"En ce qui concerne les individus de ces expériences citées." Serait une bonne chose à mettre en conclusion. Que ces expériences soient justes ou non d'ailleurs.
C'est juste. Mais si on se penche sur l'intérêt potentiel de doses fortes ( de la cuillérée de 3 gr à la méga dose de 30 gr ( exception faite des stades très avancés de cancer ), c'est encore plus simple: il n'y aucune expérience et aucun résultat digne de ce nom, donc la question de l'échantillon d'individus ne se pose même pas.
Quand on veut donner eux autres de bonnes informations il ne faut pas critiqué Dumestre pour des raisons puis faire la même chose que Dumestre après.
Faut pas pousser non plus: Dumestre affirme mais ne montre rien, ne démontre rien, et ne possède que l'argument d'autorité ( faire appel au très supérieur Pauling ) pour justifier ses assertions gratuites. Aucune référence d'étude, rien, nada, que dalle. Ca ne concerne pas que lui, mais la "médecine" orthomoléculaire en général.
1: ou est la description de l'état de santé des patients testés sur ces études données ? L'important c'est aussi qu'il est indéniable que tout le monde n'a pas les mêmes besoins en Vit C ou autres produits.
Les testés travaillent-ils pendant ces expériences ? ou sont ils posés toute la journée à ne rien faire de stressant ? Fumeur non fumeur ? On a aussi prit la tête à Linus Pauling une fois pour les questions d'environnement de l'étude , et de l'âge des patients etc.
Ca a été étudié aussi.
Il a pu être mesuré un intérêt à supplémenter au delà des 100 mg recommandés habituellement dans quelques cas précis: sportif de très haut niveau en entrainement long en endurance ( marathon, triathlètes, etc...), fumeurs, militaires en activité / entrainement très éprouvant ( type commando ). Les "amélioration" portaient sur de legers raccourcissements de problèmes bénins, type "rhume", concernant une part "faible" de ces populations ( disons 10 à 20 %). Mais ça se passe bien en dessous des 500 mg / jour que j'avais évoqué plus haut en prenant une fourchette généreusement haute.
La sagesse cité par Agitateur sur le fait que l'on peut faire dire n'importe quoi d'une étude épidémiologique (sur animaux humain ou invitro)
Je ne pense pas le plus grand bien de l'épidémio, et même souvent le plus grand mal. 9 fois sur 10, le jeux consiste à comparer des pastèques et des cerises pour nous apprendre au final qu'une est plus grosse que l'autre...la belle affaire.
L'épidémio, c'est à prendre avec de vrai grosses pincettes. C'est une science qui doit être utilisée quand on n'a pas d'autre choix, ou pour déblayer le terrain. Mais rien ne vaut les études plus "mécanistiques", quand on a les moyens techniques de les mener dans de bonnes conditions.
Sur les bébé "abo" (je ne connais pas l'orthographe) et la vit C .....
Ben..."abo" pour aborigènes, ça doit être bon. Mais faudrait arrêter de nous prendre pour des buses: qu'une supplémentation leur ait apporté du bénéfice, c'est plus que probable si ils étaient carencés. Mais de là à clamer une mortalité infantile de zéro, faut pas pousser mémé dans les orties. Parce que zéro, c'est impossible.
2: Dans quelles conditions les doses de vitamine C sont données ? Plusieurs fois dans la journée ? Après les repas ou avant ? Quel est le régime alimentaire des personnes testées ? Qui teste la qualité du produit (vit C) utilisé ?
Il faut bien restituer les choses dans le contexte historique, et chaque publi en fonction des connaissances de l'époque.
- au début ou Pauling s'est emballé sur l'ascorbique, on ne connaissait rien de l'ascorbique sur sa digestion et la filtration rénale. Il faut rappeler que Pauling et ses confrères n'ont fait aucune expérience de qualité prouvant leurs assertions. MAIS les premières études de la clinique mayo décrédibilisant Pauling étaient elles aussi criticables: ils administraient plusieurs grammes par jour en voie orale, ce qui ne peut pas fonctionner pour monter la concentration plasmatique ( mais çà...personne le savait à l'époque ).
- Année 80 et 90, c'était encore du tâtonnement puisque les paramètres digestions / rein n'étaient pas connus.
- On va dire que ces paramètres sont établis depuis le début des années 2000, et que maintenant, on sait ou on va. Il n'empêche, la conclusion (partielle) reste la même: prendre plus de 500 mg par jour par voie orale ne sert
à rien du tout. Notes là qu'en disant çà, je ne condamne pas la supplémentation pour arriver au delà des 100 mg habituellement conseillés en prise quotidienne ( alimentation + complément )
- la qualité de la vit C consommé est un problème qui n'existe pas. Enfin, il existe seulement chez les consommateurs européens qui se posent de mauvaises questions, poussés par des marketing nauséabonds de charlatans. La vit C de synthèse est parfaitement au point depuis les années 30 et le procédé Reichstein, ça date pas d'hier.
concernant le cancer (j'anticipe un peu car j'imagine qu'après les doses journalière le thème du Caner arrivera bien à un moment ) Ou sont les données médicales sur des testes à haute dose de Vit C faits sur des personnes cancéreuses ou gravement amputées de leur système immunitaire ?
Non, j'avais pas prévu d'y revenir, et je ne ferai pas de chapitre là dessus.
- Les méga doses par intraveineuse sont bénéfiques pour des stades terminaux de cancer pour améliorer le confort de vie ( ou plutôt diminuer l'inconfort...). Là dessus, il n'y a plus de polémique à avoir.
- Je suis infoutu de te dire si un apport quotidien entre 100 et 500 mg est susceptible d'avoir des effets de prévention ( ou pas ) en long terme du cancer ou d'autres pathologie lourdes. Et à mon avis, on n'est pas prêt d'être fixé sereinement sur la question: le seul moyen de suivre çà sur 20 ou 30 ans, c'est de l'épidémio. Mais avec les biais qu'il y a...c'est pas gagné. Néanmoins, des études épidémio se sont déjà penchés sur la supplémentation en général avec un paquet de truc, y compris la vit C ( surtout aux states ou une population importante bouffe des compléments à tout va depuis des 2 ou 3 décennies ). Certains suppléments semblent au contraire avoir des effets délétères. Le seul truc qui semble diminuer sensiblement l'incidence de certaines pathologie ( je met du conditionnel ), c'est le sélénium. Lui, et seulement lui.
- plus de 500 mg ( ou beaucoup plus ) en préventif, c'est vite vu: la question bénéfice / risque consiste à savoir si on peut espérer un gain ( non existant à ce jour ) tout en sacrifiant ses reins à plus ou moins longue échéance.
Si la question t'intéresse Agitateur et pour aller au font de l'histoire je pense que tu imagines un jour lire les livres de L Pauling ? Si vous trouvé ce bouquin en français faite moi signe.
Trouver ses bouquins sur le sujet ne m'a pas traversé l'esprit. C'est un livre, pas un article à comité de lecture ou même un article à vocation scientifique. Bref, rien à en tirer, si ce n'est un intérêt en histoire des sciences sur quelqu'un qui a profité ( sans en être conscient je pense, je vois la mauvaise foi dans son entourage et ceux qui se réclame de lui, mais pas chez lui qui devait être auto convaincu ) de son aura pour être suivi par des bataillons de crédules.
Je rappelle que Pauling n'a fournit
aucun travail scientifique liant l'ascorbique et la santé. Ce qui ne remet pas en cause son travail de grande qualité sur la structure de la molécule, et son apport à la chimie en général.