GarfieldLove 11/1/2010, 07:15
Corruption à l’OMS ?
Des quatre coins de la planète, des voix s’élèvent pour demander que l’OMS soit condamnée pour corruption, et complicité avec les labos.
Igor Barinov, député de la Douma a été l’un des premiers à ouvrir le feu.
Il faut savoir que la Russie a dépensé plus de 4 milliards de roubles pour lutter contre le nouveau virus.
Le 28 novembre, il déclarait : « l’OMS est suspectée de corruption. Nous devons absolument mener une enquête minutieuse avant de prendre toute décision…si l’information est confirmée, nous devrons poser la question du bien-fondé de la participation de la Russie à l’OMS, et le cas échéant, suspendre notre adhésion ». lien
Le professeur Albert Osterhaus, surnommé « docteur Grippe », principal conseiller de l’OMS est accusé de corruption par William Engdahl.
Celui-ci explique comment un expert peu scrupuleux a pu manipuler l’opinion publique internationale, surévaluer l’impact de la grippe H1N1, et faire ainsi la fortune des laboratoires. lien
(Osterhaux est le directeur d’un laboratoire de réputation internationale au sein du centre médical de l’université Érasme de Rotterdam)
En 2009, le parlement néerlandais avait ouvert une enquête soupçonnant Osterhaus de conflit d’intérêt et de malversations.
La revue Science, de grande Bretagne avait été l’une des seules à évoquer cette enquête. (édition du 16 octobre 2009)
Elle ne remettait pas en question les références et l’expertise d’Osterhaus, mais s’inquiétait de l’indépendance de son jugement personnel en matière de grippe A.
Extrait : « la semaine dernière, sa réputation est descendue en flamme après que des soupçons ont été émis sur sa velléité d’attiser les craintes d’une pandémie dans le but de servir les intérêts de son propre laboratoire dans la mise au point de nouveaux vaccins ».
L’Italie emboite le pas.
Elle exige une enquête pour corruption. lien
En France, çà bouge aussi un peu.
De gauche à droite, on demande aussi une commission d’enquête, même si la réactivité a été plus lente, et même s’il faut lire la tribune de Genève pour le découvrir. lien
Jean christophe Lagarde, dans les rangs de la droite évoque « la France mise en échec dans cette affaire (…) malgré une débauche de moyens ».
Des socialistes et des sénateurs PCF se sont joints à cette demande, ainsi que 4 députés centristes.
Au niveau européen, on commence à poser des questions.
Le comité santé du Parlement Européen, présidé par le docteur Wolfgang Wodarg a obtenu à l’unanimité qu’une enquête sur la corruption au sein de l’OMS soit faite.
Il a critiqué les mesures prises pour lutter contre la grippe porcine en affirmant : « des millions de gens en bonne santé ont été exposés inutilement aux risques d’un vaccin insuffisamment testé ».
Les Etats membre du Conseil de l’Europe ont décidé de lancer une enquête en janvier 2010.
La question qu’ils posent est :
« Dans quelle mesure l’industrie pharmaceutique influence-t-elle l’OMS ».
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La Pologne, par la voix de son premier ministre, et de son ministre de la santé, avait refusé d’imposer les vaccins à sa population.
C’est un des rares états à n’avoir pas sombré dans la parano pandémique. lien
Ce scandale va-t-il donc éclater au grand jour ?
Roselyne en sera-t-elle éclaboussée, puisque l’on sait qu’elle a, pendant une douzaine d’années, joué les lobbyistes pour les laboratoires ?
va-t-elle démissionner, comme le demande beaucoup de français ?
Nous le saurons peut-être.
En tout cas, il est temps de remercier les scientifiques, même s’ils n’ont pas été si nombreux, qui ont mis en garde populations et gouvernements contre cette grippette, qui, on le voit un peu mieux de jour en jour, est surtout une affaire de gros sous.
Ces scientifiques, docteurs, biologistes, chercheurs qui ont pour nom Sylvie Simon, Michel Georget, Raymond Hanglustaine, Marc Vercoutère, Christian Tal Schaller, Jean Marie Mora, Jacques Viau, Bernard Debré, et d’autres.
Sans le savoir, par leur maladresse, et grâce au scandale suscité, les laboratoires ont fait avancer en quelques jours une cause défendue depuis des dizaines d’années par des citoyens qui prêchaient depuis si longtemps dans le désert le danger des vaccinations.
Maintenant, outre le fait que les enquêtes pourraient n’accoucher que d’une souris, quelles seront les conséquences sanitaires pour les millions d’humains qui se sont déjà fait vacciner ?
On ne le sait pas et pour cause.
Car comme disait un vieil ami africain :
« Un enfant qui ne pleure jamais, finira par mourir sur le dos de sa mère ».