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Aborder l'histoire récente de La Spiritualité
Pré-spiritualité
Réquisitoire contre le spiritisme
Démêlés de Réintroduction et Ré initiation en occident
Ceux qui l'avouent, comme ceux non ou ceux qui s’érigent contre pour mieux cacher autre dessin, nous en venons tous à nous pencher sur la spiritualité pour tenter de déchiffrer intuitivement de ce que nos intelligences peuvent déceler de ce langage interne qui nous enseigne hermétiquement de l'entité non physique que nous somme.
Une interrogation sporadique pour nombre et préoccupation sérieuse pour certains.
Ce pendant nous avons perdu l'usage de cet idiome dont le souvenir ne fraye son chemin jusqu'à nous, par rares bribes, que péniblement à travers les générations.
Je ne pensais pas avoir à aborder la spiritualité avant la clôture du primordiale sujet remontant le dernier demi million d'années de mémoire lacunaire que nous accusons, a dire: pas avant deux années au moins ; cependant les occurrences dictent leurs propres prérogatives quitte à conduire à une seconde écriture parallèle.
Aujourd'hui différentes chapelles s'arrogent la tutelle de la spiritualité, s'inventant toutes d'anciens liens avec les sources originaires en la matière. Ça n'aurait eu aucun préjudice si elles donnaient toutes dans la même direction, or il en sort une dispersion d'où il est impossible extraire un enseignement probant si l'on ne s’arrête qu'aux thèses les plus récentes des débuts et fin du siècle précèdent ; celles des ''nouveaux occultistes'' puis du ''New age''.
Difficile aux débutants en cette recherche de s'extraire à l'influence de ces dernières sources s'ils commencent par là.
L'explosion entretenu de leur multiplication fini par dérouter par la confusion des divergences.
Aussi pour tenter de dissiper les potentielles turbulences intellectuelles induites par ces récentes insertions, il ne serait pas vain de retourner à l’origine de la réintroduction de la spiritualité en occident ; mouvances assez tardive qui ne débutât qu'à la moitié du XIXe siècle, par un prélude tout à la périphérie de la spiritualité, mais qui ne manquait pas d'avant propos, s'agissant du spiritisme.
Sans réexpliquer le spiritisme qui est suffisamment documenté, essayons de comprendre pourquoi le spiritisme a -t-il eu lieu, ou pourquoi ça a-t-il commencé par le spiritisme ?!
Autres ces succès, pour se faire une idée du grand impact laissé par le spiritisme sur la société occidentale au cours de la deuxième moitié du XIXe siècle, il n'y a qu'à voir la violente agressivité montrée par ses détracteurs qui ont piètrement tenter d'étouffer sa diffusion, entre la fin du XIXe siècles et début du XXeme, une fois les grands initiateurs du spiritisme disparus.
Au réquisitoire contre le spiritisme se trouve l'attaque la plus virulente, non par sa pertinence mais par les sarcasmes, tenue par René Guenon au travers de son « œuvre » ''l'erreur spirite'' et qui sera ici, l'objet de l'amorce du sujet.
Suivre les œuvres de Guenon, c'est suivre l’évolution de sa pensée et ''l'erreur spirite'' l'une de ses premières œuvres est plutôt l'erreur de Guenon. Écrite en 1923, à 37 ans, un âge où l'on manque encore de recule suffisant pour aborder l’après mort avec la sérénité et sagesse qui se doivent, particulièrement lorsqu'il s'agit de spiritualité.
Pré-spiritualité
Circonstances de l'apparition du spiritisme en Occident
Ivre des révolutions du dix-huitième siècle et l'idée de se révolter contre tout, l'occident s'est vu rompre avec les racines spirituelles hérité du patrimoine Celte et latin pour se laissèrent entraîner aux dérives de l'avidité convoitant les biens des territoires d’autrui au non d'une prétendu supériorité scientifique et d'ascendance. Au nom de ces extrapolations saugrenus, sautant les dernières digues de moralité, commet les pires atrocités sur les peuples inoffensifs, d'Afrique, d’Asie, d'Inde, des Amériques et de l'Australe qu'il envahi.
C'est sur les peuples originels des Amériques que le plus lourd et abominable des génocide fut perpétré. Entre le XVIe et la première moitié du XIXe siècle plus de cent vingt millions d'Amérindiennes furent spolié de leur territoire légitime et définitivement décimés.
L’afflux des richesses provenant des territoires spolié attisait les cupidités gonflant d'avantage le déferlement des colonisateur sur ces pays, qui livré à eux même sur des continents sans loi n’eurent aucune retenue à goulûment aussi se massacrer entre eux dans les rivalités de razzier les bien d’autrui.
Quoique la providence privilégie le libre arbitre pour mieux confondre chacun face aux responsabilités de ses actes, on ne pouvait songer qu'elle restât aveugle face a cette pugilat survenant partout sur le globe. Alors que l'humain est allé trop loin dans l’horreur ayant perdu toute notion d'un au delà dans sa plongé purement matérialiste, il fallait qu'arrive quelque chose qui ramène les consciences générales à se reposer les bonnes questions.
On peut spéculer en long et en large sur ce qui arriva en Amérique en cette année de 1847 à Hydesville, dans l’État de New-York, à savoir si les manifestations spirites ont bien eu lieu ou que se ne furent que d'autres mystérieux phénomènes qui se seraient produits ! Mais tous pouvons convenir aujourd'hui que l’événement spirite a bien eu lieu à partir de cet avènement et date.
C'est ainsi qu'en cette Amérique où l'on était le plus en rupture avec toute considération pour l'autre monde, qu'ont eu lieu les manifestations les plus retentissantes de l'histoire de la première moité du XIXe.
Subitement le monde se réveillait à des contacts lui parvenant d'outre tombe lui rappelant qu'un au-delà pouvait tout aussi bien exister.
Des contacts persistants qui sautèrent les frontières de l'Atlantique pour s’étendre comme taches d'huile à toue l'Europe.
Du Spiritisme au psychisme
D'avoir ré-ouvert, à tous ceux qui n’étaient pas encore complètement invertis au matérialisme, le champs à la ré-introspection, en est sortie en les deux décades qui ont suivit tout un collège de libre penseurs affranchis du conditionnement de la pensée scientiste occidental, parti à la rencontre et redécouverte de l’héritage oriental pour y puiser les sources spirituelles restant inaltérés.
De cette communauté ont émergé en France les défricheurs du spiritisme, occultisme et psychisme, tel Allan Kardec , Charles Lancelin, Albert de Rochas, Léon Denis et autres pionniers qui eurent le mérite de contribuer à la popularité de la ré-introduction de la spiritualité en Europe et occident par l'exploration de l'âme et leur ré assimilation de la perception du principe de la réincarnation.
C'est à Allan Kardec , à partir de 1860 et son œuvre ''le livre des esprits'' que le cercle théosophe d'Helena Petrovna BLAVATSKY, a emprunté la réincarnation et après ce cercle tous les new occultistes suivant.
la Réincarnation étant la permutation qui permet l'enchaînement des rondes d'évolution des humanités, et la spiritualité le moyen de les comprendre ainsi que toutes les raisons de ce processus. Elles est l'inspiration réfléchi, inhérente à tout être humain qui n'est pas et n'a pas besoin de culte.
Elle n'est pas non plus un enseignement figé, donné par le passé pour être reçu d'une élite initiée en de mystérieuses écoles occultes.
Les ésotériques et occultistes ont beaucoup moins à offrir que l'on ne saurait percevoir par soit même en s'en donnant la peine.
On est dans une des facettes manifesté d'un Multivers auquel nous restons rattachés à ses autres dimensions par des liens imperceptibles en l'état latent.
Des notions échappant aux acuités de nos sens habituels, sourdent en paquets codé en un organisme de notre corps nous demeurant inconnue, cependant pressentie interne.
Notions qui peuvent passer des mois, des semaine, voir des années même à nous travailler, avant d’émarger en fin élucidés à notre intelligence par des procédés échappant à la volonté de notre conscience in-affranchi.
Ce Processus de perception intuitif, nommé en notre langage bon enfant ''la voix du cœur'', est une fonction vivante et foncièrement existante en nous ; seulement comme la nature de son siège reste indéterminé et son fonctionnement échappant à la dissection scientifique, ces attributs sont rejeté, considérer émanant d'émotivité sentimentale.
En peu de mots le spiritisme quoique le scepticisme qui l'a entouré et l'entour toujours, a réussi à faire retrouver à l'occident ce qui lui restait de la profondeur de son esprit Celte pour renouer avec la spiritualité et cela en allant puiser tout ce qu'il avait manqué à la mémoire oriental
Alors que le mouvement qu'ils avait lancé est en plein essore, dés la disparition des chefs de file du spiritisme et néo spiritualité en France, la branche ésotérique de l’église laïco-maçonnique a tout manigancé profitant de la débandade générale et récent démantèlement expéditif de l'Église Gnostique pour détourner son jeune pontife R. Guénon et l'incliner, pour sa plume, à tenter de semer le trouble autour de la renaissance de la spiritualité ; d'où saon œuvre ''l'erreur spirite'' qui vit le jour en 1923, douze années après l’enterrement de l'OTR.
Réquisitoire contre le spiritisme
Pour un homme qui va prôner tout au long de sa vie l'élévation au dessus des affections émotionnels, René Guenon n'a pas craint s'exposer en étalant ses états d'âme de la première à la dernière page de son livre ''l’erreur spirite''.
Après avoir insinuer, fin p 48, à propos de la médiumnité et des médiums, qu'en Inde nul ne cherchait a développer cette faculté attribuée aux démons et la sorcellerie, rajoute toujours à propos des extralucides, début p 49, qu'ils ne sont que des obsédés, possédés qu'il faut dans les meilleur des cas soigner de leur infirmité, et juste plus bas prends à témoins un autre, le Dr Gibier qui dans son livre qualifie le spiritisme de « fakirisme occidental ».
Si c'est ainsi que les esprits éclairés conduisent la critique constructive au sujet des exceptionnels dons naturels, qu'on explique comment se pratique la faible argumentation !
Toujours à sa manière détournée d'alléguer aux autres, faignant nous abuser de sa propre implication personnel qui pourtant crie à tous qu'il les approuve en les citant, entre les pp 62 et 63, nous rapporte de la bouche de Papus, son ex mentor et chef de file ''néo-occultiste'', que les spirites n'ont aucune intelligence intellectuelle, ne recrutant leurs adhérents que parmi les classes moyennes et le peuple. Que la philosophie d'Allan Kardec, et là c'est bien Allan qui est cité en nom propre, « n'est qu'une philosophie primaire d'une médiocrité frappante laissant beaucoup a désirer » !
Quelque lignes plus bas de la p 63, c'est lui même qui argue : « la supposé science du spiritisme n’est en réalité qu’une érudition toute superficielle et de seconde ou de troisième main. » !!! Sur quoi se base t-il pour l'affirmer ?
Après une Rhéé verbeuse, il nous l'explique fin ligne 15 p 72 toujours de la bouche de Papus (pourtant lui même ex élève de l’école du spiritisme d'Allan Kardec) en conclusion du rapport que celui-ci présenta au Congrès spirite et spiritualiste de 1889 : « les théories du spiritisme sont les mêmes que celles de l’occultisme, mais en moins détaillé. La portée des enseignements du spiritisme est par suite plus grande, puisqu’il peut être compris par un bien plus grand nombre de personnes. Les enseignements, même théoriques, de l’occultisme sont, de par leur complication même, réservés aux cerveaux pliés à toutes les difficultés des conceptions abstraites. Mais au fond c’est une doctrine identique qu’enseignent les deux grandes écoles » !
En clair, à travers la politique diplomate de Papus, Guenon nous informe que les Spirites sont inaptes aux voltiges intellectuelles qui les propulseraient aux sphères difficiles de la pensé abstraite, à laquelle il accède lui et les ''néo-occultistes''. On verra plus loin de ce qui transparaîtra de son inclination qu'il n'y ait rien d’étonnant à son adoption de ce point de vue.
En effet les gens du peuple non oisifs, s'épuisant de labeur, n'ont pas de temps a perdre apprenant les constructions verbales alambiqués servant le double sens, ils s'expriment, sans face en biais ni bouche en cul de poule, droit dans leurs botes disent les choses franchement en langage simple. Ce qui ne leurs ôte en rien la réflexions, qu'ils ont le franc parler de résumer en un éclaire. Tout ce que l'on peut constater est que cette gente verbeuse s'offusquent trépignant, des foules qui ne se laissent guère prendre à leur soporifique rhétorique.
Comme il ne s’étouffe jamais avec ses contradictions, après avoir serpillé son sol avec les spirites et leurs adeptes, il s'essaye à la crème ''Papus..sienne'' et condescend donc à reconnaître p 75 « que, s'il nie absolument toutes les théories du spiritisme, Il ne conteste pas pour cela la réalité des phénomènes que les spirites invoquent à l’appui de leurs théories ».
Soit! Comment en vient-il à ne plus contester la réalité de phénomènes qu'il ne peut observer par lui même étant dépourvu des moyens qui les font percevoir et qu'il dénie aux extralucides ?
P 76, admet accepter la probabilité d'existence des phénomènes dit paranormaux, qu'il est même persuadé et convaincu (il oublie de nous dire comment) de leurs manifestations », mais réfute l’interprétation qu'en donne le spiritisme !!!
fin p 119 « reproche aux occultistes d'avoir dénaturé et caricaturé le "milieu cosmique" correspondant à l' "état subtil"».
Il conserve donc présent à son esprit la possibilité d'existence d'un état subtil en y songeant comme " un milieu incorporel'' auquel il refuse l'appellation de plan astral des spirites et le rebaptise ''champ de forces'', sous les réserves que celles-ci ne soient pas de même nature que celles habituellement observables par les physiciens !
Qu'avons nous gagné en cette substitution, dans le sens où par d'autre mots il dit la même chose que les ''occultistes'' qu'il critique, vu que ces deux concepts tendent à nous confronter avec un plan ou dimension non matérielle !
les occultistes ici ne sont pas ses ex-collègues néo-occultistes, mais les expérimentateurs de la deuxième moitié du XIXe, médecins, chirurgiens civile et militaire, juges, huissiers, professeurs, physiciens, ingénieurs, et autres écrivains qui ont accompagné le spiritisme en ses début, d'abord septiques pour en vérifier les véracités des phénomènes et l'authenticité des conditions dans lesquels ceux-ci se produisaient et qui par la suite par conviction ont muer en ce qu'on appelait alors psychistes, parce qu’ils s’étaient mis à étudier l'intensité des humeurs psychiques qui émanaient énergiquement des esprits se manifestants aux travers des médiums et agissaient à distance sur les éléments physiques du mobilier des pièces où se tenaient les séances.
Différente de la force musculaire bioélectrique, cette énergie non physique agissait sans conducteur matériel hors de son foyer de production.
L'étude de ce phénomène et sa comparaison avec son parallèle (le Chi ou Prana des orientaux) que pouvaient diriger les
magnétiseurs puisant en une source en eux même, les amena à discerner la présence en nous tous d'un corps non physique pouvant propager ces forces tout autant non physiques bien que de moindre intensités que celles manifestés exceptionnellement par les magnétiseurs.
Il apparut cohérent voir en ce corps immatériel, l'âme humaine qui se séparait du corps matériel au moment du décès.
De convenance avec les spirites conclurent de le nommer corps astrale. Corps astrale qui en certaines conditions pouvait se manifester en la dimension matériel après le décès au travers de médiums extralucides pour apporter la preuve de la survivance transitoire de l'âme humaine, même après qu'elle ait quitté son corps physique.
Il n'y avait rien de nouveau là dedans, au fait tout le monde pressent cela et n'a de besoin que le savoir confirmer par la constatation.*1
C'est autour de cette appellation de corps astrale évoluant, par analogie avec l’élément dont il est issu, dans le plan du même nom que les métaphysiciens s'offusquaient, Guenon en tête, trouvant que ceux qu'ils appellent occultistes avaient dénaturé et caricaturé le "milieu cosmique" correspondant à l' "état subtil" !!!
En plus du fait que son bout de phrase « milieu cosmique correspondant à l’état subtile » reste vagues, on s’étonne de son attitude timorée, non académique, qui tout en conservant présent à l'esprit la possibilité d'existence d'un état subtil (c'est bien le mot ''subtil'' qui est utilisé par Guénon) il y songe comme "un milieu incorporel''(ce que d’ailleurs tout le monde convient vu que la distinction entre constitution corporel et celle non était faite), pourquoi alors lui réfuter la désignation de plan astral apporté par les spirites et le rebaptiser ''champ de forces''? Que même sous ses réserves, : « que celles-ci ne soient pas de même nature que celles habituellement observables par les physiciens », fini par confondre et fusionner au plan tri-dimensionnel dont il est fondamentalement séparé par la nature différente des lois régissant chacune des dimensions ! À l’évidence cette éventuelle considération n'avais aucunement effleurée son esprit.
Il est bien clair que la dénomination astrale n'est qu'une désignation distinctive qui pourrait tout aussi bien porter aujourd’hui le nom général de plan ''non baryonique'' ( pour signifier qu'il est différemment organisé que celui que nous connaissons composé d'atomes et leurs classiques subdivisions) s'il n'y avait d'autres plans supplémentaires et supérieurs en la subtilité de leurs constituants a considérer dans et par la spiritualité.
Ce qui dérange chez Guénon c'est qu'il nous parle de choses qu'il nomme à sa guise sans nous dire comment en est-il parvenu à appréhender la perceptions de leurs existence s'il n'en avait entendu parler les spirites en premier, même si ces derniers les appellent différemment.
Particulièrement qu'il en soit venu à en parler 60 années après eux ; d'autant que les spirites se reposent pour les percevoir sur les dispositions très particulières de l'extra-sensibilité médiumnique, que lui n'a pas.
On est à même de nous rendre compte qu'il extrapole une tergiversation se voulant expliquer à la place des spirites leur propre vécu par une abstraction intellectuelle totalement dépourvue et se passant de leurs témoignages, ce qui est très prétentieux de sa part et d'un réducteur sans précèdent pour ces derniers.
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*1 : Leurs écrits à tous témoignent de la complication de leurs taches comme en ''les frontières de la science'' et ''L’extériorisation de la motricité'', d'Albert de Rochas ou '' l'Âme Humaine'' de Charles Lancelin.
Revenant à son assertion de champs de forces pour en éclairer la nature, à la ligne 9, page 120, il admet que parmi ces forces il y en aient qui soient de nature plus rapprochées du monde physique, donc sous entend moins subtil que celles supérieurs et qui puissent entrer en contact avec le domaine sensible par l’intermédiaire d'un organisme vivant, en l'occurrence celui d'un médium !
Si ce n'est là une flagrante reconnaissance de la médiumnité qu'il reniait juste auparavant, que l'on nous dise de quoi il s'agit !
Il ne s’arrête pas là et ajoute rejoignant la chronologie proprement établie par las spirites juste en échangeant ''plans'' par ''forces'', que ces forces sont précisément les plus inférieur de toutes, correspondant, selon lui cette fois, dans l'ordre cosmique à ce que sont les plus basses régions du "subconscient" dans l’Être humain !!!
Juger en alors, de la confusion et amalgame qu'il fait entre on ne sait quel ordre cosmique et le subconscient humain !
plus bas à la même page 120, fait appel à la tradition extrême orientale sans préciser laquelle et range l'influence de ces forces inférieurs dans la catégorie des énergie catalogué par la présupposée tradition extrême orientale dans les énergies non individualisées dont certaines seraient " démoniaque" voir "satanique" susceptibles d’être mises en œuvre dans la sorcellerie, et là il n'infirme ni les force démoniaques ou sataniques ni la sorcellerie, (qui elles relèvent du domaine de la superstition) tout ce qui le dérange au fait c'est le spiritisme et la spiritualité !
Et puisqu'il nous prévient des dangereux effets maléfique dont puissent se vêtir ces cadavres subsistants des forces subtils les plus basses, reconnaissant qu'ils entrent dans les manifestations de hantises, c'est qu'il finit par leurs prêter plus de pouvoir que ne leurs accordent les propres spirites. Il se garde bien entendu de dire que les spirites l'avaient devancé sur ce plan des mises en garde contre les obscures mémoires émotionnelles haineuses trop attachées à la matérialité pour s’élever, et qui saturent les basses couches du plan astrale et pouvaient revêtir les récentes coques fraîchement abandonnés dans ce plan pour descendre s’immiscer en émanation dans le monde physique et jouer des tours aux vivants. Il n'est donc pas le premier à en faire mention. Comment le pourrait-il, lui qui n'est ni médium, ni en possession d'un quelconque don de perception extraordinaire pour s'en apercevoir et concrètement plancher sur la question !
Dénonce les spirites comme n'entrant en contact qu'avec ces éléments subsistants dans les sphères les plus basse du ''cosme subtil'' et non avec les êtres entiers sortis du monde physique par leurs trépas, et ne se rends pas compte que sous son même trait de plume, d'un coup admet implicitement aux décédés la subsistance dans l’au delà d'un quelque chose représentant l’être entier ! Sauf qu'à la p 208, il renie son lapsus et clame: «...les expressions de l'homme restent pertinemment physiques, donc matérielles y compris sa mémoire qui est elle même périssable à sa mort » !.. C'est pire que les déclarations de Stephen Hawking prédisant la disparition de l'information au bords des trous noir.
Nous avons a passer par cette rogue digression, utile à amener la compréhension de la différence entre proto-métaphysique et pré-spiritualité
Cela peux même beaucoup sembler trop faire le lien entre spiritisme et spiritualité, mais les fait sont là bien insistant, le spiritisme à bien servit de prélude, comme le sera en France et le reste de l'occident l'œuvre d'Allan Kardek qui réintroduisit la spiritualité au travers de son ouvrage phare de 1860 : ''le livre des esprit'', contre lequel s'est déversé tout l'acharnement de René Guenon et son cercle caché, une soixantaine d'années plus tard.
Tout au long de son développement Guenon, va s'échiner à faire passer les apports de la spiritualité pour un outrant épanchement de sensiblerie déliré, au point de comparer la spiritualité à une manœuvre de manipulation idéologique orchestrée par les socialistes, cherchant à palier fictivement aux inégalités sociales par la consolation des couches défavorisés.
Cette remarque aurait pu être recevable, si elle désavouait d’effectifs effets anesthésiants introduits par la spiritualité pour enrober les velléités des revendications sociales.
Il se trouve que c'est lui qui tente quelque chose dans le genre à la page 203, en écrivant : « … se demander pourquoi un être n’est pas l’égal d’un autre, c’est se demander pourquoi il est différent de cet autre ; mais, s’il n’en était , aucunement différent, il serait cet autre au lieu d’être lui-même. Dès lors qu’il y a une multiplicité d’êtres, il faut nécessairement qu’il y ait des différences entre eux ; deux choses identiques sont inconcevables, parce que, si elles sont vraiment identiques, ce ne sont pas deux choses, mais bien une seule et même chose... » !!! … (Quelqu'un lui a t-il dit que les humains n’étaient pas des choses ?)
… p 204, : « ….la notion de justice, dépouillée de son caractère sentimental, se réduit à celle d’équilibre ou d’harmonie ; or, pour qu’il y ait harmonie totale dans l’Univers, il faut et il suffit que chaque être soit à la place qu’il occupe.... » !!! « … Cela revient précisément à dire que les différences et les inégalités, que l’on se plaît à dénoncer comme des injustices réelles ou apparentes, concourent effectivement et nécessairement, au contraire, à cette harmonie totale ;... » !!!
On ne peut tenir ce discourt du point de vue de la neutralité, lorsque on voit en les injustices parcourant le monde l'aboutissement de l'harmonie ! Avec pareil raisonnement le choix du coté duquel il se place dans la société, est clair ; et du point de vue de ce coté, il est évident que la spiritualité vient remettre le doigt sur l’inadéquation du système prévalent en ce monde, d'où la position offensive pour défendre l’indéfendable. C'est là justement que se révèle le véritable excès d’émotivité inverse, puisqu'il s'agit bel et bien d'une réaction épidermique, même si retranchée derrière un halo imbu de méta-élucubration.
Inutile de développer le point de vue de la neutralité, la spiritualité s'en est efficacement chargée.
Par contre on peut être intrigué par une telle démonstration de médiocrité de la part du cercle Guénonien, particulièrement lorsqu'on les sait foncièrement assis sur la connaissance des enseignements Gnostiques à la base !!!
Démêlés de Réintroduction et Ré initiation en occident
Insister sur R. Guenon et son cercle ne profite pas de cette évocation de la réintroduction de la spiritualité en occident pour faire la critique de leur œuvre ou régler les pendants avec les orientations de leur cercle, mais vient jeter les lumières sur la face caché de Guénon qui est le révélateur centrale de toute la soupe qui était en gestation en arrière plan dans les milieux occultes de la fin du XIXe siècle planifiant la donne à répandre au cours du siècle à venir, le XXe.
Grâce aux éclairements de Paul Chacornac, on sait que L'Hermetic Brotherhood of Luxor, ou H. B. of L, était une ''mystérieuse'' institution venue d’Europe centrale s'implanter en France en organisation extrêmement secrète auquel l'Ordre Martiniste d'alors servait d'écran. Ordre Martiniste auquel appartenait les Grands Maitres Teder et Papus. Papus était le pseudonyme Martiniste du Dr Gérard Encausse professeur des cours ésotériques que suivait Génon à l’école supérieure libre des sciences hermétiques. Ce fut donc Papus qui en 1906 avait introduit Génon à cet ordre où il intégrât l'Hermetic Brotherhood of Luxor (H. B. of L.).
Charles-André Gilis, biographe de Guénon rapporte que très tôt en 1893, cette organisation se réunissait dans l’hôtel particulier de la duchesse de Pomar, Lady Caithness pour décider de la procédure de la restauration de l’Église Gnostique en France.
Lorsqu'ils Cooptèrent définitivement Génon le 19 janvier 1908, ils le predistinérent au rôle centrale de Souverain Grand Commandeur de l'Ordre du temple Rénové de l'Église Gnostique fraîchement reconstitué (on ne saurait imaginer telle investiture accepté par Génon, s'il ne s'était plié à l’ésotérisme Gnostiques (on reviendra ultérieurement sur cette connaissance Gnostique secrète)).
Cette événement pourtant secret, va à chaud être condamné par de l'église romaine qui aussitôt excommunia L'Ordre du Temple Rénové et l'Église gnostique, comme il suscita les foudres de Teder (Charles Detre) et Papus ( Dr Gérard Encausse) grands maîtres de l'ordre Martiniste évincés par la nomination de Guénon et les pousser à l'expulser de leur ordre.
Pourquoi tant d'irritation contre l'ordre du temple rénové et cette nomination ? Nous le verrons au même temps que les secrets de la Gnose.
La démonstration du grand attachement de Guénon à l’église Gnostique est qu'on le retrouve non dépité en ces années là par le bannissement de l’église à son ordre ni de son expulsion de chez les Martinistes, il intègre chez Synesius (groupe d’édition consacré à l'occultisme) la revue La Gnose, (revue mensuelle consacrée à l’étude des sciences ésotériques dont Tau Marnes (Alexandre Thomas) était le rédacteur en chef et gérant, et Tau Mercuranus (Patrice Genty) secrétaire de rédaction) et y fut élevé au rang d’évêque, sous le nom de Tau Palingenius (Re-né) tout en obtenant la direction de la revue. C'est dire qu'il continua clandestinement malgré les sanctions encouru à présider aux destinées de L'OTR (l'ordre du temple rénové) de 1908 jusqu'en 1911 date ou il dissous lui même cette ordre.
De sa collaboration à cette revue ''La Gnose'', entre 1909 et 1912, alors qu'il n’était pas encore inversé contre la spiritualité, sous la signature de T. Palingenius, il publia nombre d’articles sur le ''néo-spiritualisme contemporain''.
Par autocensure les biographes soulignent peu les rebondissements cruciaux de cette période 1906, 1923, comme s'il ne s'agissait que d'un déroulement normale et linéaire dans l’évolution du parcours du jeune Guénon, Cependant la première et seconde partie de cette période furent prégnantes d'ascendances contradictoires qui finirent par réorienter sa personnalité aux antipodes du sens ou on l'avait initialement préparer.
Qu'est ce que l' H. B. of L, voulait introduire en ces débuts du XXe par la constitution de L'OTR (l'Ordre du temple Rénové) et pourquoi ont-ils vu plus de prédisposition chez R. Guénon qu’auprès de leurs propres hôtes Martinistes, les Maîtres Teder et Papus ?
Qu'avaient-ils de si explosif à vendre, qui alarma tant l'église romaine et réduite au retranchement d'excommunier dans la foulée leur Ordre à peine né ?
Qu'avait Guénon a dire et que l'a t-on empêché de propager, au point qu'il dut lui aussi céder sous les pressions et opérer ce virage à 180° entre 1911 et 1912 pour continuer à être édité ?
Le 10/08/2015 Assiwan. N'Ï
à suivre...
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Aborder l'histoire récente de La Spiritualité
Pré-spiritualité
Réquisitoire contre le spiritisme
Démêlés de Réintroduction et Ré initiation en occident
Ceux qui l'avouent, comme ceux non ou ceux qui s’érigent contre pour mieux cacher autre dessin, nous en venons tous à nous pencher sur la spiritualité pour tenter de déchiffrer intuitivement de ce que nos intelligences peuvent déceler de ce langage interne qui nous enseigne hermétiquement de l'entité non physique que nous somme.
Une interrogation sporadique pour nombre et préoccupation sérieuse pour certains.
Ce pendant nous avons perdu l'usage de cet idiome dont le souvenir ne fraye son chemin jusqu'à nous, par rares bribes, que péniblement à travers les générations.
Préambule
Je ne pensais pas avoir à aborder la spiritualité avant la clôture du primordiale sujet remontant le dernier demi million d'années de mémoire lacunaire que nous accusons, a dire: pas avant deux années au moins ; cependant les occurrences dictent leurs propres prérogatives quitte à conduire à une seconde écriture parallèle.
Aujourd'hui différentes chapelles s'arrogent la tutelle de la spiritualité, s'inventant toutes d'anciens liens avec les sources originaires en la matière. Ça n'aurait eu aucun préjudice si elles donnaient toutes dans la même direction, or il en sort une dispersion d'où il est impossible extraire un enseignement probant si l'on ne s’arrête qu'aux thèses les plus récentes des débuts et fin du siècle précèdent ; celles des ''nouveaux occultistes'' puis du ''New age''.
Difficile aux débutants en cette recherche de s'extraire à l'influence de ces dernières sources s'ils commencent par là.
L'explosion entretenu de leur multiplication fini par dérouter par la confusion des divergences.
Aussi pour tenter de dissiper les potentielles turbulences intellectuelles induites par ces récentes insertions, il ne serait pas vain de retourner à l’origine de la réintroduction de la spiritualité en occident ; mouvances assez tardive qui ne débutât qu'à la moitié du XIXe siècle, par un prélude tout à la périphérie de la spiritualité, mais qui ne manquait pas d'avant propos, s'agissant du spiritisme.
Sans réexpliquer le spiritisme qui est suffisamment documenté, essayons de comprendre pourquoi le spiritisme a -t-il eu lieu, ou pourquoi ça a-t-il commencé par le spiritisme ?!
Autres ces succès, pour se faire une idée du grand impact laissé par le spiritisme sur la société occidentale au cours de la deuxième moitié du XIXe siècle, il n'y a qu'à voir la violente agressivité montrée par ses détracteurs qui ont piètrement tenter d'étouffer sa diffusion, entre la fin du XIXe siècles et début du XXeme, une fois les grands initiateurs du spiritisme disparus.
Au réquisitoire contre le spiritisme se trouve l'attaque la plus virulente, non par sa pertinence mais par les sarcasmes, tenue par René Guenon au travers de son « œuvre » ''l'erreur spirite'' et qui sera ici, l'objet de l'amorce du sujet.
Suivre les œuvres de Guenon, c'est suivre l’évolution de sa pensée et ''l'erreur spirite'' l'une de ses premières œuvres est plutôt l'erreur de Guenon. Écrite en 1923, à 37 ans, un âge où l'on manque encore de recule suffisant pour aborder l’après mort avec la sérénité et sagesse qui se doivent, particulièrement lorsqu'il s'agit de spiritualité.
Pré-spiritualité
Circonstances de l'apparition du spiritisme en Occident
Ivre des révolutions du dix-huitième siècle et l'idée de se révolter contre tout, l'occident s'est vu rompre avec les racines spirituelles hérité du patrimoine Celte et latin pour se laissèrent entraîner aux dérives de l'avidité convoitant les biens des territoires d’autrui au non d'une prétendu supériorité scientifique et d'ascendance. Au nom de ces extrapolations saugrenus, sautant les dernières digues de moralité, commet les pires atrocités sur les peuples inoffensifs, d'Afrique, d’Asie, d'Inde, des Amériques et de l'Australe qu'il envahi.
C'est sur les peuples originels des Amériques que le plus lourd et abominable des génocide fut perpétré. Entre le XVIe et la première moitié du XIXe siècle plus de cent vingt millions d'Amérindiennes furent spolié de leur territoire légitime et définitivement décimés.
L’afflux des richesses provenant des territoires spolié attisait les cupidités gonflant d'avantage le déferlement des colonisateur sur ces pays, qui livré à eux même sur des continents sans loi n’eurent aucune retenue à goulûment aussi se massacrer entre eux dans les rivalités de razzier les bien d’autrui.
Quoique la providence privilégie le libre arbitre pour mieux confondre chacun face aux responsabilités de ses actes, on ne pouvait songer qu'elle restât aveugle face a cette pugilat survenant partout sur le globe. Alors que l'humain est allé trop loin dans l’horreur ayant perdu toute notion d'un au delà dans sa plongé purement matérialiste, il fallait qu'arrive quelque chose qui ramène les consciences générales à se reposer les bonnes questions.
On peut spéculer en long et en large sur ce qui arriva en Amérique en cette année de 1847 à Hydesville, dans l’État de New-York, à savoir si les manifestations spirites ont bien eu lieu ou que se ne furent que d'autres mystérieux phénomènes qui se seraient produits ! Mais tous pouvons convenir aujourd'hui que l’événement spirite a bien eu lieu à partir de cet avènement et date.
C'est ainsi qu'en cette Amérique où l'on était le plus en rupture avec toute considération pour l'autre monde, qu'ont eu lieu les manifestations les plus retentissantes de l'histoire de la première moité du XIXe.
Subitement le monde se réveillait à des contacts lui parvenant d'outre tombe lui rappelant qu'un au-delà pouvait tout aussi bien exister.
Des contacts persistants qui sautèrent les frontières de l'Atlantique pour s’étendre comme taches d'huile à toue l'Europe.
Du Spiritisme au psychisme
D'avoir ré-ouvert, à tous ceux qui n’étaient pas encore complètement invertis au matérialisme, le champs à la ré-introspection, en est sortie en les deux décades qui ont suivit tout un collège de libre penseurs affranchis du conditionnement de la pensée scientiste occidental, parti à la rencontre et redécouverte de l’héritage oriental pour y puiser les sources spirituelles restant inaltérés.
De cette communauté ont émergé en France les défricheurs du spiritisme, occultisme et psychisme, tel Allan Kardec , Charles Lancelin, Albert de Rochas, Léon Denis et autres pionniers qui eurent le mérite de contribuer à la popularité de la ré-introduction de la spiritualité en Europe et occident par l'exploration de l'âme et leur ré assimilation de la perception du principe de la réincarnation.
C'est à Allan Kardec , à partir de 1860 et son œuvre ''le livre des esprits'' que le cercle théosophe d'Helena Petrovna BLAVATSKY, a emprunté la réincarnation et après ce cercle tous les new occultistes suivant.
la Réincarnation étant la permutation qui permet l'enchaînement des rondes d'évolution des humanités, et la spiritualité le moyen de les comprendre ainsi que toutes les raisons de ce processus. Elles est l'inspiration réfléchi, inhérente à tout être humain qui n'est pas et n'a pas besoin de culte.
Elle n'est pas non plus un enseignement figé, donné par le passé pour être reçu d'une élite initiée en de mystérieuses écoles occultes.
Les ésotériques et occultistes ont beaucoup moins à offrir que l'on ne saurait percevoir par soit même en s'en donnant la peine.
On est dans une des facettes manifesté d'un Multivers auquel nous restons rattachés à ses autres dimensions par des liens imperceptibles en l'état latent.
Des notions échappant aux acuités de nos sens habituels, sourdent en paquets codé en un organisme de notre corps nous demeurant inconnue, cependant pressentie interne.
Notions qui peuvent passer des mois, des semaine, voir des années même à nous travailler, avant d’émarger en fin élucidés à notre intelligence par des procédés échappant à la volonté de notre conscience in-affranchi.
Ce Processus de perception intuitif, nommé en notre langage bon enfant ''la voix du cœur'', est une fonction vivante et foncièrement existante en nous ; seulement comme la nature de son siège reste indéterminé et son fonctionnement échappant à la dissection scientifique, ces attributs sont rejeté, considérer émanant d'émotivité sentimentale.
En peu de mots le spiritisme quoique le scepticisme qui l'a entouré et l'entour toujours, a réussi à faire retrouver à l'occident ce qui lui restait de la profondeur de son esprit Celte pour renouer avec la spiritualité et cela en allant puiser tout ce qu'il avait manqué à la mémoire oriental
Alors que le mouvement qu'ils avait lancé est en plein essore, dés la disparition des chefs de file du spiritisme et néo spiritualité en France, la branche ésotérique de l’église laïco-maçonnique a tout manigancé profitant de la débandade générale et récent démantèlement expéditif de l'Église Gnostique pour détourner son jeune pontife R. Guénon et l'incliner, pour sa plume, à tenter de semer le trouble autour de la renaissance de la spiritualité ; d'où saon œuvre ''l'erreur spirite'' qui vit le jour en 1923, douze années après l’enterrement de l'OTR.
Réquisitoire contre le spiritisme
Pour un homme qui va prôner tout au long de sa vie l'élévation au dessus des affections émotionnels, René Guenon n'a pas craint s'exposer en étalant ses états d'âme de la première à la dernière page de son livre ''l’erreur spirite''.
Après avoir insinuer, fin p 48, à propos de la médiumnité et des médiums, qu'en Inde nul ne cherchait a développer cette faculté attribuée aux démons et la sorcellerie, rajoute toujours à propos des extralucides, début p 49, qu'ils ne sont que des obsédés, possédés qu'il faut dans les meilleur des cas soigner de leur infirmité, et juste plus bas prends à témoins un autre, le Dr Gibier qui dans son livre qualifie le spiritisme de « fakirisme occidental ».
Si c'est ainsi que les esprits éclairés conduisent la critique constructive au sujet des exceptionnels dons naturels, qu'on explique comment se pratique la faible argumentation !
Toujours à sa manière détournée d'alléguer aux autres, faignant nous abuser de sa propre implication personnel qui pourtant crie à tous qu'il les approuve en les citant, entre les pp 62 et 63, nous rapporte de la bouche de Papus, son ex mentor et chef de file ''néo-occultiste'', que les spirites n'ont aucune intelligence intellectuelle, ne recrutant leurs adhérents que parmi les classes moyennes et le peuple. Que la philosophie d'Allan Kardec, et là c'est bien Allan qui est cité en nom propre, « n'est qu'une philosophie primaire d'une médiocrité frappante laissant beaucoup a désirer » !
Quelque lignes plus bas de la p 63, c'est lui même qui argue : « la supposé science du spiritisme n’est en réalité qu’une érudition toute superficielle et de seconde ou de troisième main. » !!! Sur quoi se base t-il pour l'affirmer ?
Après une Rhéé verbeuse, il nous l'explique fin ligne 15 p 72 toujours de la bouche de Papus (pourtant lui même ex élève de l’école du spiritisme d'Allan Kardec) en conclusion du rapport que celui-ci présenta au Congrès spirite et spiritualiste de 1889 : « les théories du spiritisme sont les mêmes que celles de l’occultisme, mais en moins détaillé. La portée des enseignements du spiritisme est par suite plus grande, puisqu’il peut être compris par un bien plus grand nombre de personnes. Les enseignements, même théoriques, de l’occultisme sont, de par leur complication même, réservés aux cerveaux pliés à toutes les difficultés des conceptions abstraites. Mais au fond c’est une doctrine identique qu’enseignent les deux grandes écoles » !
En clair, à travers la politique diplomate de Papus, Guenon nous informe que les Spirites sont inaptes aux voltiges intellectuelles qui les propulseraient aux sphères difficiles de la pensé abstraite, à laquelle il accède lui et les ''néo-occultistes''. On verra plus loin de ce qui transparaîtra de son inclination qu'il n'y ait rien d’étonnant à son adoption de ce point de vue.
En effet les gens du peuple non oisifs, s'épuisant de labeur, n'ont pas de temps a perdre apprenant les constructions verbales alambiqués servant le double sens, ils s'expriment, sans face en biais ni bouche en cul de poule, droit dans leurs botes disent les choses franchement en langage simple. Ce qui ne leurs ôte en rien la réflexions, qu'ils ont le franc parler de résumer en un éclaire. Tout ce que l'on peut constater est que cette gente verbeuse s'offusquent trépignant, des foules qui ne se laissent guère prendre à leur soporifique rhétorique.
Comme il ne s’étouffe jamais avec ses contradictions, après avoir serpillé son sol avec les spirites et leurs adeptes, il s'essaye à la crème ''Papus..sienne'' et condescend donc à reconnaître p 75 « que, s'il nie absolument toutes les théories du spiritisme, Il ne conteste pas pour cela la réalité des phénomènes que les spirites invoquent à l’appui de leurs théories ».
Soit! Comment en vient-il à ne plus contester la réalité de phénomènes qu'il ne peut observer par lui même étant dépourvu des moyens qui les font percevoir et qu'il dénie aux extralucides ?
P 76, admet accepter la probabilité d'existence des phénomènes dit paranormaux, qu'il est même persuadé et convaincu (il oublie de nous dire comment) de leurs manifestations », mais réfute l’interprétation qu'en donne le spiritisme !!!
fin p 119 « reproche aux occultistes d'avoir dénaturé et caricaturé le "milieu cosmique" correspondant à l' "état subtil"».
Il conserve donc présent à son esprit la possibilité d'existence d'un état subtil en y songeant comme " un milieu incorporel'' auquel il refuse l'appellation de plan astral des spirites et le rebaptise ''champ de forces'', sous les réserves que celles-ci ne soient pas de même nature que celles habituellement observables par les physiciens !
Qu'avons nous gagné en cette substitution, dans le sens où par d'autre mots il dit la même chose que les ''occultistes'' qu'il critique, vu que ces deux concepts tendent à nous confronter avec un plan ou dimension non matérielle !
les occultistes ici ne sont pas ses ex-collègues néo-occultistes, mais les expérimentateurs de la deuxième moitié du XIXe, médecins, chirurgiens civile et militaire, juges, huissiers, professeurs, physiciens, ingénieurs, et autres écrivains qui ont accompagné le spiritisme en ses début, d'abord septiques pour en vérifier les véracités des phénomènes et l'authenticité des conditions dans lesquels ceux-ci se produisaient et qui par la suite par conviction ont muer en ce qu'on appelait alors psychistes, parce qu’ils s’étaient mis à étudier l'intensité des humeurs psychiques qui émanaient énergiquement des esprits se manifestants aux travers des médiums et agissaient à distance sur les éléments physiques du mobilier des pièces où se tenaient les séances.
Différente de la force musculaire bioélectrique, cette énergie non physique agissait sans conducteur matériel hors de son foyer de production.
L'étude de ce phénomène et sa comparaison avec son parallèle (le Chi ou Prana des orientaux) que pouvaient diriger les
magnétiseurs puisant en une source en eux même, les amena à discerner la présence en nous tous d'un corps non physique pouvant propager ces forces tout autant non physiques bien que de moindre intensités que celles manifestés exceptionnellement par les magnétiseurs.
Il apparut cohérent voir en ce corps immatériel, l'âme humaine qui se séparait du corps matériel au moment du décès.
De convenance avec les spirites conclurent de le nommer corps astrale. Corps astrale qui en certaines conditions pouvait se manifester en la dimension matériel après le décès au travers de médiums extralucides pour apporter la preuve de la survivance transitoire de l'âme humaine, même après qu'elle ait quitté son corps physique.
Il n'y avait rien de nouveau là dedans, au fait tout le monde pressent cela et n'a de besoin que le savoir confirmer par la constatation.*1
C'est autour de cette appellation de corps astrale évoluant, par analogie avec l’élément dont il est issu, dans le plan du même nom que les métaphysiciens s'offusquaient, Guenon en tête, trouvant que ceux qu'ils appellent occultistes avaient dénaturé et caricaturé le "milieu cosmique" correspondant à l' "état subtil" !!!
En plus du fait que son bout de phrase « milieu cosmique correspondant à l’état subtile » reste vagues, on s’étonne de son attitude timorée, non académique, qui tout en conservant présent à l'esprit la possibilité d'existence d'un état subtil (c'est bien le mot ''subtil'' qui est utilisé par Guénon) il y songe comme "un milieu incorporel''(ce que d’ailleurs tout le monde convient vu que la distinction entre constitution corporel et celle non était faite), pourquoi alors lui réfuter la désignation de plan astral apporté par les spirites et le rebaptiser ''champ de forces''? Que même sous ses réserves, : « que celles-ci ne soient pas de même nature que celles habituellement observables par les physiciens », fini par confondre et fusionner au plan tri-dimensionnel dont il est fondamentalement séparé par la nature différente des lois régissant chacune des dimensions ! À l’évidence cette éventuelle considération n'avais aucunement effleurée son esprit.
Il est bien clair que la dénomination astrale n'est qu'une désignation distinctive qui pourrait tout aussi bien porter aujourd’hui le nom général de plan ''non baryonique'' ( pour signifier qu'il est différemment organisé que celui que nous connaissons composé d'atomes et leurs classiques subdivisions) s'il n'y avait d'autres plans supplémentaires et supérieurs en la subtilité de leurs constituants a considérer dans et par la spiritualité.
Ce qui dérange chez Guénon c'est qu'il nous parle de choses qu'il nomme à sa guise sans nous dire comment en est-il parvenu à appréhender la perceptions de leurs existence s'il n'en avait entendu parler les spirites en premier, même si ces derniers les appellent différemment.
Particulièrement qu'il en soit venu à en parler 60 années après eux ; d'autant que les spirites se reposent pour les percevoir sur les dispositions très particulières de l'extra-sensibilité médiumnique, que lui n'a pas.
On est à même de nous rendre compte qu'il extrapole une tergiversation se voulant expliquer à la place des spirites leur propre vécu par une abstraction intellectuelle totalement dépourvue et se passant de leurs témoignages, ce qui est très prétentieux de sa part et d'un réducteur sans précèdent pour ces derniers.
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*1 : Leurs écrits à tous témoignent de la complication de leurs taches comme en ''les frontières de la science'' et ''L’extériorisation de la motricité'', d'Albert de Rochas ou '' l'Âme Humaine'' de Charles Lancelin.
Revenant à son assertion de champs de forces pour en éclairer la nature, à la ligne 9, page 120, il admet que parmi ces forces il y en aient qui soient de nature plus rapprochées du monde physique, donc sous entend moins subtil que celles supérieurs et qui puissent entrer en contact avec le domaine sensible par l’intermédiaire d'un organisme vivant, en l'occurrence celui d'un médium !
Si ce n'est là une flagrante reconnaissance de la médiumnité qu'il reniait juste auparavant, que l'on nous dise de quoi il s'agit !
Il ne s’arrête pas là et ajoute rejoignant la chronologie proprement établie par las spirites juste en échangeant ''plans'' par ''forces'', que ces forces sont précisément les plus inférieur de toutes, correspondant, selon lui cette fois, dans l'ordre cosmique à ce que sont les plus basses régions du "subconscient" dans l’Être humain !!!
Juger en alors, de la confusion et amalgame qu'il fait entre on ne sait quel ordre cosmique et le subconscient humain !
plus bas à la même page 120, fait appel à la tradition extrême orientale sans préciser laquelle et range l'influence de ces forces inférieurs dans la catégorie des énergie catalogué par la présupposée tradition extrême orientale dans les énergies non individualisées dont certaines seraient " démoniaque" voir "satanique" susceptibles d’être mises en œuvre dans la sorcellerie, et là il n'infirme ni les force démoniaques ou sataniques ni la sorcellerie, (qui elles relèvent du domaine de la superstition) tout ce qui le dérange au fait c'est le spiritisme et la spiritualité !
Et puisqu'il nous prévient des dangereux effets maléfique dont puissent se vêtir ces cadavres subsistants des forces subtils les plus basses, reconnaissant qu'ils entrent dans les manifestations de hantises, c'est qu'il finit par leurs prêter plus de pouvoir que ne leurs accordent les propres spirites. Il se garde bien entendu de dire que les spirites l'avaient devancé sur ce plan des mises en garde contre les obscures mémoires émotionnelles haineuses trop attachées à la matérialité pour s’élever, et qui saturent les basses couches du plan astrale et pouvaient revêtir les récentes coques fraîchement abandonnés dans ce plan pour descendre s’immiscer en émanation dans le monde physique et jouer des tours aux vivants. Il n'est donc pas le premier à en faire mention. Comment le pourrait-il, lui qui n'est ni médium, ni en possession d'un quelconque don de perception extraordinaire pour s'en apercevoir et concrètement plancher sur la question !
Dénonce les spirites comme n'entrant en contact qu'avec ces éléments subsistants dans les sphères les plus basse du ''cosme subtil'' et non avec les êtres entiers sortis du monde physique par leurs trépas, et ne se rends pas compte que sous son même trait de plume, d'un coup admet implicitement aux décédés la subsistance dans l’au delà d'un quelque chose représentant l’être entier ! Sauf qu'à la p 208, il renie son lapsus et clame: «...les expressions de l'homme restent pertinemment physiques, donc matérielles y compris sa mémoire qui est elle même périssable à sa mort » !.. C'est pire que les déclarations de Stephen Hawking prédisant la disparition de l'information au bords des trous noir.
Nous avons a passer par cette rogue digression, utile à amener la compréhension de la différence entre proto-métaphysique et pré-spiritualité
Cela peux même beaucoup sembler trop faire le lien entre spiritisme et spiritualité, mais les fait sont là bien insistant, le spiritisme à bien servit de prélude, comme le sera en France et le reste de l'occident l'œuvre d'Allan Kardek qui réintroduisit la spiritualité au travers de son ouvrage phare de 1860 : ''le livre des esprit'', contre lequel s'est déversé tout l'acharnement de René Guenon et son cercle caché, une soixantaine d'années plus tard.
Tout au long de son développement Guenon, va s'échiner à faire passer les apports de la spiritualité pour un outrant épanchement de sensiblerie déliré, au point de comparer la spiritualité à une manœuvre de manipulation idéologique orchestrée par les socialistes, cherchant à palier fictivement aux inégalités sociales par la consolation des couches défavorisés.
Cette remarque aurait pu être recevable, si elle désavouait d’effectifs effets anesthésiants introduits par la spiritualité pour enrober les velléités des revendications sociales.
Il se trouve que c'est lui qui tente quelque chose dans le genre à la page 203, en écrivant : « … se demander pourquoi un être n’est pas l’égal d’un autre, c’est se demander pourquoi il est différent de cet autre ; mais, s’il n’en était , aucunement différent, il serait cet autre au lieu d’être lui-même. Dès lors qu’il y a une multiplicité d’êtres, il faut nécessairement qu’il y ait des différences entre eux ; deux choses identiques sont inconcevables, parce que, si elles sont vraiment identiques, ce ne sont pas deux choses, mais bien une seule et même chose... » !!! … (Quelqu'un lui a t-il dit que les humains n’étaient pas des choses ?)
… p 204, : « ….la notion de justice, dépouillée de son caractère sentimental, se réduit à celle d’équilibre ou d’harmonie ; or, pour qu’il y ait harmonie totale dans l’Univers, il faut et il suffit que chaque être soit à la place qu’il occupe.... » !!! « … Cela revient précisément à dire que les différences et les inégalités, que l’on se plaît à dénoncer comme des injustices réelles ou apparentes, concourent effectivement et nécessairement, au contraire, à cette harmonie totale ;... » !!!
On ne peut tenir ce discourt du point de vue de la neutralité, lorsque on voit en les injustices parcourant le monde l'aboutissement de l'harmonie ! Avec pareil raisonnement le choix du coté duquel il se place dans la société, est clair ; et du point de vue de ce coté, il est évident que la spiritualité vient remettre le doigt sur l’inadéquation du système prévalent en ce monde, d'où la position offensive pour défendre l’indéfendable. C'est là justement que se révèle le véritable excès d’émotivité inverse, puisqu'il s'agit bel et bien d'une réaction épidermique, même si retranchée derrière un halo imbu de méta-élucubration.
Inutile de développer le point de vue de la neutralité, la spiritualité s'en est efficacement chargée.
Par contre on peut être intrigué par une telle démonstration de médiocrité de la part du cercle Guénonien, particulièrement lorsqu'on les sait foncièrement assis sur la connaissance des enseignements Gnostiques à la base !!!
Démêlés de Réintroduction et Ré initiation en occident
Insister sur R. Guenon et son cercle ne profite pas de cette évocation de la réintroduction de la spiritualité en occident pour faire la critique de leur œuvre ou régler les pendants avec les orientations de leur cercle, mais vient jeter les lumières sur la face caché de Guénon qui est le révélateur centrale de toute la soupe qui était en gestation en arrière plan dans les milieux occultes de la fin du XIXe siècle planifiant la donne à répandre au cours du siècle à venir, le XXe.
Grâce aux éclairements de Paul Chacornac, on sait que L'Hermetic Brotherhood of Luxor, ou H. B. of L, était une ''mystérieuse'' institution venue d’Europe centrale s'implanter en France en organisation extrêmement secrète auquel l'Ordre Martiniste d'alors servait d'écran. Ordre Martiniste auquel appartenait les Grands Maitres Teder et Papus. Papus était le pseudonyme Martiniste du Dr Gérard Encausse professeur des cours ésotériques que suivait Génon à l’école supérieure libre des sciences hermétiques. Ce fut donc Papus qui en 1906 avait introduit Génon à cet ordre où il intégrât l'Hermetic Brotherhood of Luxor (H. B. of L.).
Charles-André Gilis, biographe de Guénon rapporte que très tôt en 1893, cette organisation se réunissait dans l’hôtel particulier de la duchesse de Pomar, Lady Caithness pour décider de la procédure de la restauration de l’Église Gnostique en France.
Lorsqu'ils Cooptèrent définitivement Génon le 19 janvier 1908, ils le predistinérent au rôle centrale de Souverain Grand Commandeur de l'Ordre du temple Rénové de l'Église Gnostique fraîchement reconstitué (on ne saurait imaginer telle investiture accepté par Génon, s'il ne s'était plié à l’ésotérisme Gnostiques (on reviendra ultérieurement sur cette connaissance Gnostique secrète)).
Cette événement pourtant secret, va à chaud être condamné par de l'église romaine qui aussitôt excommunia L'Ordre du Temple Rénové et l'Église gnostique, comme il suscita les foudres de Teder (Charles Detre) et Papus ( Dr Gérard Encausse) grands maîtres de l'ordre Martiniste évincés par la nomination de Guénon et les pousser à l'expulser de leur ordre.
Pourquoi tant d'irritation contre l'ordre du temple rénové et cette nomination ? Nous le verrons au même temps que les secrets de la Gnose.
La démonstration du grand attachement de Guénon à l’église Gnostique est qu'on le retrouve non dépité en ces années là par le bannissement de l’église à son ordre ni de son expulsion de chez les Martinistes, il intègre chez Synesius (groupe d’édition consacré à l'occultisme) la revue La Gnose, (revue mensuelle consacrée à l’étude des sciences ésotériques dont Tau Marnes (Alexandre Thomas) était le rédacteur en chef et gérant, et Tau Mercuranus (Patrice Genty) secrétaire de rédaction) et y fut élevé au rang d’évêque, sous le nom de Tau Palingenius (Re-né) tout en obtenant la direction de la revue. C'est dire qu'il continua clandestinement malgré les sanctions encouru à présider aux destinées de L'OTR (l'ordre du temple rénové) de 1908 jusqu'en 1911 date ou il dissous lui même cette ordre.
De sa collaboration à cette revue ''La Gnose'', entre 1909 et 1912, alors qu'il n’était pas encore inversé contre la spiritualité, sous la signature de T. Palingenius, il publia nombre d’articles sur le ''néo-spiritualisme contemporain''.
Par autocensure les biographes soulignent peu les rebondissements cruciaux de cette période 1906, 1923, comme s'il ne s'agissait que d'un déroulement normale et linéaire dans l’évolution du parcours du jeune Guénon, Cependant la première et seconde partie de cette période furent prégnantes d'ascendances contradictoires qui finirent par réorienter sa personnalité aux antipodes du sens ou on l'avait initialement préparer.
Qu'est ce que l' H. B. of L, voulait introduire en ces débuts du XXe par la constitution de L'OTR (l'Ordre du temple Rénové) et pourquoi ont-ils vu plus de prédisposition chez R. Guénon qu’auprès de leurs propres hôtes Martinistes, les Maîtres Teder et Papus ?
Qu'avaient-ils de si explosif à vendre, qui alarma tant l'église romaine et réduite au retranchement d'excommunier dans la foulée leur Ordre à peine né ?
Qu'avait Guénon a dire et que l'a t-on empêché de propager, au point qu'il dut lui aussi céder sous les pressions et opérer ce virage à 180° entre 1911 et 1912 pour continuer à être édité ?
Le 10/08/2015 Assiwan. N'Ï
à suivre...
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