On trouve dans l'Évangile de nombreux faits qui prouvent l’intransigeance de Notre Seigneur
lorsqu'il s'agit de la doctrine, c'est-à-dire de la Vérité.
En présence de la misère humaine, Jésus a toujours été d'une bonté infinie. Il suffit de citer les
noms de Zachée, de Marie Madeleine, de la femme adultère, du bon larron, etc...
Par contre, quelle rigueur, quelle intransigeance envers les Pharisiens! Comment expliquer son
comportement si sévère, si dur même avec ces derniers?
Avec les premiers, il ne s'agissait que de misères morales, ne mettant pas en cause la doctrine.
Avec les seconds, le Christ Jésus se heurtait à une résistance doctrinale. Devant ce pêché de l'esprit,
Jésus est intraitable et il va jusqu'à la malédiction : « Malheur à vous, Pharisiens hypocrites!... » Jésus,
de toute façon, n'a toléré l'erreur chez personne, même chez les gens de bonne foi et de bonne volonté.
Voici trois exemples, qu'il suffit simplement d'évoquer :
Après le miracle de la multiplication des pains :
« Les Juifs murmuraient alors à son sujet, parce qu'il avait dit : « Je suis le pain vivant... Je suis
descendu du ciel... » « Comment celui-ci peut-il donner sa chair à manger? » Et les Juifs s'écriaient : «
Cette parole (c'est-à-dire : cet enseignement, cette doctrine) est dure et qui peut l'écouter? « Et
beaucoup se retirèrent et n'allaient plus vers lui. »
Non seulement Notre Seigneur ne les a pas retenus et n'a rien fait pour garder cette clientèle,
mais s'adressant à ses apôtres, « Et vous aussi, vous voulez vous en aller? »
Vous le voyez comme moi : Quand il s'agit de la doctrine, aucune concession ne peut être faite.
Le soir du Jeudi-Saint :
Prenons le deuxième exemple dans la scène du lavement des pieds aux Apôtres, le jour du
Jeudi-Saint. L'Apôtre Simon-Pierre ne veut pas que Jésus lui lave les pieds... Et Notre Seigneur de
répliquer à Simon-Pierre : « Si tu n'acceptes pas que je te lave les pieds, tu n'auras ps de part avec moi
», c'est-à-dire : « tu seras jeté dans les ténèbres extérieures, là où sont les pleurs et les grincements de
dents. » Donc « tu n'iras pas au ciel avec moi. »
À la montée du Calvaire, le Vendredi-Saint :
Enfin, dans le troisième exemple, il s'agit de se souvenir de l'attitude de Jésus en présence des
femmes d'Israël qui pleurent en suivant Jésus sur la route du Calvaire :
Au lieu de les remercier de leur courage et de la pitié qu'elles manifestent à Jésus par un tel
attachement à la personne de Notre Seigneur, Jésus attire leur attention sur un autre point essentiel : « Ne pleurez pas sur moi! Pleurez surtout sur vous-mêmes et sur vos enfants.»
Bien-fondé de l’intransigeance
Pourquoi cette intransigeance et si peu de souplesse? Tout simplement parce qu'il s'agit de la
doctrine. Pour Jésus, la tolérance de l'erreur, c'est déjà la trahison.
Et pour nous, ce ne serait pas trahir, que de tolérer l'erreur dans les cérémonies liturgiques sous
le prétexte qu'il ne faut pas se singulariser, quand, dans le tréfonds de soi-même, on désapprouve ces
cérémonies? Et on fera souvent les mêmes gestes que les autres, ou bien les mêmes prières et on sera
obéissant dans l'accomplissement des nouveaux rites, entièrement désacralisés et fabriqués pour le
culte de l'homme! car il faut prouver à tous qu'on met en pratique la nouvelle religion exprimée par
ces paroles : « et nous aussi, nous avons, plus que quiconque, le culte de l'homme ».
lorsqu'il s'agit de la doctrine, c'est-à-dire de la Vérité.
En présence de la misère humaine, Jésus a toujours été d'une bonté infinie. Il suffit de citer les
noms de Zachée, de Marie Madeleine, de la femme adultère, du bon larron, etc...
Par contre, quelle rigueur, quelle intransigeance envers les Pharisiens! Comment expliquer son
comportement si sévère, si dur même avec ces derniers?
Avec les premiers, il ne s'agissait que de misères morales, ne mettant pas en cause la doctrine.
Avec les seconds, le Christ Jésus se heurtait à une résistance doctrinale. Devant ce pêché de l'esprit,
Jésus est intraitable et il va jusqu'à la malédiction : « Malheur à vous, Pharisiens hypocrites!... » Jésus,
de toute façon, n'a toléré l'erreur chez personne, même chez les gens de bonne foi et de bonne volonté.
Voici trois exemples, qu'il suffit simplement d'évoquer :
Après le miracle de la multiplication des pains :
« Les Juifs murmuraient alors à son sujet, parce qu'il avait dit : « Je suis le pain vivant... Je suis
descendu du ciel... » « Comment celui-ci peut-il donner sa chair à manger? » Et les Juifs s'écriaient : «
Cette parole (c'est-à-dire : cet enseignement, cette doctrine) est dure et qui peut l'écouter? « Et
beaucoup se retirèrent et n'allaient plus vers lui. »
Non seulement Notre Seigneur ne les a pas retenus et n'a rien fait pour garder cette clientèle,
mais s'adressant à ses apôtres, « Et vous aussi, vous voulez vous en aller? »
Vous le voyez comme moi : Quand il s'agit de la doctrine, aucune concession ne peut être faite.
Le soir du Jeudi-Saint :
Prenons le deuxième exemple dans la scène du lavement des pieds aux Apôtres, le jour du
Jeudi-Saint. L'Apôtre Simon-Pierre ne veut pas que Jésus lui lave les pieds... Et Notre Seigneur de
répliquer à Simon-Pierre : « Si tu n'acceptes pas que je te lave les pieds, tu n'auras ps de part avec moi
», c'est-à-dire : « tu seras jeté dans les ténèbres extérieures, là où sont les pleurs et les grincements de
dents. » Donc « tu n'iras pas au ciel avec moi. »
À la montée du Calvaire, le Vendredi-Saint :
Enfin, dans le troisième exemple, il s'agit de se souvenir de l'attitude de Jésus en présence des
femmes d'Israël qui pleurent en suivant Jésus sur la route du Calvaire :
Au lieu de les remercier de leur courage et de la pitié qu'elles manifestent à Jésus par un tel
attachement à la personne de Notre Seigneur, Jésus attire leur attention sur un autre point essentiel : « Ne pleurez pas sur moi! Pleurez surtout sur vous-mêmes et sur vos enfants.»
Bien-fondé de l’intransigeance
Pourquoi cette intransigeance et si peu de souplesse? Tout simplement parce qu'il s'agit de la
doctrine. Pour Jésus, la tolérance de l'erreur, c'est déjà la trahison.
Et pour nous, ce ne serait pas trahir, que de tolérer l'erreur dans les cérémonies liturgiques sous
le prétexte qu'il ne faut pas se singulariser, quand, dans le tréfonds de soi-même, on désapprouve ces
cérémonies? Et on fera souvent les mêmes gestes que les autres, ou bien les mêmes prières et on sera
obéissant dans l'accomplissement des nouveaux rites, entièrement désacralisés et fabriqués pour le
culte de l'homme! car il faut prouver à tous qu'on met en pratique la nouvelle religion exprimée par
ces paroles : « et nous aussi, nous avons, plus que quiconque, le culte de l'homme ».