Méditation sur la mort (rappel par l'Oasis de l'Excellence)
Que la paix soit sur vous mes frères et sœurs.
Qu'Allah nous guide.
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http://blogs.lesechos.fr/echosbanques/deutsche-bank-mise-en-cause-pour-inciter-a-parier-sur-la-mort-a9039.html
La première banque allemande est sous le feu de critiques après des révélations sur le fonctionnement d’un de ses produits d’assurance-vie basé sur la mort plus ou moins rapide de personnes identifiées. L’affaire va connaître une suite judiciaire.
Deutsche Bank voit son image écornée pour avoir proposé à ses clients un fonds reposant sur la mort plus ou moins rapide de personnes âgées. Son fonctionnement peut se résumer ainsi : si un panel de personnes de référence vit plus longtemps, la banque y gagne. Si ces personnes décèdent plus vite, c’est l’épargnant qui empoche un meilleur rendement.
Intitulé « db Kompass Life 3 », le fonds lancé par la première banque allemande a suscité une collecte que l’hebdomadaire der Spiegel, qui a révélé l’affaire, chiffre à 700 millions d’euros. Les épargnants avaient-ils bien saisi sur quoi s’appuyait cette morbide martingale ?
A la différence de fonds d’assurance vie classiques reposant sur un assemblage de polices cédées par leurs souscripteurs, dans le cas de « db Kompass Life 3 », le mécanisme repose sur une espérance de vie évaluée par un groupe d’experts médicaux sur un groupe de 500 individus sur le territoire américain. Ces derniers, âgés de 70 à 90 ans, sont censés décéder à un âge calculé par de savants modèles mathématiques.
S’ils vivent douze mois de plus après la date présumée de mort, l’investisseur touche un rendement annuel de 6%. Par contre, les épargnants perdent près de la moitié de leur mise si les retraités se mettent à prolonger au-delà de 38 mois leur séjour sur terre.
Certains épargnants de ce fonds ont voulu en savoir plus que les succinctes explications données sur son fonctionnement et se sont retournés vers le médiateur de la fédération bancaire privée. Celui-ci n’a pas voulu se saisir du cas, mais ne s’est pas privé de mentionner que ce type de produit financier pouvait difficilement « être concilié avec nos valeurs en particulier dans le domaine de l’inviolabilité de la dignité humaine ».
La fédération attend désormais qu’un tribunal tranche la question de savoir s’il est admissible de parier sur la durée de vie de personnes ciblées dans le cadre d’un produit d’épargne.
Cela ne devrait plus durer, car un avocat de Hambourg, représentant une trentaine d’épargnants, compte déposer une plainte devant la justice, a-t-il indiqué à la Süddeutsche Zeitung. Un avis positif des juges pourrait alors conduire à « une interdiction » de tels produits de placement, indique la fédération bancaire. Deutsche Bank n’a pas souhaité commenter la procédure en cours.
Jean-Philippe Lacour, à Francfort