Robert Bourgi, avocat, un des piliers de la «Françafrique», accuse Jacques Chirac et Dominique de Villepin d'avoir reçu, par mallettes entières, des fonds occultes de dirigeants africains. Lui-même aurait été le porteur de valises.
Des révélations qui font l'effet d'un coup de tonnerre. L'avocat Robert Bourgi, désormais conseiller officieux pour l'Afrique de Nicolas Sarkozy, affirme dans Le Journal Du Dimanche, en fournissant des détails semblant très précis (lire ci-dessous), avoir «participé à plusieurs remises de mallettes à Jacques Chirac», et avoir également remis des fonds occultes à Dominique de Villepin. Robert Bourgi se présente volontiers comme le successeur de Jacques Foccart, le «Monsieur Afrique» de l'Élysée des gaullistes. L'avocat, qui prend soin de préciser qu'il s'exprime en son «nom personnel», a accordé cet entretien au JDD peu avant la parution d'un livre de Pierre Péan, «La République des mallettes», qui évoque également ses accusations.
«Fariboles et écrans de fumée»
Dans cet ouvrage, l'auteur rapporte la manière dont Robert Bourgi dit avoir été éconduit sans ménagement par Dominique de Villepin en 2005, ce qui l'aurait conduit à se rapprocher de Nicolas Sarkozy. Dans ce livre, Pierre Péan ajoute qu'il convient de prendre le témoignage de Bourgi «avec la plus grande prudence», notamment «parce que personne ne viendra le corroborer». «Tout cela n'est que fariboles et écrans de fumée, a déclaré Dominique de Villepin qui s'apprête à porter plainte. Je n'ai jamais cessé, depuis 1993, de me mobiliser contre les réseaux de quelque nature que ce soit, en vue d'une moralisation de la vie politique (...). On voit bien aujourd'hui combien ces actions dérangent». Selon Raymond Bourgi, ces pratiques auraient cessé en 2007: «Nicolas Sarkozy m'a écouté (...). Même lui, il m'a paru étonné. Je l'entends encore me demander: "Mais qu'est-ce qu'ils ont fait de tout cet argent?" Il m'a demandé de travailler pour lui, mais sans le système de financement par "valises"». «Ni Omar Bongo, ni aucun autre chef d'État africain, par mon intermédiaire, n'a remis d'argent ni à Nicolas Sarkozy, ni à Claude Guéant», ex secrétaire général de l'Élysée, aujourd'hui ministre de l'Intérieur, déclare encore l'avocat. Pourtant, un ancien conseiller de Jacques Chirac, Michel de Bonnecorse accuse l'avocat d'avoir également remis des fonds occultes africains à Nicolas Sarkozy. Dans le livre de Pierre Péan, il révèle cette scène en 2006. «Dominique de Villepin est à terre, après l'échec retentissant du CPE (...). Tout logiquement, Bourgi estime que désormais la route est dégagée pour Sarkozy. Villepin est cuit... Et au lieu de distribuer une mallette à chacun, il n'en fait qu'une, plus grosse, et la dépose aux pieds du ministre de l'Intérieur» de l'époque, Nicolas Sarkozy.
Un Africain confirme
«Si la justice veut m'interroger, je suis là», a indiqué hier sur RTL Robert Bourgi. «Je veux tourner la page du passé, un passé dont je ne suis pas très fier», a-t-il dit. Les réactions n'ont pas tardé. Le président de l'Assemblée nationale, Bernard Accoyer, s'est déclaré hier convaincu que la justice ou éventuellement une commission d'enquête parlementaire seront saisies des «allégations sans aucune preuve» de l'avocat Robert Bourgi. François Hollande, candidat à la primaire socialiste, a demandé «que le Garde des Sceaux puisse demander au parquet d'ouvrir immédiatement une procédure judiciaire parce qu'on doit savoir ce qui s'est passé pendant toutes ces années». Jean-François Probst, ancien proche collaborateur de Jacques Chirac met, lui, en doute la crédibilité de Robert Bourgi qui «a toujours été un peu mythomane et mystificateur». Qui croire? L'ex-numéro2 du régime du président déchu Laurent Gbagbo en Côte d'Ivoire a confirmé hier que quelque trois millions d'euros avaient bien été transférés d'Abidjan à Paris pour financer en 2002 la campagne électorale de Jacques Chirac. Lequel a décidé hier de déposer plainte pour diffamation contre Bourgi.
http://www.letelegramme.com/ig/generales/france-monde/france/francafrique-un-conseiller-balance-12-09-2011-1426486.php?xtmc=bourgi&xtcr=1
Financement occulte. Un témoignage accable Nicolas Sarkozy
Ce matin, sur Europe 1, l'avocat Robert Bourgi a assuré n'avoir "aucune preuve" des accusations de financement occulte qu'il avait lancées, hier, contre Jacques Chirac. "J'ai agi en mon nom personnel. Personne ne m'a dicté cette interview", a-t-il redit. Un nouveau témoignage, celui de Jean-François Probst, jette encore l'opprobre sur la classe politique, mais cette fois-ci sur Nicolas Sarkozy. Selon cet ancien collaborateur de Jacques Chirac, les enveloppes circulaient encore au moment de la campagne présidentielle de 2007. [Vidéos]
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> Droite. Une guerre suicidaire [Point de vue]
12 h 30. Un ex-collaborateur de Chirac : "Rien ne s'est arrêté avec Sarkozy"
Aujourd'hui, dans un entretien au Parisien, Jean-François Probst, ancien collaborateur de Jacques Chirac, affirme, à propos des accusations de financement occulte africain sous la présidence Chirac, que "rien ne s'est arrêté avec Sarkozy", accusant ce dernier d'avoir reçu "un milliard de francs CFA" d'Omar Bongo.
"Robert Bourgi s'est dépensé sans compter pour Sarkozy auprès de nombreux chefs d'Etats africains lors de la présidentielle de 2007" et ce dernier "a filé à Libreville dès juillet 2007 et refait un deal avec Omar Bongo (président gabonais, ndlr), qui lui aurait donné - dit-on - un milliard de francs CFA".
Questionné pour savoir si les pratiques présumées de valises de billets entre la France et l'Afrique se sont arrêtées avec l'arrivée de Nicolas Sarkozy à l'Elysée comme le prétend Robert Bourgi, Jean-François Probst a lancé : "Ce n'est pas crédible. C'est même le plus gros mensonge de sa vie".
11 h 30. Marine Le Pen "s'étonne" que Robert Bourgi ne parle pas de Nicolas Sarkozy
Marine Le Pen, présidente du Front national, s'est étonnée que Robert Bourgi "ne parle pas de Nicolas Sarkozy, alors qu'il fait partie du premier cercle des proches du président de la République", dans une interview à France Info ce matin.
Invitée à commenter les déclarations de l'avocat franco-libanais, elle a répondu qu'"au bénéfice de règlements de comptes, on finit par apprendre la vérité" sur le "financement des campagnes électorales".
11 h 15. Robert Bourgi : "Je suis un repenti"
"J'ai assisté M. Foccart dans cette partie que je qualifie de côté obscur de la Françafrique jusqu'à son départ en 1997. Et de 1997 à 2005, j'ai géré ce côté obscur de la Françafrique, a déclaré l'avocat franco-libanais. Robert Bourgi sert sur un plateau à l'opinion publique française, à la classe politique française, ce que tous les journalistes cherchaient à savoir
depuis 25 ans, s'est-il vanté, parlant de lui-même à la troisième personne. Je suis un repenti, je bats ma coulpe", a-t-il dit.
10 h 30. Une affaire "qui va faire des dégâts considérables", selon Morin
Hervé Morin, président du Nouveau Centre, a jugé que les accusations "extrêmement graves" de Robert Bourgi devaient faire l'objet d'une procédure judiciaire, prédisant que "les dégâts seront considérables" pour l'ensemble de la classe politique.
10 h 15. Devedjian "étonné" que Bourgi se mette lui-même en cause pénalement
Patrick Devedjian, ex-ministre UMP, s'est étonné que Robert Bourgi, avocat comme lui, se mette gravement en cause en accusant la présidence Chirac de financement africain occulte via des valises d'argent liquide qu'il affirme avoir lui-même convoyées.
10 h. Manuel Valls : "Ça pue"
Manuel Valls, candidat à la primaire socialiste, souhaite une "commission parlementaire" sur "les relations très particulières" entre la France et des dirigeants africains, lançant, à propos des accusations de financement occulte portées par Robert Bourgi : "Ça pue". "Je crains qu'il ne soit nécessaire d'accorder du crédit à ce type de témoignage", a-t-il déclaré.
9 h 40. Laurent Fabius : cela peut être "un des plus gros scandales de la droite"
Laurent Fabius a estimé que les accusations de financement occulte portées par l'avocat Robert Bourgi contre la présidence Chirac constitueraient, si elles étaient vraies, "l'un des plus gros scandales de la droite depuis des décennies".
9 h. Robert Bourgi détaille des "cadeaux" africains à Villepin
L'avocat Robert Bourgi a assuré que Dominique de Villepin avait reçu de dirigeants africains qui finançaient, selon lui, le président Jacques Chirac, des cadeaux de prix, souvenirs napoléoniens ou masques africains.
"Comme le président Bongo (Omar Bongo, défunt président gabonais, ndlr) et les dirigeants africains savaient qu'il aimait l'art africain et qu'il était un admirateur de l'empereur", Dominique de Villepin "recevait des bustes de l'empereur, des pièces rares qui concernent l'empereur Napoléon et des masques africains", a-t-il, en effet, accusé sur Europe 1.
8 h 55. Martine Aubry : les propos de Robert Bourgi "sont extrêmement graves"
Martine Aubry a qualifié "d'extrêmement graves" les propos de Robert Bourgi, qui a fait état de financements occultes de chefs d'Etat africains à l'ex-président Jacques Chirac, mais a souhaité "attendre les faits".
"Bien sûr, ces propos sont extrêmement graves. Mais je pense aussi qu'il y a des règlements de comptes au sein de l'UMP. Moi, comme toujours, j'attends les faits, j'attends la justice, a déclaré la candidate à la primaire socialiste sur France Bleu Hérault. Je pense que la justice va se saisir de cette affaire. Je crois qu'on ne peut pas commenter sans savoir", a ajouté la maire de Lille.
8 h 45. Robert Bourgi dit avoir versé 20 M$ à Chirac et Villepin
L'avocat évalue à "20 M$" les sommes provenant de dirigeants africains qu'il a remises au président Jacques Chirac et à Dominique de Villepin. Interrogé par Europe 1 sur le montant total de ce qui a circulé entre la France et l'Afrique, il s'est dit "incapable" de l'évaluer sous Pompidou, Giscard d'Estaing et Mitterrand. Mais, a-t-il ajouté, "j'évalue à 20 M$ ce que j'ai remis à Jacques Chirac et Dominique de Villepin".
8 h 35. Cécile Duflot veut une enquête
Sur I>Télé, Cécile Duflot, secrétaire nationale d'Europe Ecologie-Les Verts, a estimé qu'il fallait une enquête après les déclarations de l'avocat Robert Bourgi affirmant avoir livré des mallettes d'argent occulte à Jacques Chirac. Ces révélations dévoilent "un climat absolument détestable". Elles "expliquent la complaisance avec certains régimes africains" et le fait que "l'enquête sur les biens mal acquis de dirigeants africains en France n'avance pas".
8 h 30. Robert Bourgi dit n'avoir "aucune preuve" sur ses accusations
L'avocat a assuré n'avoir "aucune preuve" des accusations de financement occulte qu'il avait lancées la veille dans le JDD. "Je n'ai aucune preuve. Dans ce domaine-là, il n'y a aucune preuve, aucune trace", a-t-il fait valoir sur Europe 1. "J'ai agi en mon nom personnel. Personne ne m'a dicté cette interview", a-t-il redit, lui qui a affirmé avoir assisté à "trop de choses ignobles" et vouloir "une France propre".
8 h. Ségolène Royal veut "un bon coup de balai"
Ségolène Royal a souhaité "un bon coup de balai", en commentant les accusations de l'avocat Robert Bourgi, qui s'était dit, la veille, dans le JDD, porteur de valises d'argent occulte au profit de Jacques Chirac. Parlant de "spectacle affligeant", de "règlements de comptes nauséabonds", la candidate à la primaire socialiste a appelé à "remettre de l'ordre moral juste" face à une "très grave affaire qui révèle des moeurs politiques totalement dégradées".
http://www.letelegramme.com/ig/generales/france-monde/france/financement-occulte-un-temoignage-accable-nicolas-sarkozy-12-09-2011-1427509.php
Bourgi dit avoir versé "20 millions de dollars"
Robert Bourgi aurait remis cette somme, provenant de dirigeants africains, à Jacques Chirac et Dominique de Villepin.
Interview de Jean-Pierre Elkabbach http://www.europe1.fr/France/Bourgi-20-millions-de-financement-occulte-713209/
http://www.europe1.fr/France/Bourgi-20-millions-de-financement-occulte-713209/
Des révélations qui font l'effet d'un coup de tonnerre. L'avocat Robert Bourgi, désormais conseiller officieux pour l'Afrique de Nicolas Sarkozy, affirme dans Le Journal Du Dimanche, en fournissant des détails semblant très précis (lire ci-dessous), avoir «participé à plusieurs remises de mallettes à Jacques Chirac», et avoir également remis des fonds occultes à Dominique de Villepin. Robert Bourgi se présente volontiers comme le successeur de Jacques Foccart, le «Monsieur Afrique» de l'Élysée des gaullistes. L'avocat, qui prend soin de préciser qu'il s'exprime en son «nom personnel», a accordé cet entretien au JDD peu avant la parution d'un livre de Pierre Péan, «La République des mallettes», qui évoque également ses accusations.
«Fariboles et écrans de fumée»
Dans cet ouvrage, l'auteur rapporte la manière dont Robert Bourgi dit avoir été éconduit sans ménagement par Dominique de Villepin en 2005, ce qui l'aurait conduit à se rapprocher de Nicolas Sarkozy. Dans ce livre, Pierre Péan ajoute qu'il convient de prendre le témoignage de Bourgi «avec la plus grande prudence», notamment «parce que personne ne viendra le corroborer». «Tout cela n'est que fariboles et écrans de fumée, a déclaré Dominique de Villepin qui s'apprête à porter plainte. Je n'ai jamais cessé, depuis 1993, de me mobiliser contre les réseaux de quelque nature que ce soit, en vue d'une moralisation de la vie politique (...). On voit bien aujourd'hui combien ces actions dérangent». Selon Raymond Bourgi, ces pratiques auraient cessé en 2007: «Nicolas Sarkozy m'a écouté (...). Même lui, il m'a paru étonné. Je l'entends encore me demander: "Mais qu'est-ce qu'ils ont fait de tout cet argent?" Il m'a demandé de travailler pour lui, mais sans le système de financement par "valises"». «Ni Omar Bongo, ni aucun autre chef d'État africain, par mon intermédiaire, n'a remis d'argent ni à Nicolas Sarkozy, ni à Claude Guéant», ex secrétaire général de l'Élysée, aujourd'hui ministre de l'Intérieur, déclare encore l'avocat. Pourtant, un ancien conseiller de Jacques Chirac, Michel de Bonnecorse accuse l'avocat d'avoir également remis des fonds occultes africains à Nicolas Sarkozy. Dans le livre de Pierre Péan, il révèle cette scène en 2006. «Dominique de Villepin est à terre, après l'échec retentissant du CPE (...). Tout logiquement, Bourgi estime que désormais la route est dégagée pour Sarkozy. Villepin est cuit... Et au lieu de distribuer une mallette à chacun, il n'en fait qu'une, plus grosse, et la dépose aux pieds du ministre de l'Intérieur» de l'époque, Nicolas Sarkozy.
Un Africain confirme
«Si la justice veut m'interroger, je suis là», a indiqué hier sur RTL Robert Bourgi. «Je veux tourner la page du passé, un passé dont je ne suis pas très fier», a-t-il dit. Les réactions n'ont pas tardé. Le président de l'Assemblée nationale, Bernard Accoyer, s'est déclaré hier convaincu que la justice ou éventuellement une commission d'enquête parlementaire seront saisies des «allégations sans aucune preuve» de l'avocat Robert Bourgi. François Hollande, candidat à la primaire socialiste, a demandé «que le Garde des Sceaux puisse demander au parquet d'ouvrir immédiatement une procédure judiciaire parce qu'on doit savoir ce qui s'est passé pendant toutes ces années». Jean-François Probst, ancien proche collaborateur de Jacques Chirac met, lui, en doute la crédibilité de Robert Bourgi qui «a toujours été un peu mythomane et mystificateur». Qui croire? L'ex-numéro2 du régime du président déchu Laurent Gbagbo en Côte d'Ivoire a confirmé hier que quelque trois millions d'euros avaient bien été transférés d'Abidjan à Paris pour financer en 2002 la campagne électorale de Jacques Chirac. Lequel a décidé hier de déposer plainte pour diffamation contre Bourgi.
http://www.letelegramme.com/ig/generales/france-monde/france/francafrique-un-conseiller-balance-12-09-2011-1426486.php?xtmc=bourgi&xtcr=1
Financement occulte. Un témoignage accable Nicolas Sarkozy
Ce matin, sur Europe 1, l'avocat Robert Bourgi a assuré n'avoir "aucune preuve" des accusations de financement occulte qu'il avait lancées, hier, contre Jacques Chirac. "J'ai agi en mon nom personnel. Personne ne m'a dicté cette interview", a-t-il redit. Un nouveau témoignage, celui de Jean-François Probst, jette encore l'opprobre sur la classe politique, mais cette fois-ci sur Nicolas Sarkozy. Selon cet ancien collaborateur de Jacques Chirac, les enveloppes circulaient encore au moment de la campagne présidentielle de 2007. [Vidéos]
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Aujourd'hui, dans un entretien au Parisien, Jean-François Probst, ancien collaborateur de Jacques Chirac, affirme, à propos des accusations de financement occulte africain sous la présidence Chirac, que "rien ne s'est arrêté avec Sarkozy", accusant ce dernier d'avoir reçu "un milliard de francs CFA" d'Omar Bongo.
"Robert Bourgi s'est dépensé sans compter pour Sarkozy auprès de nombreux chefs d'Etats africains lors de la présidentielle de 2007" et ce dernier "a filé à Libreville dès juillet 2007 et refait un deal avec Omar Bongo (président gabonais, ndlr), qui lui aurait donné - dit-on - un milliard de francs CFA".
Questionné pour savoir si les pratiques présumées de valises de billets entre la France et l'Afrique se sont arrêtées avec l'arrivée de Nicolas Sarkozy à l'Elysée comme le prétend Robert Bourgi, Jean-François Probst a lancé : "Ce n'est pas crédible. C'est même le plus gros mensonge de sa vie".
11 h 30. Marine Le Pen "s'étonne" que Robert Bourgi ne parle pas de Nicolas Sarkozy
Marine Le Pen, présidente du Front national, s'est étonnée que Robert Bourgi "ne parle pas de Nicolas Sarkozy, alors qu'il fait partie du premier cercle des proches du président de la République", dans une interview à France Info ce matin.
Invitée à commenter les déclarations de l'avocat franco-libanais, elle a répondu qu'"au bénéfice de règlements de comptes, on finit par apprendre la vérité" sur le "financement des campagnes électorales".
11 h 15. Robert Bourgi : "Je suis un repenti"
"J'ai assisté M. Foccart dans cette partie que je qualifie de côté obscur de la Françafrique jusqu'à son départ en 1997. Et de 1997 à 2005, j'ai géré ce côté obscur de la Françafrique, a déclaré l'avocat franco-libanais. Robert Bourgi sert sur un plateau à l'opinion publique française, à la classe politique française, ce que tous les journalistes cherchaient à savoir
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10 h 15. Devedjian "étonné" que Bourgi se mette lui-même en cause pénalement
Patrick Devedjian, ex-ministre UMP, s'est étonné que Robert Bourgi, avocat comme lui, se mette gravement en cause en accusant la présidence Chirac de financement africain occulte via des valises d'argent liquide qu'il affirme avoir lui-même convoyées.
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9 h 40. Laurent Fabius : cela peut être "un des plus gros scandales de la droite"
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"Comme le président Bongo (Omar Bongo, défunt président gabonais, ndlr) et les dirigeants africains savaient qu'il aimait l'art africain et qu'il était un admirateur de l'empereur", Dominique de Villepin "recevait des bustes de l'empereur, des pièces rares qui concernent l'empereur Napoléon et des masques africains", a-t-il, en effet, accusé sur Europe 1.
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"Bien sûr, ces propos sont extrêmement graves. Mais je pense aussi qu'il y a des règlements de comptes au sein de l'UMP. Moi, comme toujours, j'attends les faits, j'attends la justice, a déclaré la candidate à la primaire socialiste sur France Bleu Hérault. Je pense que la justice va se saisir de cette affaire. Je crois qu'on ne peut pas commenter sans savoir", a ajouté la maire de Lille.
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8 h 30. Robert Bourgi dit n'avoir "aucune preuve" sur ses accusations
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http://www.letelegramme.com/ig/generales/france-monde/france/financement-occulte-un-temoignage-accable-nicolas-sarkozy-12-09-2011-1427509.php
Bourgi dit avoir versé "20 millions de dollars"
Robert Bourgi aurait remis cette somme, provenant de dirigeants africains, à Jacques Chirac et Dominique de Villepin.
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http://www.europe1.fr/France/Bourgi-20-millions-de-financement-occulte-713209/