Juste après avoir lu le commentaire d'une internaute qui avouait sans vergogne profiter de la faiblesse des hommes qui selon elle, avaient tous le secret désir de se faire dominer par une femme, je suis tombé sur un audio de Pierre Jovanovic qui parle de Blythe Masters.
http://febed.info/jovanovic/
Ce nom ne vous dit peut être pas grand chose mais pour certains cette femme est devenu le visage de la crise pour la simple et bonne raison qu'elle aurait participé à l'équipe qui a crée la formule mathématique qui a permis les CDS (on s'aperçoit que Jacques Attali y a été aussi mélé).
http://www.claudereichman.com/articles/martoiamareenoire.htmA la fin de l’année 1994, Blythe Masters, un membre de l’équipe de traders de J.P.Morgan, a l’idée de vendre la ligne de crédit de cinq milliards de dollars à la Banque européenne de reconstruction et de développement (B.E.R.D). Jacques Attali, le conseiller spécial du président socialiste François Mitterrand, en est le premier président après avoir eu l’idée lumineuse de sa création lors de l’effondrement du mur de Berlin (une catastrophe peut en provoquer une autre...). Si Exxon fait défaut, c’est la B.E.R.D qui va essuyer les plâtres. En échange de la patate chaude refilée, J.P.Morgan s’engage à lui verser une indemnité.
Ce marché étrange ne porte pas encore de nom mais il est promis à un grand avenir. Sa mise au point a été laborieuse. Il a consommé beaucoup de temps et de ressources au sein de la banque. Il faut que le processus soit affiné afin de devenir lucratif. Une brillante équipe de mathématiciens planche pour mettre au point un produit standardisé qui va permettre à la banque de gagner beaucoup d’argent. Ainsi est créé le credit default swap qui est une forme de standardisation des risques au lieu de l’étude besogneuse du cas par cas du risque de chaque ligne de crédit. Les mathématiciens modélisent le risque encouru par la standardisation : "Si quelques prêts font défaut, cela ne devrait pas mettre en péril l’ensemble des transactions." Les banquiers croient dur comme fer à cette martingale. Ils escomptent gagner sur deux tableaux : les profits tirés de la tritisation et les revenus générés par le flot régulier des remboursements de prêts.
Bien évidemment on ne peut rendre cette femme responsable de la crise mondiale actuelle mais dés que l'histoire s'est répandue quelque chose de bizarre s'est produit, au lieu de se faire haïr, cette femme s'est retrouvée l'objet de fantasmes d'admirateurs névrosés qui revent de boire du champagne dans l'une de ses bottes ou de se faire marteler la figure à coups de talons aiguilles.
Blythe Masters est en train de devenir le fantasme sexuel N°1 d'une certaine catégorie de mâles de la planète, loin devant Monica Bellucci ou Rihanna comme en témoigne ce poème d'un auditeur de Pierre Jovanovic (d'ailleurs ce dernier aussi intelligent qu'il soit n'est pas en reste et fantasme lui aussi sur la belle au point de lui consacrer une émission spéciale).
http://www.pauljorion.com/blog/?p=7836Cher Pierre Jovanovic: par votre faute, je suis tombé amoureux de Blythe Masters! Son visage glacial et légèrement asymétrique, son brushing impeccable, et son accent si nettement oxonien qu’il me rappelle, dans une réminiscence masochiste, celui de Margaret Thatcher — oui ! Tout cela a fait de moi, modeste client de la Société Générale, un spectateur fasciné de celle que vous surnommez « la Lucrèce Borgia de la haute finance ». Je dirai même qu’au gré des pertes abyssales enregistrées depuis le départ du regretté Kerviel, un lien magique s’est établi entre la succursale parisienne ruinée où j’ai mon compte et le douillet bureau de Blythe Masters à New-York — et ce, par-delà les salles de marché du Palais Brongniart ou de Wall Street; par-delà les chalets cossus des Grisons suisses ; par-delà les antichambres du FMI où DSK culbute une stagiaire ; par-delà les couloirs feutrés de l’Union des Banques Suisses de la rue Basse, à Genève ; par-delà les caves voûtées de Fort Knox ; et surtout par-delà les banlieues dépeuplées de Miami ou de Detroit, où le bulldozer, sans états d’âme, rase le pavillon de la famille Simpson, sous les yeux éplorés d’Omer (récemment viré de la centrale nucléaire qui l’employait, pour cause de rachat par Areva). C’est la raison pour laquelle j’ai écrit ce poème, qui m’est venu d’un trait après ce régal pour l’esprit que constitue la lecture du supplément Économie du Monde. Quoiqu’un peu baudelairien, il est tout à la gloire de Blythe Masters, et j’espère qu’elle le lira. Moi aussi, vermisseau amoureux d’une étoile, j’ai le droit d’accrocher ma charrue à la grande Ourse!
Ode à Blythe Masters
Vierge glacée venue de la froide Albion
Telle Elizabeth qui tenait l’Angleterre
En écumant les océans avec ses corsaires
Tes dévots récoltent nos moissons
– C’est, dis-tu, que l’on paie pour notre maladresse
Mais tes capiteux poisons, moderne Lucrèce
Que tu concoctes en secret détruisent les nations
Et laissent sur le carreau des gens par millions
J’aime t’imaginer en Comtesse Batory
Ton petit corps gracile immergé à demi
Dans le sang répandu des vierges au chômage
A moins qu’il ne faille voir dans tes yeux
Une Jézabel revenue du fond des âges
Pour nous tuer tous avec des emprunts vicieux…
-------------------------------------------------------------------------------------
Woaaa. Reine d’Angleterre, Lucrèce Borgia, Comtesse Batory, Jézabel, Catherine de Médicis, Grande Ourse, n’en jetons plus… C’est clair, la crise a désormais un visage et c’est celui de Blythe Masters… J’ai vu un portrait d’elle en noir et blanc dans le Financial Times et franchement, son regard m’a fait penser à celui de la Méduse… J’ai dû détourner le mien sur le côté pour ne pas être transformé en statue :-) Allez, voici une Blythe Masters presque humaine, à la « une » du Bloomberg Mag, et qui devrait calmer les ardeurs de ce lecteur, mais je crains au final l’effet contraire…
blythe masters bloomberg magazine
D'ores et déjà, Hollywood a prévu un film autobiographique, à ce rythme cette quinquagénaire va empocher un pactole qui viendra s'ajouter à la fortune qu'elle a amassé chez JP Morgan.
Il n'y a aucune justice en ce monde alors qu'elle aurait du vivre dans la honte telle une paria, la voici intronisée future reine des médias.
L'explication est pourtant simple et l'élite la connait, comme je l'avais déjà annoncé plus haut, le fantasme secret de la plupart des hommes consiste à se faire dominer par une femme.
Même sans aller jusqu'aux coups de fouets et aux menottes, on s'aperçoit que fantasme typique a été instrumentalisé par l'élite comme un système de contrôle de la population.
Pour assurer un contrôle il faut un maitre, la figure paternaliste a dèja été utilisé tout au long des siècles précédents, maintenant en cette époque pré-NOM, ce sera la mère fouettards qui sera mise en avant par l'élite.
(Alain Soral a écrit quelque chose sur le sujet me semble t'il).
Vous voilà prévenus !
Autres maitresses dispensées par les médias :
Thatcher, surnommée la dame de Fer, elle fut à l'origine du néolibéralisme économique en GB.
Sigourney Weaver, la belle qui dompte la bête dans l'espace.
On regardera la saga des Aliens avec un autre oeil maintenant.
Ségolene Royale
Ségolene faisant son one woman show au zénith selon la méthode Jamel Debouze. Si elle aurait été moins nunuche, elle aurait peut être pu avoir les faveurs de l'élite au lieu de servir de simple faire valoir au troll en chef.
Dernière édition par aurelien1818 le 27/2/2010, 00:34, édité 1 fois