Orfeu a écrit:Robert, savez vous d' où vient le mot travail ?
Le travail (du latin "tripalium", un instrument de torture) désigne l'effort, l'application nécessaire pour faire quelque chose.
Faut-il pour autant remplacer le travail par quelque chose qu'on désigne par un mot dont la signification historique est "facilité" ou "plaisir" ?
Orfeu a écrit:Je pense que toute société à pour but d' améliorer la vie des gens qui la constituent, et je pense que diminuer la charge de travail de chacun fait partie de cet objectif.
Alors la société est en train d'accomplir ce but, puisque la durée de travail ne fait que diminuer depuis des décennies, voire des siècles, non ?
Et la transcendance dans tout ça ? Ils ont du souffrir, les ouvriers qui ont construit les pyramides, mais des milliers d'années après, l'humanité est encore ébahie devant cette œuvre.
Quand on aura tant réduit le travail, il restera quoi des milliers d'années après ? Seulement des connaissances ? Même pas, car pour obtenir ces connaissances, il faut travailler d'arrache pied. Einstein n'aurait pas découvert la relativité (non moins incroyable et fascinante que les pyramides d'Égypte) s'il n'avait pas consacré sa vie à la physique. On ne devient pas chercheur en physique sans bosser un maximum, et encore moins un chercheur d'aussi grande envergure. Marie Curie, elle, est morte d'avoir trop travaillé avec des substances radioactives. Mais elle a fait progresser les connaissances comme personne d'autre. Elle n'aurait jamais fait ça sans être une bosseuse.
Construire quelque chose, que ce soit une pyramide ou une science, c'est travailler dur.
Orfeu a écrit:Il me semble donc que le NWO est le même type de projet ; une élite dominante essaye d' assouvir sa mégalomanie par le contrôle des masses, contrôle le plus invisible (et donc non-violent) possible.
Et quel est le meilleur moyen d'asservir les masses que l'élite ait jamais trouvé ? La société des loisirs, c'est-à-dire l'opposé d'une société basée sur le travail. C'est subtil et très efficace.
Orfeu a écrit:De même, les batiments du Louvre ont hébergé les rois et les présidents (jusqu' à Mitterand je crois), et ont été construits par des ouvriers qui pour la plupart n' ont jamais vu le résultat de leur labeur, et n' en ont en tout cas jamais profité. On est loin de la petite maison de campagne.
Le Roi a obtenu le beau bâtiment, les ouvriers ont obtenu le mérite. En somme les ouvriers ont obtenu ce qui a le plus de valeur.
Orfeu a écrit:Vous ne pouvez pas faire l' apologie du travail en n' abordant pas le problème de la finalité du travail.
1. Survivre.
2. Éviter l'oisiveté, mère de tous les vices.
Je crois que ce sont les gens qui souffrent le plus au travail qui sont les plus humbles et les plus solidaires. Les mineurs dans les corons, ça devait être autre chose que la noblesse qui ne travaillait pas (même si ce n'était pas à la même époque), en terme d'âme.