Du neuf sur le blog Sagesse Païenne, Foi Chrétienne
http://spfc441.blogspot.com/2011/09/la-conjuration-contre-lesprit.html
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dimanche 25 septembre 2011
La Conjuration contre l'Esprit
Une des bases conceptuelles de la compréhension anthroposophique du monde au 20ème siècle tient tout entière dans les déclarations de Rudolf Steiner sur ce que je désignais dans un précédent article comme la « tenaille maçonnique » de la conjuration occidentale des loges anglo-saxonnes avec le bolchévisme oriental à partir de 1917. En d'autres termes la destruction de l'Europe du centre en tant que force de liaison entre les sphères franco-britannique de ce que nous appelons l'âme de conscience et le futur foyer de ce qui est appelé à naître un jour en Russie comme le Moi supérieur humain, fruit d'une clairvoyance spirituelle entièrement individualisée.
Ce n'est pas le lieu de rappeler ici en détail le développement des trois forces de l'âme humaine au cours des millénaires – en âme de sensation, de raison et de conscience – et ce qui est appelé à voir le jour dans l'avenir comme l'élément véritablement spirituel de l'homme en lien direct avec ce que l'Europe orientale a toujours reconnu comme la Sophia, la Sagesse divine inspiratrice (la Vierge omniprésente des icônes russes depuis la christianisation). C'est un point d'ordre occulte que l'on ne peut éluder ici, tant il est à l'origine de ce qui s'est tramé dans les loges noires occidentales en vue de paralyser à tout jamais la naissance de cette future nature spirituelle en gestation sur le sol russe. Car c'est de la seule culture d'une Europe centrale pleinement mature que l'âme russe se trouvera à même, un jour, de faire naître en elle l'Esprit nouveau de la future sixième époque post-atlantéenne : celle de la slavité que l'Apocalypse de Jean décrit comme celle de la fraternité de Philadelphie de l'ère du Verseau.
C'est en vue de paralyser à tout jamais cette évolution – et à toutes fins de pérenniser le leadership de leur empire – que fut élaboré, par les loges en question, dès la fin du XIXè siècle, ce projet de transformer, aux dires mêmes de Steiner et des documents maçonniques par lui présentés, l'ensemble de l'Europe de l'est en « Champs d'expérience socialiste » pour reprendre les termes mêmes de leur plan, stérilisant de facto tout avenir civilisé dans ces régions. Ce fut l'œuvre, on le sait, de Lénine (introduit comme un bacille dans le corps russe au terme d'une traversée de l'Allemagne au fond d'un wagon plombé) de devenir l'instigateur désigné de ce bolchévisme marxiste qui devait écraser la Russie et la moitié de l'Europe pour 72 années d'oppression satanique sans nul exemple en Russie, hormis celle des Mongols et des Tatars au XIIIè siècle.
C'est cet homme de paille que les Loges anglo-américaines introduisirent en 1917 comme un cheval de Troie pestiféré dans la vieille Russie orthodoxe en vue de réaliser leurs plans d'hégémonie mondiale : annihiler la Russie en la recoupant de l'Allemagne, cette Allemagne qui se bat alors sur deux fronts. Un an plus tard, le 3 mars 1918, c'est le traité de Brest-Litovsk. Steiner rédige son Memorandum exposant la Tripartition Sociale que le comte Otto Lerchenfeld remet au ministre allemand des Affaires Etrangères von Kühlmann en vue de la présenter en ultime recours d'une paix sociale durable en face des fallacieux 14 Points de Woodrow Wilson. Kühlmann renonce au dernier moment, et c'est la désastreuse République de Weimar que le social-démocrate Scheidemann accouche en définitive dans la confusion la plus totale, entre la terreur spartakiste et les multiples divergences des différentes tendances nationalistes. Le 28 juin 1919, c'est le non moins désastreux Traité de Versailles qui mettait l'Allemagne à genoux et la plongeait pour quinze ans dans la plus noire misère. Le mark s'effondre en 1922 et la famine éclate, la tyrannie bolchévique grandit à l'est comme sur le sol allemand. On connait les horreurs bolchéviques des Bela Kun, Kovaks, Bergfeld, Reinheimer et autre Szamuely, curieusement tous juifs et qui feront rapidement des émules en Allemagne, ou ce qui en reste.
L'Europe se retrouve dès lors prise en étau entre l'impérialisme économique américain totalement sous contrôle de la haute Finance asociale et vorace à l'ouest – et la tyrannie communiste anti-humaine et criminelle à l'est. Entre les deux l'Allemagne-Autriche dépecée comme une viande au profit d'une nuée de spéculateurs rapaces de tous horizons dans une inflation phénoménale au bord d'une quasi guerre civile. Le crime et l'insécurité se répandent, l'économie s'effondre. C'est alors, on le sait, que le Maréchal Hindenburg confie le pouvoir au chancelier Hitler avec mission de remettre le pays à flot. Une bagatelle ! Et le plus extraordinaire est qu'il y parvint.
Je n'apprendrai rien à personne en disant que la plupart des anthroposophes actuels – pas tous – se rallient aujourd'hui au consensus bien-pensant d'après guerre selon lequel, à compter de cette date, le 3ème Reich qui se fonde alors ne restera dans l'Histoire qu'un calamiteux entracte dont seule la providentielle intervention désintéressée des bons Alliés d'outre-atlantique et de Moscou parvint à nous libérer. Faut-il admettre les yeux fermés ce conte de nourrice ?
Replaçons-nous pour ce faire dans le véritable contexte de l'époque : la famine, six millions de chômeurs, la révolution dedans et l'industrie par terre, le pays dépecé du tiers de son territoire et l'ennemi aux portes comme à l'intérieur : que pouvait faire le nouveau gouvernement ? La république parlementaire avait failli, vendu le pays, conduit l'économie à la ruine et installé partout les politiciens agioteurs à la solde de Londres et de Wall-Street, une police impuissante et une armée réduite aux armes de papier-carton face aux bandes spartakistes gavées de matériel de guerre récupéré. Hitler fit la seule et unique chose qui se pouvait faire en pareil chaos : restaurer de toute urgence le pouvoir de l'Etat. Les pleins pouvoirs pour ce faire lui sont accordés à une très large majorité des parlementaires (n'en déplaise aux mauvaises langues) et lui permettent de prendre d'emblée les premiers décrets parant au plus urgent : sortir le plus vite possible de l'étalon-or et fonder la renaissance du pays, non plus sur la banque et la spéculation, mais sur le Capital-Travail.
Et c'est bien cela – et rien d'autre – qui fut la cause véritable de la guerre (de cette guerre à laquelle l'Allemagne, contrairement à ses adversaires, n'était pas préparée) pas le salmigondis droit-de-l'hommesque que l'on enseigne aux naïfs.
Les points Godwin se distribuent, de nos jours, d'autant plus à tour de bras que toute remise en cause des attendus du « tribunal » de Nuremberg sont purement et simplement interdits et que l'on peut taper d'autant plus fort sur le vaincu qu'il n'a même pas le droit de répondre. Pour en rester sur le plan de l'anthroposophie, la plupart des auteurs s'empressent, en particulier, d'évoquer un texte de Rudolf Steiner en date du 3 avril 1920 renvoyant dos à dos marxisme-léninisme et nationalismes, comme étant, ceux-ci d'inspiration plutôt luciférienne, et celui-là de nature clairement ahrimanienne, autrement dit satanique. Ce qu'il soulignait encore dès 1917 en rappelant, à juste titre, que « le véritable idéal devrait-être puisé au monde spirituel, et non pas fondé sur le sang. » un sang, par nature, évidemment corruptible et partant exclusivement lié à la terre. Ce que le nouvel état national-socialiste lui-même admit fort bien dès l'origine en reconnaissant, dans son 24ème point – sur 25 – la liberté religieuse comme base – invariable – de son programme de gouvernement. On peut le rappeler ici in extenso :
« 24° Nous demandons la liberté de toutes les confession religieuses dans l'Etat, pour autant qu'elles ne mettent pas l'existence en péril ou qu'elles ne contreviennent pas aux sentiments de bienséance et de moralité de la race germanique ; le parti défend le point de vue d'un christianisme positif, sans se lier à une confession déterminée. Il combat l'esprit judéo-matérialiste en nous et en dehors de nous, et il est convaincu qu'un assainissement durable de notre peuple ne peut se produire que par l'intérieur, sur la formule : l'intérêt général avant l'intérêt particulier. »
Quel état d'aujourd'hui, y compris les plus prétendument « libéraux », peut avancer pareil engagement ?
Que la Sté Anthroposophique ait gardé une dent contre Hitler suite à l’interdiction, par le Ministère de l’Intérieur, en 1936, des ouvrages édités à Dornach et l’interdiction – en pleine guerre – de la section allemande, du fait de ses malencontreux contacts avec la Franc-Maçonnerie anglo-saxonne, ne doit pas faire illusion.
Ce que stigmatisait Steiner, ce n'était pas le fait national lui-même (dont il souligne maintes fois le caractère naturel et enrichissant pour l’Homme), mais bien l’exacerbation xénophobe du sentiment national, ce qui est bien différent.*
Car enfin, que penser du caractère viscéralement matérialiste de toutes ces pieuses démocraties qui se vouèrent à la destruction par le fer et par le feu de l'Allemagne et de ses alliés, à commencer par le Japon, jusqu'à réduire leurs villes en cendres et massacrer pêle-mêle leurs civils ? Qui, quelles troupes allèrent jusqu'à crucifier, puis violer femmes et enfants sur les portes des granges lors de leur avance en 45, sinon les hordes staliniennes de l'Armée Rouge ? Et qui, quels furent ces héros qui anéantirent en deux nuits d'holocauste – d'holocauste véritable – les 250 000 habitants – civils – de Dresde ? Ou sous le feu de l'atome ceux d'Hiroshima et de Nagazaki, sinon ces chantres des Droits de l'Homme et de la Démocratie dont on ne finirait pas d'énumérer les crimes jusqu'en Afghanistan, Iraq et Libye d'aujourd'hui, pour ne rien dire de la Serbie...
Car, en définitive, ce seront pourtant bien les armées du Reich qui empêchèrent, en 1941, l'invasion prévue de l'Armée Rouge quinze jours, à peine, avant qu'elle ne déferle sur l'Europe jusqu'à l'Atlantique ; le Russe Souvorov en administre la preuve, confirmée par le colonel Danilov dans l’Österreichische Militärische Zeitschrift de janvier 93 (cité d’ailleurs par la FAZ du 4.3.93, p. 14). Nombreuses publications là dessus depuis. 5 millions d'hommes massés sur la frontière ! Qui les aurait arrêtés si Hitler ne l'avait fait ?
Lorsqu'on voit avec quel extraordinaire degré d'hypocrisie ces choses-là se déroulent encore sous nos yeux, dans l'indifférence hypnotique des masses et le relais servile des médias, on ne peut que mesurer à quel point c'est l'avenir même de l'homme qui se joue aujourd'hui dramatiquement en coulisse et dans les couloirs feutrés des Trilatérale, Skull & Bones, Bnaï-Brith et autres CFR. D'où, plus que jamais, l'impérieuse nécessité d'enseigner quels sont les arrière-plans spirituels réels de ces abominations et d'arracher le masque de ceux qui s'en font les servants.
WH.
* http://spfc441.blogspot.com/2008/12/rudolf-steiner-la-question-raciale.html
Je n'entends pas reparler ici du livre hautement spécieux et malveillant de Christophe Lindenberg Die Technik des Bösen: Zur Vorgeschichte und Geschichte des National-Sozialismus, tant il se fonde sur un point hautement controversé d'histoire sur lequel il est, pour l'instant, interdit de s'exprimer.
Publié par WH. à l'adresse 9/25/2011