Anti Nouvel Ordre Mondial

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    Le Christ est venu résoudre sur terre un problème de nature énergétique… La rémission des péchés est un mensonge

    Solstice
    Solstice


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    Message  Solstice 26/9/2010, 23:35

    L’écrivain d’origine française installé au Canada, Daniel Meurois-Givaudan, s’est longuement intéressé à la vie de Jésus en tant qu’homme historique d’abord et puis en tant qu’entité porteuse d’un message. Il a voulu dresser le portrait d’un homme concret, émotionnellement signifiant et pour ce faire, il a fait appel à des sources qui ne cadrent pas avec les versions officielles. Il fait partie de ces auteurs qui considèrent que tout événement, tout acte humain, laisse une signature énergétique qui finit pas former une sorte de gigantesque banque virtuelle de données, les « annales akashiques », une réserve infinie d’informations qu’il est possible de consulter si l’on suit une certaine discipline mentale. L’intéressé s’est donc principalement concentré sur les sources «non autorisées » pour reconstituer la vie quotidienne à l’époque du Christ ainsi que la biographie de celui-ci. Que l’on donne foi ou non à l’existence d’une énorme mémoire virtuelle ayant enregistré tous les événements historiques, il est fascinant de prendre connaissance du récit cohérent que l’auteur a fait de ces épisodes mythiques. Ensuite, il semble évident que Daniel Meurois s’est longuement plongé dans les textes et évangiles gnostiques, qui montrent les épisodes de la vie de Jésus sous un tout autre angle, radicalement différent des perspectives qu’offrent les textes du Nouveau Testament. Nous nous sommes dit que Daniel Meurois pouvait nous offrir des réponses originales et iconoclastes aux questions que chacun se pose sur l’étrange spectacle qu’offre la diversité des croyances et des textes relatifs à cette époque.

    Karma One: Une première question pour les lecteurs qui ne sont pas familiarisés avec votre travail. Quelles sont vos sources d’informations ou plutôt, comment faites-vous pour entrer en possession d’une telle quantité d’informations sur le passé, la vie des premiers chrétiens, celle du Christ et de ses apôtres, informations riches en détails de toute nature ? Le moyen employé pour récolter de l’information ne contraint-il pas le lecteur à un effort, une sorte d’acte de foi qui est assez difficile, contraignant dans une ère aussi agitée et riches en « contactés » et personnes s’adonnant au channelling, au remote viewing?

    Daniel Meurois-Givaudan : Ma méthode de travail est celle de la lecture des Annales akashiques. Elle repose sur la connaissance d’un cinquième élément constitutif de la nature de notre univers, un élément venant non seulement s’ajouter à la terre, à l’eau, au feu et à l’air mais recouvrant ceux-ci. Cet élément, selon ma propre expérience, a la particularité d’agir comme une extraordinaire bande magnétoscopique ou encore mieux comme une fabuleuse carte-mémoire mise en place par la Nature et sur laquelle tout ce qui survient au sein de notre univers est enregistré dans les moindres détails. Cet élément que les Orientaux nomment Akasha génère ainsi un gigantesque film du passé. C’est au visionnement de celui-ci que je me connecte donc à chaque fois que je fais des recherches.
    Ce que je découvre alors se présente sous la forme d’un film intégral… avec images, sons, odeurs, toucher, etc… Il s’agit toujours d’une expérience troublante qui modifie nécessairement ma perception de l’espace-temps. Afin de mieux étayer la nature de mon propos, je vous propose de ce court extrait d’un article qui reproduit une interview du Père dominicain Ernetti Pellegrino - un savant physicien - réalisée il y a déjà quelques années par le journaliste Vincenzo Maddaloni pour un grand hebdomadaire milanais. Cet article nous montre à quel point certains scientifiques prennent au sérieux, bien que discrètement, le principe d’une Mémoire universelle…
    « Nous sommes parvenus avec l’aide de la science et de la technologie à réaliser une chose dont les Pythagoriciens avaient déjà eu l’intuition ainsi que les émules d’Aristote car, depuis le lointain 4ième siècle avant Jésus-Christ, ils avaient compris que, par le fait de la désagrégation des sons, on pouvait parvenir à la reconstruction d’images… J’ai le privilège d’avoir formulé l’idée (d’un dispositif) basé sur un principe de physique, accepté par tous les savants, selon lequel les ondes sonores et visuelles une fois émises, ne se détruisent pas mais sont transformées et restent éternelles et omniprésentes. Il est possible de les reconstituer en tant qu’énergie puisqu’elles ne sont que cela… On sait que chaque être humain, dès sa naissance et jusqu’à sa mort, laisse derrière lui un double sillon : l’un sonore, l’autre visuel, une espèce de carte d’identité différente pour chaque personne. C’est selon cette carte d’identité que l’on peut reconstituer sa personnalité particulière et tous ses faits et gestes… : voilà le motif grâce auquel on se trouve aujourd’hui en mesure de pouvoir revoir et réentendre les plus grands personnages de l’Histoire… »
    Mon expérience personnelle me pousse simplement à affirmer qu’il est possible pour un être humain qui place sa conscience dans un certain état d’expansion d’accéder au même résultat… sans dispositif technique.
    Cette méthode d’investigation qui m’est devenue familière demande bien sûr de la part du lecteur qui a accès à mes témoignages un acte de foi… cependant tout, absolument tout dans notre vie, dès que l’on veut avancer, demande une démarche de confiance, c’est-à-dire d’acceptation d’un risque. Mon but n’est pas d’être cru aveuglément mais que mes recherches induisent avant tout une réflexion. Il faut prendre conscience que notre époque est en train de faire exploser les horizons traditionnels de la pensée. En ce sens, mes témoignages rejoignent les dernières découvertes de la physique quantique. Je tiens à préciser que ma démarche n’a rien à voir avec celle du channelling. Elle ne se présente pas sous la forme d’une information d’origine télépathique mais sous celle d’une projection intégrale de la conscience dans la mémoire enregistrée de ce que nous appelons le passé.

    Karma One : Dans l’Evangile de Judas, le portrait qui est fait de Judas est totalement différent de celui des évangiles canoniques. Dans le Nouveau Testament, Judas incarne l’archétype du traître, du personnage veule qui a trahi ses frères et toute la chrétienté, ce qui a servi par après à justifier l’antisémitisme. Il y a aussi un scénario où Judas trahit pour contraindre le Christ à faire usage de la force et de son pouvoir sur les Romains. Dans l’évangile de Judas, celui-ci est considéré par Jésus comme l’un de ses disciples favoris ou à tout le moins, celui qui est le plus initié : « Voilà, je t’ai révélé les Mystères du Royaume… Tu deviendras le treizième et tu seras maudit par les autres générations – et tu régneras sur elle » (scène 3 : Judas s’enquiert de sa propre destinée). Il aurait passé un accord avec Jésus pour qu’il soit dénoncé aux Romains afin que le destin de la crucifixion soit accompli. Que pensez-vous de cette autre idée, de ce scénario éloigné d’un Judas traître et coupable que vous évoquez dans votre ouvrage « Ce clou que j’ai enfoncé »?

    Daniel Meurois-Givaudan : Je suis parfaitement en accord avec la thèse d’un Judas complice avec Jésus pour mettre en place un scénario permettant à celui-ci d’accomplir son destin. J’en formule l’idée en détails dans « Les enseignements premiers du Christ ». Cependant, tout cela ne signifie pas pour autant que Judas ait bien vécu ce qui lui a été demandé sous le sceau du secret. Qu’il se soit vu comme coupable d’une abomination et qu’il ait erré dans un état que nous qualifierions de dépressif ne contredit pas la thèse d’une complicité ultime entre le Maître et son disciple. Cet état est d’ailleurs logique étant donné le fardeau qu’il lui a été demandé de porter. Judas a, de toute façon été, à mon sens, l’un des apôtres les plus initiés à la pensée du Christ. On ne demande beaucoup qu’à ceux qui peuvent donner beaucoup… J’ai du respect pour le rôle qu’il a été contraint de jouer.

    Karma One : Dans votre livre « Ce clou que j’ai enfoncé », vous traitez entre autre chose du concept de culpabilité qui a été instrumentalisé par les grandes religions. Comment pourrions-nous déconditionner l’homme de ce sentiment qui, bien qu’utile à certains égards, semble le plonger dans un gouffre auto destructeur ?

    Daniel Meurois-Givaudan : En tentant peu à peu de lui faire comprendre que le péché au sens religieux et dramatique du terme est un non sens et qu’on devrait tout d’abord le remplacer par la notion d’erreur, plus humaine… Ensuite, dans un second temps, je crois qu’il conviendrait de poser aussi sur cette notion d’erreur un autre regard. Une erreur est en réalité la conséquence d’un manque de compréhension ou de maturité. Notre vie et ses erreurs sont en réalité des expérimentations c’est-à-dire des apprentissages successifs. Il est nécessaire de visiter des impasses pour apprendre à mieux nous tenir droit et devenir plus adultes au niveau de notre âme. Il faut oser risquer de se tromper pour avancer. C’est ne pas avancer qui me semble être la plus lourde des erreurs. Faire du sur-place est bien plus triste que de trébucher. Ne serait-ce pas ainsi que l’on peut comprendre les fameuses paroles de l’Évangile : « Dieu vomira les tièdes » ?

    Karma One : Dans votre ouvrage « Comment dieu devient Dieu », vous affirmez une idée que certains Chrétiens « moyens », pour ne pas dire « traditionalistes », jugeront totalement blasphématoire : « Le créateur est un compositeur qui joue de la flûte de Pan. Au risque de paraître blasphématoire, je dirais qu’Il souffle amoureusement le paganisme, c’est-à-dire le chant choral de tout ce qui est. Mais il n’y a de blasphème que dans le cœur de celui qui connaît l’idée de salir et de rétrécir l’onde de vie ». Ce recours à une entité païenne de l’ancienne religion, cette idée de connexion avec la nature ont été combattues avec beaucoup de brutalité par l’Eglise catholique. Pourquoi cette référence au paganisme, aux premiers cultes, à l’animisme et presque au chamanisme ?

    Daniel Meurois-Givaudan : Parce que les premiers Pères de l’Église et leurs successeurs jusqu’à nous ont diabolisé ce qui n’avait pas lieu de l’être… Quel prêtre connaît l’origine étymologique du mot « païen », un mot systématiquement employé pour salir et dénaturer ce qui n’est pas « chrétien » donc « sauvable » ?
    Païen vient textuellement du latin « paganem » qui définit ce qui vient des campagnes. Un culte païen est donc un culte qui est issu du contact direct avec les forces qui peuplent la Nature et qui maintiennent celle-ci en équilibre. Les chamanes sont des êtres psychiques dont la particularité est justement de pouvoir entrer en relation avec ces forces. Leurs connaissances ne s’opposent aucunement aux grands principes développés par l’enseignement d’un Être comme le Christ. C’est une fausse querelle que d’opposer le Christianisme et la vision chamanique ou païenne de notre monde. Ces deux approches de la vie sont en réalité complémentaires tout comme le sont le masculin et le féminin. Je connais personnellement des chamanes qui ont un respect infini pour le Christ et son enseignement. Il y a une désinformation coupable qui est à imputer à l’Église chrétienne, totalitariste, dans son ensemble. Qu’il y ait eu des excès dans le contexte du paganisme et du chamanisme est incontestable… mais la religion chrétienne a-t-elle elle-même les mains propres sur toute la longueur de son parcours ? Certainement pas ! Elle n’a aucune leçon à donner à ce niveau-là.

    Karma One : Le Jésus du Nouveau Testament est très différent, me semble-t-il, du Jésus décrit dans vos ouvrages. Le Jésus du Nouveau testament est considéré par l’Église comme un personnage essentiellement rédempteur, venu racheter l’humanité du péché originel. Pourquoi ce concept est-il si central dans le message de l’Église ? Le Jésus que vous décrivez est plutôt un véritable « initié » venu apporter aux hommes et à ses disciples la connaissance sur la nature humaine, son fonctionnement, la manière dont l’univers fonctionne également. Il est proche en cela de l’entité du « Christ » de certains textes gnostiques. Qu’en pensez-vous ?

    Daniel Meurois-Givaudan : Oui, effectivement mon vécu, tel que relaté dans mes ouvrages, est beaucoup plus proche de la sensibilité gnostique (encore qu’il n’en épouse pas du tout certains aspects dualistes ) que de la vision du Christ imposée par l’Église de Rome. Le problème de l’Église de Rome se situe au niveau de l’orgueil et, bien sûr par voie de conséquence, au niveau d’une domination à maintenir sur la conscience des foules pour asseoir un pouvoir temporel. Son discours a toujours voulu prouver que seule sa compréhension du Christ avait valeur rédemptrice. Elle a fait de Jésus un homme-dieu figé dans son rôle dès le départ, qui n’a donc pas cheminé en tant qu’être humain incarné et face auquel il faut simplement s’agenouiller pour obtenir le salut puisqu’il est Dieu, point final.
    Je ne caricature presque pas… C’est une vision des choses évidemment puérile, déconnectée de toutes les réalités de ce monde, qu’elles soient psychologiques, métaphysiques, initiatiques et historiques. Cette vision est finalement très dé-responsabilisante.
    On nous demande de déléguer notre capacité de réflexion et de croissance personnelle à un Être qui vient gommer nos problèmes… à condition que nous lui prêtions hommage. C’est inverse à toute démarche spirituelle authentique. La rémission des péchés et le rachat de l’Humanité nous sont expliqués de façon mensongère et ont pour conséquence de nous enfoncer dans le sentiment de culpabilité.
    En réalité, la mission du Christ se situe au niveau du nettoyage d’une partie du fardeau karmique contracté par notre Humanité au fil des Temps. Le Christ est venu résoudre un problème terrestre de nature énergétique afin de réinitialiser la progression de notre espèce. Il n’empêche que le rôle qu’il a joué ne nous décharge pas de notre karma personnel et nous laisse fort heureusement toute notre responsabilité individuelle sur notre propre chemin de Libération.

    Question ; Pour les Gnostiques, le Dieu de l’Ancien Testament, Yahvé est comparé au démiurge, à un faux dieu, un imposteur venu installer une ère de servitude pour les êtres humains. Et de fait, le Dieu de l’A.T est une entité distance, colérique, vengeresse, brutale qui semble avoir des soucis plutôt temporels que spirituels. Que pensez-vous de cette idée ? Que pensez-vous des informations contenues dans les codex de Nag Hammadi ? Pourquoi l’église catholique a-t-elle combattu avec une telle violence les gnostiques selon les informations en votre possession ?

    Daniel Meurois-Givaudan : Il est évident qu’avec un regard objectif, le dieu de l’Ancien Testament se montre un dieu vengeur qui exige un total asservissement à ses volontés. Il entretient de ce fait la dualité entre le Bien et le Mal, ses élus et les autres. Il manifeste aussi incontestablement des soucis temporels. Mes propres recherches à travers les Annales akashiques m’inclinent à penser que plusieurs identités se cachent derrière ce dieu. Ce qui est trop souvent admis comme « Dieu » se réfère en réalité souvent aux « Élohims ». Élohim est un terme pluriel dont les Annales montrent clairement qu’il fait allusion à des êtres provenant d’un autre espace, d’un autre monde que le nôtre et tentant d’asseoir un pouvoir sur Terre. À mon sens, on les a « angélisés et divinisés » un peu facilement d’une façon globale.
    Cela nous amène automatiquement à la thèse des visiteurs de l’Espace tentant d’intervenir dans le schéma d’évolution de notre Humanité à un moment donné de son Histoire. Ce sont ces Archontes dont certains auteurs parlent ou encore ces êtres de la dimension de Enki et Enlil de la Tradition sumérienne. Les Annales laissent entrevoir que tous ces visiteurs n’avaient pas nécessairement les mêmes visées quant à leur rôle à jouer sur Terre. Certains d’entre eux ont voulu tendre une main « aidante » à notre espèce tandis que d’autres ont eu une attitude purement colonialiste et dominatrice. Il est facile de comprendre que leur avance technologique leur conférait aisément les attributs du Divin et qu’ils en ont profité.
    Pour moi, il ne s’agit pas d’une thèse mais bien d’une réalité que l’on finira tôt ou tard par ne plus pouvoir nier.
    Pour ce je connais des textes issus du Codex de Nag Hamadi et en fonction du vécu qui est le mien, l’enseignement initial du Christ a été beaucoup mieux traduit par la Tradition gnostique que par celui de toute autre Église se réclamant de Lui.
    Même si le Gnosticisme est ambigu et contradictoire à certains points de vue, notamment au niveau des relations charnelles, la place qu’il accorde au Féminin en tant qu’énergie ou sensibilité réceptrice est très représentative de ce que le Maître exprimait, ne serait-ce que par le rôle qu’il fit jouer à Marie-Madeleine à ses côtés. La sensibilité féminine avait pour lui un rôle initiateur, un rôle qu’une approche de la Vie exclusivement masculine ne pouvait remplir. Marie-Madeleine symbolise véritablement la Sophia de la Tradition gnostique, c’est-à-dire l’âme humaine en tant que creuset ou coupe prête à recueillir le Souffle divin descendu sur Terre, ce que les Grecs anciens appelaient le Pneuma.
    Si la religion des papes a combattu de telles idées depuis son origine, c’est en raison de l’attitude des premiers Pères de l’Église, incapables de se défaire d’une pensée patriarcale et de sortir d’une vision dualiste opposant systématiquement l’esprit et la matière, l’homme et la femme, etc… En ce sens, la pensée catholique est encore l’héritière de certains aspects du Judaïsme.

    Karma One : John Lash, un mythologue et exégète des textes gnostiques de Nag Hammadi dénonce dans son livre « Not in his Image » l’existence d’une secte radicale proche de Qumran, obéissant aux préceptes contenus dans certains des manuscrits découverts près de la Mer Morte : les Zaddikims ou « Zadokites », la branche « religieuse » des Zélotes qui en serait le bras armé. Pour Lash, il s’agirait d’une secte apocalyptique, extrémiste et raciste ; un groupe vouant un culte à une entité extraterrestre alors que, parallèlement, les Zélotes développaient un programme mystico-militariste dont la finalité essentielle était d’établir un état théocratique fondamentaliste sur la Terre Promise. L’entité extraterrestre à laquelle les Zadokites vouerait un culte serait Yahvé que les gnostiques comparent à un Archonte. Lash la compare d’ailleurs à une sorte de secte ufologique. La secte des Zaddikims, dans lesquels s’est trouvé un jour Paul de Tarse surveillait, poursuivait et combattait les groupes gnostiques. Selon les informations en votre possession, avez-vous connaissance de ce groupe ? Que pensez-vous de la vision qu’en a John Lash ?

    Daniel Meurois-Givaudan : La thèse de John Lash est peut- être un peu excessive dans sa formulation mais, d’après les informations qui sont en ma possession, elle n’est sans doute pas très loin de ce qui s’est produit.
    On parle aujourd’hui des Esséniens d’une façon trop globale sans prendre conscience qu’au cours du temps, ceux-ci ont connu en leur sein des scissions. Certains d’entre eux, avant même l’arrivée du Christ, surtout dans la région de Qumran, se montraient extrêmement rigides et éventuellement guerriers. Ils se référaient essentiellement au code de vie du Lévitique… Les Zaddikims, qui en étaient relativement proches, faisaient partie de ces radicaux, extrémistes et s’opposaient donc avec vigueur à la pensée que cherchait à développer le Maître Jésus. Il est très logique qu’ils aient vigoureusement combattu le courant gnostique dont l’origine est d’ailleurs antérieure à l’émergence du Christianisme. Que Saül de Tarse ait eu des contacts avec eux n’est pas pour me surprendre en raison de ses tendances assez nettement machistes qui trahissaient en ce sens la pensée du Maître Jésus. Bien qu’on tente de nous le faire croire, Saül, le futur Paul, n’est pas un disciple direct du Christ qu’il a combattu, on le sait, durant toute la période de sa vie publique.
    Après sa conversion spectaculaire, c’est sa propre compréhension des choses qu’il a voulu imposer. En cela il y est assez bien parvenu, dans la foulée de Simon-Pierre.

    Question : Aujourd’hui, les mouvements évangélistes liés aux néo conservateurs américains acquièrent une puissance de plus en plus impressionnante aux Etats-Unis mais aussi en Europe et surtout en Afrique qui est la cible de groupes évangéliques et de prédicateurs. Ils voudraient imposer au monde un scénario de « Fin des Temps », à savoir la venue de l’Antéchrist puis du Messie avec un Jugement dernier et la désignation d’élus, d’êtres humains jugés dignes des Ecritures. A en croire les témoignages de certains militaires US à la retraite – qui ont occupé des postes clés au cœur de ce que l’on nomme le cartel militaro-industriel – Certaines de ces personnes sont même au pouvoir à la Maison Blanche. On parle à cet égard d’une date fatidique, celle de 2012. Est-ce que cette date à une quelconque signification pour vous ? Et que pensez-vous de cette idée d’apocalypse, de la venue d’un messie venu punir les pécheurs et sauver les justes ?


    Daniel Meurois-Givaudan : Il s’agit d’une date qu’on ne peut écarter puisqu’elle revient dans certains très anciens calendriers comme devant marquer un tournant pour notre Humanité. La question est néanmoins de savoir à partir de quel calendrier de base on se réfère pour parler de 2012. On sait que le calendrier grégorien, le nôtre, est certainement en retard de quelques années par rapport à la date de naissance réelle de Jésus. Tout cela fait que nous ignorons exactement en quelle année nous sommes… Cela a de toute façon peu d’importance car, en valeur absolue, une date ne signifie rien dans le grand calendrier cosmique.
    Que nous allions malgré tout vers un changement très important au niveau mondial est, me semble-t-il, une évidence. Nul ne peut dire pourtant si celui-ci surviendra en 2009, 2012 ou 2020… Les Maîtres de Sagesse qu’il m’est arrivé de pouvoir consulter sur ce point sont unanimes : « Rien n’est totalement fixe, affirment-ils en substance, tout fluctue en fonction du libre-arbitre dont nous disposons. Les grands événements planétaires relèvent du niveau de synchronisation entre la conscience globale de notre espèce et celle des forces qui régissent notre monde. D’une façon comme d’une autre, que ce soit demain matin ou dans dix ans, il est clair que nous assistons à la fin d’un monde, c’est-à-dire d’un certain ordre des choses ».
    Aucun Messie au sens salvateur et punitif du terme n’est donc à attendre. Qu’un Envoyé d’une envergure comparable à celle du Christ se fasse connaître est tout à fait probable et j’y crois personnellement… mais il ne faut pas s’attendre à ce qu’Il vienne résoudre nos problèmes par un simple coup de baguette magique. Cette vision des choses fait seulement l’affaire de quelques naïfs voulant échapper à la responsabilité qui incombe à chaque être humain dès qu’il s’agit de sa propre évolution et de celle de notre monde. C’est nous individuellement puis collectivement qui tenons en main notre avenir et notre capacité d’accession à notre Libération intérieure. Il serait vraiment puéril de s’imaginer qu’une Force, aussi lumineuse soit-elle, vienne faire nos devoirs de classe à notre place… La fonction de la Véritable Lumière est précisément d’éduquer. La clef de l’ascension de notre conscience passe donc avant tout par notre réforme.

    Karma One : Est- ce que l’idéologie des groupes terroristes islamistes qui tirent parti du désespoir des gens et qui est fondée sur une promesse d’un bonheur après la mort si l’on combat « au nom de Dieu » n’est pas la copie conforme de discours que des groupes chrétiens radicaux – des croisades aux unités de combat franquiste en passant par l’Opus Dei et les Évangélistes américains - ont tenu et tiennent encore aujourd’hui ? Selon ces groupes, « la vie est une vallée de larmes et de souffrance, le bonheur n’est pas de ce monde et l’homme est une créature indigne ». John Lash compare ce type d’idéologie « rédemptrice » à un virus qui a manipulé et conditionné la psyché de l’humanité depuis la venue des « religions du livre » issue de cultes sumériens et babyloniens. Etes-vous d’accord avec cette assertion ? L’humanité est-elle en grand danger à cause de ce que les religions font avec la soif spirituelle de l’être humain ?

    Daniel Meurois-Givaudan : Je suis assez en accord avec cette analyse de la situation actuelle. Ce qu’on appelle régulièrement, dans une religion ou l’autre, la « Cause de Dieu », a toujours été un prétexte pour la manipulation des foules appauvries et asservies. Que cet appauvrissement soit matériel ou moral ou même les deux à la fois n’y change pas grand chose, le principe de la manipulation est toujours le même. La sensation de manque est, chez l’être humain, le vecteur par lequel les excès s’installent. Le fanatisme est la forme la plus aboutie de cet état de fait car les idéaux dont il se nourrit sont invariablement légitimés par une cause supérieure.
    Ce que n’a pas encore compris notre Humanité, c’est à faire la différence entre la religiosité et la spiritualité. L’une conditionne l’être à des dogmes aux visées souvent temporelles, l’autre lui procure des clefs de croissance intérieure et travaille à la libération de son âme.
    Les pouvoirs en place ne tiennent évidemment pas à ce que cette différence soit faite car tout ce qui peut créer ou entretenir le principe du conditionnement les fortifie.
    À première vue oui, notre Humanité est en grand danger. Cependant, si on prend un tant soit peu d’altitude, on peut aisément comprendre que les forces de la Séparativité seront toujours ultimement au service de celles de l’Unification. En effet, si la Conscience ne visite pas toutes les impasses de la Vie et n’explore pas toutes les aberrations auxquelles son libre-arbitre lui donne accès, elle ne grandit pas réellement. Il faut tomber pour apprendre à marcher. Nous en sommes encore là au niveau de l’ensemble de notre espèce. Je crois fermement que nous ne sommes pas encore sortis de l’enfance…
    Oeuvrer afin de sortir de l’ornière du dualisme me paraît capital aujourd’hui. Ce qu’on appelle de façon schématique Lumière et Ombre, Bien et Mal sont les arguments simplistes par lesquels nous nous maintenons dans un incessant et épuisant de jugement, de condamnation et de lutte. Il y a une question que nous devrions apprendre à nous poser régulièrement : Pourquoi avons-nous toujours la sensation d’être du « bon côté » ? Nous nous conditionnons de génération en génération pour entretenir la certitude que l’erreur est toujours dans ce qui ne nous ressemble pas en façon de penser et en façon d’être. Je suis toujours surpris de voir à quel point un très grand nombre d’entre nous n’arrive pas à saisir la notion de compassion, une notion qui est pourtant à la base de toutes les grandes Traditions dont nous nous réclamons pour nous asservir et finalement nous entretuer. Sans doute ne nous sommes-nous pas encore suffisamment brûlés au jeu primaire du manichéisme !

    http://www.karmapolis.be/pipeline/interview_daniel_givaudan.html
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    Le Christ est venu résoudre sur terre un problème de nature énergétique… La rémission des péchés est un mensonge Empty Re: Le Christ est venu résoudre sur terre un problème de nature énergétique… La rémission des péchés est un mensonge

    Message  Invitée 28/9/2010, 01:17

    "Les apocryphes

    Par son Da Vinci Code, Dan Brown peut au moins se vanter d’avoir fait un « formidable coup de pub » pour les apocryphes. Le problème est qu’hélas, ici comme pour la plupart des thèmes qu’il aborde, l’à peu près, les confusions - quand ce n’est pas carrément le mensonge - foisonnent.

    Passons sur l’amalgame que fait Dan Brown entre les fouilles dans les grottes en bordure de la Mer Morte et celles de Nag Hammadi. Il est vrai qu’elles dataient de la même époque. Seules les dernières concernent les apocryphes, dont elles mirent à jour une véritable bibliothèque de documents. Pour aborder ce sujet complexe, commençons par distinguer deux « types » d’évangiles apocryphes :
    les écrits cherchant à compléter les zones d’ombre laissées par les écrits canoniques ;
    et les évangiles d’inspiration gnostique.
    Les évangiles de l’enfance
    Les Evangiles canoniques laissent les fidèles sur leur faim en ce qui concerne de larges pans de la vie du Sauveur, tels son enfance et les années de vie cachée ; ou encore l’histoire de ses parents, en particulier celle de la Vierge Marie. La dévotion populaire ne tarda pas à combler ces lacunes par des récits imaginaires qui, sans être considérés comme hérétiques, n’ont bien sûr pas été intégrés dans le Canon des Ecritures.

    La création de cette littérature s’étend sur une période qui va du IIe au IVe s., voire au-delà. De multiples versions de ces « évangiles de l’enfance » ou des « cycles de la parenté » ont circulées pendant tout le Moyen Age et ont laissé une trace durable dans la dévotion populaire. C’est par un manuscrit apocryphe araméen du VIe s. que nous connaissons par exemple le nombre des Rois Mages, leur provenance et même leur nom. Ce sont également les récits apocryphes qui nous racontent la présentation de Marie au Temple, l’assomption, la naissance de Jésus dans une grotte, la présence du bœuf et de l’âne dans la crèche, etc.

    Non seulement la piété populaire, mais aussi l’iconographie, et même la liturgie s’est largement inspirée de ce type d’apocryphes. Ces récits en grande partie légendaires, ont probablement intégré des éléments historiques ; mais ils assimilent également des éléments du paganisme, qui s’introduisent par ce biais au sein du christianisme populaire.

    Citons parmi ces « évangiles fictions » qui regroupent tout le cycle de la parenté et de l’enfance de Jésus : le Protévangile de Jacques - ainsi nommé parce qu’il relate des événements advenus avant ceux rapportés par les Evangiles (canoniques), comme la naissance ou l’enfance de Marie ; l’Evangile du Pseudo-Matthieu ; l’Evangile du Pseudo-Thomas - cet apocryphe rédigé en grec n’est pas à confondre avec l’Evangile gnostique selon Thomas, écrit en copte, et dont il sera question plus loin ; les Evangiles arabe et araméen de l’enfance, le Transitus Mariae ; l’Histoire de Joseph le Charpentier. L’Evangile de Nicodème se présente comme un cycle de la Passion, rédigé dans le même style. Tous ces ouvrages relèvent bien sûr du genre littéraire de pseudépigraphie, l’auteur se plaçant sous le patronage d’un illustre ancien.

    Les évangiles gnostiques
    Beaucoup plus importants pour notre propos sont les évangiles d’inspiration gnostique. Le terme grec « gnosis » signifie connaissance. D’une façon générale, la gnose se définit elle-même comme la connaissance absolue, la « science » parfaite, suprême, capable de sauver celui qui l’acquiert et la possède. Elle se présente comme un enseignement réservé à une élite et transmis de Maître à disciple au cours d’un rituel initiatique. Au cours de son cheminement, l’adepte est introduit progressivement dans la doctrine naturaliste, qui constitue l’horizon conceptuel de la gnose. Il est initié au secret de son origine divine - c’est-à-dire de son identité avec le Soi divin - et du mystère de sa « chute » en ce monde des apparences. Les mythes gnostiques reprennent le schéma de l’involution/évolution, dans des présentations qui rivalisent en complexité, au point d’en devenir parfois franchement obscures.

    Jusqu’aux fameuses découvertes de Nag Hammadi, on ne connaissait cette gnose « christique » que par les réfutations des Pères de l’Eglise. Les principaux adversaires de ces hérésies gnostiques furent : Justin à Rome (vers 150), Irénée à Lyon (vers 188), Tertullien à Carthage (vers 200), le pseudo-Hippolyte à Rome (vers 230), Epiphane de Salamine à Chypre (vers 374), et Augustin (IVe s.). A vrai dire, il n’est guère d’auteur ecclésiastique du IIe s. ou du commencement du IIIe qui n’ait écrit contre les hérésies en général, et plus particulièrement contre tel ou tel chef gnostique. Parmi les auteurs non-chrétiens, citons Plotin (IIIe s.), qui écrivit lui aussi une réfutation du gnosticisme. Longtemps la très abondante littérature de ces Ecoles ne fut accessible qu’à travers les extraits cités par les Pères hérésiologues, et par un document appartenant à la gnose copte, la Pistis Sophia, datant du début du IVe s., retrouvé en 1750 et traduit en 1895
    La bibliothèque de Nag Hammadi
    La découverte qui permit une avancée décisive dans la connaissance de la littérature gnostique, date des années 1945, et se situe en Haute-Egypte, dans les environs de Chenoboskion, à quelques mille kilomètres au nord des fameux temples de Louksor - plus précisément dans le cimetière du village de Nag Hammadi. C’est là que Mohammed Ali Samman déterra accidentellement une jarre de terre rouge, haute d’un mètre, contenant une douzaine de codices, c’est-à-dire de véritables livres, en papyrus, reliés dans des étuis de cuir brun. Cette présentation permet de dater les treize volumes rassemblant quelques mille pages : c’est en effet au IVe s. que cette forme d’édition l’emporta sur les rouleaux.

    Les livres sont des traductions coptes d’originaux grecs datant du IIe s. et constituant une véritable bibliothèque, comportant des textes religieux et hermétiques ; des ouvrages de sentences morales ; des écrits apocryphes ; et curieusement, une ré-écriture de la République de Platon. Ils constituent la source la plus importante pour l’étude du gnosticisme des premiers siècles de notre ère.

    Les plus célèbres de ces apocryphes sont les évangiles de Philippe, de Marie et surtout l’Evangile de Thomas. Saint Hippolyte le cite dans son Elenchos ; il est également mentionné par Origène et Cyrille de Jérusalem. L’Evangile de Thomas se compose d’une liste de 114 logia (paroles) indépendants, attribuées au Christ mais d’origines diverses, principalement gnostiques.

    Sans entrer dans les détails, précisons seulement que les principaux évangiles gnostiques furent composés dans des milieux égyptiens nourris d’influences perses - le zoroastrisme - et de néo-platonisme.

    Tous les apocryphes gnostiques sont postérieurs aux quatre Evangiles canoniques, qui, comme nous l’avons déjà précisé, furent rédigés avant l’an 100, alors que les Evangiles de Thomas et de Marie datent du milieu du second siècle, et que celui de Philippe est postérieur à l’an 200. Le canon de Muratori, qui constitue un des témoignages les plus antiques sur les livres considérés comme inspirés par l’Eglise de Rome aux environs de 170-190, cite exclusivement les quatre Evangiles comme inspirés, ainsi que la plupart des écrits du Nouveau Testament. A la même époque, Saint Irénée, évêque de Lyon, ne reconnaît que les quatre Evangiles comme ayant une origine apostolique et réfute déjà les évangiles apocryphes.

    Ce manuscrit sur papyrus de 25 pages en mauvais état, écrit en copte dialectal (l’antique langue des chrétiens d’Égypte), auquel la revue américaine The National Geographic consacre un long article dans son numéro du mois de mai 2006, a fait le « scoop » de la semaine sainte. La découverte n’est pourtant pas récente : le document bordé de cuir a été découvert dans les années ‘70 dans le désert égyptien près de El Minya. Mais il voyagea quelques années entre l’Europe et les Etats-Unis entre les courtiers et antiquaires avant de rejoindre le musée copte du Caire, et être confié à une équipe de coptologues dirigée par Rudolf Kasser, professeur émérite de l’Université de Genève. Celui-ci fut secondé dans ses travaux par le conservateur du papyrus, Florence Darbre, et l’expert en copte dialectal Gregor Wurst de l’université d’Augsburg (Allemagne).

    Ce document, appelé « Codex de Tchacos », supposé selon certains « bouleverser notre approche des Evangiles », ne date pourtant que du IIIe ou IVe siècle. Il s’agit d’une copie d’une version rédigée en grec, datant probablement du IIe s. Cette datation correspond à l’attestation par Saint Irénée, évêque de Lyon, qui dénonçait déjà cet apocryphe gnostique vers le milieu du IIe siècle. Dans l’« Adversus Haereses » (« Traité contre les hérésies ») nous pouvons lire : « Ils déclarent que Judas le traître était bien avisé de ces choses, et que lui seul, connaissant la vérité comme aucun autre, a accompli le mystère de la trahison. Ils ont produit une histoire fictive de ce genre, qu’ils ont appelé l’Evangile de Judas ».

    Judas aurait donc été le « disciple bien-aimé », un initié qui n’aurait pas trahi son Maître, mais l’aurait tout au contraire livré à sa demande pour lui permettre de quitter son enveloppe charnelle et retourner vers la lumière. Toujours selon cet évangile apocryphe, Judas ne se serait pas suicidé ; sinon, comment aurait-il pu rédiger ce « récit » ?

    Selon Saint Irénée, l’Evangile de Judas serait l’œuvre principale d’une secte appelée « Les Caïnites » (les héritiers de Caïn).

    A la question : ce nouveau manuscrit peut-il modifier notre vision des Evangiles ? Le prof. Rodolphe Kasser répond dans une interview paru dans le supplément « Sciences et éthique » du Journal « La Croix » du 11 avril 2006 :

    « Oui ; en quelque sorte, la figure de Judas est “réhabilitée” dans ce texte car son rôle négatif trouve une explication positive. Mais il faut dire et redire qu’il s’agit d’une interprétation postérieure, imaginée au IIe s. ap. J.-C. Vous ne trouverez ici aucune information historique nouvelle sur le véritable Judas l’Iscariote. »

    Père Joseph-Marie Verlinde http://www.final-age.net/Les-apocryphes.html?artsuite=0"


    PS: Au départ je suis athée ce qui est complétement caractéristique de ma génération (20 25 ans). Je grandis et évolue dans un univers sans aucune notions spirituelles d'aucune sorte, donc matérialiste, même s'il y a une conscience latente. Je découvre la spiritualité avec la gnose tout simplemement parce que c'est elle qui tombe le plus facilement dans les mains de nos jours. le truc c'est qu'on est pas toujours au courant que ce qu'on lit s'appelle "une connaissance ou dérivé de connaissance gnostique" et ça rassemble beaucoup de choses. Au départ je n'allais pas chercher plus loin, ma réflexion simpliste étant : ça me paraît cohérent, ça lève le voile sur beaucoup de points obscures, ça me reconcilie avec Jésus, ça réhabilite le paganisme et les anciennes croyances, ça me va, je prends. oui bin en fait nan... vu que je découvre un tout autre point de vue et qui, finalement, est aussi défendable à mes yeux que l'autre, puisque celui qui en est l'auteur est passé de disciple d'un gourou d'ashram de l'himalaya, puis rosecroix (si j'ai bien suivi) de retour en Europe, pour finalement devenir catholique. J'avoue que cela me pose des questions... il semble que la définition du chrétien n'est pas évidente, en tous cas pas pour moi avec mon semblant de foi à peine naissant. Qui a raison au final ? Et qui a réellement été persécuté, un peu tout le monde sans doute ? Où est le mensonge et où est la Vérité ? Aujourd'hui je me le demande vraiment. on reproche au christiannisme, les cathos, beaucoup d'horreurs et d'erreurs, moi même j'étais antichrist (mais je ne savais pas que cela s'appelait ainsi). En fin de compte, si on regarde de plus près, quelle religion, quelle civilisation est sans faute dans notre histoire ? et puis vu le document que j'ai posté sur le génocide de vendée, j'ai encore une question : Qu'est-ce que la convention voulait éradiquer vraiment ? le royalisme ou la foi catholique ? franchement plus rien n'est clair pour moi. je constate simplement que la gnose s'oppose toujours systématiquement au catholicisme et me demande pourquoi. Pour l'instant, je préfère garder du recul et ne rien prendre dans un cas comme dans l'autre. En plus en me promenant sur un forum de chercheurs de rennes le chateau (donc plutôt branchés ésotérique occulte), je tombe sur une conversation qui prétend que la marie madeleine n'a jamais existé et que ça fait bien rire. donc rien n'est clair, pas du tout clair même.



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