Elie Wiesel : dernières nouvelles de NUMBER ONE, par René-Louis Berclaz
On pourrait, à juste titre, accuser l’auteur de ces lignes de cruauté mentale au cas où, par la plus coupable des négligences, il aurait oublié de donner des nouvelles de « NUMBER ONE », à savoir Elie Wiesel lui-même. Commençons tout de suite par l’information la plus importante, afin de mettre fin à l’insoutenable suspens ; Elie Wiesel va merveilleusement bien et, chaque jour qui passe, il va de mieux en mieux. Voilà qui est dit, car cette excellente nouvelle, la bonne mine d’Elie Wiesel, est en quelque sorte la meilleure des garanties quant à la survie même de l’humanité.
On se souvient encore, avec des tremblements, que le monde entier s’était arrêté de respirer en apprenant qu’Elie Wiesel avait perdu près de 15 millions de dollars, une somme considérable pour les Goys qu’il avait confiée à son grand ami Bernard Madoff. Cette perte était d’autant plus injuste qu’il voulait consacrer cet argent, via sa fondation humanitaire, à soulager le sort des damnés de la Terre.
Mais Yahvé veillait au grain, du blé en l’occurrence, puisque le Prix Nobel de la Paix s’est fait deux nouveaux amis, des anciens chefs des services de renseignements israéliens, fraîchement reconvertis dans la recherche archéologique. C’est ainsi qu’Elie Wiesel est devenu président du comité consultatif d’Elad, une ONG qui a la capacité de déclarer sites archéologiques des terres et des maisons en mains palestiniennes. Ce qui permet à cette ONG de spolier en toute légalité les habitants de leurs biens afin de pouvoir effectuer des fouilles. Des fois que l’on y découvrirait les cornes de Moïse, une telle trouvaille constituerait, en quelque sorte, une nouvelle perle à sertir sur la couronne d’Elie Wiesel !
A part gratter, Elie Wiesel occupe son temps libre à donner des conférences : lors de la célébration de la Fête des Tabernacles en 2009, quelques bonnes paroles lui ont permis d’empocher 500 000 dollars en un soir, au seul profit, il est vrai, de sa Fondation pour l’Humanité. Voilà de quoi rassurer les damnés de la Terre…
Elie Wiesel a trouvé un autre ami en la personne d’Alan Dershowitz, un généreux mécène qui sponsorise une organisation sioniste anti-iranienne. Elie Wiesel s’est dépensé une nouvelle fois sans compter en déclarant à propos du président Mahmoud Ahmadinejad : « (…) cet homme est une honte pour l’humanité. (…) cet homme est le négationniste numéro un du monde. Cet homme a déclaré publiquement, à plusieurs reprises, qu’il a besoin, qu’il veut des armes nucléaires pour rayer de la surface du globe un Etat ; l’Etat juif. Cet homme devrait être arrêté, traîné devant le Tribunal international de La Haye et accusé d’incitation à des crimes contre l’humanité. Il ne mérite pas d’être le président de quelque pays que ce soit. On ne devrait nulle part l’accepter en tant qu’invité, ni à New York ni à Paris, ni nulle part. Il faut qu’il soit persona non grata partout dans le monde. »
A cause sans doute d’une seconde d’inattention, Mahmoud Ahmadinejad a dû omettre d’envoyer une supplique à Elie Wiesel pour lui demander l’autorisation de se porter candidat à la présidence de la République islamique d’Iran ! Soyons assuré que cette grave entorse au protocole a servi de leçon dans les chancelleries et que les chefs d’Etat du monde entier se sont empressés de satisfaire aux louables exigences du président de la Fondation pour l’Humanité.
Après la guerre, Elie Wiesel devint guide touristique du « Gai Paris ». Pour se payer la tête de ses clients, il s’amusait à confondre la Tour Eiffel et l’Arc de Triomphe. Son auditoire prenait pour argent comptant les déclarations d’un personnage investi de l’autorité de celui qui sait. Elie Wiesel saura s’en souvenir lorsqu’il rédigera des récits à vocation historique censé témoigner de son vécu.
« Non loin de nous, des flammes montaient d’une fosse, des flammes gigantesques. On y brûlait quelque chose. Un camion s’approcha du trou et y déversa sa charge : c’étaient des petits enfants. Des bébés ! Oui, je l’avais vu, de mes yeux vu… Des enfants dans les flammes. »
Source : Elie Wiesel, La Nuit, Les Éditions de Minuit, 1958, page 57
Voilà en quels termes Elie Wiesel raconte qu’à Auschwitz, il y avait une fosse incandescente pour les adultes et une autre pour les bébés. Ce « Grand Témoin », détenteur autoproclamé de la Mémoire collective juive, détient le privilège rare de dialoguer avec Dieu. Prix Nobel de la Paix en 1986, il a publié en 1958 sous le titre La Nuit la version française de son témoignage de la déportation.
Dans un autre de ses ouvrages, (Elie Wiesel, Parole d’étranger, Éditions du Seuil, 1982, page 86), il écrit à propos de Babi-Yar, localité d’Ukraine où auraient eu lieu des exécutions massives :
« Plus tard, j’appris par un témoin que, pendant des mois et des mois, le sol n’avait cessé de trembler ; et que, de temps en temps, des geysers de sang en avaient giclé. »
A propos d’Elie Wiesel, Pierre Vidal-Naquet déclarait dans le mensuel Zéro d’avril 1987, (page 57) :
« Le rabbin Kahane, cet extrémiste juif (…) est moins dangereux qu’un homme comme Elie Wiesel qui raconte n’importe quoi… Il suffit de lire certaine description de La Nuit pour savoir que certaines de ses descriptions ne sont pas exactes et qu’il finit par se transformer en marchand de Shoah… Eh bien lui aussi porte un tort, et un tort immense, à la vérité historique. »
Elie Wiesel ne parle nulle part dans son autobiographie des chambres à gaz d’Auschwitz. Ceci n’empêche pas cet avatar de Moïse de déclarer au sujet de la Shoah dans The Jewish Chronicle du 30 juin 1978 :
« un secret, un mystère à comparer avec la Délivrance de la Loi sur le Mont Sinaï. »
Equipé de sa meilleure loupe, l’historien révisionniste Carlo Mattogno s’est penché sur le mystère Elie Wiesel et sur le secret de sa vie. Il n’a pas eu besoin de gravir le Mont Sinaï…
La suite est de son cru.
« A l’occasion de la dixième « Journée de la Mémoire », le 27 janvier 2010, Elie Wiesel était invité au parlement de Montecitorio (Italie) où il a prononcé une courte intervention ponctuée de rhétorique niaise et assaisonnée d’idioties farfelues, comme cet appel lancé à Fini et à Berlusconi pour « introduire un projet de loi qualifiant l’attentat suicide de crime contre l’humanité » ou comme ce souhait qu’Ahmadinejad « soit arrêté et traduit devant la Cour de La Haye et accusé d’incitation aux crimes contre l’humanité » (1). Vu que ces propositions émanent d’une personne qui soutient les massacreurs israéliens…
Ses déclarations les plus importantes – et nous verrons pourquoi – sont les suivantes :
« Moi, numéro A-7713, je viens ici vous apporter un message sur des événements qui se sont produits deux mille ans plus tard […]. Il y a soixante-cinq ans, exactement à cette époque, mon père Shlomo, fils de Nissel et Eliezer Wiesel, porteur du numéro A-7712, mourait d’inanition et de maladie dans le camp d‘extermination de Buchenwald » (souligné par nous).
Fini a présenté cet invité comme suit :
« La journée d’aujourd’hui est un événement exceptionnel parce que c’est la troisième fois, dans l’histoire centenaire du Parlement italien, qu’un invité s’exprime solennellement devant l’Assemblée. C’est un honneur qu’Elie Wiesel mérite amplement parce qu’il est véritablement un personnage exceptionnel. En fait, il est, parmi les survivants des camps de concentration nazis, le témoin vivant le plus autorisé des horreurs de la Shoah » (souligné par nous).
Puis il a poursuivi :
« Depuis des dizaines d’années Elie Wiesel nous encourage dans cet engagement fondamental par son magistère moral, l’énergie de son charisme intellectuel et humain, la force de son engagement civil, afin que nous n’oubliions pas et pour faire progresser la cause des droits de l’homme et de la paix dans le monde. […]
En plus d’être un témoin oculaire de la Shoah, Wiesel est une personne pleine de foi et d’amour » (souligné par nous).
Notre attention a été appelée sur ce point à la suite d’un article écrit en hongrois le 3 mars 2009 (2), traduit en anglais le jour suivant (3) et en italien au mois d’avril (4). Pour résumer brièvement, Miklós Grüner, déporté de la Hongrie vers Auschwitz en mai 1944, de là transféré au camp de Monowitz et enfin évacué sur Buchenwald en janvier 1945, déclarait que dans le camp il s’était lié d’amitié avec deux frères, Lázár Wiesel, né en 1913, immatriculé sous le numéro A-7713, et Abraham Wiesel, né en 1900, immatriculé sous le numéro A-7712.
En fait, Elie Wiesel se serait approprié l’identité de Lázár Wiesel et aurait usurpé celle d’Abraham pour son père. Miklós Grüner ajoute que, à l’occasion d’une rencontre avec Elie Wiesel, qui lui avait été présenté comme étant son ami Lázár Wiesel, ce dernier refusa de lui montrer son numéro d’immatriculation tatoué sur l’avant-bras. Il entreprit alors des recherches et découvrit qu’Elie Wiesel n’avait jamais été interné dans un camp de concentration et qu’il ne figurait sur aucune liste officielle de déportés.
Les déclarations de Miklós Grüner ont été souvent reprises dans la presse mais sans jamais faire l’objet d’une enquête. Il ne reste donc plus qu’à les soumettre à une vérification s’appuyant sur la saine méthodologie critique révisionniste.
Commençons par les données de l’état-civil d’Elie Wiesel.
Il est né à Sighet, en Roumanie, le 30 septembre 1928, de Shlomo et Sarah Frig, fille de Dodye Feig, déporté à Birkenau le 16 mai 1944 (5).
Avant tout il nous faut vérifier la crédibilité de l’accusateur.
Ce que l’on peut dire avec certitude à propos de Miklós Grüner, c’est qu’il se trouvait à Buchenwald en mai 1945. Dans un « Questionnaire des détenus des camps de concentration » du Military Governent of Germany son nom apparaît bien, ainsi que sa date de naissance – le 6 avril 1928. Son numéro matricule est noté à la main en haut et à gauche : 120762 (6).
Voir le Document 1 : Questionnaire relatif à Miklós Grüner, Buchenwald, 6 mai 1945 [fac-similé sur le site].
Mais le personnage clé de cette affaire est Lázár Wiesel. Par chance il existe une fiche personnelle à son nom relative à son internement au camp de Buchenwald qui permet de vérifier les affirmations de Miklós Grüner. Sur cette fiche (7), en haut et à gauche apparaît l’inscription manuscrite « Ung. Jude », « Juif hongrois » ; au centre, « Ausch. A 7713 », « Auschwitz A-7713 », l’ancien numéro matricule d’Auschwitz ; à droite, « Gef.-Nr. : 123565 », « Numéro de détenu 123565 », le nouveau numéro matricule de Buchenwald. Le détenu était né le 4 septembre 1913 (année de naissance de Lázár Wiesel déclarée par Miklós Grüner) à Maromarossziget et il était le fils de Szalamo Wiesel, qui se trouvait à Buchenwald, et de Serena Wiesel née Feig, internée au KL Auschwitz. Le tampon « 26.1.45 KL. Auschwitz » signifie que Lázár Wiesel avait été enregistré à Buchenwald le 26 janvier 1945 en provenance d’Auschwitz.
Voir le Document 2 : Fiche personnelle de Lázár Wiesel (KL Buchenwald) [fac-similé sur le site].
Il faut préciser que Maromarossziget (en hongrois Máramarossziget), actuelle Sighetu Marmatiei (en roumain) est la même localité qu’Elie Wiesel nomme Sighet (
.
Le nom « Szalamo » est identique à « Shlomo », tandis que « Serena » rappelle phonétiquement « Sarah ».
Le tableau qui suit rappelle les résultats des vérifications exposées ci-dessus :
Miklós Grüner a pleinement raison : Elie Wiesel s’est approprié l’identité de Lázár Wiesel.Une autre accusation formulée par Miklós Grüner concerne l’origine du livre d’Elie Wiesel La Nuit (en italien La notte). Dans la version hongroise de l’article indiqué en note 2 il est dit que l’ouvrage fut publié en hongrois à Paris en 1955 par son ami Lázár sous le nom de Eliezer et avec pour titre A világ hallgat (Et le monde se tait). Dans la traduction anglaise de l’article de Grüner (voy. la note 3), en revanche, le titre indiqué est Un di Velt hot Gesvigen, qui est du yiddisch. Une recherche sur le titre en hongrois n’a pas donné de résultat.
On trouve trace, en revanche, du livre en yiddisch. Il figure en fait dans la Bibliography of Yiddish Books on the Catastrophe and Heroism (9), note 549 de la page 81. La note, rédigée en yiddisch, dit ceci : Eliezer Wiesel, Un di Welt hot geschwign (Et le monde s’est tu), Buenos Aires, 1956, Union centrale des juifs polonais en Argentine, Collection Le Judaïsme polonais, vol. 117, 252 pages. Il existe de ce livre une traduction en anglais qui correspond au chapitre VII de La Nuit [où Wiesel fait le récit de son voyage de Gleiwitz à Buchenwald]. J’en parlerai à la fin de cet article.
Michael Wiesberg [voy. la note 11 citée plus bas] donne à ce sujet des renseignements dignes d’intérêt :
« Wiesel lui-même a fourni plusieurs versions sur la naissance de son livre. Naomi Seidman a relevé que c’est Wiesel en personne qui, dans Tous les fleuves vont à la mer, appelle l’attention du lecteur sur le fait qu’il a remis le manuscrit original de La Nuit, rédigé en yiddish, en 1954, à l’éditeur argentin Mark Turkow. Il ne l’aurait, dit-il, plus jamais revu, ce que nie Turkow. Ce manuscrit fut publié en 1955 à Buenos Aires avec le titre Und di Velt hat Geshveyn (Et le monde s’est tu). Wiesel prétend l’avoir écrit lors d’une croisière au Brésil en 1954. Pourtant, il a déclaré dans une interview que ce n’est qu’en mai 1955, après avoir rencontré François Mauriac (10) [qui préfacera son livre], qu’il prit la décision de rompre son silence. “Et c’est cette année-là [en 1955], dix ans après les faits, que j’ai commencé à raconter mon histoire. Puis elle fut traduite du yiddish en français et ensuite je la lui ai envoyée. Nous avons été très, très amis jusqu’à sa mort.”
« Naomi Seidman, dans ses recherches sur La Nuit, a révélé qu’entre la version en yiddish et la version française de La Nuit il existe de notables différences, en particulier en ce qui concerne la longueur, le ton, l’intention et les thèmes traités dans l’ouvrage. Elle attribue ces différences à l’influence de Mauriac, que l’on peut décrire comme “une personnalité très particulière” » (11).
Par conséquent, à cet égard le moins qu’on puisse dire est que l’origine du livre reste incertaine et confuse.
De toutes les données exposées ci-dessus il résulte que le récit du voyage de Gleiwitz à Buchenwald ne peut pas être véridique.
En conclusion, Elie Wiesel n’a jamais été interné ni à Birkenau, ni à Auschwitz, ni à Monowitz, ni à Buchenwald. Quant à son père Shlomo, son nom (45) figure dans la Central Database of Shoah Victims’ Name (46) de Yad Vashem, mais ces informations ont été transmises le 8 octobre 2004 par Elie Wiesel lui-même !
Wiesel-Tattoo Imposture et faux témoignage : Elie Wiesel est vraiment « un personnage exceptionnel », le symbole vivant de « l’Holocauste ». Et ceux qui le célèbrent comme « personnage exceptionnel » sont dignes de son sublime « magistère moral».
Carlo Mattogno
Pour les notes, se reporter à l’original italien qu’on trouvera à :
http://ita.vho.org/056_Elie_Wiesel.htm#_ftn9
http://france.eternelle.over-blog.com/article-elie-wiesel-dernieres-nouvelles-de-number-one-par-rene-louis-berclaz-86875550.html