Que ce soit mére Théresa, l'abbé Pierre, Marc Dutroux, Ariel Sharon, Bush, Hitler ou Gandhi, quand on les écoute ils sont toujours du bon côté et oeuvrent soit pour le bien, soit pour atténuer le mal.
De mère Théresa à Hitler il y'a certe un point commun ; la certitude égotique.
D'ou mon questionnement de base : A t-on raison de chercher le Bien quand on ne sait de quoi il s'agit ni comment il agit ?
Je me suis toujours méfié des personnes de conviction pour cette raison principale... une démarche sincère et volontaire ne peut se réaliser, dans la durée, que par aveuglemment partiel et témérité. On se voile une partie de la réalité et en créeons une autre, plus personnelle, liée à son égo "je sais que je sais", à l'image qu'on se fait de sois et des autres "qui doivent être éclairés de ma lumière".
Ce sont souvent d'humbles et honorables chevaliers, au mérite grand mais qui, il me semble, se battent avant tout contre eux-même pour garder cette réalité vivace. Leur opposer tout argument pouvant les éloigner de celle-ci est d'ailleurs très mal perçu.
Les gens "normaux", ceux qui peuplent la matrice globale, font de même. Cette grande réalité artificielle, celle qu'on a crée pour les asservir, fait office de couette chaude dans un lit froid. Ils s'y raccrochent et ne veulent en sortir, par pure confort(misme). C'est rassurant et au moins, on a des repères.
Les ésprits rebels (la plus part d'entre nous ici) tentent de sortir de ce grand cirque et y parviennent parfois. Le choc passé, arrive la suffoquation, l'hyperventilation du junky en manque. Pour survivre en dehors, il faut retrouver un nouvel oxygène. Chacun se crée alors sa prore bulle de vérité. Certain finissent par se regrouper en communautés alternatives (forums), tous porteurs d'une même bannière.
J'ai même constaté sur un forum traitant plus ou moins des même sujets que nous (prouvant leur sortie de la matrice), une chose étrange... Nos ennemis sont ici appelés "sionistes", "illuminatis", "satanistes"... etc, eux les appelent les "lémuriens" par opposition aux "atlantes"
Toujours ce besoin d'opposer des bons contre des mauvais (que nous ne sommes evidemment jamais). On ne fait que reproduire à l'exterieure de la matrice, les schémas qui nous dominaient alors.