Bonsoir tout le monde,
"L'éthique est le frein des perdants, la protection des vaincus, la justification morale de ceux qui n'ont pas su tout miser et tout rafler."
Propos mafieux, Roberto Saviano, "Gomorra" Paris, Gallimard 2007 P.139
"Money First !"
Lord Barings, fondateur de la banque Barings
"L'éthique est le frein des perdants, la protection des vaincus, la justification morale de ceux qui n'ont pas su tout miser et tout rafler."
Propos mafieux, Roberto Saviano, "Gomorra" Paris, Gallimard 2007 P.139
"Money First !"
Lord Barings, fondateur de la banque Barings
"En 2010, le monde assistera peut-être à l'émergence d'États criminels"
Rapport confidentiel, présenté en l'an 2000 au président des États-Unis Bill Clinton.
Ces prévisions alarmistes ne sont-elles pas sur le point de se réaliser ?
En 2008, la criminalité organisée (mafias, cartels, bandes) n'a jamais été aussi puissante. Des zones entières de la planète sont désormais soustraites à l'autorité de certains États faibles ou "faillis"
(...)
Comment en est-on arrivé la ?
Comment expliquer cette accélération de la criminalisation du monde au tournant du 3ème millénaire ?
Ce virus mortel pour les démocraties a pris son essor le 9 novembre 1989, lorsque disparait le rideau de fer. La voie est désormais ouverte à la mondialisation de l'économie. Mais la "mondialisation heureuse" n'est qu'une des indéniables facettes de ce grand tournant de l'histoire du monde.
Le nouvel essor des échanges commerciaux a mis fin au contrôle des changes, réduit les marges de manœuvres des États, facilitant ainsi la circulation et le blanchiment de l'argent sale.
Cette évolution a d'abord été très sensible dans les anciens pays de l'Est ou l'ouverture sauvage des marchés a décuplé l'appétit sans frein des structures criminelles. Mais cette puissance noire gagne désormais les espaces jadis protégés des marchés occidentaux. La mondialisation a libéré non seulement les échanges licites mais encore plus les échanges illicites.
"L'économie de l'ombre" représenterait désormais 30 % du PIB des 22 pays en transition vers le marché et 15 % du PIB des 21 pays de l'OCDE. Selon de subtils calculs, la valeur des activités purement illégales dépasserait de 1000 milliards de $, soit 8 % des échanges mondiaux.
Les montants sont impressionnant bien qu'en ce domaine tous les chiffres
restent approximatifs.
Une chose est sure : il existe aujourd'hui, une économie criminelle, clairement identifiée par les spécialistes, qui a transformé l'idée de "doux commerce" (Montesquieu) sur laquelle repose, en partie , l'idéologie de la mondialisation, en un véritable commerce de la mort, ou tout au moins de la peur.
Lutte contre la mafia
Les politiques de lutte contre cette organisation criminelle se heurtent à l’adaptabilité de ces structures souples et décentralisées, capables de délocaliser leurs activités et de diversifier leurs flux financiers sans limites dans le monde entier.
Entreprendre des enquêtes transnationales et remonter les multiples filières devient alors un casse-tête pour les juges, d’autant plus que certains pays comme les paradis fiscaux ne font rien pour leur faciliter la tâche. C’est principalement dans cette optique que Interpol a été créée, elle permet de centraliser les informations pour faciliter la coopération internationale.
La tâche des trafiquants en tout genre a été facilitée par la nouvelle idéologie dominante, celle de l'Etat minimal, liée à la financiarisation de la planète, qui a enfermé les Etats dans la "camisole dorée" des marchés financiers.
Tes des esclaves volontaires chers à la Boétie, les Etats s'interdisent toute politique publique ambitieuse. Désormais, complices de ce désastre, les citoyens et leurs dirigeants sous la bonne volonté d'une finance internationale que personne ne contrôle.
Ce ne sont plus seulement des pays comme l'Italie ou les Etats-Unis qui connaissent une infiltration criminelle de leur vie politico-économico-financière ; désormais toutes les places de la planète se trouvent livrées à l'avidité de certains groupes criminels. Grâce à leurs
énormes resources financières, accumulées illégalement au moins depuis une vingtaine d'années ( notamment avec le trafic de drogues), ces mafias ont pu altérer durablement le fonctionnement classique de certains marchés.
Soyons juste : ce n'est pas la théorie de l'économie libérale qui est en cause; c'est le fonctionnement du capitalisme qui a dévié. Pour ces nouveaux acteurs de l'économie mondialisée, il n'existe pas de véritable concurrence.
Ces businnessmen en costume rayée mais au manière fortes éliminent cuex qui sont en travers de leur route à coups d'attentats, de pressions, d'extorsions de monopoles territoriaux, ou d'appels d'offres truqués.
Pour paraphraser Clausewitz, le crime mondialisé apparait désormais comme la continuation du commerce par d'autres moyens..."
Rapport confidentiel, présenté en l'an 2000 au président des États-Unis Bill Clinton.
Ces prévisions alarmistes ne sont-elles pas sur le point de se réaliser ?
En 2008, la criminalité organisée (mafias, cartels, bandes) n'a jamais été aussi puissante. Des zones entières de la planète sont désormais soustraites à l'autorité de certains États faibles ou "faillis"
(...)
Comment en est-on arrivé la ?
Comment expliquer cette accélération de la criminalisation du monde au tournant du 3ème millénaire ?
Ce virus mortel pour les démocraties a pris son essor le 9 novembre 1989, lorsque disparait le rideau de fer. La voie est désormais ouverte à la mondialisation de l'économie. Mais la "mondialisation heureuse" n'est qu'une des indéniables facettes de ce grand tournant de l'histoire du monde.
Le nouvel essor des échanges commerciaux a mis fin au contrôle des changes, réduit les marges de manœuvres des États, facilitant ainsi la circulation et le blanchiment de l'argent sale.
Cette évolution a d'abord été très sensible dans les anciens pays de l'Est ou l'ouverture sauvage des marchés a décuplé l'appétit sans frein des structures criminelles. Mais cette puissance noire gagne désormais les espaces jadis protégés des marchés occidentaux. La mondialisation a libéré non seulement les échanges licites mais encore plus les échanges illicites.
"L'économie de l'ombre" représenterait désormais 30 % du PIB des 22 pays en transition vers le marché et 15 % du PIB des 21 pays de l'OCDE. Selon de subtils calculs, la valeur des activités purement illégales dépasserait de 1000 milliards de $, soit 8 % des échanges mondiaux.
Les montants sont impressionnant bien qu'en ce domaine tous les chiffres
restent approximatifs.
Une chose est sure : il existe aujourd'hui, une économie criminelle, clairement identifiée par les spécialistes, qui a transformé l'idée de "doux commerce" (Montesquieu) sur laquelle repose, en partie , l'idéologie de la mondialisation, en un véritable commerce de la mort, ou tout au moins de la peur.
Lutte contre la mafia
Les politiques de lutte contre cette organisation criminelle se heurtent à l’adaptabilité de ces structures souples et décentralisées, capables de délocaliser leurs activités et de diversifier leurs flux financiers sans limites dans le monde entier.
Entreprendre des enquêtes transnationales et remonter les multiples filières devient alors un casse-tête pour les juges, d’autant plus que certains pays comme les paradis fiscaux ne font rien pour leur faciliter la tâche. C’est principalement dans cette optique que Interpol a été créée, elle permet de centraliser les informations pour faciliter la coopération internationale.
La tâche des trafiquants en tout genre a été facilitée par la nouvelle idéologie dominante, celle de l'Etat minimal, liée à la financiarisation de la planète, qui a enfermé les Etats dans la "camisole dorée" des marchés financiers.
Tes des esclaves volontaires chers à la Boétie, les Etats s'interdisent toute politique publique ambitieuse. Désormais, complices de ce désastre, les citoyens et leurs dirigeants sous la bonne volonté d'une finance internationale que personne ne contrôle.
Ce ne sont plus seulement des pays comme l'Italie ou les Etats-Unis qui connaissent une infiltration criminelle de leur vie politico-économico-financière ; désormais toutes les places de la planète se trouvent livrées à l'avidité de certains groupes criminels. Grâce à leurs
énormes resources financières, accumulées illégalement au moins depuis une vingtaine d'années ( notamment avec le trafic de drogues), ces mafias ont pu altérer durablement le fonctionnement classique de certains marchés.
Soyons juste : ce n'est pas la théorie de l'économie libérale qui est en cause; c'est le fonctionnement du capitalisme qui a dévié. Pour ces nouveaux acteurs de l'économie mondialisée, il n'existe pas de véritable concurrence.
Ces businnessmen en costume rayée mais au manière fortes éliminent cuex qui sont en travers de leur route à coups d'attentats, de pressions, d'extorsions de monopoles territoriaux, ou d'appels d'offres truqués.
Pour paraphraser Clausewitz, le crime mondialisé apparait désormais comme la continuation du commerce par d'autres moyens..."
(Merci à Wikipédia, ainsi qu'à J.D.S.V)
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Personnellement je pense que la Mafia a assassinée Kennedy, pourquoi?
Je pense que les tireurs sont de la Mafia, pour la simple et bone raison, que l'on ne saura jamais qui a tiré, parce que la Mafia est un milieu tellement fermée, du simple fait que c'est trop fraternel...
J'attends vos paroles pour débattre !
Merci
Bien sur, bonne nuit.
Dernière édition par Mister Hope le 28/10/2008, 15:53, édité 1 fois