Pièges à moustiques écologique
Olivier blanc inventeur du piège et du concept.
Nombreuses sont les espèces de poissons qui peuvent être utilisées.
La méthode est une lutte biologique, sans introduction de nouvelles espèces dans le milieu naturel, mais qui peut y prendre les espèces déjà présentes. Le poisson million fut introduit en Nouvelle Calédonie en 1942 par les américains à la demande de l’OMS mais été déjà présent avant !
Cette méthode est applicable dans tous les pays.
En ce qui concerne les marais et autres points d’eau naturel, sachez que j’ai conçu cette méthode, dans le but de mettre à la disposition des moustiques, des lieux de pontes près des lieux de nuisances dans notre environnement, afin qu’ils n’aillent pas chercher ailleurs.
Suivant les régions, les moustiques et le climat, la méthode demande
quelques ajustements. La gambuse correspond bien aux zones tempérées.
Voici déjà quelques conseils d’application.
LA SOLUTION MOUSTIQUE pièges pondoir
Méthode :
- Maintenir scrupuleusement l’élimination de tout ce qui pourrai contenir de l’eau. ( Les soucoupes, regard d’eau, de pluie et gouttières…,)
- Surveiller particulièrement les gouttières avec des branches en surplomb d’un toit !
- Placer les pièges à l’extérieur des habitations, jardin et terrasse…
- Placer le piège à l’abri des vents dominants, avec 3 heures environ de plein soleil par jour au maximum.
- Privilégier la proximité des grillages mitoyens, dans des lieux ombragés et là ou des débris de végétaux pourront régulièrement alimenter le piège.
Ceci a pour effet de rendre le milieu plus attractif pour les moustiques et de récréer un milieu d’autosuffisance pour les poissons et les petits escargots aquatiques. L’eau du piège doit rester claire. Veiller à ce qu’il y ai toujours des poissons mais pas de larves.
- Choisir des poissons de petite taille et disponible à moindre coût.
- Ajouter de l’eau du robinet si les pluies n’ont pas été suffisantes.
- Ne jamais y introduire de plantes de surface de type lentille ou nénuphar.
- Veiller à ce que les plantes choisies n’envahissent pas le piège, c’est à dire pas plus de la moitié.
- Pour les pièges en terrasse et qui sont à l’abri des chutes de végétaux ( petites feuilles mortes, brindilles , fleurs) ajouter de temps à autre quelques feuilles mortes.
- Éviter les retombées de graines, faux poivrier, palmier…
Pour nourrir les escargots, vous pouvez, tous les 10 jours, introduire dans l’eau une feuille de papaye entière et très sèche.
- Vérifier vos gouttières et ne pas hésiter à jeter un œil chez les voisins, des plantes y poussent!
- Apprendre aux enfants pourquoi l’élimination des gîtes est l’intérêt des pièges.
Que se passe t-il dans un piège?
Communiquer la méthode à son voisinage.
La fréquence des pièges dans les agglomérations donnera les résultats escomptés. Si je pouvais mettre en place des équipes dans vos régions, je peux vous garantir que l’on pourrait définitivement régler le problème. Sachez que la D.A.S.S (Direction des Affaires Sanitaires et Sociales) de Nouvelle Calédonie et l’institut pasteur font tout pour me mettre en échec ! Je suis boycotté !
Cela fait maintenant 10 ans que je travaille sur ce concept.
J’ai été médaillé de bronze au concours Lépine paris 2010.
Les plantes de surface sont très bien mais ne sont pas indispensables.
- Éviter les lentilles car elle couvre la surface d’évaporation et rend le piège moins attractif.
Sans surveillance de votre piège ( pendant les vacances par exemple) , elles se développent de trop et par conséquent, prennent toute la surface. Si celle-ci est entièrement recouverte, les moustiques ne pondront plus et les larves viendront respirer en surface à l’aide d’un petit tuba au bout de leur queue !Sinon il faut veiller à ce qu’elles ne se développent pas trop en éliminant régulièrement le surplus.
Les végétaux, de type feuilles mortes, libèrent par fraction régulatrice des acides organiques qui décencent le PH de l’eau. L’acidité de l’eau indique aux moustiques, (lorsqu’ils goûtent l’eau avant de pondre) , que leurs larves pourront se nourrir des végétaux en voie de dégradation !
Les choux et les jacinthes sont très bons, mais il ne faut pas qu’ils couvrent le piège sur plus de sa moitié.
En secouant les plantes, si vous apercevez des moustiques, ce ne sont pas des larves qui sont arrivées à émergence, mais ce sont bel et bien des moustiques qui sont venus pondre et qui sont restés à proximité du piège pour sa fraîcheur. Les moustiques mâles, qui eux, ne pondent pas, sont attirés par le piège. En effet, ceux-ci pensent y rencontrer des femelles qui, normalement, sortiraient de l’eau s’il n’y avait pas de poissons, et ce, dans le but de les féconder. Une femelle n’est fécondée qu’une seule fois dans sa vie, et ne vit que 3 semaines.
Les moustiques mâles ne piquent pas. Ils se nourrissent de pollen de fleurs et se reconnaissent à leurs petites plumes devant leur tête ainsi qu’une trompe en forme de trident.
Dans les pièges, essayer d’y mettre quelques petits escargot aquatiques. Ceux-ci nettoient le piège, mangent les feuilles mortes et une partie de leurs œufs sont mangés par les poissons. Ainsi se créé une auto suffisance.
A ceux qui ont des pièges chez eux : » Félicitations, vous faîtes preuve de bon sens ! »
Ce qui n’est pas le cas de l’institut Pasteur de Nouméa et de la D.A.S.S !
Il est possible de nourrir les poissons, mais on peut également avoir des pièges complètement auto-suffisants. Pour cela, des débris de végétaux doivent régulièrement tomber dans l’eau. L’emplacement du piège devient alors très important.
Les moustiques ne sont pas les seuls à pondre dans l’eau, par exemple la mouche Chironome. C’est elle qui fait le vers de vase rouge bien connu en aquariophilie et à la pêche aux coups.
De cette façon nous pouvons avoir une dizaine de poissons,
suivant la taille du piège, qui vivent en permanence dans le piège. La
nourriture disponible naturellement fera la quantité de poisson.
Il faut savoir que deux poissons suffisent à empêcher les larves de se développer.
La Gambuse est un poisson qui peut manger son propre poids en larves , par jour.
Pour les escargots, ils sont de type planorbe, mellanoïde ou
lygmené, éviter les ampulaires qui sont trop gros, ont trop d’appétit, très envahissants et non hermaphrodites !
Les petits escargot conseillés son bien connus des aquariophiles, mais on peut aussi en trouver dans le milieu naturel.
Les scientifiques ont oubliés l’essentiel.
Olivier blanc
http://lasolutionmoustique.com/
Comme quoi, on les retrouve vraiment partout.
Sinon, si vous avez d'autres astuces efficace et naturel je suis preneur.