Je viens de lire cet article qui me semble être plein de symboles.
Un signe de plus que la Grande Amérique va bientôt couler ?
En plus de ça, Le Figaro a ranger ça dans la section économie.
http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2019/03/12/20002-20190312ARTFIG00144-le-navire-italien-grande-america-a-coule-au-large-des-cotes-francaises.php
Un signe de plus que la Grande Amérique va bientôt couler ?
En plus de ça, Le Figaro a ranger ça dans la section économie.
http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2019/03/12/20002-20190312ARTFIG00144-le-navire-italien-grande-america-a-coule-au-large-des-cotes-francaises.php
Le navire de commerce italien «Grande America», victime d'un incendie dimanche soir dans le golfe de Gascogne, a coulé à 14h26 mardi, à 333 km à l'ouest des côtes françaises, a annoncé à l'AFP la préfecture maritime de l'Atlantique. «Le bateau a coulé par 4600 m de fond», a indiqué une porte-parole de la préfecture maritime. Les 27 passagers à bord de ce navire de 214 mètres, en provenance de Hambourg (Allemagne) et qui devait se rendre à Casablanca (Maroc), ont été évacués dans la nuit de dimanche à lundi, sains et saufs.
Le navire avait déclaré un incendie à son bord alors qu'il se trouvait à environ 263 kilomètres au sud-ouest de la pointe de Penmarc'h (sud Finistère). Après avoir annoncé dans un premier temps avoir maîtrisé l'incendie et vouloir faire route vers La Corogne (Espagne), le commandant du navire a informé les autorités maritimes de la dégradation de la situation alors que plusieurs conteneurs étaient en feu. Il a décidé peu après 2h d'abandonner le navire.
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Lundi et mardi, les opérations pour éteindre l'incendie se sont révélées infructueuses, notamment en raison des mauvaises conditions météorologiques. Une frégate multi-missions (FREMM) de la Marine Nationale, «l'Aquitaine» se trouvait mardi sur zone, de même que le BSAA (Bâtiment de soutien et d'assistance affrété), le «VN Sapeur», où il a relevé le remorqueur de haute mer «Abeille Bourbon» qui avait tenté sans succès de mettre un terme à l'incendie. Deux remorqueurs, affrétés par la société Ardent, mandatée par l'armateur du navire, Grimaldi Group, devaient arriver mardi et mercredi soir sur zone. Sur Twitter, la préfecture maritime a précisé mardi après-midi que le navire «subissait un incendie depuis le 10 mars en soirée, dont la violence s'est amplifiée durant les 24 dernières heures. Le navire présentait sur son côté droit une forte inclinaison qui s'est aggravée au fil du temps».
«Le navire, construit en 1997, a été retenu en 2010 pour 35 déficiences techniques dans le port de Tilbury au Royaume-Uni», a assuré lundi dans un communiqué l'association écologiste Robin des Bois, ajoutant que depuis «d'autres déficiences sont régulièrement relevées par les inspecteurs de sécurité maritime à Hambourg et à Anvers». L'association assure que «selon toute logique» le navire est «bourré de voitures et autres véhicules roulants de seconde main, de remorques et d'engins de travaux publics», ainsi que de déchets «à recycler», de pneus et de quelques conteneurs renfermant des matières dangereuses.
Les risques de pollution à évaluer
Après ce naufrage, il faut «envisager les moyens de lutte antipollution», a déclaré le ministre français de la Transition écologique François de Rugy devant l'Assemblée nationale. «Car, comme toujours dans ces cas-là, il y a un risque de pollution, il ne faut pas le nier, d'abord parce qu'il y a une cargaison de fioul lourd qui était le carburant de propulsion», a-t-il souligné. Reste aussi, selon le ministre, à identifier le contenu de la cargaison «pour connaître la nature exacte des produits contenus dans les conteneurs dont certains sont tombés à l'eau, avant même que le navire ne coule». «Nous allons voir s'il faut mobiliser des moyens sous-marins antipollution», a précisé François de Rugy.