http://www.contre-info.com/reactions-et-repression-autour-du-spectacle-blasphematoire
L'un des manifestants témoigne :
http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2011/10/manifestations-contre-la-christianophobie-r%C3%A9cits.html
"Vous avez sans doute entendu parler des « fondamentalistes chrétiens, des intégristes et des extrémistes » qui manifestent sauvagement devant le Théâtre du Châtelet à Paris, depuis jeudi dernier. Je ne suis pas fasciste. Pas intégriste. Pas fondamentaliste.
Je suis catholique, et samedi soir j’ai été traîné sur la voie
publique, menotté, emmené au commissariat de police des Halles pour
avoir manifesté place du Châtelet. Ceux qui ont vu des photos ou des
vidéos sur la toile, avant la censure qui les frappe en général en
quelques heures, peuvent se faire une idée de la « violence » qui règne
sur place. Mais cette violence, quoi qu’en disent les
bien-pensants, n’est pas le fruit de l’action des jeunes catholiques
qui interviennent chaque soir. Les images frappent bien plus
que les longs discours. Aussi, il vaut peut-être mieux vous décrire les
faits… [...] Dans cette représentation, le visage du Christ est
recouvert de MERDE après avoir été la cible de grenades jetées par des
enfants de huit ans. Je ne souffre pas du syndrome du pauvre Persécuté
que personne n’aime, comme un bobo me l’a dit. [...]
— Quand vous voyez des jeunes qui, chapelet en main, au chant de Christus Vincit,
se font tabasser par les dites « forces de l’ordre », sont allongés
sur le sol, un pied sur la figure et 5 flics sur le dos, sont menottés
et transportés dans des camions…
— Quand vous voyez des étudiants de 16 à
25 ans, sans arme ni haine ni violence, des pères de famille traînés
sur la route parce qu’ils sont venus protester…
— Quand vous voyez des jeunes filles
admirables par leur calme et leur piété, récitant le chapelet pendant
que leurs frères sont envoyés en garde à vue…
— Quand, depuis l’intérieur du commissariat des Halles, vous entendez des jeunes chanter le Salve Regina, et des policiers écœurés par ce qu’ils ont vu à l’intérieur comme à l’extérieur du théâtre…
— Quand vous voyez ces jeunes quitter le commissariat les mains libres, le sourire aux lèvres, dire aux policiers : « Bonne soirée, à demain, car on ne lâchera pas ! »"