Panisse a écrit:
Ça y'est la théorie réchauffiste est mourrue ! Les résultats de l'experience CLOUD donnent raison aux travaux de Svensmark :
Pris sur contrepoints.org : http://www.contrepoints.org/2011/08/26/42354-climat-finalement-oui-le-soleil-rechauffe-bien-la-terre
Climat : finalement, oui, le Soleil réchauffe bien la Terre
Publié le 26/08/2011
Surprise, toute la presse frémit d’une nouvelle tonitruante en multipliant les papiers tous plus sensationnels les uns que les autres : l’étude CLOUD du CERN accrédite la thèse que les modèles climatiques utilisés pour établir les causes anthropiques du réchauffement climatique seraient faux ! Bousculade dans les rédactions : tout le monde veut savoir.
Ah bah non.
C’est le calme plat.
C’est août, peut-être ?
Au Monde, Stéphane Foucart se gratte une fesse et regarde les pigeons par la fenêtre. Il s’ennuie.
À Libé, c’est Sylvestre Huet qui s’enfonce dans le sommeil d’une journée déjà morne. Le repas fut trop arrosé. Comme d’habitude.
À 20 Minutes, le journal dont le titre vient du temps moyen passé à réaliser une édition complète, un pigiste, esseulé, glandouille devant la machine à café, fort habilement placée près des proverbiaux téléscripteurs desquels tombe soudain une unique nouvelle dans la moiteur aoûtienne : « Bon, pour les modèles climatiques, il semble qu’on ait oublié des paramètres : le soleil. »
L’article qui en résultera sera un chef-d’oeuvre d’arrondissage des angles et de camouflages des conséquences de l’expérience CLOUD dont les résultats sont enfin publiés.
Eh oui : je suis obligé de mettre ici un lien en anglais parce que côté franchouille, ce n’est pas vraiment la grosse bousculade. Pourtant, le résultat de cette étude est plutôt marquant puisqu’il remet fondamentalement en cause les modèles climatiques utilisés pour prédire un réchauffement qui n’arrive d’ailleurs toujours pas.
À la suite de ces quelques mots, j’entends d’ici les réchauffistes et autres écolosocialauds hurler en s’approchant de leur clavier pour tenter le tapis de bombe trollesque du commentaire idiot. Oui, je sais, j’ai un tantinet exagéré la description de ce qui se passe à 20 Minutes — ils n’ont plus de téléscripteurs depuis un moment — et il est probable que Foucart et Huet (maison spécialisée dans les Tripes & Volaille, depuis 1977) feront une belle pirouette pour expliquer les résultats de CLOUD autrement qu’en admettant qu’ils se sont obstinément trompés depuis des années.
Il n’en reste pas moins que les faits s’accumulent : l’hypothèse de Henrik Svensmark est maintenant confirmée. Il a postulé, en 1997, qu’une partie non négligeable de la nébulosité doit sa formation à l’activité solaire.
Or, cette nébulosité joue un rôle fondamental dans le réchauffement climatique (attention, info choc) : moins il y a de nuages, plus le soleil chauffe la Terre en dessous, et plus il y a de nuages, et moins la Terre se réchauffe. Toute la question devient alors de savoir quelle proportion de nuages est liée à cette activité solaire, puisque, nous, humains, ne pourrons influer sur cette proportion, excitations carbono-centrées ou pas.
On comprend que toute étude qui conclurait que le réchauffement climatique récent est avant tout lié à l’activité solaire déclencherait une crise de moiteur dans les mains d’un directeur d’institution scientifique dépendante des subventions étatiques.
C’est d’ailleurs pour cela que le directeur du CERN, Rolf-Dieter Heuer, a tout fait pour éviter trop de bruit autour des résultats de l’étude, en disant, le 15 juillet dernier lors d’un entretien accordé au journal Welt Online, qu’il avait demandé à son équipe, je cite :
« de rendre les résultats clairs sans, toutefois, les interpréter. Ce serait aller directement dans l’arène hautement politique du débat sur le changement climatique. Il faut être clair que le rayonnement cosmique est seulement un des nombreux paramètres. »
Sauf qu’une fois l’étude analysée… le doute n’est plus guère permis ; Nigel Calder, l’un des pionniers qui a travaillé avec Svensmark sur son hypothèse, écrit ceci, dans l’article déjà cité plus haut :
Personal rivalries aside, the important question is what the new CLOUD paper means for the Svensmark hypothesis. Pick your way through the cautious prose and you’ll find this:
“Ion-induced nucleation [cosmic ray action] will manifest itself as a steady production of new particles [molecular clusters] that is difficult to isolate in atmospheric observations because of other sources of variability but is nevertheless taking place and could be quite large when averaged globally over the troposphere [the lower atmosphere].”
It’s so transparently favourable to what the Danes have said all along that I’m surprised the warmists’ house magazine Nature is able to publish it, even omitting the telltale graph.
"C'est si favorable à ce qu'a dit le Danois (Svensmark) depuis toujours que je suis même surpris que Nature, un magazine clairement réchauffiste, a été capable de publier cette étude, bien qu'omettant le graphique."
Graphique que je reproduis ci-dessous :
… et qui montre sans ambiguïté que oui, les particules cosmiques peuvent bel et bien former des « graines de nuages » comme Svensmark le proposait, et dans des proportions très largement suffisantes pour aboutir à la conclusion qu’effectivement, le Soleil est bien le principal acteur du réchauffement climatique.
On ne s’étonnera pas que notre presse nationale, toute acquise à la cause écolo-réchauffiste, n’en pipe pas mot : l’effondrement de la théorie prônée par le GIEC, consécutive à l’effondrement des modèles climatiques basés sur des hypothèses très lacunaires, signifie qu’asseoir de nouvelles taxes et imposer de nouvelles lubies « écocolos » aux populations sera beaucoup plus dur.
D’autre part, ce qui est intéressant dans le billet cité est l’historique des déboires du danois et de son hypothèse : il fut dès le départ ridiculisé par les tenants d’un réchauffement climatique anthropique, tenants qui employèrent toutes les méthodes possibles pour le couper de subventions et d’accès à la presse ; ce qui fut en partie réussi avec la totalité des journaux grands publics, ainsi qu’avec la plupart des journaux scientifiques.
Les questions de Nigel Calder, en fin d’article, sont fort judicieuses : que se serait-il passé si le GIEC avait fait son travail correctement, c’est-à-dire de la science et non de la politique, et avait testé l’hypothèse de Svensmark avec l’expérience CLOUD, il y a 14 ans ?
Pour commencer, il n’y aurait pas eu de Climategate qui a lamentablement visé à cacher la baisse des températures enregistrées depuis dix ans. Et a échoué.
Mais surtout, de vastes sommes d’argent n’auraient pas été dépensées dans des protections ridicules contre des Chats Spatiaux Géants Roses ; car même si un keynésien prix Nobel d’économie pense que se protéger d’une invasion extra-terrestre bidon, c’est bon pour l’économie, les gens normaux, eux, préfèrent dépenser leur argent et leur temps de travail dans des objectifs plus constructifs.
Bref : tout ce temps, tout cet argent perdus montrent encore une fois à quel point il est impératif d’éloigner les politiciens de tout sujet de société. Dès qu’ils s’en emparent, ils le transforment immédiatement en cloaque putride.
Science alternative
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Re: Science alternative
c.isme a écrit:
Un article en bonus
Anthony Flew, l’athée le plus influent du 20ème siècle a changé d’avis !
Anthony Flew (1923-2010) est un philosophe et penseur Anglais qui a combatu et milité pour l’athéisme pendant plus de 54 ans, ce qui fait de lui l’athée le plus proéminent et le plus influent du 20 ème siècle.
Il a écrit de nombreux livres sur l’athéisme comme «Dieu et la philosophie» en 1961 ou «la présomption de l’athéisme» en 1971 ainsi que le célèbre «Théologie et falsification» qui a constitué une référence fondamentale pour tous les athées à travers le monde afin de présenter leurs arguments. Flew était professeur dans différentes universités britanniques tel que Oxford, Aberdeen, Keele et Reading et il était membre du Club Socratic, un forum de débats entre chrétiens et athées et a donc débattu avec de nombreux théologiens sur l’existence de Dieu
Le changement de pensée d’Anthony Flew
Anthony Flew change d’avis en 2004 à l’age de 81 ans et croit désormait en l’existence de Dieu. Il écrit par la suite un livre intitulé «There is a God» (Il y a un Dieu) expliquant son changement de pensée. Dans son livre, on apprend à la page 74 que c’est lors dun débat à l’université de New York qu’il a officilement et publiquement annoncer son changement de pensée. Il declara lors de ce débat qu’il pensait que l’origine de la vie pointait vers un créateur du fait des récentes recherches effectuées sur l’ADN. Il explique à la page 93 de son livre :
«Je dois souligner que ma découverte du Divin s’est déroulé sur un plan purement naturel, sans aucune référence à des phénomènes surnaturels. Ça a été un exercice qui traditionnellement est appelé la théologie naturelle. Il n’a aucun lien avec aucune des religions révélées. Je ne prétends pas avoir eu d’expérience personnelle de Dieu ni une expérience qui peut être appelée surnaturelle ou miraculeux. En bref, ma découverte du Divin a été un pèlerinage de la raison et non de la foi»(Anthony Flew, «Il y a un Dieu» p. 93)
Les principaux arguments avancés par Anthony Flew
1/ L’extrême complexité du fonctionnement de la molécule d’ADN
Pour Anthony Flew, le meilleur argument en faveur de l’existence de Dieu est la stupéfiante compléxité de la molécule d’ADN, notamment dans le processus de transcription de l’ADN vers la molécule d’ARN. Il dit dans son livre :
«Ce que je pense que le matériel ADN a fait, c’est qu’il a montré, par la complexité incroyable des dispositions qui sont nécessaires pour produire la vie, qu’une intelligence doit avoir été impliquée pour permettre à ces éléments extraordinairement divers de travailler ensemble. C’est l’énorme complexité du nombre d’éléments et la subtilité énorme dans la façon dont ils travaillent ensemble. La réunion de ces deux parties au bon moment et par hasard est simplement miraculeux. Tout est une question de l’énorme complexité par laquelle les résultats ont été obtenus, ce qui me semblait le travail d’une intelligence» (Anthony Flew, «Il y a un Dieu» p. 75)
2/ Les lois de la Nature
Il n’y aucune raison qui devrait amener la Nature à suivre des lois. L’existence des lois de la nature requiert une explication. Flew prétend, tout comme de nombreux scientifiques anciens et contemporains que le théisme est la seule réponse sérieuse. Il dit dans son livre :
«D’où viennent les lois de la physique ? Pourquoi a t-on ces lois et non une autre série de lois ? Pourquoi a t-on des lois qui conduisent des gaz sans aucune caractéristique distincte à la vie ainsi que la conscience et l’intelligence ?» (Anthony Flew, «Il y a un Dieu» p. 108)
Cela fait penser à la fameuse phrase du cosmologiste Barry Parler qui disait :
«Qui a créé ces lois ? Il n’y a pas de doute qu’un Dieu sera toujours nécessaire pour répondre à cette question» (cité dans «Montre moi Dieu» de F.heeren, p.223)
3/ L’information présente dans l’ADN
La question de l’origine de la vie est devenue beaucoup plus complexe avec la découverte de l’ADN, une molécule comprenant les «lettres» qui codent les instructions pour construire les mécanismes amenant à la vie. De plus, les instructions pour construire ces mécanismes de décodage sont elles-mêmes codées sur l’ADN.
Le fait que la vie soit régie par un codage si complexe à amèner Flew à se poser la question:
«Les origines d’un système codé de la chimie peuvent-ils s’expliquer d’une manière qui ne fait pas appel à la nature des faits que nous invoquons pour expliquer les codes et les langages, les systèmes de communication, l’empreinte des mots ordinaires sur le monde de la matière? »(Anthony Flew, «Il y a un Dieu» p. 127)
Autrement dit, étant donné que de l’information se cache dérrière l’origine de la vie, Flew reconnait qu’une source d’information pointe nécessairement vers une intelligence; Du moins qu’il s’agit de l’explication la plus logique.
4/ L’ajustement si parfait des lois de l’univers
Notre univers comporte des lois physiques qui sont réglées avec une précision extrême pour permettre à la vie d’exister. La réponse la plus courante des athées est d’affirmer que notre univers est un parmis de nombreux autres. la fameuse spéculation des «multivers».
Il est intéressant de remarquer que les athées qui refusent de croire en un Dieu, refus basé sur un soi-disant manque de preuves de son existence, croient pourtant en un nombre inconnu d’autres univers pour lequel il n’existe aucune preuve ou même aucun effet sur leur témoignage. En tout cas, Flew soutient que même s’il y avait des univers multiples, cela ne résoudrait pas le dilemme. Flew dit à la page 121 :
«Multivers ou non, nous avons encore à nous réconcilier avec l’origine des lois de la nature. Et la seule explication fiable ici est un esprit divin»(Anthony Flew, «Il y a un Dieu» p. 121)
Flew a aussi été particulièrement impressionné par la réfutation d’un physicien de l’idée que des singes qui taperaient aléatoirement finiraient par produire un sonnet de Shakespeare. En effet, La probabilité d’obtenir un sonnet de Shakespeare par hasard est de 10 puissance 690. (Afin de mettre ce chiffre en perspective, sachez qu’il existe seulement 10 puissance 80 particules dans l’univers. Flew en a donc conclut:
«Si le théorème ne fonctionne pas pour un seul sonnet, alors bien sûr il est tout simplement absurde de suggérer que l’exploit le plus élaboré de l’origine de la vie auraient pu être produit par hasard» (Anthony Flew, «Il y a un Dieu» p.78)
Flew a aussi critiqué l’idée que Richard Dawkins met en avant dans son livre «Le gène égoïste» en disant :
«La selection naturelle ne produit rien de positif. Elle élimite seulement ou à tendance à éliminer tout ce qui n’est pas compétitif. Dawkins fait l’erreur critique de négliger le fait que la plupart des traits caractéristiques des organismes sont le résultat du codage de nombreux gènes» (Anthony Flew, «Il y a un Dieu» p.78-79).
Bien qu’il croyait auparavant à la théorie de l’évolution, il pense maintenant que celle ci est incapable d’expliquer l’origine de la vie. Il dit :
«Je suis maintenant convaincu qu’il est impossible que la première celulle vivante ait pu émerger de matière non vivante puis former des créatures extraordinairement complexes» (Anthony Flew, article dans «The Telegraph» du 13 avril 2010).
Conclusion
Le rejet de l’athéisme de la part d’Anthony Flew est un cauchemar pour les athées et autres sceptiques car il est difficile de discréditer le philosophe athée le plus influent du 20 ème siècle. Sa conversion vers le théisme montre qu’une personne peut croire en Dieu simplement sur des preuves.
A la page 92 de son livre «Il y a un Dieu», Flew décrit sa conception de Dieu. Pour lui, Dieu est unique (indivisible), omnipotent, omniscient, Immatériel et d’une parfaite bonté.
Anthony Flew est mort le 8 avril 2010 à l’age de 87 ans. Et bien qu’il ne s’est pas converti à une religion en particulier, il dit dans son livre :
«La question à savoir si Dieu s’est révélé lui même au cours de l’Histoire (par le biais de révélations) reste un sujet de discussion légitime car vous ne pouvez pas limiter les possibilités de l’omnipotence» (Anthony Flew, «Il y a un Dieu» p.157)
http://www.alterinfo.net/Anthony-Flew-l-athee-le-plus-influent-du-20eme-siecle-a-change-d-avis-_a72428.html?print=1
Dieu est une théorie scientifique comme une autre et pour moi c'est la meilleure qui soit.