Bonsoir,
J'ai retrouvé ce texte !
A lire :
Dans les coulisses du WWF
http://alerte-environnement.fr/?page_id=9
* WWF, la World Company à la sauce verte
* Les parcs naturels et l’ingérence écologique
* L’idéologie malthusienne du WWF
* Le business des labels : le cas de la protection des forêts tropicales
* Quand le WWF convertit les religions à l’écologisme
* Sources
WWF, la World Company à la sauce verte
Le WWF (World Wide Fund For Nature ou Fonds mondial pour la nature) est sans conteste la plus grande organisation de protection de la nature au monde. Il intervient dans plus de 100 pays, emploie près de 4000 personnes, dispose d’un budget de 320 millions de dollars et finance environ 2000 projets de conservation de la nature. A la différence d’organisations comme Greenpeace ou les Amis de la Terre, engagées dans des actions spectaculaires et des campagnes assez agressives, le WWF a toujours privilégié les négociations et les partenariats, que ce soit avec les institutions comme l’ONU, la Banque mondiale ou l’Union européenne, et les entreprises, comme Coca-Cola, Carrefour ou Lafarge. Il est vrai que quand on regarde la liste des responsables du WWF, on trouve très peu de militants écologistes de terrain mais plutôt des anciens PDG de multinationales, des hommes d’affaires, des diplomates et des personnalités du Bottin mondain. Parmi les présidents successifs du WWF-International, mentionnons par exemple le prince Bernhard des Pays-Bas, conjoint de la reine Juliana de la Maison d’Orange et actionnaire de référence de la Royal Dutch Shell ; le prince Philip, duc d’Edimbourg et mari de la reine d’Angleterre ; ou encore John H. Loudon, ancien président de la Royal Dutch Shell et de la Fondation Ford. Aux Etats-Unis, Kathryn Fuller, directrice d’Alcoa, deuxième plus grand producteur mondial d’aluminium, a présidé le WWF pendant quinze ans. En Belgique, l’actuel président du WWF est Ronald Biegs, ancien directeur général de Coca-Cola en France et en Allemagne. Le président du WWF-France est Daniel Richard, ancien PDG des Trois Suisses et de Sephora (groupe LVMH), lequel a succédé à Luc Hoffmann, ancien vice-président du groupe pharmaceutique Hoffmann-Laroche. Bref, que du beau monde.
Ainsi, avec sa défense d’un « développement durable », le WWF est considéré par bon nombre de responsables politiques comme un interlocuteur bien plus raisonnable que les écologistes radicaux. Pourtant, derrière le lambris de respectabilité de l’ONG anglo-saxonne, on peut percevoir une intervention sur les questions environnementales dans des buts apparemment géostratégiques et économiques très éloignés de la protection de la nature. Pour bien comprendre quelles sont les véritables motivations du WWF et l’idéologie qu’il véhicule, on doit remonter à ses origines.
La suite : http://alerte-environnement.fr/?page_id=9&page=2
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Dans les coulisses du WWF
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* WWF, la World Company à la sauce verte
* Les parcs naturels et l’ingérence écologique
* L’idéologie malthusienne du WWF
* Le business des labels : le cas de la protection des forêts tropicales
* Quand le WWF convertit les religions à l’écologisme
* Sources
WWF, la World Company à la sauce verte
Le WWF (World Wide Fund For Nature ou Fonds mondial pour la nature) est sans conteste la plus grande organisation de protection de la nature au monde. Il intervient dans plus de 100 pays, emploie près de 4000 personnes, dispose d’un budget de 320 millions de dollars et finance environ 2000 projets de conservation de la nature. A la différence d’organisations comme Greenpeace ou les Amis de la Terre, engagées dans des actions spectaculaires et des campagnes assez agressives, le WWF a toujours privilégié les négociations et les partenariats, que ce soit avec les institutions comme l’ONU, la Banque mondiale ou l’Union européenne, et les entreprises, comme Coca-Cola, Carrefour ou Lafarge. Il est vrai que quand on regarde la liste des responsables du WWF, on trouve très peu de militants écologistes de terrain mais plutôt des anciens PDG de multinationales, des hommes d’affaires, des diplomates et des personnalités du Bottin mondain. Parmi les présidents successifs du WWF-International, mentionnons par exemple le prince Bernhard des Pays-Bas, conjoint de la reine Juliana de la Maison d’Orange et actionnaire de référence de la Royal Dutch Shell ; le prince Philip, duc d’Edimbourg et mari de la reine d’Angleterre ; ou encore John H. Loudon, ancien président de la Royal Dutch Shell et de la Fondation Ford. Aux Etats-Unis, Kathryn Fuller, directrice d’Alcoa, deuxième plus grand producteur mondial d’aluminium, a présidé le WWF pendant quinze ans. En Belgique, l’actuel président du WWF est Ronald Biegs, ancien directeur général de Coca-Cola en France et en Allemagne. Le président du WWF-France est Daniel Richard, ancien PDG des Trois Suisses et de Sephora (groupe LVMH), lequel a succédé à Luc Hoffmann, ancien vice-président du groupe pharmaceutique Hoffmann-Laroche. Bref, que du beau monde.
Ainsi, avec sa défense d’un « développement durable », le WWF est considéré par bon nombre de responsables politiques comme un interlocuteur bien plus raisonnable que les écologistes radicaux. Pourtant, derrière le lambris de respectabilité de l’ONG anglo-saxonne, on peut percevoir une intervention sur les questions environnementales dans des buts apparemment géostratégiques et économiques très éloignés de la protection de la nature. Pour bien comprendre quelles sont les véritables motivations du WWF et l’idéologie qu’il véhicule, on doit remonter à ses origines.
La suite : http://alerte-environnement.fr/?page_id=9&page=2