi une fille,/ à qui tu plais ! »

    Le sentiment de médiocrité des temps présents qui affecte le dandy – à moins qu’il n’affecte seulement d’éprouver ce sentiment – se nourrit de la nostalgie d’une société plus haute comme chez Joseph Addison et Richard Steele (Les beautés du spectateur, 1801) qui exhortent à retrouver paideia (éducation au sens de formation de l’homme) et humanitas. Dans cette perspective, William Morris, John Ruskin, Dante Gabriel Rossetti représentent un équilibre entre un certain dandysme et la capacité de création artistique. A l’époque actuelle plus encore qu’au XIXe siècle, le dandysme peut être une réaction en quelque sorte esthétique contre les sollicitations émotionnelles abusives et l’hyperémotivité ambiante – d’où la froideur affectée du dandy. « Le dandysme est un soleil couchant ; comme l’astre qui décline, il est superbe, sans chaleur et plein de mélancolie.(.). » écrit Baudelaire (Le peintre de la vie moderne). Toutefois, la logique du dandysme reste pathologisante, c’est une logique de l’auto-mise à l’écart et du mépris des liens sociaux. Certes, tous les dandys ne sont pas [encore] fous, mais le dandysme rend fou.

    Il n’y a pas de dandysme sans narcissisme. Un extrait de Maurice Barrès le montre tant par le fond que par la forme littéraire qui est la sienne : « A certains jours, se disait-il, je suis capable d’installer, et avec passion, les plans les plus ingénieux, imaginations commerciales, succès mondains, voie intellectuelle, enviable dandysme, tout au net, avec les devis et les adresses dans mes cartons. Mais aussitôt par les Barbares sensuels et vulgaires sous l’oeil de qui je vague, je serai contrôlé, estimé, coté, toisé, apprécié enfin ; ils m’admonesteront, reformeront, redresseront, puis ils daigneront m’autoriser à tenter la fortune ; et je serai exploité, humilié, vexé à en être étonné moi-même, jusqu’à ce qu’enfin, excédé de cet abaissement et de me renier toujours, je m’en revienne à ma solitude, de plus en plus resserré, fané, froid, subtil, aride et de moins en moins loquace avec mon âme. » (Le culte du moi I. Sous l’oil des Barbares). L’écriture – on le voit chez Barrès – fait partie du fétichisme du dandy ; c’est pour lui une façon de s’aimer narcissiquement.

    Le dandy se fait parfois aussi collectionneur. C’est encore une des formes de son fétichisme. Pierre-Marc de Biasi a prétendu que la mise en scène de collectionneurs dans les livres de Balzac constitue une compensation de « l’échec de la satisfaction sexuelle par la division fétichiste du plaisir ». La « collectionnite » du dandy peut notamment être collection de rencontres prostitutionnelles. Le dandy ne recherche pas une compagne, ni plusieurs amantes – les femmes l’ennuient parce que l’altérité l’ennuie – il recherche des jeux de miroirs, et la prostituée, par la multiplicité des désirs qu’elle « centralise », dont elle est, en d’autres termes, le réceptacle, parvient bien à donner la réplique au dandy. Par son biais, il s’opère en sorte un transfert de centralité au profit du dandy. Avec la prostituée, le dandy en a, dans tous les sens du terme, pour son argent. La marchandisation, il l’a, la fétichisation du corps, le sien et celui de la femme, il l’a. L’anhistoricité de son acte, il l’a. La séduction et l’esquive, il l’a. Fausse séduction et vraie esquive bien sûr. Mais n’est-ce pas exactement ce qu’il recherche ? Sauf accident, qui serait l’apparition d’un don ou d’un contre-don, le dandy a donc tout ce dont il a besoin pour alimenter son autoportrait. La prostituée, à la fois « duchesse » et « grisette », soumise et maîtresse du jeu, satisfait aussi le goût du dandy pour le brouillage des identités tout autant que pour la généralisation de l’échange marchand. Il y a là une fascination dans laquelle Georg Simmel voyait une antidote à l’angoisse du pur objet (Philosophie de l’argent, 1903).

    Le dandysme comme ennui de l’autre

    Dans tous les cas, le dandy est un personnage à qui il n’arrive rien, au sens où il n’est jamais changé, jamais affecté par ce qui lui arrive ; il n’est pas sujet à de vraies émotions, et encore moins à de vrais changements de direction de vie. Le dandy n’est d’ailleurs pas sujet du tout, il est l’objet de son dandysme, le dandysme l’agit, il est la femelle de son dandysme. C’est pourquoi A rebours, le roman de Huysmans dont le personnage est Les Esseintes est un roman « sans action ni dialogue ». Pour le dandy, il ne se passe jamais rien.

    Le dandy est fétichiste. La fétichisation des morceaux du corps, et du corps en morceaux correspond aussi à cette fascination exercée par la prostitution. Pour le fétichiste, c’est précisément la valeur d’échange qui est plus fascinante que la valeur d’usage. La femme peut aussi représenter, comme Salomé dans A Rebours de Huysmans « la déité symbolique de l’indestructible Luxure, la déesse de l’immortelle Hystérie, la Beauté maudite » . Là encore, il s’agit d’esquisser, et non de représenter : Salomé n’est pas l’hystérie mais sa déesse. Esquisser et esquiver : le goût de l’hystérique est dans l’inachèvement. Aucun aboutissement n’est possible. L’hystérique est hors désir : si le mélancolique peut être au delà du désir, – il l’a expérimenté et il l’a déposé dans un passé qui n’est plus -, l’hystérique est en deça.

    L’ennui est la coquetterie du dandy. C’est son fétiche. Mais quand il n’y a que de l’ennui, il n’y a pas forcément dandysme, il peut n’y avoir que la simple figure du bohème, celui qui rechigne à s’engager dans le monde, qui est chichiteux, en somme, quant aux prises de parti dans le domaine professionnel, amoureux, politique, sociétal. C’est en ce sens que le bohème se cherche voire se dérobe au sens de l’esquive et de la latéralité dandyste. Mais le terme bohème désigne plutôt un mode de vie alors que dandy désigne une organisation de la personnalité.

    C’est naturellement un ennui de l’autre qu’éprouve le dandy, puisque l’autre ne l’intéresse pas bien qu’il en ait besoin continuellement comme miroir. C’est le cas échéant un ennui de la femme (comme figure de l’autre). L’ennui a l’avantage pour le dandy d’être auto-référentiel. Il est aussi inspiré du modèle culturel féminin de l’attente, l’attente du prince charmant irréel, le réel n’étant « jamais assez bien ». Le dandy prétend réagir à l’ écoeurement d’un monde où « tout se répète » mais c’est surtout lui qui ne sait pas se renouveler.

    Qu’est ce que l’ennui ? Le sentiment de non implication dans le monde, un sentiment de non responsabilité de soi. Le dandy vit avec un sentiment d’étrangeté au monde – alors que le monde est, que cela plaise ou non au dandy, le seul accès au soi (il n’y a pas de « soi intérieur », de soi hors monde, hors l’épreuve du monde et les preuves du monde). Le rapport du dandy au monde, c’est un romantisme dans le plus mauvais sens du terme. C’est le roman préféré à la vie. C’est une « neurasthénie délicate » (Emilien Carassus). C’est pourquoi, si le dandy se veut élégant, il n’est jamais, dans la mesure où il n’aime personne, « un vrai gentleman », comme le remarqua William Maginn.

    L’incertitude identitaire de celui qui s’ennuie se voit bien dans ce propos de Barbey d’Aurevilly : « Je ne sais pas ce que j’aurais donné ce soir pour ne pas être moi-même ». Attention : ce dont il est question n’est pas la panique du phobique qui ne supporte pas la centralité qu’il pense devoir assumer et dont il surestime l’impact. L’ennui, c’est l’ère du vide et ce n’est donc ni la phobie ni le tourment des passions. Léo Bersani disait que le dandysme était « une forme d’individualité non personnelle ». Comme la femme fatale, le dandy n’est personne. A la chaleur des passions, le dandy préfère l’ennui froid. Ennui de s’être perdu lui-même. Froideur de ne pouvoir s’aimer, et ainsi de pouvoir aimer les autres. Une hystérie blanche comme nous l’avons écrit plus haut.

    Dans le mélange d’apparaître et de retrait, et de dérobade du dandy, il y a un problème de distance. Le dandy n’a pas la bonne distance de celui qui a vécu, le dandy a le figé de celui qui ne peut s’engager dans le monde mais ne peut néanmoins plus se prévaloir de sa juvénilité. Le dandy met trop de distance dans ses relations sociales, distance à lui, distance aux autres, mais il a peur de cette distance et tente de l’apprivoiser par des pirouettes.

    Notes et références

    1) Christophe, Résonances de l’inconnu, entretiens avec Jean Cléder, Ennoïa, Rennes, 2005.
    2) Petit dictionnaire du snobisme contemporain, Payot, 2006.
    3) Histoire du snobisme, Flammarion, 2008.Histoire du snobisme, Flammarion, 2008.
    4) Michel Le Maire, Le dandysme de Baudelaire à Mallarmé, Klincksieck, 1978.
    5) Proust lui-même faux dandy, d’une part parce qu’il était grand travailleur, d’une part par son humour caustique. Ne traitait-il pas Robert de Montesquiou de Grotesquiou – terme qui semble toutefois dû à Jean-Louis Forain ?
    6) cf. aussi Frédéric Rouvillois, Histoire du snobisme, op. cit., chap. 11, « Apparences, élégances ».
    7) Le réel. Traité de l’idiotie, Minuit, 2004.
    cf. Françoise Coblence, Le Dandysme. Obligation d’incertitude, PUF, 1988 et « Le dandysme et la règle » in Alain Montandon direction, L’honnête homme et le dandy, Etudes littéraires françaises, Gunter Narr Verlag Tübingen, 1993.
    9) H-P Lovecraft : Le Roman de sa vie, éd. Durante, 2002.
    10) Le désir d’être un volcan. Journal hédoniste, Grasset, 1998, et Livre de poche.
    11) Michel Beaujour, Miroirs d’encre. Rhétorique de l’autoportrait. Seuil, 1980.
    12) Roger Kempf, Dandies. Baudelaire et Cie, Points-Seuil, 1984.
    13) cf. Henriette Levillain, L’esprit dandy. De Brummell à Baudelaire, José Corti, 1991.
    14) Cf. Constantin Guys, Fleurs du mal, dessins, éd. Musée de la vie romantique, diff. Actes sud, 2002.
    15) Rivages-poche, 1997.
    16) notamment une Lettre sur le dandy, une Métaphysique du frimeur, une Lettre sur l’élégance, une préface à Du dandysme de Barbey, ..
    17) cf. Françoise Dolto, Le dandy solitaire et singulier suivi de Le dandy une figure de proue, Gallimard-Le Mercure de France, 1999.
    18) cf. Günter Erbe, Dandys. Virtuosen der Lebenskunst, Böhlau-Verlag GmbH, Köln, 2002.

    Source
    http://esprit-europeen.fr/etudes_metapo_plv_dandy.html

    http://newsoftomorrow.org/?p=497


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    Message  nex 6/5/2011, 22:14

    Ton texte concerne le dandisme, certes en lien avec avec ce que l'on nomme les pervers-narcissiques (et encore...), mais il y a des p.n. bien loin du stéréotype dandy.
    Quand à classer les gens dans des cases de symptômes psychiatriques, il est maintenant clair qu'il ne s'agit que d'une catégorisation des âmes souffrantes en vues de prescriptions médicales, autrement dit, faire tourner la boite à pillule nommée BigPharma.
    Les trafiquants de drogues légales aux USA ont rédigés le DSM (bible de la psychiatrie):

    "Directement ou indirectement, tous les psychiatres de la planète utilisent le DSM, ce gros ouvrage de l’Association américaine de psychiatrie qui classe les maladies mentales et permet de les diagnostiquer. Ils l’utilisent au moins au travers de la pharmacologie et comme nomenclature. En France, par exemple, chaque médecin doit « coter les patients » selon la CIM-10, la Classification internationale des maladies, qui reprend à quelques exceptions près la nomenclature du DSM-III révisé (1987)… Comment la psychiatrie américaine est-elle ainsi parvenue à imposer ses vues ? Au début des années 70, outre-Atlantique, les thérapeutes, divisés en chapelles théoriques, décident de se mettre au travail pour trouver un langage commun. Quelque 20 000 praticiens travailleront pendant des années pour donner naissance au DSM-III, en 1980. Le succès sera presque immédiat."

    http://samesoule.wordpress.com/2011/02/17/limperialisme-mondial-du-dsm/


    Je ne nie aucunement que de sérieuses pathologies existent et sont une menace pour autrui (Entre autres, les psychopathes faisant offices de dirigeants à l'heure actuelle...) mais la psychiatrie est une invention dont nous devons nous méfier car elle a permis d'enfermer bon nombre de personnes saines d'esprit, simplement clairvoyantes.


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    Message  Solstice 7/5/2011, 00:06

    Je pourrai apporter mon témoignage, j'ai vécu 10 ans avec une cinglée de Perverse Narcissique. je m'en suis rendu compte après avoir quitter cette personne. j'ai ressenti 2 choses, d'abord un gros choc en lisant par hasard la description d'1 PN qui correspondait exactement au portrait de celle qui m'avait presque détruit. L'instant d'après un énorme soulagement de dé culpabilisation tellement elle m'avait réduit à rien du tout. mais je ne pense pas que ce forum soit approprié pour parler de mon expérience.... j'essaye d'oublier cette période malsaine de ma vie qui est encore très présente au fond de moi.
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    Message  Aurelien 7/5/2011, 04:55

    @ kikiloutou
    Tu n'est pas le seul dans ce cas, c'est même assez classique, elle a du faire le vide autour de toi, t'isoler de tes amis et de ta famille et essayer de te soumettre.

    Mais je pensais surtout aux PN qui hantent les médias, je tacherais de faire une liste d'individus suscéptibles d'être des pervers narcissiques afin que l'on puisse dresser un portrait robot.

    Voilà déja pour commencer :

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    Message  Iceman 7/5/2011, 09:43

    Salut,


    Mon humble avis.

    Tout n'est, peut-être, que "trip" dans ce monde ?

    Dans l'histoire de l'humanité, il y a eu tellement de "idées" groupes adhérents en ces "idées" et application des ces "idéaux", etc, etc...

    Mais qu'est ce que une idée exactement ?

    Sans sortir wikipedia, voir universalis, je dirais que une "idée" est un "état d'esprit" qui est soit individuel soit collectif voir les deux.

    Cet état d'esprit donc évolue dans le temps, il est présent dans ce qui est conscient (le réel) et ce qui est inconscient/fantasmes (par exemple dans les rêves de notre sommeil).

    Je vous ramène une simple preuve (triviale):

    Qui de vous tous et toutes qui lisez ceci, peut prétendre avoir été le "même" depuis que il est né (et quand je dis "le même", je dis bien TOUJOURS le même) ?

    > Réponse: Personne (le contraire est que cela ne serait tout simplement pas une personne, un être humain mais .....Un Robot, une machine par exemple).

    Et oui..! Ne serait ce que dans le fait, par exemple encore, en lorsque nous étions gosses nous avions nos passions (un état d'esprit donc) en je sais pas style: des dessins animés à la télé particulierement UN de ces dessins animés là, le foot (pour les mecs), etc... Enfin, je veux dire par là que nous étions tous et toutes focalisés sur un "truc" en particulier (un "état d'esprit" donc).

    Mais, je préfère le mot "trip" (plus abordable, pour comprendre, chez les jeunes surtout que les mots/notion: "État d'esprit").

    Ainsi, du "trip" dessin animé, foot, barbie (pour les filles), etc...Nous en sommes maintenant au "trip" de "combattre le nouvel ordre mondial" (ben oui, hé, ..C'est un "trip" que ça aussi).

    Les psychiatres, psychologues qui veulent "classer" les gens en ceci ou cela sont aussi dans leur "trip" de............Psychiatres et psychologues.

    Les pervers narcissiques sont dans leur "trip".

    Les Élites sont dans leur "trip".

    Les adeptes du monde des bisounours (on me comprendra) sont dans leur "trip".

    Chaque catégorie socioprofessionnelle du monde est dans son "trip" de tous les jours de sa vie...

    Même les miséreux du tiers monde: Par exemple, le "trip" aux gens de Somalie (hélas, mille fois hélas) et bien c'est de trouver déjà de quoi boire et/ou manger...

    À l'extrême, chez les Élites, leur "trip" donc pour plus l'expliciter est de vouloir avoir le dessus sur les autres.Ça peut être de la simple recherche d'obtention d'une oeuvre d'art de collection (pour frimer devant leurs copains qui sont aussi des hyper riches et veulent aussi avoir la meilleur collection en oeuvres d'art à montrer chez eux) qui vaut dans les 100(...)000 de $ ou € aux enchères, jusque à ce désir de vouloir gouverner le monde c'est, dans tous les cas, un "trip" donc...

    Moi même, je suis dans mon "trip" à écrire ce message et à participer donc à ANOM.


    Qu'est ce qu'il faut faire alors, si tout n'est que "trip" en ce monde ?

    On part de ce qui fait même le "trip", la cause, à savoir que c'est un individu ou groupes d'individus qui sont sources de "trip".

    Autrement dit, pas d'individu alors pas de "trip".

    Plus simplement, pas de vie alors pas de "trip".

    Alors, si il faut les respecter les "trip" (chacun(e) a droit à son "trip", fait ce qu'il veut...Comme un "trip" quoi...), on doit respecter AUSSI la cause évoquée, à savoir: La vie.

    Autrement dit, il revient au même de respecter "la vie" que un "trip" et vice versa.

    Attention au temps aussi, n'oubliez pas que face à la mort que l'on soit Mr/Mme Rockefeller ou Mr/Mme "inconnu" parce que à l'autre extrême des conditions de vie, nous sommes tous et toutes égaux face à cette mort, sans exception aucune des 7 milliards du monde...

    ""On doit tous y passer...."" (pour reprendre un célèbre passage du Film S.F.: "Predator").

    Et, ce TEMPS de vie que nous avons tous et toutes est PRÉCIEUX, en cela...Chaque seconde de notre vie compte, et ce jour où on saura que "c'est la fin", il arrive très très vite ce jour là...

    Pour finir, je crois que, humble avis toujours, il faut surtout profiter de cette vie de chacune de ces secondes qui passent.

    ""Cogito, ergo vidi"" ("je pense, donc je vis", correction de la célèbre formule du célèbre philosophe, mathématicien: Descartes).

    Quel que soit notre "trip"...Et respecter cette vie quelle quelle soit aussi en conséquence...

    Alors, psychiatres/psychologues/pervers narcissiques/etc..., etc....Qu'ils ou elles restent dans leur "trip"...Tant que ils ou elles ne viennent pas déranger le "trip" des autres et donc leur vie.












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    Message  Solstice 7/5/2011, 14:17

    Iceman , Il me semble que tu as déjà été repéré sur ce forum dans un autre fil, comme élement perturbateur, ici tu rentres dans un domaine que tu ignores totalement parceque tu n'as jamais vécu cela de l'intérieur dans un couple, moi j'ai vécu avec une Perverse Narcissique durant plus de 3500 jours en tant que victime, je met en garde ici sur ce fil, tout ceux qui se prétendront victime de ce genre de pervers, parce qu’ils n’imaginent même pas les stratégies démoniaques, perverses et diaboliques qu'un pervers peut mettre en place pour anéantir l'autre. Vous, les ignorants bavards, grandes gueules, vous qui vous permettez avec votre culot d'intervenir sans avoir jamais vécu cela avec un (ou une malade) profond(e), vous me trouverez ici sur votre chemin.

    ICEMAN, tu dégages d'ici ou je te fais virer du Forum... ( Je souffre encore de mon expérience traumatisante, Cela fait 6 mois que je ne vis pourtant plus avec cette personne PN, j'ai besoin encore d'un peu de temps pour aller mieux)
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    Message  Lola 7/5/2011, 15:03

    Je compatis Kikiloutou , moi il m'a suffit d'une seule année pour être complétement déboussolée , pas simple de faire comprendre ça aux autres , le pire c'est que après je suis tombée sur pire que ça lol

    Courage , seul le temps peut nous aider, n'oublie pas qui tu es ...


    Nex a dit :
    Je ne nie aucunement que de sérieuses pathologies existent et sont une menace pour autrui (Entre autres, les psychopathes faisant offices de dirigeants à l'heure actuelle...) mais la psychiatrie est une invention dont nous devons nous méfier car elle a permis d'enfermer bon nombre de personnes saines d'esprit, simplement clairvoyantes.


    Oui cela est devenu un outil , comme tant d'autre de dénigration des facultés humaines , ce sont des choses déjà pas simple à vivre alors si d'un autre côté on vous dit que tout cela est une pure invention de votre esprit , on a vite fait d"y perdre pied et de réellement devenir dingue .
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    Message  Aurelien 7/5/2011, 18:55

    Nex a écrit :

    Ton texte concerne le dandisme, certes en lien avec avec ce que l'on nomme les pervers-narcissiques (et encore...), mais il y a des p.n. bien loin du stéréotype dandy.

    Le dandy est une sous catégorie de PN (qui est un trouble hystérique), quand ce dernier désire être au centre de l'attention, le dandy adopte une démarche exentrique et se positionne à la marge afin d'être vu du centre comme expliqué dans ce passage :


    Le mondain, le dandy, le sophistiqué

    Le mondain est une figure possible de l’hystérie, il veut être parmi ses pairs, du petit nombre de ceux « qui comptent ». Il y a une affectation dans l’hystérie. Le sophistiqué, le délicat, le maniéré sont d’autres figures possibles de l’hystérie, même si ces figures peuvent renvoyer aussi à d’autres personnalités pathologiques, narcissiques notamment, évitantes parfois (ce qui n’est pas le cas du mondain).
    Ces dernières figures, ces attitudes sont toutes tangentielles par rapport à la centralité : entendons qu’elles ne visent pas à la centralité d’une manière simple, classique, comme le mondain y vise, mais d’une manière détournée.
    Plus radicale est une autre figure de l’hystérique. Nous voulons parler de la figure du dandy.

    Il y a trois modes de repérage possibles des hystéries : en fonction de la typification des rôles sexuels (ainsi le Don Juan .), de la symptomatologie corporelle (ainsi l’hypocondriaque .), du positionnement dans le champ social. Le dandy relève de ce troisième registre.
    Qu’est-ce qui caractérise le dandy ? C’est un rapport à la centralité complexe. Le dandy est obsédé par la centralité, mais toutefois il ne souhaite pas participer à celle-ci n’importe comment. Il souhaite apparaître, vu du centre, comme étant aux marges, ailleurs, « différent ». L’important pour le dandy, c’est « comment on le voit du centre ». C’est là toute la différence avec le mondain qui veut être « de ceux du centre », et non seulement au centre, et encore moins « vu du centre ».
    Il y a une dimension « nostrique » (la nostrité, l’appartenance au « nous », à une communauté) chez le mondain (la volonté « d’en être »). C’est une dimension d’appartenance qu’il n’y a pas chez le dandy.




    Quand à classer les gens dans des cases de symptômes psychiatriques, il est maintenant clair qu'il ne s'agit que d'une catégorisation des âmes souffrantes en vues de prescriptions médicales, autrement dit, faire tourner la boite à pillule nommée BigPharma.
    Les trafiquants de drogues légales aux USA ont rédigés le DSM (bible de la psychiatrie):

    C'est en effet une erreur de croire que ce genre de maladies mentales se soignent avec des produits chimiques, en cela la méthode psychiatrique est une erreur manifeste.
    Néanmoins ces troubles sont tout à fait réels et leur catégorisation est un pas en avant non pas vers la guérison mais vers la compréhension du réel, elle releve donc d'une démarche scientifique.

    J'ajoute que même les psychiatres admettent leur impuissance à soigner la schizophrénie (folie), c'est quelque chose qui les dépasse car leur champ de connaissance releve du matérialisme le plus strict.
    Ce n'est pas le cas de la science traditionnelle qui peut donner une explication rationnelle à TOUS les troubles psychiques.


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    Psychologie : qu'est ce qu'un pervers narcissique ? [psychopathe] Empty Re: Psychologie : qu'est ce qu'un pervers narcissique ? [psychopathe]

    Message  Iceman 7/5/2011, 19:15

    kikiloutou a écrit:Iceman , Il me semble que tu as déjà été repéré sur ce forum dans un autre fil, comme élement perturbateur,

    Salut Kikiloutou,

    Je prends le risque de me "faire virer du forum" par toi,

    Et, si tu le permets je vais me défendre de tes dires, c'est un droit fondamental que j'ai souvent évoqué et je suis venu en mon premier post sur ce forum pour défendre le dit droit fondamental de l'homme entre autres droits qui existent.

    Pour un observateur extérieur ton post ou proposition est arbitraire, c'est à dire que il n'y a aucun argumentaire, par rapport à tes accusations à mon encontre (attention je dis bien: "en ce qui ME concerne dans ton post", pas le reste).

    Tout comme une proposition dans laquelle je vais traiter de ceci ou de cela, Kikiloutou, sans fondements.

    Mais, je peux me tromper, Kikiloutou, peut apprécier que on le traite publiquement de ceci et de cela (alors que tu aurais pu, par exemple, m'envoyer un MP déjà pour commencer, si tu voulais me faire une remarque sur ce que tu n'aimes pas dans mon post avant de me traiter donc de ceci et de cela publiquement, le répétant encore...).

    Je tiens d'abord à rappeler que ce forum est libre de discussions, en apportant des arguments à ce que l'on écrit.

    Je n'ai été ni injurieux ni méprisant envers qui que ce soit dans mon post.

    Au contraire, je défends les gens quels qu'ils soient, et leurs croyances aussi qu'elles quelles soient aussi en me basant sur les droits fondamentaux de l'homme, tout naturellement.

    Dans mon post j'explique mon point de vue, il est libre à partir du moment où il respecte les dits droits fondamentaux de l'homme mais aussi la charte du forum.

    Alors, je vais analyser ta réponse, si tu le permets, c'est un droit, comme souligné, tu t'attaques à moi, en conséquence je me défends.

    D'abord,

    Tu mentionnes (quote ci-dessus) que je suis "un élément perturbateur"

    Pour ça, il faut déjà le prouver que j'en suis un de "élément perturbateur".Hors, tu n'apportes aucun argument pour soutenir l'affirmation.En conséquence, elle est purement arbitraire.Elles est suggérée et sous entendue dans un but évident de discret et d'insulte à ma personne (1er critère injurieux et 1er critère de discrédit).

    ici tu rentres dans un domaine que tu ignores totalement

    Il est abordé la psychologie générale en le pervers narcissique à titre d'exemple entres autres exemples nombreux.Le domaine de la psychologie, j'ai mes humbles connaissances sur le sujet aussi bien celle individuelle que celle des masses et des populations.

    J'ai abordé la notion de "état d'esprit" qui est fondamentale en psychologie, psychiatrie, tout ce que tu veux du domaine du mental en tant que sciences reconnues ou non reconnues.

    J'ai conclu que nous avons tous et toutes nos états d'esprits (en le mot "trip" pour être plus simple et plus explicite, que j'ai souligné aussi pourquoi j'employai ce mot) mais que le fondamental restait le respect de la vie et du temps de vie qui nous reste aussi.Ça si quelqu'un est contre le fait qu'il ne faut pas profiter de sa vie, c'est possible je peux me tromper aussi.si quelqu'une est contre le fait de respecter la vie en général, c'est possible, je peux me tromper encore.

    Et de finir, la conclusion que ces personnes donc à ces états d'esprits que ce soient les Élites mais aussi psychologues/psychiatres/etc...En particulier, les individus comme les pervers narcissiques en ce que ces individus laissent donc "l'état d'esprit" ("trip") des gens tranquilles et donc la vie des autres tranquille.Autrement dit, que ces gens foutent la paix à ceux et celles qu'ils veulent manipuler.

    Mais, je peux encore me tromper, là aussi, les pervers narcissiques ils faut pas qu'ils foutent la paix aux gens et les Élites non plus donc tout manipulateur qui soit, c'est possible, l'erreur est humaine, mille excuses en cela.

    Mais, je reviens à toi, Kikiloutou,

    En plus que tu ne me connais pas et je ne te connais pas non plus, en cela tu parles "d'ignorance totalement" ("totalement" signifie "absolu", mais je peux me tromper il peut signifier autre chose).

    "Ignorance" donc attachée à ce mot "absolu".Autrement dit, je suis "un ignorant absolu" (2e critère injurieux).

    parceque tu n'as jamais vécu cela de l'intérieur dans un couple,

    Ce n'est pas parce que je n'ai pas vécu quelque chose dans un couple, que c'est une raison nécessaire et suffisante à ce que je sois traité en une personne "d'ignorante absolue dans le domaine" (2 critère de discrédit ici).

    moi j'ai vécu avec une Perverse Narcissique durant plus de 3500 jours en tant que victime, je met en garde ici sur ce fil, tout ceux qui se prétendront victime de ce genre de pervers, parce qu’ils n’imaginent même pas les stratégies démoniaques, perverses et diaboliques qu'un pervers peut mettre en place pour anéantir l'autre.

    C'est un témoignage personnel de vécu que je déplore très sincèrement, mais, une nouvelle fois, était ce une raison de me traiter "d'ignorant absolu dans le domaine" (pour rappel: si le "pervers narcissique" est donné dans le 1er post du topic donc, il est donné en exemple, la suite du dit post aborde la psychologie, la psychiatrie, etc...).


    Vous, les ignorants bavards, grandes gueules, vous qui vous permettez avec votre culot d'intervenir sans avoir jamais vécu cela avec un (ou une malade) profond(e), vous me trouverez ici sur votre chemin.

    Tes qualificatifs sont donnés arbitrairement, ils sont insultants et injurieux ne correspondent pas à la charte du forum pas plus que aux droit fondamentaux de qui que ce soit (3e critère injurieux et 3e critère de discrédit).

    ICEMAN, tu dégages d'ici ou je te fais virer du Forum...

    Menaces avec caractères injurieux envers ma personne, sans fondement toujours, en effet:

    "Dégages" (je ne suis plus un être humain, je suis traité sous entendu comme "une chose", "un objet" en ce qualificatif impératif que je dois donc "dégager" de ce lieu).

    "Je te fais virer" (je suis menacé, ici, je ne suis toujours plus considéré comme un être humain, en toujours traité sous entendu comme "une chose", "un objet": "si je ne dégage pas, il me "vire", la menace et ce qu'elle engendre en tant qu'injure est parfaitement claire en un 4e critère injurieux et 4e critère de discrédit).

    ( Je souffre encore de mon expérience traumatisante, Cela fait 6 mois que je ne vis pourtant plus avec cette personne PN, j'ai besoin encore d'un peu de temps pour aller mieux)

    J'en suis encore et encore et encore...N- et encore désolé, mais ce n'est pas ma faute.Tu t'en prends à moi comme si cela l'était.

    Je peux comprendre parfaitement, puisque je défends tout ce qui est humain, que tu sois énervé par ce que tu as vécu.Mais, ce n'est pas une raison de "cracher à la figure" des gens.

    En les critères injurieux 1, 2, 3, 4 et ceux de discrédits 1, 2, 3, 4 sous lignés plus haut, tu te comportes de la même manière que c'est comporté (le regrettant encore, mille fois encore pour toi) cette personne narcissique et abjecte etc...

    Défense terminée,

    Kikiloutou, si tu me détestes à ce point, inutile plus d'écrire à mon sujet, tu m'ignores c'est tout ou tu m'écris MP que l'on règle ça via cet outil qui est fait pour cela.Et, d'ajouter que tu n'es, kikiloutou, ni le premier ni le dernier à t'en prendre à moi.

    Pour finir, critiquez mon post, no problem.J'accepte toutes critiques et si besoin reconnais mes erreurs/tords, mais argumentez s'il vous plait.

    Merci, par avance, Kikiloutou, pour ta compréhension,

    Et aux lecteurs et lectrices, à votre libre appréciation, comme d'hab',

    PS: Déjà comme Lola (qui commence, apparemment, si ce n'est pas le cas, je m'excuse à Lola de cette dernière mauvaise interprétation) merci de ne pas commencer à faire comme c'est le cas dans certains autres forums, un "lynchage en place publique" à mon encontre.Cela est aussi "criminel" (entre guillemets certes) mais "criminel" quand même en ces "pendaisons en place publique" du moyen âge, "crucifixions en place publique" dans l'antiquité des romains, "guillotine en place publique" en France, etc, etc...Sauf que, de nos jours, la façon de faire a changé, c'est "la façon moderne" maintenant.Ce type de comportement psychologique collectif (ben tiens, puisque on parle de psychologie là dans ce Topic, tenez bien note de cette remarque surtout cette remarque ci, de ce post scriptum) de ces époques est aussi nauséabond que ce qui est dénoncé dans ce Topic...



    Dernière édition par Iceman le 7/5/2011, 20:44, édité 2 fois
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    Message  Iceman 7/5/2011, 19:49

    Salut Aurelien,

    Ce n'est pas le cas de la science traditionnelle qui peut donner une explication rationnelle à TOUS les troubles psychiques.

    Pas vraiment, non (trop beau pour être vrai),

    Si la recherche fondamentale du domaine scientifique (strict) est impuissante, en ce que:

    Les recherches en sciences cognitives, neurosciences, neurobiochimie, neuropsychologie, psychologie cognitive, imagerie médicale (cerveau), etc... Commencent à peine à comprendre certains aspects, je dis bien certains aspects, du fonctionnement du cerveau.

    Pour rappel, le cerveau est un organe aux milliards de neurones et interconnexions synaptiques (j'apprends rien, mais c'est pour celui/celle qui n'a, peut-être, pas idée de l'ampleur de la tâche qui incombe aux chercheurs du domaine).

    La découverte complète et donc l'explication objective et donc l'explication rationnelle et donc l'explication scientifique est loin, très loin d'être aboutie en ce qui est du fonctionnement du cerveau.

    Alors, en ce qui est de la science traditionnelle, cela ne risque pas d'être plus crédible en leur explication rationnelle donc.

    Voila,
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    Message  Aurelien 7/5/2011, 20:59

    @iceman

    Tout d'abord, un être humain ne se limite pas au seul organe du cerveau qui, milliards de neurones ou non, n'est qu'une masse gelatineuse guére différénte dans son aspect de celui des autres mammiféres.

    Et d'un point de vue plus général, un être humain est plus que la somme de ses organes, il faut arréter de l'envisager strictement du point de vue corporel et matériel comme le systéme éducatif nous l'a enseigné.
    La chair n'est qu'un vétement, les anciens le savaient mais ce n'est guére évident de l'expliquer aux gens de notre époque qui s'imaginent systématiquement que tout désordre est guérissable en administrant telle ou telle substance.

    Comme je j'ai déja dit, malgré tous leurs éfforts ni les psychiatres et encore moins les psychanalistes ne sont arrivés à guérir un seul véritable schizophréne.
    Dans la plupart des cas, l'internement reste la seule solution.

    Du point de vue traditionnel, si l'explication des maladies psychiques est souvent assez limpide dans son principe, elle a le défaut de ne pas se limiter pas à ce qui est observable, quantifiable et matérialisé.

    Donc il n'y aura ni photos, ni graphiques, ni substances à l'appui de ce genre d'explication, mais elle n'en demeure pas moins soumise aux critéres de la rationnalité et de la vérification expérimentale.


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    Message  Bardamu 7/5/2011, 21:01

    Iceman

    il semble que l'adage "la première impression est souvent la bonne" (adage auquel j'essaye de ne pas souscrire la plupart du temps) se vérifie ici à cause de toi.

    Nous avons eu un échange par MP dans lequel je t'ai demandé de faire un effort pour que tes apports soient plus clairs et compréhensibles pour l'ensemble des membres suite à quelques interventions de ta part sur le topic Zeitgeist que j'avais qualifiés pour la forme de circonvolutions volontairement erratiques.


    Il y a dans le fait de décider de te bannir de ce forum quelque chose de culpabilisateur, sans aucun doute l'influence de tes redites incessantes sur ta position de victime incomprise dans ton éviction de quatre ou cinq autres forums.

    Je suis convaincu, de façon totalement subjective tu me diras, que ta tournure d'esprit te pousse inconsciemment à provoquer le clash avec les autres membres. Ta sempiternelle petite phrase demandant l'appréciation des autres en fin de post indique clairement que tu postes sur ce forum pour tester notre capacité d'acceptation, ceci dans un jeu pervers (je pèse ce mot) à ton seul profit, sans que tes apports ne constituent un enrichissement quelconque pour le forum en terme d'information exploitable et enrichissante.

    Je décide de te bannir de ce forum pour en préserver l'équilibre.
    Bonne chance... Ailleurs !!


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    Message  Solstice 8/5/2011, 03:27

    Merci Bardamu pour le ménage, entièrement d'accord avec ton analyse. iceman c'est du bla-bla incompréhensible! Le forum aurait fini par perdre sa signature! et j'aurais fini par me tirer.

    tu vois Iceman, je n'ai appelé personne pour te virer. Mais franchement, tu n'as aucune construction dans tes analyses et il est très fatiguant de te suivre. j'avais l'impression de lire du vent avec toi.

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    Message  Bardamu 8/5/2011, 04:42

    Tu sais je n'aime pas bannir sauf bien sûr de l'infiltré sionard avéré, là je t'avoue que c'est une des petites joies de la modération Twisted Evil Bon ça ne va pas jusqu'à ce que je fasse un pas de danse devant mon PC mais ça m'arrive de frétiller sur ma chaise quand même Razz

    Dans le cas d'Iceman j'éprouve un certain malaise parce que je ne suis pas certain du tout qu'il agissait consciemment, avec une réelle volonté de nuire. Je lui avait donné quelques conseils suite à un message alambiqué de sa part reçu en MP, il n'en a pas tenu compte, tant pis pour lui !
    Quand la sérénité des échanges sur le forum est en jeu, il faut bien trancher.
    Du coup ça me fait penser que le choix que j'avais fait d'un katana dans mon avatar (avant de devenir modo) avait peut être quelque chose de prémonitoire...


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    Message  Aurelien 10/5/2011, 17:05

    J'avais mis la photo d'Alain Soral comme exemple de ce qu'était un pervers narcissique car beaucoup de ses déclarations semblaient accréditer cette thése.
    Des choses comme par exemple, le fait de commencer ses interviews par "vous savez moi j'en ai une grosse..."

    Autre signe qui ne trompe pas, son mouvement politique est désormais structuré exclusivement autour de sa personne à la maniére d'un fan club, les autres têtes pensantes ont toutes étés éjectées.

    Mais aujourd'hui, le doute n'est plus de mise, Alain Soral le charmeur vient de confirmer de son propre aveu qu'il est dangereux, qu'il n'hésite pas à donner des coups en dessous de la ceinture et de faire trés mal.
    De son point de vue pervers, tout concurrent dans la captation de l'attention des autres et du prestige doit être démoli et ce à n'importe quel prix.

    C'est Stephane Guillon et son épouse qui font les frais d'une humiliation publique en bon et due forme.

    Il explique ainsi avoir « baisé » la compagne de l’humoriste, Muriel Cousin, précisant que l’ « on est à peu près tous passés dessus ». Si le fait est réel, on imagine que Guillon n’aura pas apprécié l’attaque… Le philosophe conclu d’ailleurs par une petite phrase assassine directement adressée à Stéphane Guillon : « je suis dangereux et en plus j’ai baisé ta femme et c’est pas demain que tu baiseras la mienne ».
    http://24heuresactu.com/blog/2011/05/10/alain-soral-clash-stephane-guillon-jai-baise-sa-femme-video/


    La video :



    Ps: Comme tous ceux qui travaillent sous les feux des projecteurs, il y a beaucoup de chances que Stephene Guillon soit également un de ces pervers narcissiques.


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    Message  Solstice 10/5/2011, 17:10

    Bardamu a écrit:Du coup ça me fait penser que le choix que j'avais fait d'un katana dans mon avatar (avant de devenir modo) avait peut être quelque chose de prémonitoire...
    lol!
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    Message  Solstice 10/5/2011, 17:19

    Aurelien a écrit:
    Mais aujourd'hui, le doute n'est plus de mise, Alain Soral le charmeur vient de confirmer de son propre aveu qu'il est dangereux, qu'il n'hésite pas à donner des coups en dessous de la ceinture et de faire trés mal.
    De son point de vue pervers, tout concurrent dans la captation de l'attention des autres et du prestige doit être démoli et ce à n'importe quel prix.

    C'est Stephane Guillon et son épouse qui font les frais d'une humiliation publique en bon et due forme.

    Il explique ainsi avoir « baisé » la compagne de l’humoriste, Muriel Cousin, précisant que l’ « on est à peu près tous passés dessus ». Si le fait est réel, on imagine que Guillon n’aura pas apprécié l’attaque… Le philosophe conclu d’ailleurs par une petite phrase assassine directement adressée à Stéphane Guillon : « je suis dangereux et en plus j’ai baisé ta femme et c’est pas demain que tu baiseras la mienne ».
    http://24heuresactu.com/blog/2011/05/10/alain-soral-clash-stephane-guillon-jai-baise-sa-femme-video/

    Franchement quand on traite quelqu'un de dangeureux personnage sur les media public (dans le but de retrouver une place d'honneur dans l'arène médiatique cela va sans dire) je ne trouve rien à redire que Soral fasse quelques petites révélations croustillantes dans une stratégie de retour a l'envoyeur, d'autant que lui ne dispose pas des moyens médiatiques de l'empire pour un droit de réponse équitable. Ca apprendra à Guillon à fermer sa grande gueule d'hypocrite. dommage pour lui, on sait tous maintenant que sa femme est une S-A-L-O-P-E.

    Stéphane Guillon a joué à un jeu qu'il ne maîtrise plus. c'est bien fait pour sa gueule ! la prochaine fois il tournera 7 fois sa langue dans sa bouche avant
    de niquer un dangeureux individu pour le système qu'on lui a demandé de détruire afin de retrouver une place d'honneur sur l’échiquier médiatique

    Wink

    Aurelien tu n'as pas encore compris que lorsque l'on se rebiffe contre le système ( je parle de Guillon) on le paye très cher pour revenir sur le devant de la scène. regarde bigard, lui est toujours dans l'ombre parce qu’il refuse toujours de sucer des boules pour se refaire une jeunesse sur les plateaux télé.
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    Message  nex 10/5/2011, 18:55

    Cette pseudo attaque de Soral confirme mon impression qu'il a un égo particulièrement démesuré et le "j'ai baisé ta femme" ne l'élève aucunement, au contraire, il descend dans mon estime.

    Crêpage de chignon de bas niveau, niveau "people" en fait... décevant


    ps =

    "on sait tous maintenant que sa femme est une S-A-L-O-P-E."

    Celui qui l'a sois-disant sautée est un homme avec un grand H, c'est ça ?
    Faut pas t'exciter comme ça sur de pauvres rumeurs même si c'est le "grand Soral" qui les lançent !


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    Message  Solstice 10/5/2011, 19:22

    nex a écrit:Cette pseudo attaque de Soral confirme mon impression qu'il a un égo particulièrement démesuré et le "j'ai baisé ta femme" ne l'élève aucunement, au contraire, il descend dans mon estime.

    Crêpage de chignon de bas niveau, niveau "people" en fait... décevant


    ps =

    "on sait tous maintenant que sa femme est une S-A-L-O-P-E."

    Celui qui l'a sois-disant sautée est un homme avec un grand H, c'est ça ?
    Faut pas t'exciter comme ça sur de pauvres rumeurs même si c'est le "grand Soral" qui les lançent !

    j'ai certainement une opinion orientée, j'ai fréquenté une femme PN durant de très nombreuses années ( elle se disait chrétienne, ben voyons !), dont tout le monde lui aurait donné le bon dieu sans confession, sauf que tout le monde ignorait que cette femme m'a trompé 2 fois et je passerai sur les détails qu'elle m'a distillé afin de m'anéantir en tant qu'homme. Pourtant elle n'a jamais souhaité rompre avec moi. ( cela fait parti du narcissisme, de l'humiliation et de la jouissance qu'une personne PN peu ressentir a défoncer mentalement l'autre) je pense que quand on vit en couple, on doit assumer. si guillon découvre qu'il vit avec une saleté de Salope, alors je le respecterai et je prendrai acte de l'attaque de SORAL. Dans le cas contraire, s'il reste avec sa salope de femme, je respecterai à 130% l'attaque de SORAL. ( parce que cela signifie que cela ne le dérange pas , on imagine alors aisément sa vie sexuelle débridée )

    Soit il se tire, soit il assume. Si guillon est intègre , l'attaque de Soral doit déclencher chez lui une réaction de répugnance. et arrêtez de me parler d'amour quand on trompe son conjoint! cela ne tient pas la route!

    Désolez nex si je n'adhère aucunement à ton propos, MOI je sais respecter les femmes que j'aime.

    on ne vit pas avec une saleté de salope a moins de pratiquer :

    - soit une vie sexuelle débridée
    - soit pratiquer le candaulisme

    je ne suis adepte d'aucune de ses 2 pratiques.

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    Message  Aurelien 10/5/2011, 20:14


    Aurélien tu n'as pas encore compris que lorsque l'on se rebiffe contre le système ( je parle de Guillon) on le paye très cher pour revenir sur le devant de la scène.

    Guillon est l'un de ces pseudos agents subversifs que le système génère pour faire croire au mythe de la liberté d'expression.

    En général cela signifie parler vulgairement, dire quelques méchancetés  ou parader de manière obscène mais en aucun cas soulever les vrais problèmes, on est dans le règne des bouffons.

    Dans ce contexte, le fait que Soral qui adopte la posture de l'intellectuel engagé, s'abaisse au même niveau que quelqu'un comme Guillon est assez symptomatique de l'état de déliquescence de notre époque.

    Il avait largement les moyens intellectuels de le battre, il a préféré jouer à la petite frappe 'j'ai niqué ta femme donc je t'ai niqué".

    Aveuglé par son égo, il n'est même pas capable de se rendre compte du tort que peuvent lui causer de telles déclarations( et d'ailleurs cela lui fait un point commun avec Sarko).
    Au niveau de l'image que veulent projeter ces personnages publics, c'est un plantage systématique, les gens veulent un leader qui sait garder un minimum de dignité pas d'une caillera vulgaire.

    C'est ainsi que souvent, les pervers narcissiques se font prendre à leur propre piége.


    Dernière édition par Aurelien le 23/11/2014, 18:09, édité 1 fois


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    Message  nex 10/5/2011, 20:15

    Je comprends ta prise de position vis à vis de ton vécu mais cette affaire ne relève pas vraiment d'un débat, c'est du "people" et Soral attaque sous la ceinture sur ce coup-ci, dommage pour un boxeur ayant bien d'autres ressources que celle-ci... il a du s'emporter, mais quand on poste sur le net, avec son audience, on pèse un peu ce que l'on envois et, là, il s'est emporté (à mon avis) sur un sujet qui ne valait pas la peine d'être relevé. C'est une question d'ego, car Soral n'a pas besoin de répondre à ces guignols, son discours géo-politique se suffit à lui-même.
    Quelque-part, ça vole aussi "haut" que "casse toi pauv' con" du nabo.


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    Message  c.isme 10/5/2011, 20:57

    "Soral attaque sous la ceinture sur ce coup-ci" "l'homme entier" a aussi un passé c'est quoi le plus important écraser Guillon qui le mérite ? Ou se la jouer homme de paix avec une pourriture?

    "vas'y cogne dieudo yes !! yéma '"

    Soral a bien expliquer que le terme "dangereux " cité contre lui implique des actions à venir (pour rappel y'en a déjà eu). Quand on risque sa peau dans un conflit sans règles les ceintures ça n'existe pas. N'oubliez pas que c'est un boxeur et qu'"il faut traiter les sujets importants avec légèreté et les détails avec gravité". bom
    Si vous retrouvez l'original c'est chinois je crois.

    Loin de moi de comparer N Tesla à Soral mais il y a des choses que certaines personnes peuvent se permettre (Tesla n'a d'ailleurs pas "baisé" la femme de Guillon). Etant moi même considéré comme une merde socialement (télé tf1 politique famille etc) comme beaucoup d'autre le sont. Il est bon de rappeler (à nos "maitres" et ceux qui ont "réussi" dans la vie) que la merde en question peut frapper dur. Y'a pas de mal à se faire du bien. Et ça peut faire du bien aux autres qui n'aime pas ce Guillon alias super star.

    C'est une quenelle énorme à Guillon ce qui vous dérange c'est peut être le troisième doigt de Soral. ça fait pas assez classe peut être mais je n'idéalise pas Soral non plus.

    http://www.cce.umontreal.ca/capsules/2881.htm


    Dernière édition par c.isme le 10/5/2011, 21:27, édité 3 fois
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    Message  Bardamu 10/5/2011, 21:08

    Aurélien, je réagis à tes assertions qui me semblent vraiment partiales et répondre à une volonté de descendre Soral.

    Tu écris : J'avais mis la photo d'Alain Soral comme exemple de ce qu'était un pervers narcissique


    Et oui ! Et personne n’a jugé bon, moi le premier, de te faire la moindre remarque à ce sujet, ce qui est quand même étonnant sur un forum dont la ligne est quand même proche de celle du Président d’E&R !


    Moi tu vois j’avais noté le fait et j’attendais de voir comment tu allais gérer cette absence de réaction.

    La première chose que je me suis dite en lisant ton post initial et en constatant que tu avais mises ensemble les photos de Soral et celles de BHL et Sarkosy, cela a été de me dire que ce choix loin d’être innocent correspondait à une volonté bien précise, volonté dévoyée d’ailleurs par les choix que tu as fait, parce que à mon avis, pas plus BHL que Sarko ne sont l’un et l’autre des pervers narcissiques, en tout cas rien de ce que je connais de leur personnalité ne valide cette hypothèse hasardeuse.

    Nous soumettre ces deux personnes comme PN, tu ne l’as fait que pour mieux faire passer la quenelle à Soral et finalement, en postant ce post sur le seul Soral, tu dévoiles ton intention initiale et ça, que ça plaise ou non au spécialiste en psycho que tu assumes être dans ce sujet, c’est la suite logique de ce qu’on nomme en milieu psy un acte manqué.


    Outre le fait que sa répétition n’a rien de systématique, qu’est-ce qui te permet de dire que l’affirmation de Soral "j’en ai une grosse" fait de lui un pervers narcissique ? Réponse ? Rien.

    Un pervers narcissique vrai ne se dévoile pas ouvertement comme le fait Soral. La grande force du PN, ce qui lui permet justement de subjuguer et séduire, c’est d’abord sa capacité à masquer qui il est vraiment. Soral, c’est tout l’inverse, il ne contrôle pas du tout cette part de lui et il dit tout haut ce qu’il ressent dans l’instant, exactement l’inverse de l’attitude d’un PN qui lui sait parfaitement maîtriser ses émotions ou donner à voir des émotions en fonction des résultats qu’il en escompte.


    Moi je ne vois dans les phrasés virils de Soral que la prolongation verbale logique de ce qu’il est réellement comme homme. Pour avoir lu tous ses livres, je dirais qu’il est une espèce en voie de disparition, un gars un peu anachronique à l’ère de la féminisation générale, parce que son principe mâle est hypertrophié et qu’il l’assume en l’étalant physiquement moralement verbalement et même politiquement. Ce gars là possède l’étoffe et la sensibilité d’un guerrier des Highlands à l’époque où entre clans les highlanders se foutaient allègrement sur la tronche à grands coups d’épées à deux mains ! Bon c’est sûr, prendre comme lui l’option Boxe au lieu de l’option Point de Croix, ça a du l’influencer ce garçon !

    Alors on aime ou on n’aime pas, on est choqué ou énervé par ses diatribes, mais de là à y voir la preuve d’une perversité !

    Personnellement, je le trouve exagérément égocentrique, en cela totalement d'accord avec l'analyse de Nex, ça a plutôt tendance à m’énerver parce que je trouve ça contre-productif et même, dans l’exemple dont nous parlons ici « j’ai baisé la femme d’Untel » carrément nul et moralement indéfendable. Trop d’égo dans ce genre de dérapage ! Ça ne peut que nuire à la portée du reste de son message.

    Pour conclure, je serais très intéressé que tu apportes ici des éléments de preuve sur ton affirmation selon laquelle les autres têtes pensantes ont toutes été éjectées. Pour ce que j’en sais les quelques défections qui méritent d’être notées sont davantage des départs volontaires que la résultante d’une volonté délibérée ou de manœuvres occultes de la part de Soral. Que le mouvement E&R tourne autour de sa personne, difficile d’envisager une autre configuration, Soral est vraiment le seul à tenir le discours qui est le sien.

    Ton intervention est vraiment trop partiale et repose sur des affirmations trop réductrices et simplistes pour que l'on n'y voit pas une volonté de discrédit de ta part. Si tu souhaites démonter E&R ou tout simplement Soral, merci de baser ta critique sur du concret et non pas sur une analyse psychologique pour laquelle tu n'as visiblement pas les qualités et connaissances requises. Je regrette que les prises de position de Soral ouvre la voie à une analyse aussi tronquée que la tienne. Si Soral a connaissance un jour de ce sujet, j'espère qu'il en tirera une leçon positive pour lui comme pour tous ceux qui le soutiennent dans son combat.



    Dernière édition par Bardamu le 10/5/2011, 21:52, édité 1 fois


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    Message  Invitée 10/5/2011, 21:49

    Alors là 100 % d'accord avec toi bardamu, merci pour ce post. j'en rajoute une couche, et moi je trouve carrément lamentable de traiter quelqu'un de pervers narcissique, surtout quand on a pas fait le 10ème de son boulot, de son parcours d'homme, et oui, désolé pour lui d'être un humain, avec des "dérapages" d'humains, et encore, concernant ceux de Soral on pourrait déjà commencer par les comparer aux dérapages des autres tarés qui massacrent le monde à coup de marteaux piqueurs et billets vert ;

    Associer la photo de Soral à celle de BHL, Sarko, moi je dis bravo, une magnifique tentative de manipulation perverse de créer de la tension, tu ne t'en doutais pas évidemment, monsieur est au-dessus de ça.
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    Message  Solstice 10/5/2011, 22:25

    Bardamu a écrit:
    Un pervers narcissique vrai ne se dévoile pas ouvertement comme le fait Soral.(exact) La grande force du PN, ce qui lui permet justement de subjuguer et séduire, c’est d’abord sa capacité à masquer qui il est vraiment. (exact)
    Soral, c’est tout l’inverse, il ne contrôle pas du tout cette part de lui et il dit tout haut ce qu’il ressent dans l’instant, exactement l’inverse de l’attitude d’un PN qui lui sait parfaitement maîtriser ses émotions (exact)


    Mon ex changeait de personnalité en fonction des personnes qu'elle fréquentait ( collègues de travail, amies, familles, inconnus) j'ai TOUJOURS ETE LE SEUL TEMOIN de son comportement sélectif. Personne d'autre que le conjoint ne peut constater cela, parceque le PN est un véritable caméléon. il passe d'une chaleur extreme au froid le plus glacé selon ses fréquentations.

    Mon amie recevait ses copines dans une exubérance et une joie incroyable, proche de l'hystérie, au moment ou la porte d'entrée se refermait, j'avais droit à une attitude glaciale accompagnée de mépris et de reproches. Mes relations dont certaines qu'elle n'avait jamais rencontré, n'étaient que merdes, profiteurs ou fils de riche.

    QUI EST CAPABLE ICI DE PARLER DE PN sans jamais avoir vécu avec de tel poison ?

    Petites phrases assassines, culpabilisation, dévalorisation... Ma PN était un poison horrible terriblement sournoise. et je vous assure que vous en parler n'est rien par rapport à ce que cette PN m'a fait vivre: UN ENFER






    Dernière édition par kikiloutou le 10/5/2011, 22:55, édité 4 fois

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