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    Actualités economique sur l'apocalypse financier.

    hildegarde von b
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    11 septembre 2001 - Actualités economique sur l'apocalypse financier. - Page 22 Empty Re: Actualités economique sur l'apocalypse financier.

    Message  hildegarde von b 2/11/2011, 02:03

    face au vilain couple sarko merkel les grecs se révoltent ! un grand bravo ! battez vous et défendez vous !

    http://www.afrik.com/article19311.html

    vous signez la mort de l'euro et je vous dis encore bravo !
    les états européens ne sont pas prêts ni pour une monnaie unique ni pour une fédération forte !

    les pays qui adoptent une nouvelle forme de gouvernance perdent un peu beaucoup de leur identité et de tout ce qui va avec
    Makoto
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    11 septembre 2001 - Actualités economique sur l'apocalypse financier. - Page 22 Empty Re: Actualités economique sur l'apocalypse financier.

    Message  Makoto 2/11/2011, 15:23

    bonjour, je ne sais pas où poster cet article que j'ai trouvé fort intéressant.

    La face cachée des banques


    11 septembre 2001 - Actualités economique sur l'apocalypse financier. - Page 22 Dollar%20Hitler


    Arrogance, avidité, incompétence, impunité : les milieux dirigeants du monde bancaire selon Eric Laurent. Et puisqu’en 2008, les classes politiques ont fait en sorte que le prix de ces vices privés soit payé par le contribuable pour des milliers de milliards de dollars, on peut les mettre dans le même sac.

    Bienvenue dans le monde merveilleux de Goldman Sachs, où un Henri Paulson renfloue avec l’argent du contribuable une société qui lui avait préalablement rapporté 200 millions de dollars de stock-options. Bienvenue au royaume enchanté de Super Obama, l’homme qui renonce à limiter les salaires et options des dirigeants de banques qu’il vient de sauver avec l’argent du contribuable. Bienvenue au pays des Big Jews richissimes, qui font capituler ledit Obama en comparant la limitation de leurs bonus à…. la Shoah ! Bienvenue chez les gens pour qui Madoff ne fut qu’un fusible.

    Bienvenue chez les gens qui viennent de mettre le monde en faillite.

    La méthode AIG version printemps 2009, c’est simple – mais il faut être AIG pour l’inventer.

    Quand vous êtes en faillite, vous envoyez un document de 21 pages à la FED, au Trésor des Etats-Unis, à d’influents congressmen et à une presse « amie ». En 21 pages, vous démontrez que votre faillite provoquera, si on ne l’empêche pas, l’implosion de tout le système financier international (facile : vous détenez pour au moins 230 milliards d’obligations pourries rien qu’en France, et pouvez faire tomber n’importe banque française). Il ne vous reste plus qu’à attendre le bail out salvateur, en réfléchissant à ce que vous allez faire des primes que vous vous octroierez avec cet argent durement gagné. 170 milliards d’aide fédérale, ça mérite bien 165 millions de dollars de bonus pour les dirigeants, non ?

    C’est beau, hein ? Surtout que, cerise sur le gâteau, ces 165 millions de primes sont destinés exclusivement à la filiale londonienne (300 employés vont toucher à ce petit jeu), filiale qui fut aussi responsable de la quasi-totalité des pertes d’AIG, et donc de son bail out en catastrophe. A chacun son dû.

    Au total, si l’on ajoute aux 700 milliards avoués du plan Paulson les cadeaux fiscaux discrètement accordés aux banques et les prêts (probablement irrécouvrables) consentis hors de toute régulation par l’inénarrable Ben Shalom Bernanke à ses sympathiques collègues dans le besoin, le contribuable américain s’est probablement fait racketter de 3000 milliards de dollars en 2008/2009…

    Comment de telles choses sont possibles ?

    Pour le comprendre, nous dit en substance Eric Laurent, il faut avant tout saisir la nature du système économique anglo-saxon contemporain.

    Un système où, par exemple, on le sait maintenant à coup sûr, la guerre du Viet Nam a été prolongée de cinq ans uniquement pour que l’industrie de l’armement continue à engranger des bénéfices (dès 1968, l’état-major US considère la guerre ingagnable – ce sont les milieux d’affaires qui font pression sur Nixon pour que le retrait des USA soit différé). Finalement, quand l’Oncle Sam partira, ce sera parce que Ford et Rockefeller, qui ont en projet un « business » avec l’URSS, triomphent du lobbying de l’industrie de l’armement.

    A aucun moment, la prise de décision réelle n’a été opérée en fonction d’une grande stratégie réfléchie ; elle est le résultat des conflits internes à l’oligarchie américaine, conflits entièrement dirigés en vue du profit immédiat des membres de cette oligarchie. La nature du système économique américain, c’est la prédation à l’état pur (y compris la prédation de certaines composantes par d’autres, comme l’a bien montré l’affaire Lehman Brothers).

    Dans les années 80, la décision de déstabiliser l’URSS est soufflée à Reagan par les milieux d’affaires. Que s’est-il passé ? C’est simple : le système soviétique ne donne pas satisfaction aux capitalistes occidentaux ; sa capacité à absorber des investissements est trop faible. Rockefeller et compagnie décident qu’il faut en finir avec ce système, non parce qu’il est l’ennemi (il ne l’est pas), mais parce qu’il n’est pas assez efficace en termes de business. Incroyable ? Pas du tout. Dès 1930, les relations entre oligarchies soviétique et US vont si loin, que le banquier Mellon achète une partie des collections du musée de l’Ermitage – avec l’argent volé aux américains, il renfloue un régime soviétique ruiné par la dékoulakisation. Et aujourd’hui, ça continue. Le fonds d’investissement Blackstone, fondé par un ancien président du CFR, ancien ministre de Nixon, ancien patron de Lehman Brother (la crème de la crème, quoi) vient de faire entrer à son capital… la République Populaire de Chine.

    Aux USA, ce sont les financiers qui commandent. Et les financiers ont un critère de décision unique : le profit. Peu importe le coût dans l’économie réelle ; seul compte le profit dans l’économie financiarisée. Voilà comment fonctionne le système américain.


    Ce pilotage par l’argent a dépassé ses limites naturelles lorsque, avec l’informatique, la tentation est apparue de virtualiser totalement l’économie. Une tentation que le cerveau global « money » n’a pas su repousser.

    D’où l’implosion de l’investissement, des bénéfices et de l’emploi industriel. De 1973 à 2008, la part du secteur financier dans les profits US passe de 16 % à 41 %. Dans un système où le profit est le moteur du pouvoir, et le pouvoir le serviteur du profit, le vieux capitalisme des collabos nazis d’ITT est dépassé par un nouveau capitalisme, celui des banques collabos du Lao Gai – un capitalisme qui exigera évidemment, le moment venu, un nouveau fascisme.

    Progressivement, explique Eric Laurent, l’avidité des banques et leur politique de maximisation du profit comptable (qui n’est pas la richesse réelle) a entraîné une implosion pure et simple du soubassement économique. Le virtuel a vampirisé le réel – d’où d’abord l’implosion de l’industrie (surtout dans le monde anglo-saxon, épicentre du séisme), ensuite le maintien artificiel de la capacité de consommation de la classe moyenne via l’endettement, et finalement, une fois la dette déclarée insoutenable, l’implosion de la classe moyenne elle-même. Je ne m’attarderai pas sur ces mécanismes ; depuis quatre ans, j’ai longuement écrit sur eux. E. Laurent me confirme ici, avec son regard de spécialiste, que je ne me suis pas trompé.

    Le seul domaine où son livre m’a appris quelque chose concernant cet aspect des choses, c’est sur la manipulation des cours du pétrole – où l’on apprend que les enc… de Goldman Sachs et compagnie, après avoir fait passé entre 2003 et 2008 les montants spéculatifs sur le marché du pétrole de 13 à 317 milliards de dollars (en investissant l’argent de leurs clients), se sont retrouvés avec, en contrats à terme, plus de pétrole que le total des stocks au niveau planétaire (à cette époque, un baril de pétrole est acheté et vendu en moyenne 27 fois avant d’arriver à l’utilisateur…). Ce que voyant, lesdits enc… ont pris des options de vente à terme juste avant la chute des cours (pour eux-mêmes), le tout, bien entendu, sans avertir leurs propres clients, piégés dans la bulle. En comparaison, Al Capone était un poète.

    Wall St. tue l’économie réelle…

    Et Wall St. ne veut pas voir qu’il tue la poule aux œufs d’or. Dans cette mafia des mafias, les nice guys ont établi une règle d’or : tant qu’on ne brise pas l’omerta du milieu, les affranchis doivent gagner, toujours, quoi qu’il advienne par ailleurs.

    Et Wall St. n’est qu’une partie de l’iceberg. La partie émergée, pas la plus grande. Derrière, il y a l’ensemble des grandes banques d’affaires – qui étendent leur emprise bien au-delà de Wall St. Goldman Sachs : 23 milliards de dollars de salaires et bonus pour ses employés et dirigeants (22 000 personnes, pratiquement 1 million de dollars par personne et par an). Fin 2008, sommet indépassable de l’impudeur, les dirigeants de GS se versent 10 millliards de dollars en bonus annuel, et payent en contrepartie… 14 millions de dollars d’impôt (merci les paradis fiscaux).

    Comment une telle chose est possible ?

    Réponse facile, dit Eric Laurent : GS, « banque d’investissements », n’investit en réalité rien dans l’économie réelle. Son modèle économique est ailleurs : pour le comprendre, il faut penser dans les termes du système américain de la prédation organisatrice.

    Goldman sert de machine à mutualiser les intérêts des détenteurs du capital, tout est là. Elle joue sur les effets d’échelle pour prendre le contrôle de sociétés visées, rachetées, démantelées, revendues, voire pour manipuler des marchés entiers (dont celui des dettes souveraines). Goldman Sachs et ses copines (Citigroup, etc.) forment une machine de guerre au service des détenteurs du capital – un ensemble d’institutions bancaires et para-bancaires qui ont, depuis la fin des années 70, assuré le triomphe des intérêts de l’actionnariat dans les entreprises, au détriment des salariés, et même, dans une certaine mesure, des dirigeants industriels (en tout cas ceux qui refusèrent d’en croquer) (2).

    Sur le plan technique, c’est l’usage systématique de l’effet de levier qui explique le triomphe de ce capitalisme virtualisé. A partir du moment où vous pouvez jouer dix fois la mise que vous détenez réellement, et répéter l’opération plusieurs fois, vous atteignez très vite le seuil à partir duquel vous représentez un acteur-clef, qui peut attirer à lui le capital (réel) accumulé par ailleurs. Le levier, dans l’industrie financière, fonctionne donc dans certaines limites comme une prédiction auto-réalisatrice.

    On pourrait décrire cela de la manière suivante : un escroc développe un schéma de Ponzzi, mais comme le capital suraccumulé (réel) cherche un point de ralliement pour structurer sa puissance contre le capital industriel et, au final, contre le travail, ce schéma acquière une substance : il aspire à lui le capital suraccumulé. Dans une certaine mesure, le processus échappe d’ailleurs à la volonté consciente des acteurs – c’est le produit d’une dérive systémique, sur laquelle se greffent des manœuvres déloyales et immorales. Les produits dérivés, souvent mis en accusation, ne sont que le couronnement de cette logique de l’absurde. Le ver était dans le fruit bien avant leur introduction.


    Le pouvoir accumulé par les acteurs ainsi placés au centre de la gestion du capital mondialisé (« the big money, the smart money ») est devenu tel, qu’ils sont aujourd’hui en situation de commander complètement aux politiques, républicains et démocrates confondus. Eric Laurent s’attarde un moment sur le cas emblématique de Robert Rubin (Goldman Sachs, Citigroup, ministre des finances de Clinton, imposa l’abolition de la loi Glass-Steagall, « parrain » de Lawrence Summers (1), ministre des finances d’Obama). La leçon est simple : Clinton, Obama, Bush, peu importe (en fait, comme le montre le statut de fiefs démocrates des villes-clefs de l’industrie financière US, le parti démocrate est même historiquement, si l’on excepte la parenthèse Roosevelt, plus lié à Wall St. que le parti républicain). De toute façon, le véritable dirigeant, c’est Rubin. Les rares résistances rencontrées par les milieux financiers au sein de l’appareil d’Etat sont venues de quelques hauts fonctionnaires intègres (vite isolés et neutralisés) ; les banquiers n’ont en revanche jamais eu de problèmes avec le monde politique, depuis Clinton inclus.

    Au-delà de l’influence, ce qui explique la force des banquiers aux USA, c’est aussi tout simplement qu’ils sont devenus le pouvoir géostratégique américain. En réalité, il ne reste que trois armes aux USA, à présent que leur économie réelle a implosé : l’US Army, Hollywood et Wall St. Or, de ces trois armes, la plus décisive est probablement Wall St.

    C’est non seulement l’arme privilégiée, mais aussi un risque incalculable. La mécanique des produits dérivés a fabriqué de telles masses d’engagements sans contreparties, créés par pur effet de levier, qu’un défaut pourrait littéralement annuler la valeur totale des actifs existant sur la planète – une implosion parfaite et instantanée. Le total des produits dérivés dans le monde était évalué, fin 2008, à 600 000 milliards de dollars (PIB mondial : 54 000 milliards). En temps normal, une faillite provoque la disparition des actifs représentés par les créances sur le failli ; avec les produits dérivés, la faillite peut entraîner le débouclage d’engagements représentant des dizaines de fois l’actif réel en jeu.

    Sur ces 600 000 milliards de dollars, les trois quarts correspondent à des paris sur l’évolution des taux d’intérêt et des parités monétaires (en théorie, paris pris pour couvrir un risque de taux ou de change). En principe, il n’y a pas de raison majeure pour que ces 450 000 milliards portent un risque à hauteur de leur total (quelqu’un perd ou gagne le pari, mais c’est à la marge).

    Il n’en va pas de même d’une catégorie spéciale de dérivés : les CDS, couverture du risque lié à des créances irrécouvrables. Là, il est possible que le chiffre notionnel représenté par le total des CDS soit brutalement converti en chiffre réel, en cas de faillite d’un ou plusieurs acteurs majeurs (Etats, très grandes entreprises ou banques). Les CDS peuvent donc, en amplifiant brutalement l’impact d’un défaut de paiement, faire sauter tout le système. Aucun contrôle sérieux n’a pu être mis en place sur cette activité, les rares régulations existantes étant contournées par les acteurs via des marchés de gré à gré (les banques ont même utilisé les paradis fiscaux opaques pour « jouer » sur les dérivés… leurs réserves fractionnaires).

    Pour Eric Laurent, les agences de notation jouent, dans cette économie de casino au bord du gouffre, un rôle particulièrement néfaste. Et pour cause : elles sont rémunérées par les banques pour noter la qualité des titres dérivés que ces dernières émettent. Une véritable économie de la corruption…

    Pour la petite histoire, les banquiers justifient cette pratique par le fait qu’ainsi, les dettes publiques sont notées par des organismes indépendants des Etats. La boucle est bouclée : si Washington n’a rien à refuser à Wall St, c’est parce que Wall St est le véritable empire. C’est Wall St. qui contrôle les « colonies » - pas la Maison Blanche. Et ce contrôle est, fondamentalement, financier.

    Mais au fait : qui contrôle Wall St. ? Est-ce vraiment une affaire américaine ? Ou bien plutôt : ne serait-ce pas, déjà, une affaire totalement globalisée ?

    Car enfin, comme le montre E. Laurent, il n’y a pas que les banques américaines qui se sont engouffrées dans cette économie de casino suicidaire. La City londonienne n’a pas été en reste (en fait, elle a même souvent été à la pointe du mouvement). UBS s’est comportée exactement comme les banques américaines, même si ce ne fut pas à la même échelle, et fut d’ailleurs sauvée par les Américains parce qu’elle était si liée à eux que sa faillite les aurait tués (d’où le soudain abandon par Obama, à peine élue, de ses velléités de combattre l’évasion fiscale au pays du coucou…). Nos banques françaises ne sont pas en reste (elles sont même connues pour être particulièrement friandes de filiales exotiques dans les paradis fiscaux).

    Mieux encore : l’Europe a collaboré massivement à l’essor de la finance prédatrice, en lui offrant des paradis fiscaux (le Luxembourg, Jersey, mais aussi l’Irlande, voire la City elle-même), et en appliquant aux sociétés américaines opérant à l’étranger les normes américaines en matière de ratios prudentiels (c'est-à-dire que, depuis 2004, les Etats de l’UE appliquent la non-régulation US aux firmes US opérant en Europe dans le domaine bancaire ou para-bancaire).

    Naïveté européenne ? Même si les banquiers centraux européens ont semble-t-il été floués par leurs homologues de l’anglosphère (le marché « de l’ombre », où les banques US règlent leurs affaires entre elles, leur est resté largement invisible jusqu’en 2007), on a du mal à y croire.

    Une conspiration mondiale, alors ?

    Peut-être. Laughing

    Mais une autre explication est possible…

    E. Laurent ne répond pas vraiment à la question décisive du « qui est derrière tout ça ? ». Mais à le lire, alors qu’il accumule les anecdotes, on pressent l’existence d’un esprit maléfique, une sorte d’entité psychopathe fabriquée par l’intelligence collective des marchés financiers. Et on se demande si ce n’est pas cette entité psychopathe qui tient véritablement les commandes.

    Ce qu’E. Laurent raconte sur ses entretiens avec des dirigeants ou ex-dirigeants du monde des banques d’affaires est hallucinant. Cela fait penser aux déclarations de certains serial killers : même absence de remord, comme si la question de la justification des actes ne se posait pas en termes moraux, tout simplement.

    Par exemple le « journal d’un tueur », de Gerard Schaeffer. Les psychiatres ont, depuis la publication de ce document horrible mais exceptionnel, beaucoup travaillé dessus. En particulier, ils ont analysé le rapport à la jouissance de Schaeffer. La cristallisation de l’image fantasmatique par la négation de l’autre détruit était la « formule de jouissance » de ce peu ragoûtant personnage. Détruire l’Etre en détruisant l’autre, pour réduire la monde à une image sur laquelle on projette son être propre exalté à l’extrême : l’idolâtrie sacrificielle, d’une certaine façon. Moloch. Baal. Quand l’instinct du prédateur surcompétent humain prend le contrôle des fonctions supérieures du langage. C’est exactement, au fond, ce que l’on retrouve chez les dirigeants de ce monde bancaire ivre d’arrogance, de cupidité, de violence économique. Brett Easton Ellis avait indiscutablement raison, avec son « American Psycho ».

    Mais comment des milliers de personnes à travers le monde pourraient-elles en arriver là, de manière coordonnée ? Question d’autant plus dérangeante que nous n’avons pas affaire à des semi-clochards désocialisés, mais, au contraire, à des individus sur-adaptés à l’environnement compétitif, et donc, a priori, dotés d’un cerveau rapide et, d’une certaine manière, solide.

    A lire Eric Laurent, et à la lumière de ce que je crois savoir des systèmes du passés qui sont devenus fous (l’empire romain des Caligula et Néron, la Chine impériale des fins de dynastie…), il me semble que la réponse est finalement aussi simple que triste : quand l’être humain accumule trop de pouvoir, et un pouvoir trop stable, trop peu susceptible d’être censuré, le réel n’est plus là pour qu’il se cogne dessus, et quand il passe trop de temps sans se cogner, l’esprit humain perd les pédales. Le sujet se prend, littéralement pour le Dieu de son propre monde. Or, une fois qu’il a goûté à cette illusion enivrante, il ne peut plus s’en passer ; le pouvoir absolu est une addiction.

    Cela fait tout simplement trop longtemps que nous avons la même classe dirigeante, sur le plan économique en tout cas. Le petit monde de la finance anglo-saxonne est en place en gros depuis un siècle – disons depuis la création de la FED. Il existait déjà avant, mais n’était pas invulnérable. Depuis 1913, il fonctionne comme un tueur en série, qui entretient son univers fantasmatique avec le sang de ses victimes. Et ça marche – enfin, ça a marché jusque là. 1914-1918 : bénéfice. 1929 : crise, mais finalement bénéfice encore. 1939-1945 : superbe bénéfice. Vietnam : bénéfice. Choc pétrolier : bénéfice. L’Amérique gagne ? Wall St. gagne. L’Amérique perd ? Wall St. gagne aussi. Comment des gens qui ont tant de pouvoir, et dont le pouvoir est si invulnérable qu’il est presque parvenu à se rendre invisible (les hommes politiques sont là pour prendre les coups)… comment ces gens, donc, pourraient-ils ne pas devenir fous ?

    Ajoutez à cela que quand on dit « ces gens », on évoque en fait quelques centaines de famille, ethniquement assez homogène, en tout cas au sein de chaque « filière » - en gros, il y a trois groupes : juifs (ashkénazes), « aristocratie » britannique, et quelques familles issues de la haute bourgeoisie protestante (plutôt évangélique) nord-américaine (3). Des familles pas plus nombreuses, en somme, que celles qui subsistaient au sein du patriciat romain de l’empire julio-claudien.

    D’où nos modernes Néron, qui ont mis le feu à leur monde pour le reconstruire à leur image…

    La métaphore peut d’ailleurs être filée jusqu’au bout. Les oligarques européens qui se laissent si facilement suborner par cette clique surpuissante sont-ils différents des roitelets orientaux que l’empire romain entretenait comme clients ?

    Plus ça change, au fond, plus c’est pareil. La seule nouveauté, c’est que Néron est plutôt juif, alors qu’Hérode est plutôt latin.

    Telle est la conclusion à laquelle je suis arrivée en découvrant « la face cachée des banques » (excellent livre). Il n’y a pas de mystère du Mal. Il n’y a pas de mystère du Pouvoir. Il n’y a que la psychopathologie banale, dans les cerveaux individuels et collectifs.

    ( 1 ) Lawrence Summers, grand philanthrope devant l’Eternel, ministre des finances de notre Prix Nobel de la paix et super-président Obama, sauveur de l’humanité, fut économiste en chef à la Banque Mondiale. A ce titre, il développa un concept génial : le meurtre écologique de masse à coût zéro (titre officiel : Good Environmental Practices). Où monsieur Summers suggérait de délocaliser massivement les industries polluantes vers les pays pauvres, parce que les coûts liés à la dégradation de la santé publique y seraient beaucoup plus faibles, étant donné que les habitants de ces pays n’avaient pas les moyens de se soigner. Il fallait y penser !

    ( 2 ) Que le système fonctionne en pratique comme une machine de guerre du capital financier contre le travail n’est pas à démontrer. Mais on peut s’attarder sur les relations entre capital financier et capital industriel. En fait, les plans Paulson et, surtout, Geithner, ont prouvé que le système n’est au service du capital industriel que dans la mesure où celui-ci sert le capital financier. Obama a poursuivi sans relâche la politique de sauvetage des banques, mais il a été beaucoup plus économe s’agissant de l’industrie. Wall St. n’a pas sauvé Detroit – il pouvait s’en passer. Plutôt qu’une guerre, il faudrait ici parler d’une relation de suzerain à vassal tributaire.

    ( 3 ) Ces filières collaborent, mais sauf peut-être chez Rockefeller (Citigroup, CFR, Trilatérale), elles existent séparément. Par exemple, quand Rahm Emmanuel, pygmalion de l’Obama de Chicago (ça rime avec mafioso), et surtout sioniste de choc, s’est retrouvé sans emploi après la défaite démocrate en 2000, il s’est recasé… dans une banque calviniste de Genève ? Perdu, c’était une boutade. Chez JP Morgan, à la rigueur, il aurait peut-être pu (quoique), mais non. Il est entré chez Lazard Frères. Comme par hasard.

    http://www.scriptoblog.com/index.php?option=com_content&view=article&id=741:la-face-cachee-des-banques-e-laurent&catid=48:ecnomie&Itemid=55

    que la paix vous accompagne camarades éveillés ... Amour
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    Message  Bardamu 2/11/2011, 16:26

    Énorme ce post Makoto Bien Merci !


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    11 septembre 2001 - Actualités economique sur l'apocalypse financier. - Page 22 Empty Re: Actualités economique sur l'apocalypse financier.

    Message  Bardamu 3/11/2011, 10:34

    G20
    SIGNEZ la PÉTITION
    Les peuples dedans, les entreprises dehors

    C'est incroyable. Le G20 - le sommet rassemblant les gouvernements les plus puissants du monde - se réunit demain pour discuter de la crise économique mondiale, et qui sponsorisent l'événement? Les banques et les entreprises!

    Aussi, rien d'étonnant à ce que le site du sommet - la ville de Cannes en France - soit totalement verrouillé, empêchant les citoyens d'y accéder alors que les PDG des banques et des grandes entreprises ont tous des cartes d'accès pour dire aux gouvernements ce qu'ils doivent faire.

    Les entreprises ont pris en otages nos gouvernements, bénéficiant de vastes plans de sauvetage financier tout en détruisant notre économie. Aujourd'hui elles achètent leur accès à un sommet qui pourrait décider de l'avenir financier d'une bonne partie du monde. Ensemble, nous pouvons persuader l'hôte du sommet Nicolas Sarkozy d'annuler le sponsonariat. Lançons un gigantesque appel citoyen capable de déclencher une tempête médiatique et qui forcera Sarkozy à mettre les entreprises "sponsors" dehors et à assainir le G20. Signez la pétition!

    http://www.avaaz.org/fr/occupy_g20_fr/?cl=1362255119&v=10912

    Faire tourner le lien à tous vos contacts

    164 718 signatures au moment de ce post !

    http://brujitafr.over-blog.com/article-les-peuples-dedans-les-entreprises-dehors-87868950.html


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    Message  Makoto 4/11/2011, 10:44



    Italie :

    Gouvernement au bord du chaos - La dessus c'est presque pareil qu'Athènes

    endettement (officiel...) 1900 milliards d'euros, 120% du PIB

    La seule raison pour laquelle les bonds du trésor de ce pays ne suivent pas l'évolution Grecque est à chercher du coté des multiples interventions de la BCE, mais la situation ne va plus pouvoir durer très longtemps...

    http://online.wsj.com/article/SB10001424052970203716204577013352085668764.html?mod=fox_australian&_nocache=1320276800492&user=welcome&mg=id-wsj

    Cet article nous apprend que le gouvernement Berlusconi n'a pas réussi a se mettre d'accord avec l'UE sur les réformes a faire, soulevant des doutes supplémentaires sur sa volonté de faire adopter des réformes économiques visant à restaurer la confiance des investisseurs dans le pays....
    Autant dire que les obligations italiennes ne vont pas s'arracher ces prochains mois
    Le choix de la BCE de racheter les bonds italiens (sorte d'équivalent d'un QE de la Fed) va lui couter de plus en plus cher ou même devenir impossible car trop couteux

    Quand aux banques italiennes, Leur situation est comparable aux banques françaises Twisted Evil
    L'évolution de leur cotation ces derniers jours aussi

    11 septembre 2001 - Actualités economique sur l'apocalypse financier. - Page 22 Italian%20Banks_0

    merci à mon indic économiste "le méchant loup" pour cette information que je ne fais que vous transmettre ici .
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    Message  hildegarde von b 4/11/2011, 13:54

    Le coût du G20 de Cannes est estimé à 80 millions d’euros, dont 25 millions pour la seule sécurité des 33 chefs d’ Etat et de leurs suites. Et encore, sans compter les salaires, heures sup, frais de déplacement et frais de bouche des 12 000 policiers, pandores et soldats dépêchés sur place. 60 unités de CRS et de gendarmes mobiles – 120 hommes chacune, sont ainsi déployées sur la Croisette."

    http://www.impots-economie.com/combien-coute-le-g20-de-cannes/
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    Message  Comandirej 13/11/2011, 21:53

    jeudi 10 novembre 2011

    James Turk : Nous nous attendons à un cataclysme dans les semaines à venir


    Les actions plongent et la situation en Italie est devenue hors de contrôle. James Turk nous donne son avis sur les événements actuels. Lorsqu'on l'interroge sur le sort de l'Italie et si nous devrions nous attendre à de nouvelles faillites bancaires, Turk répond: "Nous avons constaté une évolution majeure de la crise, ici en Europe. Les rendements obligataires italiens à 10 ans ont grimpé à plus de 7%. L'obstacle des 7% est considéré comme un seuil critique, car une fois que la Grèce et l'Irlande ont dépassé les 7%, ils ont été forcé de se tourner vers l'Union européenne pour obtenir un renflouement.

    Donc, l'idée est que désormais l'Italie a besoin d'un renflouement à son tour, mais voici le problème :


    L'Italie a € 2 000 milliards d'euros de dette !
    C'est un montant supérieur au total de la dette détenue par la Grèce, l'Irlande, le Portugal et l'Espagne réunies !
    "



    Il est clair que la baisse de 2% aujourd'hui de l'euro face au dollar américain est un signe d'avertissement qu'une crise majeure se prépare. J'ai déjà mentionné que l'effondrement du groupe Dexia et de MF Global ne seraient pas aussi importants que la chute de Lehman, mais les marchés nous disent qu'une crise majeure est maintenant en préparation.

    Soyez donc prêts pour un autre type d'effondrement identique à celui de Lehman qui mettra l'ensemble de la structure financière à genoux.

    (Conviction de Gold-up : Nous pensons à la chute d'une des 4 institutions financières présentés ici)

    Les médias ont dépeint ces problèmes comme une crise du capitalisme, mais ils ont faux sur toute la ligne. Ce que nous assistons est une crise du socialisme. Les gouvernements ont fait un nombre inconsidéré de promesses qui ont été réalisées sur de l'argent emprunté venant principalement des banques...

    Dans les années 1970, les banques ont fait d'énormes prêts à divers pays, et particulièrement en Amérique latine. Le président de la Citibank a été couvert de ridicule quand il dit: «Les pays ne font pas faillite» et parce que la faillite n'a pas été déclaré officiellement, beaucoup de ces prêts devaient être radiés.


    Cela nous amène à l'Italie. L'UE et le FMI imposent à l'Italie d'adopter des mesures d'austérité, mais ce "conseil" arrive 5 ans trop tard. Le gouvernement italien ne peut pas réduire ses dépenses assez vite pour améliorer leur situation financière. "L'effondrement de l'Italie va faire très mal très rapidement."


    Lorsqu'on l'interroge sur l'or, Turk a répondu: "Nous approchons d'une situation dans laquelle le prix de l'or est d'une importance secondaire.

    Ce qui est d'une grande importance est de savoir si vous en êtes propriétaire et sous quelle forme.

    Nous avons assisté à une forte volatilité, tant à la hausse qu'à la baisse, et comme l'Italie tombe, et que tout est dit et fait, le seul moyen pour les gens de survivre à ce type de cycle est de posséder de l'or à l'extérieur du système bancaire".



    Les marchés sont comme une toupie en perte de vitesse

    La baisse de l'euro de plus de 2% aujourd'hui est un appel au réveil que la toupie oscille. La seule question est de savoir quand le sommet va tomber ? Aussi, en prévision de cet événement, vous devez posséder l'or physique.

    "Mon observation est que les gens doivent être préparés pour certains événements volatiles et cataclysmiques au cours des semaines à venir."

    http://gold-up.blogspot.com/2011/11/james-tusk-nous-nous-attendons-un.html
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    Message  Panisse 21/11/2011, 14:06

    L'Allemagne veut faire payer des impôts aux travailleurs forcés de 39-45

    Le fisc allemand veut que les milliers de Belges qui ont été forcés de travailler en Allemagne nazie pendant la deuxième guerre mondiale, paient des impôts sur leur pension, ont annoncé samedi les journaux Gazet van Antwerpen et Het Belang van Limburg. Le service fédéral belge des pensions a déjà reçu des dizaines de plaintes d'anciens travailleurs forcés belges ou de leurs proches.

    Le parlement allemand a approuvé, en automne 2010, une loi fixant à 17% le taux d'imposition sur les pensions des travailleurs forcés. Cette demande d'impôts est rétroactive et a été calculée pour les pensions perçues à partir de 2005.

    Des anciens travailleurs forcés belges des années 40 ou leur veuve ont reçu, dans le courant des dernières semaines, une lettre d'un bureau de taxation de l'état allemand de Brandenburg les informant qu'ils devaient payer ces impôts. Il s'agit souvent de plusieurs centaines d'euros.

    Le ministère belge des Finances dit ne rien pouvoir faire pour ces personnes.

    Le sénateur Ahmed Laaouej (PS) a pressé samedi le ministre des Finances Didier Reynders (MR) d'entamer "immédiatement" des négociations avec les autorités allemandes.

    "Le ministre des Finances doit absolument trouver une solution à ce problème. Il doit immédiatement entamer des discussions avec les autorités allemandes", a réagi samedi l'élu socialiste. "J'aimerais aussi savoir si le gouvernement belge a préalablement été concerté avant cette décision des autorités allemandes", a-t-il ajouté, précisant qu'il interpellerait le ministre des Finances la semaine prochaine au Sénat à ce sujet.

    Pour le sénateur PS, l'attitude du gouvernement allemand est intolérable. "Il y a des limites à la décence ! En ces temps budgétairement difficiles, l'Allemagne essaie de se refaire une santé financière sur le dos des milliers de travailleurs forcés qui n'ont pas choisi d'aller en Allemagne", selon lui.

    http://www.rtbf.be/info/economie/detail_l-allemagne-veut-faire-payer-des-impots-aux-travailleurs-forces-de-39-45?id=7101273
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    11 septembre 2001 - Actualités economique sur l'apocalypse financier. - Page 22 Empty Re: Actualités economique sur l'apocalypse financier.

    Message  ziril 24/11/2011, 19:39

    Scoop : la Bundesbank monétise !!!



    Dans le flot de (mauvaises) nouvelles sur la crise de la dette, on peut laisser passer des choses, par exemple, concernant la grande information d’hier. L’Allemagne n’est pas parvenue à vendre toutes ses obligations, sur les 6 milliards d’euros proposés, seuls 3,89 milliards ont trouvé preneur. Expliquant cela, l’article de L’Agefi explique ensuite, et on lit à deux fois pour être sûr, «La demande n’a atteint que 3,89 milliards, forçant la Bundesbank, qui est coutumière du fait, à souscrire le reste, soit le montant plus élevé depuis mai 2008.» Ah bon, la Bundesbank monétise !!! Cette information est confirmée par d’autres articles. C’est énorme. On se pince pour y croire. La BCE n’a pas le droit, et elle s’y refuse absolument, d’acheter de la dette d’Etat sur le marché primaire (c'est-à-dire lors de l’émission, comme ici), elle peut le faire sur le marché secondaire (en la rachetant à des investisseurs), mais avec parcimonie (c’est tout le débat actuel où l’on demande à la BCE de soutenir les pays en difficulté). Donc la BCE ne peut pas, par contre, une banque centrale nationale comme la Buba peut le faire ! Les banques centrales des pays de la zone euro font pourtant partie du Système européen de banques centrales, dirigé par la BCE ; mais si chacune peut faire ce qu’elle veut dans son coin, où va-t-on ? Pourquoi la banque centrale grecque, italienne ou française n’achèterait pas, à son tour, de la dette de son Etat ? C’est du grand n’importe quoi. Explications bienvenues ;-)

    Philippe Herlin


    source: http://ladettedelafrance.blogspot.com/2011/11/scoop-la-bundesbank-monetise.html
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    11 septembre 2001 - Actualités economique sur l'apocalypse financier. - Page 22 Empty Re: Actualités economique sur l'apocalypse financier.

    Message  Bardamu 25/11/2011, 17:53

    L'apocalypse financière à venir en France

    Les conséquences pour tous


    11 septembre 2001 - Actualités economique sur l'apocalypse financier. - Page 22 Le_jour_ou_la_france_a_fait_faillite


    Extraits (Chronique Agora)


    La faillite de la France est proche. Voici pourquoi. Voici les conséquences


    Depuis, rien n'a changé... bien au contraire : la situation est encore plus pressante. Les gouvernements n'avancent pas, les marchés flanchent.



    Important ATTENTION : ce rapport peut heurter les lecteurs trop sensibles. A lire avec prudence.



    Le pire est à venir. Je suis convaincue que la crise que nous traversons aujourd'hui affectera profondément notre niveau de vie en France et notre rang dans le monde.


    Nul ne devrait ignorer ce qui menace le plus gravement la France aujourd'hui : elle-même... et l'état de ses finances publiques.


    Je crois à 100% que nous, les Français, nous ne sommes qu'au premier stade d'une crise qui ébranlera les fondations mêmes de l'Europe, de notre nation... et de votre patrimoine.


    A l'heure où vous lisez cette lettre, tout s'accélère encore et encore, et bien plus vite que je ne l'avais initialement prévu. La vitesse d'accumulation de l'endettement public français est telle que nous frôlons le surendettement et le défaut de paiement. C'est pourquoi il m'a paru urgent de faire une mise à jour de mon premier signal d'alerte paru juste avant la dégradation de la note américaine.


    Regardez ce qui se passe autour de nous. La catastrophe n'est pas imminente, elle a déjà commencé.


    Les émeutes de la faim qui ont engendré les révolutions arabes depuis février 2011 se propagent à leur manière dans notre monde occidental. Après le printemps arabe, voici "l'automne occidental"...


    A leur tour, ce sont la Grèce, l'Italie, le Portugal, l'Espagne, le Royaume-Uni et même Israël qui sont frappés par de grandes manifestations de la jeunesse en colère. Ces révoltes entraînent dans leur sillage morts et destruction.


    Que dire de la France ? Avant même l'irruption de la première crise financière de 2008, le bilan des émeutes de 2005 dans nos banlieues s'élevait à plus de 10 000 véhicules incendiés, des centaines de bâtiments publics de première nécessité calcinés, vandalisés ou pillés, soit au total un coût de plus de 200 millions d'euros.


    Rappelons qu'à la même époque, en novembre 2005, Standard & Poor's mettait la France "en bas de la catégorie AAA", déplorant déjà le poids des déficits et de la dette. Ceci n'est rien en proportion de ce qui arrive.


    A l'heure où je vous écris, le compte à rebours a commencé. Moody's a menacé d'abaisser notre note à moyen terme (c'est-à-dire dans une échéance de trois à 12 mois). La France deviendrait ainsi le nouveau grand pays, après les Etats-Unis, à perdre son précieux AAA.

    Eh oui, nous y sommes.



    TOUTES LES CONDITIONS SONT RÉUNIES POUR UNE BANQUEROUTE GÉNÉRALE


    Et alors ? Il y a belle lurette que l'annonce de la future faillite nationale fait la Une des plus grands journaux français, me direz-vous. Oui, mais ce que les médias grand public ne comprennent précisément pas, c'est qu'il ne s'agit pas que d'une faillite financière. Ce que nous allons affronter est bien pire. Le problème financier n'est qu'une partie de l'iceberg. Derrière se cache un Titanic en plein naufrage : les fondements mêmes de notre société, aussi bien politiques que sociaux.




    En dépit de ce que l'on essaie de nous faire croire, les problèmes actuels que nous rencontrons au niveau européen et à l'échelle nationale ne peuvent être résolus sans une réduction radicale de notre niveau de vie. Le plan d'austérité annoncé par le gouvernement n'est qu'un arbre qui cache la forêt -- ou plutôt le précipice -- qui nous attend.


    A vrai dire, la plupart des gens n'ont AUCUNE IDÉE de ce qui se passe actuellement.



    CA N'ARRIVE PAS QU'AUX AUTRES


    Or, aujourd'hui, nous vivons une situation exceptionnelle, que j'ai appelée la Crise 2.


    La Crise 2 est la crise du crédit souverain subprime, tandis que la Crise 1 était la crise du crédit subprime. Lors de la Crise 1, les Etats sont venus au secours des banques et du système financier en perdition. Autrement dit, la dette privée a été transformée en dette publique.


    "Le monde est au bord du gouffre par la faute d'un système irresponsable", déclarait le premier ministre François Fillon en 2008. Trois ans après, nous basculons dans ce même gouffre par la faute de la politique de ces gouvernants.


    Qui viendra au secours des Etats en perdition dans la Crise 2 ?

    Pas les banques : elles n'ont pas réussi à se refaire une santé.

    Alors qui paiera ?


    Il n'y a plus possibilité de repêchage. Autrement dit, les politiques économiques menées depuis trois ans aux Etats-Unis et en Europe vont entraîner la faillite complète des Etats.


    Dans une tribune publiée en août dernier dans Les Echos, l'économiste Kenneth Rogoff est le premier à le reconnaître : "le vrai problème n'est autre que l'endettement catastrophique qui touche l'économie à l'échelle mondiale".


    Si seulement c'était si simple ! Personnellement, j'aimerais qu'il en soit ainsi. L'endettement est catastrophique, les défauts de paiement se généralisent et les Etats font faillite. Et alors, qu'est-ce que cela change?


    Le hic, c'est que tout est étroitement lié. La faillite de l'Etat. Nos épargnes. Nos retraites. Nos économies. Notre niveau de vie. Tout cela sera profondément affecté par la débâcle qui ne cesse de s'étendre. Et pour beaucoup de gens, les conséquences seront dramatiques.


    Des milliards d'euros d'épargne privée disparaîtront. Les personnes âgées verront leurs retraites si diminuées qu'ils devront s'en remettre à la bonne volonté -- et surtout au porte-monnaie -- de leurs enfants pour ne pas finir à la soupe populaire. Et que dire de leurs propres enfants ? Ils n'auront même plus, pour la plupart, de travail ou de source de revenu fixe.


    Ne comptez plus sur les autorités pour utiliser les leviers traditionnels pour maîtriser l'inflation dans les années à venir : les commandes ne répondront plus.


    Très peu de solutions resteront alors sur la table : la ruine, la guerre... ou bien encore réquisitionner votre épargne, celle qui est gentiment blottie dans vos contrats d'assurance-vie.


    Les défauts de paiement ont déjà commencé en Islande, en Irlande, au Portugal, en Grèce, en Espagne... A quand le tour de la France ?



    Les lendemains ne chantent plus. Les populations des pays occidentaux peinent encore à comprendre que les promesses qu'on leur a faites en termes de retraite ou de protection sociale perdent toute valeur si leur propre gouvernement fait banqueroute.



    En fait, l'état actuel de la France rend notre pays particulièrement vulnérable au pire des scénarios. Attention, il ne s'agit pas d'une aimable fiction à prendre à la légère mais bel et bien de la situation actuelle à haut risque.



    LA RÉALITÉ DÉPASSE AUJOURD'HUI LA FICTION


    Rappelez-vous, en août dernier : la fiction économique du Monde, Terminus pour l'euro, faisait perdre la tête aux marchés boursiers et plonger l'action de la Société Générale de 14,7%.


    Le patron de hedge fund John Paulson expliquait que le "risque majeur pour l'Europe est la fragilité de son secteur bancaire" et sa "dépendance" aux "fonds monétaires américains. [...]


    Je vous laisse imaginer la fragilité de ces géants aux pieds d'argile -- ces grandes banques françaises sur lesquelles s'appuie entre autres notre économie -- qu'une simple fausse information d'un média grand public suffit à ébranler.



    Les événements pourraient s'enchaîner rapidement.



    Nous sommes en eaux troubles, et vous devez prendre les mesures nécessaires pour vous protéger, si ce n'est déjà fait.



    Nous assistons aux premières secousses qui vont ébranler tous les acquis sociaux et politiques en France.



    J'imagine qu'en dépit des récents événements dont nous sommes témoins, vous pourriez encore penser en lisant mes mots : "impossible... cela n'arrivera pas... pas ici. Après tout, nous ne sommes pas autant surendettés que les Américains... L'Etat est peut-être proche de la faillite, mais pas les ménages. Notre taux d'épargne national est l'un des plus élevés au monde... Et puis, nous sommes tout de même la cinquième puissance économique mondiale. Notre pays est profondément enraciné dans la démocratie et la stabilité"...



    Les finances catastrophique des États-Unis... la faillite sans cesse repoussée de la Grèce... l'épidémie des crises financières du Portugal à l'Espagne, de l'Irlande à l'Italie, et les plans de sauvetage à répétition mis en place par l'Europe, portés par le couple franco-allemand... l'hégémonie grandissante de la Chine, non, tout ceci n'est pas le plus menaçant.

    Le plus grand danger aujourd'hui pour la France, c'est la France elle-même.



    AH, CA IRA, CA IRA... A LA BANQUEROUTE !


    Comme en 1789, notre organisation économique et sociale va connaître un séisme provoqué par des années et des années d'inconscience. C'est le même scénario d'un Etat au bout du rouleau qui est en train de se mettre en place. Car, nous aussi, nous vivons depuis bien trop longtemps à crédit.


    Les chiffres parlent d'eux-mêmes :

    La dette publique de la France est de 1 692,7 milliards d'euros.

    Le remboursement de la dette publique, en son état actuel, ne correspond pas moins à six années de travail des Français, soit 20 000 euros par tête.

    Si l'on compare la dette de l'Etat aux recettes budgétaires, il ne faudrait pas moins de cinq années de recettes pour la rembourser à 100%.

    On est loin du compte quand on sait que les impôts sur le revenu que nous payons tous servent à hauteur de plus de 80% au seul remboursement des intérêts de la dette.

    Pire, dans les deux ans qui viennent, la France doit trouver sur les marchés environ 600 milliards d'euros, dont 429 milliards d'euros de refinancement de vieilles dettes.



    Autrement dit, nous sommes en train d'approcher du moment où l'Etat français ne parviendra même plus à payer les intérêts de la dette. Ceci entraînera inévitablement une dégradation de notre note souveraine et une disparition des emprunteurs... soit l'équation suivante :

    Fin du remboursement des intérêts = impossibilité de nouveaux emprunts = les caisses sont vides = banqueroute !

    Le directeur de la banque de France, Christian Noyer, le confirme dans Le Figaro : "en 30 ans et de nombreuses dévaluations, nous n'avons jamais affiché un budget en excédent et donc nous n'avons jamais pu réduire notre stock de dette !"



    PRIS AU PIÈGE DU CRÉDIT REVOLVING


    Ce n'est pas moi qui le dis, mais Jean Arthuis, actuel Président de la Commission des finances du Sénat. Dans son dernier livre paru en mars 2011, Finances publiques, Sept mesures d'urgence pour éviter la faillite, il écrit :


    "La France emprunte plus de 800 millions d'euros par jour pour payer ses dépenses courantes et rembourser notre dette, comme un ménage surendetté pris au piège du crédit revolving. [...] La charge des intérêts de la dette atteint 45 milliards d'euros : c'est le premier poste de dépense du budget de l'Etat [...] Et elle s'alourdira encore dans les années à venir, à cause de l'effet boule de neige".



    Il est toujours plus simple de vivre à crédit que d'augmenter les impôts... surtout quand ceux-ci sont déjà au maximum de ce qui peut être prélevé !



    La pression fiscale est déjà à son maximum.

    Dans de telles conditions, les impôts ne peuvent être relevés sans provoquer des fuites de capitaux et des diplômés vers l'étranger. Cela découragerait encore plus l'activité économique, déjà loin d'être compétitive. Taxer davantage risquerait de bloquer plus encore la croissance (et donc d'abaisser les recettes).



    Depuis 1975, les divers gouvernements ont donc pioché dans le panier dépenses sans se soucier de remplir celui des recettes.


    Le problème, c'est que nous ne pouvons plus avoir recours à la planche à billets comme autrefois. Avec l'introduction de l'euro, nous avons transféré ce pouvoir à la Banque centrale européenne (BCE) et à Jean-Claude Trichet/Mario Draghi. Il ne reste plus qu'à emprunter... sans limite.


    Mais que faire lorsque vous ne pouvez plus taxer davantage et que plus personne ne veut vous prêter ? C'est simple : l'Etat s'effondre et c'est la Révolution.


    La situation actuelle rappelle en effet de près l'enchaînement des circonstances qui ont conduit à 1789. A défaut de BCE, la monnaie était alors indexée sur l'or. Impossible donc pour le roi d'imprimer de la monnaie... et lorsque les caisses de l'Etat se sont retrouvées vides, il n'a pas pu sauver sa tête.



    Selon mes calculs, basés sur les données publiques du ministère des Finances et de la Cour des Compte, nous sommes aujourd'hui à la veille d'une telle rupture.



    LA FUITE EN AVANT


    "Personne ne s'attend à ce que la France chute dans un mois", a déclaré l'économiste français Bertrand Lemennicier, professeur à l'Université Panthéon-Assas-Paris sur la chaîne de télévision américaine CBN News le 26 novembre 2010. "Mais nous sommes au bord du gouffre. Nous ne savons pas la date. Je veux dire que cela peut arriver du jour au lendemain, comme en Grèce".


    Cette date, moi, j'ose vous la donner. Certes, nous ne savons pas encore quand la France sera en cessation exacte de paiement. Mais ce que nous pouvons surveiller, c'est le taux auquel nos créditeurs acceptent de nous prêter de l'argent -- c'est-à-dire l'évolution des rendements de nos obligations souveraines. Dès qu'ils dépassent les 6%, un pays bascule dans l'insolvabilité. C'est ce qui s'est produit en Irlande, en Grèce, au Portugal, en Italie... et qui risque de se passer en France.


    A l'heure où j'écris ces lignes, ce taux est à 3,51%. Autrement dit, nous n'avons pas une grande marge de sécurité avant les 6%... Et je pense que tout pourrait aller très vite : sans croissance et sans accroissement des recettes fiscales, nous n'avons aucune solution pour combler nos déficits et rassurer nos créanciers. Et à quelques mois de l'échéance électorale de 2012, quel politicien aura assez de tripes pour regarder la situation en face ? Prédire la crise, annoncer des mesures d'austérité, inciter la population à se serrer la ceinture... comment se faire élire sur un tel programme ?



    Il faudrait une volonté politique considérable pour renverser la situation ; au lieu de cela, l'élection présidentielle de 2012 ne servira sans doute qu'à révéler nos faiblesses.

    Nous sommes piégés.


    Il n'y a pas de solution.


    Il est certain que "faire l'autruche" est une solution plus confortable... mais pas forcément plus sûre.



    Il est crucial pour vous de comprendre les risques énormes auxquels vous êtes désormais exposé. Parce que la faillite imminente de l'Etat français signifie tout simplement votre propre faillite. Des millions d'euros d'épargne vont disparaître. Ce désastre bouleversera votre activité et pourrait même vous mettre au chômage. Il touchera de manière drastique votre épargne, vos investissements et votre retraite.



    Quant à moi, je suis certaine plus que jamais que la faillite à venir est inévitable.


    En d'autres termes :

    serez-vous préparé ?


    Voyez-vous, je peux vous dire avec presque 100% de certitude que la plupart des Français ne sauront pas quoi faire lorsque les prix des biens de première nécessité comme le lait, le pain ou l'essence atteindront des pics records jamais vus... Ils ne sauront pas quoi faire lorsque les banques fermeront... et que leurs cartes bancaires ne fonctionneront plus... Quand ils ne seront plus autorisés à acheter de l'or ou des monnaies étrangères... Quand la Sécurité sociale, les allocations, le salaire des fonctionnaires, etc. s'effondreront totalement.


    Notre manière de vivre en France va changer -- en fait, pour la plupart d'entre nous, c'est déjà le cas. C'est seulement le commencement. Il y a déjà plus de huit millions de pauvres en France. Entre sept et 20 millions de Français vivent dans la précarité. Un sondage TNS-Sofrès révélait déjà en 2008 que plus de 60% des Français ont déjà peur de devenir SDF : ils n'ont peut-être pas tort...


    Étrangement, c'est du côté de la presse étrangère qu'on trouve les données plus précises. En juillet 2011, le Financial Times analysait ainsi le désarroi des classes moyennes en France dont le niveau de vie n'a pas augmenté depuis plus de trente ans.


    C'est simple, depuis 40 ans, les courbes de croissance se sont arrêtées, pire aujourd'hui la principale tendance est au déclin.



    Dès 2007 (il y a plus de quatre ans !), voici ce que disait François Fillon, notre Premier ministre : "Je suis à la tête d'un Etat qui est depuis 15 ans en déficit chronique, je suis à la tête d'un Etat qui n'a jamais voté un budget en équilibre depuis 25 ans. Ca ne peut pas durer".



    Pour être plus précis, depuis 37 ans, la dette en France n'a jamais diminué.



    DERNIER BUDGET FRANÇAIS A L’ÉQUILIBRE : 1973





    C'est en 1973 que le dernier budget à l'équilibre a été voté en France. Ensuite, quelle que soit leur couleur politique, les divers gouvernements ont contribué à tour de rôle à élargir le trou de la dette. De 1974 (élection de Valéry Giscard d'Estaing) à aujourd'hui, la dette française est passée de 21,2% du PIB à 84,7%. Il est toujours plus simple d'endetter un pays que d'augmenter les impôts...


    En moins de 10 ans, la dette a doublé. En 2007, elle était à 1 208,9 milliards d'euros.

    Pendant les années Sarkozy, la crise a éclaté, entraînant dans son sillage baisse des recettes fiscales. Qu'importe, l'Etat renfloue les banques, les dépenses flambent et le déficit public atteint les 106,2 milliards d'euros pour la seule année 2008.



    L'heure du Grand emprunt a sonné. En 2009, l'Etat lève ainsi sur le marché pas moins de 173,9 milliards d'euros. Pour exemple, cela correspond aux postes actuels de dépenses de l'enseignement, de l'armée, de la police, de la justice, de Bercy et du ministère de l'emploi.


    A vrai dire, la crise de 2008 n'a été qu'un prétexte pour accélérer la mauvaise gestion financière du gouvernement français et notre déficit public. Le gouvernement a ainsi poursuivi selon Thomas Piketty, professeur à l'Ecole d'économie de Paris s'exprimant dans Le Monde du 24 juin 2009, sa "fuite en avant vers l'endettement".


    Aujourd'hui, la dette publique de la France est de 1 535,5 milliards d'euros. Selon Gilles Carrez, député du Val-de-Marne et rapporteur du budget, l'Etat va devoir lever 220 milliards d'euros, dont 100 milliards rien que pour rembourser le capital de la dette qui arrive à échéance ! (Il faut se mettre en faillite et sortir du Système, faire comme l'Islande, il faut sortir de l'euro, que l'Etat frappe sa monnaie et se prête à lui-même sans intérêts. Tant que le Cartel bancaire dirigera le monde et le rackettera, nous sommes perdus... note d'eva)


    A vrai dire, si l'on voulait réellement endiguer l'hémorragie de la dette, il faudrait réduire sérieusement toutes les dépenses et couper les budgets de tout le service public, c'est-à-dire :


    - fermer tous les écoles, hôpitaux, commissariats et tribunaux ;
    - licencier tous les professeurs, le personnel hospitalier, les policiers, les magistrats ;
    - ne plus collecter les impôts et couper toutes les subventions ;
    - vendre aux enchères les routes et les hôpitaux...


    On aperçoit vite l'absurdité d'une telle logique -- d'autant qu'elle ne permettrait même pas de maintenir le budget en équilibre et encore moins de rembourser les dettes.



    EN 2011, LA SÉCURITÉ SOCIALE FRANÇAISE A BESOIN D'EMPRUNTER LA MÊME SOMME QUE LE PORTUGAL ET L'AUTRICHE RÉUNIS


    C'est en tout cas ce que révèle La Tribune du 11 janvier 2011. La Sécurité sociale empruntera sur l'ensemble de 2011 entre 30 à 35 milliards d'euros (..) pour être capable de faire face à nos dépenses de santé. Ces dettes accumulées n'arrangeront en rien l'état de notre "Sécu".


    C'est simple, selon la Cour des Comptes, sa "situation financière deviendra rapidement intenable". Son rapport public annuel 2010 tirait déjà la sonnette d'alarme : "à un tel niveau de déficit, l'équilibre ne pourra être rétabli sans une remise en cause du niveau de protection sociale".


    Autrement dit, les remboursements de médicaments baisseront de plus en plus jusqu'à disparaître... La prise en charge des personnes dépendantes ou âgées diminuera de jour en jour jusqu'à devenir nulle... Nous nous approcherons d'un système à l'américaine où seuls ceux qui auront mis de l'argent de côté pour leurs frais médicaux seront protégés et survivront en bonne santé.


    Les autres essaieront d'éviter comme ils le peuvent maladies, accidents et vieillesse. La différence entre les Américains et nous, c'est que nous aurons été taxés pour un service que nous n'aurons jamais. C'est cela la faillite de l'Etat-Providence !


    N'attendez pas d'être à la charge de votre famille, vos enfants ou de vos petits-enfants.



    LA DETTE EST DEUX FOIS PLUS GRANDE QUE VOUS NE LE PENSEZ



    Il reste aux medias beaucoup de chemin à parcourir pour bien prendre la dimension du problème et conclure à la faillite publique.


    La dette publique de la France selon les critères de Masstricht est aujourd'hui de 1 692,7 milliards d'euros. Selon mes estimations, basées sur des données publiques accessibles, elle a déjà atteint quasiment le DOUBLE de ce montant.


    En effet, ils sont peu à comprendre -- et admirer -- la créativité comptable de l'Etat, qui lui permet de cacher la taille réelle de la dette officielle. C'est ce que l'économiste Bernard Marois de HEC a surnommé "l'économie Shadok" : on bouche des trous pour en recreuser d'autres ailleurs.


    De nombreux organismes ont été créés pour dégonfler les chiffres de la dette française. Autrement dit, au vu et yeux de tous, le gouvernement fait ce que les virtuoses de la finance appellent du hors bilan (Des milliards n'apparaissent pas dans les comptes publics, note d'eva)


    On peut aussi se demander pourquoi la retraite des fonctionnaires n'est pas provisionnée. Pour l'instant, Bruxelles n'a pas demandé à la France des les intégrer dans sa dette publique



    Maintenant que nous avons toutes ces données, refaisons les comptes... ou plutôt, voyons ce qui n'y figure PAS : 1500,7 milliards d'euros !




    A cela s'ajoutent les montants des taux d'intérêts, l'accumulation de la dette et tout ce qui nous est encore dissimulé. On nous dit que la dette publique de la France est de 1 692,7 milliards d'euros. Selon les calculs ci-dessus, elle est quasiment double, soit plus de 3193,4 milliards d'euros !



    Dans un article du Monde, daté du 27 avril 2010, Denis Dessus, vice-président de l'ordre des architectes, dénonce ces manœuvres grossières de nos politiques pour nous cacher l'ampleur du désastre. Selon lui, "ces États se conduisent comme des ménages surendettés qui trichent sur leurs déclarations pour continuer à emprunter".



    DÉMENTI N°1 : LES ÉTATS FONT BEL ET BIEN FAILLITE...
    LA PREUVE ? 240 RUINES ÉTATIQUES RÉCENTES



    Le plus gros mensonge utilisé par nos dirigeants serait qu'un Etat ne peut pas faire faillite. Jacques Attali, l'actuel président de Commission pour la libération de la croissance française, prouve tout le contraire dans l'un de ses essais intitulé Tous ruinés dans 10 ans.

    Il y recense pas moins de 240 défaillances d'Etats dans l'histoire économique récente : l'Allemagne en 1923, l'Angleterre dans les années 70, la Yougoslavie en 1995, la Russie en 1998 ou bien encore l'Argentine en 2002.


    Vous pensez peut-être que cela ne pourrait pas se produire chez nous ? Pourtant cela s'est inévitablement produit chaque fois qu'un pays est allé trop loin dans l'endettement -- qu'il soit développé ou émergent, grand ou petit.


    Comment cela se manifeste-t-il concrètement ? Prenons un exemple proche, celui de l'Angleterre en 1970. Voici les témoignages issus d'une émission sur la BBC :



    John Blackburn, de Wetherby, raconte :
    J'étais ingénieur à l'usine électrique d'Huddersfield à cette époque. Une partie de mon job consistait à couper l'électricité des différents quartiers de la ville, selon une grille définie par les autorités. Combien de fois, le soir, j'ai été obligé de couper l'électricité chez moi avant de rentrer manger à la lueur d'une bougie.....



    Imaginez... l'Angleterre avait dominé le monde pendant 150 ans. Mais la mauvaise gestion de ses fonds publics et de sa monnaie (offerte aux grands banquiers, note d'eva. Il faudrait quand même le dire un jour !) l'a conduite au fond du gouffre en quelques années.


    Vous pensez que cela ne peut arriver en France ? Vous n'êtes pas le seul et c'est peut-être là le principal problème : l'indifférence généralisée.


    Il poursuit : "en fait, si l’État fait défaut sur sa dette, cela aura des répercussions sur l'ensemble de l'économie. [...] Les banques seront obligées de fermer et l’État sera obligé de contingenter les retraits puisqu'il n'y aura plus assez d'argent dans le circuit. C'est ce qui arrivera. Ce n'est pas de la science-fiction, puisque c'est ce qui s'est passé en Argentine".


    Pour rappel, plusieurs mois de crises, de manifestation et d'émeutes de la faim avaient conduit le président de l'Argentine à déclarer la faillite du pays le 24 décembre 2001. 10 ans plus tard, l'Argentine n'a toujours pas directement accès aux marchés. Et les trois quarts des créanciers ont dû accepter à terme une réduction de créance d'environ 70%... Le même processus est actuellement en marche en France. En clair, cela signifie tout simplement que votre épargne n'est plus en sécurité.





    DÉMENTI N°2 : LE POURCENTAGE PIB/ENDETTEMENT EST BON - FAUX : LES CHIFFRES SONT PIPÉS


    Il est absurde de raisonner seulement en ratio de dette rapportée à la production nationale de richesse. Tout simplement parce que le PIB n'est pas le revenu de l'Etat ! Faut-il en rappeler les trois raisons simples et évidentes ?.....



    Qu'est-ce qui me permet d'écrire que les dépenses publiques n'apportent aucune richesse et ne rapporteront rien ? C'est très simple : si ces dépenses étaient de vrais investissements, il viendrait un moment où ils devraient rapporter, un moment où le retour sur investissement se verrait. Donc la dette devrait diminuer. (Par définition les dépenses publiques, nécessaires, n'ont pas à être rentables. Ca suffit, le critère unique de rentabilité ! C'est la dette qui doit être supprimée... le Cartel bancaire ne doit pas régenter les affaires du monde à son seul profit ! Note d'eva)


    Sauf que les véritables recettes d'un Etat sont uniquement ses recettes fiscales. Or en France, année après année, les dépenses de l’État excèdent ses recettes fiscales de 20%.



    Structure moyenne du budget de l’État depuis 1975

    Recettes 80%


    Dépenses 100%

    Déficit 20%





    Pour avoir une idée claire de la situation de la France, il faut donc comparer sa dette à ses recettes fiscales. En 2010, les recettes fiscales s'élevaient à 271,8 milliards d'euros. Notre dette aujourd'hui est de 1 692,7 milliards d'euros. Notre ratio dette sur recette fiscale est donc supérieur à six.

    Vous voyez que lorsque vous raisonnez de cette façon, vous êtes très loin de la limite dite "vertueuse" institutionnalisée par le traité de Maastricht. Je rappelle qu'elle fixe le ratio dette sur PIB à hauteur de 3%. C'est une escroquerie intellectuelle que de présenter les comptes publics de cette façon car on minimise le problème.


    Qu'importe, me direz-vous, l’État est riche de ses actifs publics, autrement dit de son patrimoine immobilier, ses universités, ses hôpitaux, etc. Si l'on va au bout du raisonnement, il faudrait donc vendre ces actifs pour encaisser leur véritable valeur.

    Encore une fois, Philippe Herlin démontre le danger et l'irresponsabilité d'un tel scénario.

    Imaginons...


    "L’État pour payer tout ou partie de sa dette revend les terrains, les écoles, les routes à des investisseurs et à des fonds de placement qui s'empressent alors logiquement de les louer à leurs occupants... Les Français deviendraient locataires de leur propre pays ! Des locataires floués puisqu'ils auraient, par leurs impôts, contribué à la construction et à l'entretien de ces équipements".


    Pour Philippe Herlin, les seuls actifs que nous puissions comptabiliser sont les 847 milliards d'euros d'actifs financiers de l’État... dont plus de la moitié est constitué des actions des entreprises publiques.



    TOUT DOIT DISPARAITRE (MAIS A QUEL PRIX ?!)


    En dépit de cette logique insensée, l’État ne s'est pas gêné pour vendre ce qui ne lui appartenait pas. Les privatisations sont appelées à la rescousse pour renflouer les caisses dans l'urgence...


    L'effet est certes immédiat pour rééquilibrer le budget... mais à long terme cela réduit les revenus perçus par l'Etat et creuse le déficit.


    Le début de la grande liquidation ? 1986. Cette année-là, le gouvernement Chirac vend Saint-Gobain, TF1, la Société Générale, Havas, Matra ou bien encore le groupe Suez. Le mouvement s'accélère peu à peu. Avec Balladur, les Français peuvent dire au revoir à des entreprises aussi importantes que Rhône-Poulenc, Elf-Aquitaine, Renault ou Total. Puis, les gouvernements se suivent au même rythme que s'enchaînent les privatisations : Péchiney, Crédit lyonnais, France Telecom, Thomson, Bull, etc.


    Et quand les entreprises publiques commencent à manquer, l'Etat n'hésite pas à vendre aux plus offrants les voies terrestres, aériennes et spatiales avec l'ouverture des capitaux des Autoroutes du Sud, du Nord et de l'Est, de Paris-Rhin-Rhône, d'Air France, des aéroports de Paris et de l'Aérospatiale. C'est tout simplement le scénario des "Français locataires floués" qui est en marche.


    C'est ce que nous explique un lauréat du Conseil supérieur de l'Ordre national des experts-comptables. "La vente des sociétés concessionnaires d'autoroutes en 2004-2006 répond à cette même logique de dilapidation du patrimoine, et à l'assurance pour le Français de payer éternellement des péages élevés, alors qu'en restant dans le domaine public, une fois les emprunts liés à leur construction remboursés, seuls les frais de maintenance auraient pesé sur les usagers", explique Philippe Herlin dans son livre.


    Ce n'est pas tout. Selon le même expert, Jean Roux, les privatisations opérées depuis 1987 auraient été faites à la moitié de la valeur des entreprises. Elles ont rapporté de 1984 à 2002 au total 90 milliards d'euros... elles auraient dû rapporter deux fois plus !



    Il ne faut pas être un gestionnaire de patrimoine avisé pour conclure : "vendre les 'bijoux de famille' pour maintenir son train de vie, c'est dilapider son capital sans aucunement réduire ses dettes".


    Malheureusement, le bon sens n'est pas ce qu'il y a de plus partagé parmi les gouvernements. Pour preuve, quand les caisses sont vides, l’État français n'hésite pas non plus à vendre son or. En 2004, le stock d'or de la France s'élevait à 3 024,6 tonnes. Le ministre des Finances d'alors, Nicolas Sarkozy, décide de se débarrasser de 19% de nos stocks -- qui représentaient encore à cette époque la troisième réserve mondiale (après les Etats-Unis et l'Allemagne) et surtout une garantie sûre pour l'ensemble de nos créanciers.


    Résultat des courses ? En 2011, il nous reste 2 435,4 tonnes. Sur sept ans, la Banque de France a donc vendu 589,2 tonnes d'or. Vendues contre des devises que les Etats émetteurs impriment à volonté par des opérations dites de quantitative easing : dollars, yens, livres sterling et même francs suisses. Des devises qui se dévaluent au fur et à mesure qu'on les multiplie. Entre 2004 et 2011, le prix de l'once d'or en euro est passé de 330 euros à 1 200 euros.


    Au final, ces ventes auront coûté à la France près de 16,5 milliards d'euros, si l'on prend en compte ce que nous avons vendu (589,2 tonnes soit 18,943 millions d'onces) et la différence de cours (1 200 - 330 = 870 euros).



    GRANDE BRADERIE DU PATRIMOINE FRANÇAIS


    "Il ne reste que les bijoux de famille : les immeubles où sont installés les ministères et leurs service",nous rappelle Jean Roux. Que fait l'Etat ? Il vend donc ses biens immeubles.


    Marianne, le 10 juin 2010, ajoute :

    "La France va vendre aux enchères, avant 2013, 1 700 propriétés immobilières. Une grande braderie destinée à faire entrer de l'argent frais... pour rassurer les marchés. Ce qui ne suffira évidemment pas".


    Après l'immobilier, vient le patrimoine culturel et artistique que le monde nous envie, ce que l'on appelle les biens meubles. Mais comme l’État ne peut pas, officiellement, vendre le contenu des musées, nos dirigeants inventent d'ingénieuses combines en favorisant des "prêts payants". Le Louvre a commencé à Atlanta, où des grands tableaux de Poussin, de Raphaël ou de Murillo, ont été déposés dans la riche cité de Coca-Cola en échange de 13 millions d'euros.


    Autrement dit, nos œuvres d'art sont désormais utilisées comme monnaie d'échange. Sous prétexte d'un "partenariat culturel" avec les Emirats Arabes, le Louvre s'est engagé à prêter 300 tableaux dans les premières années à l'antenne Louvre Abou Dabi puis 250 et 200 chefs-d'oeuvre de son patrimoine.


    La France est ainsi parvenue à récupérer un milliard d'euros sur 30 ans. Officiellement, c'est un simple prêt. Sans la moindre garantie, en cas de nouveaux conflits dans cette zone, que ces oeuvres soient rendues aux Français. Et si vous désirez un jour les revoir, vous devrez payer, en plus de vos droits d'entrée, votre billet d'avion aller-retour...


    Pourtant liquider notre précieux patrimoine que nous envie le monde entier ne suffira pas à renflouer les caisses de l'Etat. C'est ce qu'affirme l'économiste Pascal Gobry, ancien administrateur de l'INSEE : "même s'il vendait à des Japonais au prix fort le château de Versailles, la tour Eiffel, le musée du Louvre, tout son patrimoine, l'Etat français ne pourrait honorer ses engagements de retraite et de salaires".


    En vérité, l’État ne veut pas le dire mais l’État s'en va, comme un jeune adolescent irresponsable, les poings dans ses poches crevées... Et quand il ne peut plus racler les fonds de tiroir, il appelle en toute urgence les vieux sages du Sénat.



    NOËL DERNIER, L’ÉTAT A DU EMPRUNTER D'URGENCE POUR PAYER LES FONCTIONNAIRES 930 millions d'euros (Le postulat de base de cet article est erroné. Le problème ne vient pas des fonctionnaires, mais des gangsters de la haute Finance, note d'eva)



    L'EFFET DOMINO DE L'EUROPE


    Vous persistez à croire que les Etats ne font pas faillite et, en l'occurrence, sûrement pas en Europe. Un plan de sauvetage viendra toujours nous sauver, me direz-vous. Cela n'a-t-il pas été le cas pour l'Irlande? Aujourd'hui encore, pour la Grèce. Bref, nous en avons la preuve tous les jours sous nos yeux. Dormons tranquilles, le Fonds européen de stabilité financière (CQFD : l'Allemagne) nous protègera.


    Sauf que... "Le mécanisme de soutien mis en place pour sauver la Grèce est calibré pour venir en aide à d'autres 'petits pays' en difficulté, éventuellement pour l'Espagne mais sûrement pas pour l'Italie et a fortiori pour la France", expliquait François-Xavier Chauchat, expert-Europe chez Gavekal, dans un article du Nouvel Economiste du 6 juillet 2010. Selon lui, cela sera alors "le saut total dans l'inconnu".

    Autrement dit, il n'y aura plus personne pour venir nous sauver. Car personne n'en aura plus les moyens. La débâcle du dernier G20, en novembre 2011, en est l'exemple parfait.


    D'autant que... A votre avis, qui finance la dette grecque ? Ce sont les plus grandes banques françaises, à savoir BNP Paribas, la Société Générale et le Crédit Agricole. Elles sont donc les plus exposées à manquer de liquidités et à faire défaut (avec les économies que vous leur avez confiées...).


    Ce n'est pas tout. Selon Arnold Chassagnon, professeur d'économie à l'Ecole d'économie de Paris et à l'université de Tours, dans un entretien publié par Le Monde en septembre dernier, "les banques aujourd'hui exposées à une dégradation de leur note ont été particulièrement actives en Europe, investissant en Grèce, mais aussi en Italie, au Portugal, en Espagne... A l'époque, elles pariaient sur le développement européen et on les louait pour cette initiative".Autrement dit, elles possèdent aussi une partie de la dette des autres pays méditerranéens.


    Certes, elles n'ont pas tout placé là : mais elles demeurent impliquées dans des montages financiers complexes avec des effets de levier parfois énormes (ce qui veut dire qu'elles prêtent huit à 10 fois les fonds qu'elles possèdent). Autrement dit, une perte de quelques milliards d'euros suffirait à provoquer des faillites en chaîne.


    Si la Grèce fait défaut, ce serait l'effet domino à travers tout notre système financier européen, et donc la fin de l'euro.


    Nous serons alors au cinquième épisode des 10 étapes de la future apocalypse financière prédits par le conseiller d'Etat honoraire Jacques Attali dans L'Express le 11 septembre 2011 : "La crise s'étend à la France, quand on réalise que sa situation financière n'est même pas aussi bonne que celle de l'Italie (dont le budget, hors service de la dette, est en excédent, à la différence de celui de la France), et quand on mesure que ses banques et compagnies d'assurances portent une large part de la dette publique des pays périphériques et détiennent encore massivement des actifs toxiques, sans valeur aujourd'hui. On arrive ensuite à la sixième étape : "Pour éviter l'effondrement de ces banques, on cherche des actionnaires, privés ou publics. En vain : il faut trouver, pour les seules banques françaises, l'équivalent de 7% du PIB".


    Nous arriverons sans tarder à l'épisode final : l'effondrement du système financier occidental, une grande dépression, un chômage généralisé, et à terme, la remise en cause, même, de la démocratie. (L'UE est déjà une dictature, celle du Cartel bancaire, note d'eva). Votre épargne n'est plus en sécurité !





    ET MAINTENANT L'EFFET BOULE DE NEIGE AVEC LE MAUVAIS ÉTAT DE L’ÉCONOMIE RÉELLE


    Les banques françaises sont en déroute et leur capitalisation boursière a fondu. La Poste a vu son bénéfice net plonger de 21,2% au premier semestre 2011 (en raison de la perte de valeur de ses titres grecs). La Société Générale est en chute de 60% depuis le début de l'année et la valorisation actuelle de la BNP intègre une recapitalisation de 30 milliards d'euros. Dexia a été recapitalisée dans l'urgence.


    Les prévisions économiques et budgétaires sont sombres pour le reste de l'économie française.


    "Bercy anticipe un déficit commercial de 75 milliards", indique Les Échos du 29 septembre. C'est encore plus désastreux qu'en 2008, année de l'éclatement de la crise du crédit subprime où il n'était que de 56 milliards.


    Le déficit budgétaire de la France se montait à 102,9 milliards à fin septembre 2011 (Et on ne touche pas aux niches fiscales comme celle de Copé ! Et Sarkozy dépense plus que la Reine d'Angleterre, par ex 37.000 euros pour sa chambre d'hôtel du G20, et il ne paie pas d'impôts ! Voilà le vrai Sarkozy ! Note d'eva). Sur l'ensemble de l'année, le gouvernement table sur 95,5 milliards. Mais "la charge effective des intérêts de la dette progresse fin août de 4,5 milliards par rapport à la même date un an plus tôt", note Le Monde. L'objectif fixé par Bercy d'un déficit de 6% du PIB pour 2011 ne sera probablement pas atteint.


    La croissance escomptée en 2011 et 2012 sera de 1% au lieu des 2% et 2,25% prévus jusqu'à présent. Et encore il n'est pas sûr que ces estimations tiennent compte de la crise économique...ou de la Grande Contraction mondiale à venir...


    Pire, selon une étude de Stephen Cecchetti de la Banque des règlements internationaux (BRI), "aussi inquiétante que puisse être une dette publique qui dépasse 100% du PIB, un danger encore plus menaçant pour les finances publiques vient du vieillissement rapide de la population".


    Pour mesurer l'effort budgétaire alors exigé, la BRI a effectué des projections. Cette détérioration fera grimper le fardeau de la dette à 150% du PIB en France. Nous sommes bien au delà de la barre des 100% du PIB pénalisant la croissance.


    Ceci provoquera un ralentissement permanent de la croissance économique, de la productivité et de l'épargne. Les recettes de l'Etat seront inférieures et les dépenses plus élevées. Le problème structurel de la dépendance ne fait que commencer.


    La Cour des comptes : "L'emballement de la dette peut inquiéter les ménages et entreprises et entraîner des réflexes de précaution préjudiciables à la croissance".


    La part de l'Etat dans l'économie française est déjà très lourde. Plus de dépenses publiques ne seraient pas efficaces. Autrement dit, la faillite devient inévitable.



    L’AUSTÉRITÉ PRÉCIPITERA LA CRISE



    En 2008, à Toulon, Nicolas Sarkozy jurait nous devoir "la vérité : dans la situation où se trouve l'économie, je ne conduirai pas une politique d'austérité parce que l'austérité aggraverait la récession". Puis en août dernier : l'annonce de mesures d'austérité, présentées comme inévitables... avant d'en rajouter une couche début novembre 2011.


    Car c'est là tout le paradoxe : si vous diminuez les dépenses de l'Etat, l'économie souffre. Le budget des ménages est réduit. L'économie souffre encore davantage. L'Etat a moins de revenus. Il réduit davantage ses dépenses étatiques... et la faillite arrive encore plus vite! Le point de non retour est atteint.

    Vers qui se tourner alors ? Les riches ? Sauf qu'il y a un tout petit problème...



    LA FRANCE S'EST VENDUE AUX ÉTRANGERS


    Même notre dette publique ne nous appartient plus... puisqu'elle est détenue à 65% par des investisseurs étrangers. L'Agence France Trésor vante cette diversification des acheteurs. Cela doit nous inquiéter. "Qui sont ces étrangers ?" me demandez-vous... Impossible d'en savoir davantage en raison de la loi interdisant la divulgation de cette information. Les SVT (spécialistes en valeur du Trésor, sorte de grossistes en dette) gardent secret le nom de leurs acquéreurs.


    Parce que sa dette est placée sur des marchés internationaux, la France est d'autant plus vulnérable. La Grèce ou le Portugal, qui avaient également une dette majoritairement située à l'étranger, en ont déjà payé les conséquences. Encore une fois, nous sommes les premiers à être sur la liste d'attente.



    Et pour l'avenir se profile...



    LE CHAOS



    "Une faillite entraîne un appauvrissement instantané du pays. Un Etat qui fait défaut, ce n'est pas seulement un fait économique, c'est aussi un drame social", souligne Marc-Albert Chaigneau.




    Si l'Etat n'est plus capable de payer ses factures, cela signifie concrètement la mise à la porte de sept millions de fonctionnaires. Un Français sur cinq sera au chômage ! Et cela entraînera inévitablement la fin de toute croissance mais aussi de votre protection sociale et même civile. Notre démocratie, votre santé et votre sécurité sont sérieusement en danger.





    CHOISISSEZ ENTRE L'EXODE URBAIN OU LES ÉMEUTES DE LA FAIM



    Si vous parlez aux témoins de la Grande dépression encore vivants, leurs récits ont une chose en commun : ceux qui étaient à la campagne s'en tiraient mieux que les autres.

    Ma propre mère (née en 1923 et élevée en province) me racontait que les retours à la ferme se sont multipliés lors de la crise de 1929. Le citadin qui réapprenait vite comment gagner son vivre et son couvert. "On a vu réapparaître la vraie solidarité, pas celle du Secours populaire, celle de la solidarité rurale".


    Bien sûr, de nos jours c'est impossible. L'agriculture est bien trop mécanisée. Aujourd'hui, il n'y a plus qu'un million d'exploitants agricoles en France, représentant à peine 4% de la population active. Ils étaient 10 millions d'actifs agricoles en 1945...


    De plus, l'agriculture de subsistance a été remplacée par une agriculture modernisée, liée à l'industrie agroalimentaire, et dépendante d'un approvisionnement permanent en pétrole pour les machines, et en engrais chimiques et pesticides.


    Cela va dire que si notre système social venait à disparaître, des millions de citadins se retrouveraient sans aucune solution de repli. Et le monde agricole serait aussi profondément ébranlé.


    De graves troubles sociaux éclateraient immédiatement, avec, à la clé, des émeutes, des pillages, le retour au couvre-feu et l'intervention de l'armée -- si elle existe encore... La guerre civile serait à nos portes. Nous serions piégés.



    A ce moment-là, j'espère que vous aurez pris vos précautions.


    Même si nous n'en arrivons pas à des situations aussi extrêmes, il est aujourd'hui évident que l'augmentation de la population mondiale va provoquer dans les années à venir une hausse considérable des prix des denrées alimentaires.


    C'est ce qu'annonce déjà la FAO (l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture). Se nourrir coûtera encore plus cher au cours des prochaines années en raison des prix élevés des produits alimentaires de base, de la forte diminution des stocks et de la faible production de la plupart des cultures.


    Ajoutez à cela la volatilité et la hausse des matières premières qui vous obligeront à abandonner voiture et autres conforts modernes... et vous aurez une idée de la chute du niveau de vie en France dans les années à venir. L'appauvrissement sera généralisé. La classe moyenne, pilier de la démocratie, se diluera au profit d'une classe pauvre. C'est alors l'ordre social qui sera profondément bouleversé et la démocratie menacée.


    LE LIVRET A OU LA DESTRUCTION LENTE ET INSIDIEUSE DE VOTRE POUVOIR D'ACHAT


    Tel est le paradoxe actuel. Si le gouvernement est une cigale, les Français sont des fourmis. Avec 17% de leurs revenus épargnés, les Français font figure d'exception. A titre d'exemple, le taux d'épargne est de 5% au Royaume-Uni, suite à la crise financière. C'est simple, l'épargne des Français représente aujourd'hui environ 5 000 milliards d'euros, pour un PIB d'un peu moins de 2 000 milliards d'euros et une dette publique de quasiment 1 700 milliards.

    Le placement le plus plébiscité est le Livret A.

    Le problème, c'est que notre vénérable Livret n'est de loin pas aussi sûr que se l'imaginent les millions de Français qui en possèdent un.


    C'est ce que nous prouve Valentin Petkantchin, de l'Institut Molinari, dans un article pour le site 24h Gold. Son propos est direct et clair : cessons de croire que le Livret A est une valeur refuge. En fait, c'est même tout le contraire -- il détruit votre pouvoir d'achat au lieu de le préserver.



    Mais le taux du Livret A a été augmenté en août 2011, me direz-vous : il est passé de 2% à 2,25%. Sauf que cette augmentation compense à peine l'inflation !

    M. Petkantchin poursuit en indiquant que tant les prix à la production que les prix à la consommation sont dans une tendance haussière ; par ailleurs, explique-t-il, la création monétaire à laquelle se livre la BCE dilue la valeur -- et donc le pouvoir d'achat -- de chaque euro en circulation.


    "En matière de Livret A", déclare encore Valentin Petkantchin, "ne faudrait-il pas plutôt parler de 'prélèvement' opéré par l’État grâce à l'inflation que de rendement ? Et les Français accepteraient-il de perdre ainsi du pouvoir d'achat s'ils découvraient que la garantie des dépôts offerte par l’État lui-même n'est peut-être qu'un leurre ?"



    Au vu de toutes ces données, vous comprendrez aisément pourquoi la note de la France est sérieusement menacée aujourd'hui. D'ailleurs, peut-être, à l'heure où vous lisez ce message, a-t-elle déjà chuté, entraînant dans son sillage ces conséquences terribles que les Français ne veulent pas voir aujourd'hui. Agissez avant qu'il ne soit trop tard.



    PERTE DU TRIPLE AAA = HAUSSE DES TAUX D’INTÉRÊT = L’ÉTAT METTRA LA CLEF SOUS LA PORTE


    De votre côté, vous pourrez dire au revoir aux taux d'emprunt de 3,5 ou 4% pour acheter de l'immobilier. Seuls seront qui auront des liquidités pourront encore se doter d'un patrimoine. Quant à l'Etat français, il sera tout simplement pris au piège. Ce n'est pas moi qui l'affirme mais notre ministre du Budget, Valérie Pécresse, qui déclarait à la fin de l'été dernier : "si on le perdait (le triple A), immédiatement on emprunterait plus cher, nos taux d'intérêt augmenteraient et ça nous coûterait à peu près cinq milliards d'euros par an. C'est le budget du ministère de la Justice"...


    On ferme un premier ministère puis encore un autre jusqu'à mettre la clef sous la porte de l'Elysée...

    Il suffirait que les taux remontent à 4 ou 5%, comme c'était encore le cas en 1998, pour que la charge de la dette soit multipliée par deux, asphyxiant instantanément notre gouvernement. Et je ne vous parle même pas de hausses comme celle que nous avons connue en 1980 où nous sommes passés de 5,8 à 12%. Dans de tels cas, ce serait l'intégralité du budget de l'Etat français qui s'effondrerait tel un château de cartes.


    Cette hausse peut se produire à tout instant. Peut-être a-t-elle déjà eu lieu à l'heure où vous lisez ces lignes.



    Les effets d'une telle hausse seraient dévastateurs. Les robinets seraient immédiatement coupés pour les écoles, les hôpitaux, les forces de l'ordre, etc. Tous les fonctionnaires seraient à la rue. Tout comme la Grèce, nous serions mis sous tutelle des autorités européennes et du FMI... voire forcés de sortir de la Zone euro.


    Cela sera pire que ce qu'a connu l'Argentine. Car nous ne sommes pas seuls : regardez ce qui se passe avec la Grèce et l'Italie, multipliez-le par trois ou quatre... et vous aurez une petite idée de ce qui pourrait arriver en France.


    http://sos-crise.over-blog.com/article-l-apocalypse-financiere-a-venir-en-france-les-consequences-pour-tous-89672464.html


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    Message  Bardamu 26/11/2011, 08:09

    Les Chasseurs de Fortunes



    En Néerlandais, STFR, mais ça pique les oreilles Razz

    Normalement plus tu gagnes de l’argent, et plus tu devrais payer d’impôts, et bien détrompez-vous, c’est loin d’être le cas avec nos grosses entreprises. Eux connaissent tout les trucs pour s’en sauver, et le pire, c’est qu’il le fond en toute légalité. C’est ce genre d’inégalité qui peuvent nous indigner, et avec raison.
    Cet excellent documentaire à été publié sur youtube en Février dernier, et justement aujourd’hui, on vient d’apprendre que… l'agence de notation Standard & Poor’s abaisse d’un cran la note de la Belgique !!


    PARIS – L’agence de notation Standard and Poor’s a abaissé d’un cran vendredi la note de la Belgique, ramenée de AA+ à AA, mettant en avant le risque que le royaume, déjà très endetté, doive de nouveau intervenir pour soutenir son secteur financier.
    L’agence craint que les difficultés du secteur financier nécessitent un soutien plus important des pouvoirs publics qui alourdirait la dette déjà élevée du pays, dans un contexte d’incertitude politique qui continue de peser sur la crédibilité de la Belgique en tant qu’emprunteur.
    (©️AFP / 25 novembre 2011 18h59)

    Si les riches et les grandes entreprises payaient comme tout l’monde leurs impôts, les pays seraient probablement beaucoup moins endettés, et n’auraient pas besoin d’avoir recours à des mesures d’austérités comme c’est devenu la grande mode un peu partout présentement.Ce n’est pas de cette manière qu’ils vont faire repartir l’économie, bien au contraire.

    http://leveil2011.syl20jonathan.net/?p=7029


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    Message  Comandirej 28/11/2011, 11:00

    Information qui a l'avantage de faire rire et pleurer en même temps. Very Happy Chagrin

    25 novembre 2011

    Patrick DEVEDJIAN, ministre de la relance a reçu ce matin 4 économistes renommés

    et les a invités à présenter leur analyse sur l’impact de la crise économique sur l’économie française, sur les effets des mesures de relance décidées par le gouvernement ainsi sur la situation économique à moyen terme.

    Les résultats de croissance du PIB au troisième trimestre sont encourageants. Ils confirment que la France s’éloigne de la récession. Ils sont, soit, moins élevés que ceux de l’Allemagne ou de l’Italie par exemple mais il faut noter que la France a moins souffert de la crise que ces derniers (si l’on se fie, notamment aux évolutions du PIB au dernier trimestre 2008 et au premier trimestre 2009). Par ailleurs, sur 2009 et 2010, les prévisions de croissance de la Commission européenne publiées début novembre font état pour la France d’une croissance de -2.2 et +1.2 contre -5 et +1,2 pour l’Allemagne.

    11 septembre 2001 - Actualités economique sur l'apocalypse financier. - Page 22 Arton1933-f501b

    Etaient présents pour commenter ces chiffres et les mettre en perspective avec les mesures du plan de relance :

    - Karine BERGER, Directrice des Etudes Economiques et Membre du Comité de Direction d’Euler Hermes Sfac
    - Jacques DELPLA, Fondateur d’Arcadium Infrastructures
    - Marc TOUATI, Directeur Général - Directeur de la Recherche Economique et financière de Global Equities
    - Natacha VALLA, Economiste, Directeur Exécutif responsable de la recherche macroéconomique à Goldman Sachs 11 septembre 2001 - Actualités economique sur l'apocalypse financier. - Page 22 Marctouati-Jacquesdelpla

    http://www.planderelance.fr/Relance-des-avis-d-economistes.html
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    Message  menthe_verte 28/11/2011, 11:19

    Salam

    J'aivu cette petitevideo ki pourrait etre interessante .
    http://laboussole2012.wordpress.com/2011/11/25/argentine-hier-nous-demain/

    Desolée je me connecte depuis mon telephone, dc langage sms et cie. Wink
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    11 septembre 2001 - Actualités economique sur l'apocalypse financier. - Page 22 Empty Re: Actualités economique sur l'apocalypse financier.

    Message  Bardamu 30/11/2011, 07:12

    ALERTE, ALERTE

    LES MILITAIRES NE SONT PLUS PAYES


    du 30 nov au 3 décembre 2011... : Depuis quelques jours, diverses informations et mails me faisaient état que les policiers, militaires, crs, marins et pompiers (français, pas albanais) n'étaient pas remboursés de leurs primes de déplacement, frais, prime para TAP, etc. Mises bout à bout, ces informations vous montrent que l'Etat français est bien en faillite. Mais maintenant c'est encore plus grave: ce sont leurs soldes qui ne sont plus payées ou alors avec beaucoup de retard. Quand vous pensez que ces hommes risquent leur vie... Commentaire de XX à qui j'ai demandé confirmation, et je l'ai eue, "De toute manière, les seules balles qui aient jamais frôlé les généraux qui conseillent Sarkozy, c'est des balles de tennis; ils ne voient même pas ce qui se passe dans les régiments, en bas, sur le terrain, alors que vous, journaliste, vous arrivez à le voir. Ils ne payent plus leurs hommes. Dans la Marine, c'est même pire.". Et voici une autre source qui nous le confirme:

    " Des dizaines de militaires de l'armée de terre n'ont toujours pas été soldés pour le mois d'octobre 2011.

    Nous ne pouvons passer sous silence le fait que de nombreux militaires (de l'Armée de Terre) n'ont toujours pas été soldés au titre du mois d'octobre. On est en droit de se demander s'il s'agit d'un effet de la crise financière qui secoue notre pays ou d'un bug informatique extrêmement fâcheux? Les militaires, après avoir rendu compte à leur hiérarchie, tiré toutes les sonnettes à leur disposition et face à la passivité de leurs chefs et des services censés les administrer, se sont tournés alors vers l'Adefdromil. Que le ministre Longuet se rassure : toute l'armée française ne nous a pas téléphoné! Enfin, pas encore!
    Mais, une vingtaine de militaires d'un régiment du Sud, plusieurs dizaines dans l'Est, une quinzaine en Ile-de-France nous signalent n'avoir rien reçu sur leur compte bancaire.A cela s'ajoutent le retard important dans le paiement des frais de déplacement et de changement de résidence, qui correspondent au coût de la mobilité imposée aux militaires, ainsi que des délais interminables de paiement des soldes OPEX sur divers territoires. Lire la suite ici. "


    Explication donnée: bug informatique. Ben voyons! Comme à La Poste et dans les autres banques? Comme les gros chèques que les banques perdent et qui resurgissent soudain au bout de 20 jours? Personne n'est dupe. Ensuite bug logiciel chez les paras aussi? Un autre pour les marins? etc.?, sachant que tous ces gens sont de toute manière gérés par des administrations totalement distinctes... Et c'est la même chose pour les CRS... Les frais, primes et autres ajustements ne sont plus renboursés.... Le décalage de paiement des frais atteint parfois de 10 mois! (voir info suivante) Les chefs de corps n'arrivent plus à tenir leurs hommes.

    Question: quelle mouche à piqué l'Elysée? Ne pas payer la garde prétorienne revient à se suicider, au pire, à ce qu'elle se révolte et prenne le pouvoir voyant que d'un côté ils dépensent des milliards à bombarder la Lybie, et que de l'autre ils ne payent pas le soldat de base? C'est du jamais vu... Ou plutôt si. On sait comment cela se termine quand les gens d'armes ne sont pas payés par les politiques... J'espère pour les ministres de Nicolas Sarkozy que les policiers du service de protection des hautes personnalités ne vont pas s'énerver à attendre le remboursement de leurs primes et frais...

    PS: Voilà une information que vous ne verrez pas dans le Figaro et ailleurs, et pour cause... Le Figaro appartient à un marchand d'armes. Bien le bonjour à Mr Longuet et aux officiers du SIRPA. Revue de Presse par Pierre Jovanovic ©



    ALERTE: L'INTENDANCE NE SUIT PAS (suite)


    du 30 nov au 3 décembre 2011... : Voici ce que nous dit un policier d'une compagnie de CRS:

    " Je suis CRS, et la crise nous touche également. En effet nos heures supplémentaires du troisième trimestre ne nous ont pas été payées, à priori elles nous serons versées en janvier voire février. De plus nos indemnités de déplacement de novembre et décembre ne nous seront pas payées non plus cette année mais en 2012. Pour faire des économies, plusieurs compagnies ne sont pas employées et restent dans leur cantonnement, avec comme conséquence du repos forcé pour les fonctionnaires de ces compagnies et donc les jours de repos fondent comme neige au soleil. Que fera notre hiérarchie quand les jours de repos tomberont à zéro: chômage technique?

    Et on nous reparle de la suppression de compagnies après mai 2012 mais cette fois ce ne serait pas 2 compagnies mais 20 ! Pour cette dernière info, ce ne sont pour l'instant que des bruits de couloirs mais curieusement les délégués syndicaux quelles que soient leurs paroisses ont les mêmes infos, et il n'y a pas de fumée sans feu... Les fonctionnaires des compagnies supprimées seront reversés dans les commissariats en manque d'effectifs, et les casernements seront vendus. Bien entendu nos politiques visent à détruire notre statut spécifique dans la police nationale, nous sommes le seul corps où les heures supplémentaires sont payées, et nous bénéficions d'indemnités de déplacement comme les gendarmes mobiles. Pour répondre à votre question nous nous laisserons pas faire, il y aura un mouvement de grogne mais nos syndicats nous préparent déjà à ces suppressions, je crois que malheureusement tout ceci est inévitable."

    Un autre témoignage d'un soldat de base du XXXX, une source indirecte, mais qui va dans le même sens: "Nos primes sont pas payées depuis 10 mois, j'ai des potes qui sont partis 5 mois au XXXX et dont les primes seront payées qu'en janvier, c-a-d que certains mecs ont pris des crédits avant de partir qu'il devaient rembourser au retour mais sans prime, ça fait mal. Le coup des primes je le vis en direct; et j'ai fait une mission XXXXX l'année dernière qui n'est tjrs pas finie d'être payée; ils ont plus une tune!"

    La conclusion de Jacques Bessy est encore plus intéressante:

    Ce que le troupier d'en bas ignore, c'est que ce genre de bug a peu de chances de survenir pour les grands chefs en région parisienne. En effet, il existe un service spécial rattaché à la DGA, la Délégation Générale pour l'Armement: le SPAC. Il s'agit du Service Parisien de l'Administration Centrale qui compte environ 1500 agents dédiés à servir tous les galonnés d'en haut: contrôleurs généraux des armées, administrateurs civils, officiers généraux qui servent au secrétariat général pour l'administration (SGA, au cabinet du ministre, etc. jusqu'au service automobile. Cette appellation discrète donnée à un service pléthorique n'est pas sans rappeler le camouflage du service de renseignement du Colonel Paillole sous l'appellation de Travaux Ruraux opéré pendant la deuxième guerre mondiale. Faut-il in fine avoir recours à la fameuse citation, sans doute apocryphe figurant en exergue des Centurions de Jean Lartéguy: "Que Rome prenne garde à la colère des légions!"

    Conclusion: engagez-vous et ouvrez un compte à La Poste dont le système informatique, dès qu'il s'agit de prendre du liquide, est toujours en panne. C'est top. Ah: regardez ici comment les assureurs roulent nos militaires dans la farine : http://www.armees.com/forums/topic/71751-mes-deboires-avec-lagpm/


    http://www.jovanovic.com/blog.htm


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    Message  Bardamu 1/12/2011, 12:36

    La note de la France abaissée de 2 crans par une agence de notation américaine

    11 septembre 2001 - Actualités economique sur l'apocalypse financier. - Page 22 H416654731250919662


    L'agence de notation américaine Egan-Jones a abaissé mercredi la note attribuée à la dette de la France à "A", cinq crans en dessous du "triple A" des trois grandes du secteur, Standard and Poor's, Moody's et Fitch.

    La note, qui était jusque-là de "AA-", a été abaissée de deux crans au vu des perspectives pour la croissance économique, les finances publiques et le secteur bancaire du pays.

    La France avait perdu son "AAA" chez cette agence en juillet.

    Pour la dette publique française, Egan-Jones a constaté une "tendance désastreuse et le pire est encore à venir". Elle table sur une dette publique à 108,6% du produit intérieur brut en juin 2012, et 117,1% en juin 2013, contre 100% en juin 2011.

    "A mesure que la croissance de l'UE ralentira et que le chômage en France montera, les pressions budgétaires augmenteront", a estimé Egan-Jones.


    L'agence parie sur une intervention du gouvernement pour renflouer une ou plusieurs banques du pays d'ici à la fin de l'année. Elle a souligné "la propension de la France à soutenir ses banques", même si l'ampleur des problèmes chez celles-ci est "difficile à quantifier".

    "Un déclencheur important sera probablement la clôture des comptes en fin d'année des banques françaises; préparez-vous à ce qu'un programme de soutien important soit annoncé dans les quelques semaines à venir", a expliqué l'agence.

    http://gold-up.blogspot.com/2011/12/la-note-de-la-france-abaissee-de-2.html



    Pour rappel !!

    La quête du triple A ou la soumission aux marchés financiers

    11 septembre 2001 - Actualités economique sur l'apocalypse financier. - Page 22 Tripleaaa1


    Ce qui se passe actuellement en Europe et plus particulièrement dans la zone euro est symptomatique de la soumission des politiques aux marchés financiers. Les marchés financiers qui en viennent à nommer les dirigeants des pays eux-mêmes au détriment du vote démocratique citoyen. En Grèce c’est Papandréou qui après son sacrifice public, vouloir demander un référendum citoyen il fallait vraiment vouloir en finir avec la vie politique…,a lancé l’idée d’un gouvernement d’union nationale dirigé par un ancien de la BCE. Un vrai financier qui saura appliquer à la lettre les demandes des marchés. Il sera à la tête d’un gouvernement que l’on peut qualifier d’UMPSEE si l’on se réfère à la France. Car c’est bien évidemment ce qui nous attend avec la future élection de Hollande si par malheur elle a lieu pour notre pays. Un vrai comptable européiste soumis aux diktats des marchés, un vrai bonheur pour eux. C’est le remplacement des politiques par des vrais financiers qui est à l’œuvre actuellement dans la zone euro.

    Sarkozy-Fillon font tout ce qu’ils peuvent pour garantir à la France son triple A qui doit être notre étendard à l’international. La crédibilité de la France est en jeu! Notre gouvernement va donc se battre pour conserver à la France son triple A. Et même si pour cela il faudra augmenter la TVA, les impôts (sauf pour les plus riches d’entre nous bien entendu), sabrer dans les dépenses sociales, compresser les salaires, vendre le patrimoine du pays etc. Bienvenue dans la dictature financière en marche.

    Bien sûr je sais qu’il y en a parmi vous qui trouve normal l’idée que l’on ne fasse pas de déficits ni de dette pour une bonne gestion. Or c’est faux bien évidemment. Quand on dirige un pays on se doit d’avoir une vision à moyen terme (au minimum) et prévoir des développements futurs. Il faut anticiper la création d’hôpitaux par exemple, d’infrastructures routières, de rails, de services publics ici ou là, bref cela demande des investissements tout de suite pour une application à moyen terme. Or cet investissement on se doit de le financer pour assurer le bien-être futur de sa population.
    Depuis 1973 loi Giscard-Rothschild) nous nous finançons auprès des marchés financiers qui en contrepartie appliquent des intérêts qui varient suivant le risque pris. C’est le rôle des agences de notation de définir le risque de non-remboursement de la dette et donc de noter les bons et les mauvais payeurs. Suivant la note les taux d’intérêts demandés s’ajustent…et la dette aussi. Car voyez-vous la dette ne dépend pas des investissements mais des taux d’intérêts, surtout lorsqu’on en arrive à emprunter pour rembourser la dette ce qui est le cas aujourd’hui! Vous voyez le serpent qui se mord la queue? Le cercle vicieux en action? La dette française date précisément de 1973! Bizarre non vous ne trouvez pas? Pourquoi?

    Parce qu’avant notre soumission aux marchés financiers, qui est entre parenthèse la vraie finalité de cette Europe au cas où vous ne l’auriez pas encore compris, notre pays empruntait à sa banque centrale sans intérêts bien sûr ou au strict minimum. C’était l’époque des trente glorieuses vous vous rappelez? L’époque où le progrès social allait de pair avec le progrès économique pour aboutir au progrès sociétal. Certes il y avait de l’inflation mais tout augmentait y compris les salaires. Et il n’y avait pas de chômage puisque notre pays n’était pas encore noyé dans une concurrence sordide moins-disante socialement. Nous protégions alors notre industrie, notre savoir-faire et nous l’exportions car nous avions la capacité d’ajuster notre monnaie notamment par rapport au mark. En deux mots nous étions un PAYS SOUVERAIN! Oui je sais pour certaines personnes c’est encore un gros mot, il faudra pourtant vous y faire si vous voulez changer de système c’est la seule alternative.

    Alors voir les politiques courir après le triple A de la France montre combien ils ne pensent même plus à combattre ce système inique mais plutôt combien ils y sont soumis. Toutes et tous! Seuls les souverainistes et le FN présentent une autre vision des choses. Voilà dans quel merdier on est. La dictature totalitaire financière est en marche et personne ne semble vouloir l’arrêter. La quête du triple A est une pièce de théâtre que l’on agite devant vos yeux pour faire croire que le gouvernement s’occupe de vous alors qu’il fait exactement l’inverse! Il se bat pour garantir aux marchés financiers que notre pays fera tout pour rembourser les intérêts de la dette aux banksters et sera prêt à tondre le peuple jusqu’à l’os pour cela, sans aucun problème. L’oligarchie est clairement engagée dans cette voie et elle passera même au-dessus de vous puisqu’on en arrivera à ne même plus vous consulter vous verrez. Je sens bien EIN GROSS KATASTROF financière début 2012 exigeant un gouvernement d’union nationale pour faire front et l’annulation de la présidentielle sous prétexte de la patrie en danger. Vous verrez. A bon entendeur.

    http://litinerantcitoyen.wordpress.com/2011/11/14/la-quete-du-triple-a-ou-la-soumission-aux-marches-financiers/


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    Message  Bardamu 6/12/2011, 14:36

    Quand l'ex-patron de Jérôme Kerviel prévoit l’Apocalypse

    Jean-Pierre Mustier n'était pas réapparu en public depuis le procès de l'ex-trader. Lors d'un colloque à l'Ecole des mines, ce haut dirigeant de la Société Générale, aujourd'hui chez Unicredit a stupéfait son auditoire en s'abstenant de toute langue de bois sur la gravité de la crise financière.


    11 septembre 2001 - Actualités economique sur l'apocalypse financier. - Page 22 2769376
    Jean-Pierre Mustier

    C’était une première pour l’Ecole des Mines : une journée consacrée à des débats sur l’innovation financière responsable. La troisième table ronde, en ce début d’après-midi du 30 novembre, portait sur les rémunérations et les bonus dans les banques http://actualite.challenges.fr/%20bonus%20dans%20les%20banques/ . A 14 heures, l’auditoire s’endormait un peu alors que Pascal Canfin (député européen) et Nicolas Veyron (économiste) parlaient de régulation. Puis, Jean-Pierre Mustier prit la parole et ce fut comme un coup de tonnerre dans un ciel d’été : les quatre-vingt personnes présentes ont levé la tête et tendu l’oreille.



    Jusque-là, le banquier, ex-patron de Jérôme Kerviel à la Société Générale, s’était contenté de pianoter sur son Blackberry et de revoir sur sa tablette les grandes lignes de son exposé. A peine avait-il maugréé un chiffre lorsque Pascal Canfin avait évoqué l’exposition de la Société Générale à feu l’assureur AIG : 25 milliards d’euros avait dit le député "Non,8" avait corrigé Mustier sans lever la tête. "Non, 25", "Non, 8". L’échange s’était arrêté là.


    "Notre monde pourrait disparaître"


    Mais pour faire son exposé, cet homme, pourtant glacial et discret, s’est déployé comme un aigle, faisant de grands gestes avec ses bras pour appuyer ses propos. Le public était d’autant plus attentif, que, depuis le procès Kerviel, ce banquier à l’air rogue n’était pas réapparu en public. "Il faudrait peut-être parler des vrais sujets, lance-t-il en anglais, langue obligatoire de la journée. Les bonus, c’est bien gentil, mais je crois que vous ne vous rendez pas compte que d’ici deux jours, ou une semaine, notre monde pourrait disparaître. C’est Armageddon".


    Autrement dit, la bataille finale qu’il ne faut pas perdre, sous peine de perdre la guerre. Pas encore la fin du monde donc, mais plus très loin. "Nous sommes tout prês d’une grande révolution sociale", lance encore celui qui est devenu en 2011 patron de l’activité de Banque de Financement et d’Investissement (BFI) d’Unicredit, banque italienne qui a annoncé 10 milliards d’euros de pertes pour le seul troisième trimestre.


    "Les banques ont dégagé des taux de rentabilité trop importants"


    La responsabilité de la catastrophe incombe d’abord aux Etats, qui se sont surendettés et ont manqué totalement de discipline. Puis ensuite aux régulateurs, qui prennent de mauvaises décisions et ne font qu’aggraver la situation. Et aussi, aux banques, reconnaît Mustier (..)


    "Les banques ont dégagé des taux de rentabilité trop importants, continue Mustier, sans sourciller.. C’était intenable, sinon il n’y aurait plus eu que des banquiers et des avocats et les autres acteurs de l’économie seraient morts." Une remarque qui ne manque pas de sel, venant de l’ancien patron de la banque de marché de la Société Générale, dont la BFI dégageait des taux de rentabilité de 30% avant la crise.


    Moins de crédits en vue pour tous


    Cette description apocalyptique terminée, Mustier soumet à l’auditoire médusé le choix qu’il reste aux banquiers: "soit c’est 1789, soit c’est un changement majeur de notre industrie, comme ce qui s’est passé pour internet après 2000.



    " Les banquiers, selon cet oracle, vont donc devoir réviser sérieusement leurs modèles. "Se désendetter, retourner sur leurs marchés domestiques, et faire des produits de plus en plus simples." Et elles auront de plus en plus de difficulté à octroyer des crédits à leurs clients, notamment aux PME.


    Quant aux Etats, les marchés ne leur laissent guère le temps de se réformer. Et Jean-Pierre Mustier de citer en exemple la Malaisie qui avait décidé de se refermer sur elle-même en instaurant un très sévère contrôle des changes ce qui lui a permis de s’isoler des marchés et de mener ses réformes à bien. Retour au protectionnisme financier? "Evidemment pour l’Europe, cela sera plus compliqué, reconnaît le banquier. Il n’y a pas de solution facile." Mustier reste aussi persuadé qu’en temps de crise, personne ne joue collectif. "Dans ces cas- là, on n’est plus Européen, c’est plutôt du chacun pour soi", rappelle-t-il. Pour les solutions, on reste un peu sur sa faim. Il faudrait peut-être demander à Michael Milken s’il a une solution.

    http://sos-crise.over-blog.com/article-quand-l-ex-patron-de-jerome-kerviel-prevoit-l-apocalypse-1789-ou-changer-91349120.html


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    Message  Bardamu 6/12/2011, 14:53

    Sous réserves de recoupements, images reçues par mail, infos non vérifiées...


    11 septembre 2001 - Actualités economique sur l'apocalypse financier. - Page 22 Att002771

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    11 septembre 2001 - Actualités economique sur l'apocalypse financier. - Page 22 Att002895


    affraid ou bien lol! , je ne sais pas, je ne sais plus !!


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    Message  Aurelien 6/12/2011, 16:22

    Jean-Pierre Mustier touche plus de 10 millions d'euros par an, ça ne l'empéche pas d'avoir une sacrée tête de con (comme d'ailleurs ses copains cités plus haut). clown


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    Message  Bardamu 7/12/2011, 12:32

    Aurelien a écrit:Jean-Pierre Mustier touche plus de 10 millions d'euros par an, ça ne l'empéche pas d'avoir une sacrée tête de con (comme d'ailleurs ses copains cités plus haut). clown


    Daccord

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    Message  Comandirej 7/12/2011, 16:33

    L'Agence France Trésor (AFT)

    L’Agence France Trésor (AFT) est chargée de gérer la dette et la trésorerie de l’État au mieux des intérêts du contribuable. Elle a été créée le 8 février 2001 par arrêté du ministère de l’économie, des finances et de l’industrie (aujourd’hui "ministère de l’économie, de l'industrie et de l’emploi"), sous la forme d’un service à compétence nationale (SCN) placé sous l’autorité du directeur du Trésor (aujourd’hui "directeur général du Trésor et de la politique économique") et dirigé par un directeur général.

    La création de l’Agence de la dette participe de la réforme de l’État et vise à moderniser la gestion de sa dette et de sa trésorerie.


    Le Comité stratégique de l'AFT

    L’Agence France Trésor est assistée dans la gestion de la dette de l’État par le Comité stratégique, qui aux côtés des spécialistes en valeurs du Trésor, la conseille sur les grands axes de la politique d’émission de l’État. Il aide l’agence France Trésor à mettre en oeuvre de façon concrète, en les approfondissant, les principes de sa politique d’émission.

    Il est composé de personnalités venant d’horizons divers, pour conseiller l’Agence France Trésor sur les grandes orientations de la politique d’émission de l’État.

    Le rôle du Comité stratégique est en particulier de donner sa lecture propre des principes qui gouvernent la politique d’émission de l’État et la gestion de sa trésorerie, ainsi que de se prononcer sur les pratiques en cours et les éventuelles évolutions à venir.


    Composition

    Président M. Jacques de Larosière Ancien gouverneur de la Banque de France et conseiller du Président BNP Paribas

    Membres M. Peter R. FISHER Co-responsable de la gestion obligataire chez BlackRock Ancien sous-secrétaire du Trésor américain

    M. Jean-Louis FORT Ancien secrétaire général de la Commission bancaire

    M. Francesco GIAVAZZI Professeur d’économie à l’université Bocconi (Milan)

    M. Jean-Pierre HALBRON Ancien Directeur général adjoint d’Alcatel

    M. Emmanuel HAU Membre du directoire de la Compagnie Financière Edmond de Rothschild

    M. Philipp HILDEBRAND Vice-Président de la Direction générale de la Banque nationale suisse

    M. René KARSENTI Président exécutif de l’International Capital Market Association

    M. Ng KOK SONG Directeur général de Government of Singapore Investment Corp.

    M. Bertrand de MAZIERES Directeur général des Finances à la Banque européenne d’investissement (BEI)

    http://fr.wikipedia.org/wiki/Agence_France_Tr%C3%A9sor
    http://www.performance-publique.budget.gouv.fr/les-acteurs-de-la-performance/les-autres-acteurs/lagence-france-tresor-aft.html


    Les intérêts du contribuable sont entre de bonnes mains !! Chagrin

    (info venant de Jovanovic)
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    Message  Bardamu 7/12/2011, 18:02

    Énorme ça comme info !! Merci Comandirej Bien Ça permet de se rendre compte de la réalité de l'infiltration de l'appareil d’État, à tous les niveaux, par la racaille cosmopolite asservie aux banksters.





    Organigramme de l'AFT

    11 septembre 2001 - Actualités economique sur l'apocalypse financier. - Page 22 Organigramme201109
    C'est facile mais trouver un "requin" pour émarger dans cette structure comme Directeur Général Adjoint,..... Fallait oser !!!



    Ramon Fernandez

    11 septembre 2001 - Actualités economique sur l'apocalypse financier. - Page 22 116381376d73lenouveaudi


    Ramon Fernandez, l'homme du Trésor et du G20


    PORTRAIT- Depuis des mois, il prépare dans l'ombre le sommet de Cannes. Sa force de négociation, son sang- froid et sa fermeté se révèlent précieux pour ce rendez-vous crucial.


    11 septembre 2001 - Actualités economique sur l'apocalypse financier. - Page 22 2634892

    C'est l'un des hommes les plus puissants de l'Hexagone, un des plus discrets aussi. Rouage essentiel du G 20, il négocie les sujets cruciaux du moment: réforme du système monétaire international, régulation financière, volatilité des monnaies. Si les chefs d'Etat et de gouvernement arrivent ce 3 novembre au sommet de Cannes, le directeur du Trésor, lui, déblaie le terrain depuis le 31 octobre sur la Croisette, et depuis des mois à Paris. Installé au Palais des festivals, Ramon Fernandez orchestre les tractations, en liaison permanente avec le sherpa de l'Elysée, Xavier Musca, dont il est proche. Telle une tour de contrôle, son regard bleu rivé sur ses deux BlackBerry, il est en lien direct avec la présidence de la République, Bercy, Christine Lagarde, la directrice générale du FMI, et tous les super argentiers de la planète.

    Habitué des sommets de crise

    "Le sommet ramasse un an de travail collectif", pointe sobrement le haut fonctionnaire, habitué des négociations de la dernière chance. Il a vécu celle de la crise des pays asiatiques au FMI, celle de l'Argentine au Club de Paris. Depuis l'Elysée, il a été, en 2008, l'un des pompiers de l'après-krach. Avec sa casquette du Trésor, il lutte contre l'incendie des dettes souveraines européennes. Cet été, il est resté sur le pont sans discontinuer. Y compris pendant ses congés. "Nous avons passé quatre à cinq heures par jour au téléphone", raconte le ministre de l'Economie, François Baroin. Jörg Asmussen, secrétaire d'Etat aux Finances à Berlin, a participé à moult téléconférences: "Nous sommes restés en lien permanent." Pour lui, seule une petite dizaine de personnes, en France comme en Allemagne, est capable de gérer la crise de l'euro. « A Paris, Ramon [Fernandez] et Xavier [Musca] sont au coeur du réacteur."

    Ramon Fernandez pilote une Rolls: le Trésor et ses 2.000 agents, direction-phare de Bercy, élite de l'administration. C'est sous son autorité que sont réalisées analyses et études qui éclaireront les politiques. C'est sous son autorité qu'est surveillée la dette du pays. "Ici, notre boulot, c'est l'intérêt général", souligne celui à qui l'expression "gardien du triple A" ne semble pas déplaire. Le costume toujours sombre, comme il sied à sa fonction, le port élégant, il a collectionné les badges de la réussite républicaine. Enarque, il a enchaîné les emplois prestigieux, en cabinets ministériels, à l'Elysée et à Bercy, où il a été chargé de la recapitalisation d'Air France (1994), de la tutelle des entreprises publiques (1999), de la négociation de l'annulation de la dette de l'Irak (2003). "Un parcours sans faute", apprécie l'ancien directeur du Trésor Jean-Pierre Jouyet.

    Pourtant, vu de sa prestigieuse maison, le quadragénaire a un profil singulier, avec une carrière légèrement décalée, une méthode de management et une personnalité atypiques, une histoire familiale carrément hors norme. Issu d'une double lignée d'écrivains et d'ambassadeurs, Ramon Fernandez -à prononcer à la française, il y tient- est le fils de la romancière Diane de Margerie, membre du jury Femina, et de l'académicien Dominique Fernandez, homosexuel déclaré. Il est aussi le petit-fils de Roland de Margerie, diplomate et chef de cabinet de Paul Reynaud en 1939, ainsi que de Ramon Fernandez senior, homme de lettre brillant de l'entre-deux-guerres, devenu collaborateur. "J'ai une famille assez étonnante, qui compte beaucoup de personnalités et de personnages", résume-t-il, laconique, sans ferté ni gêne.

    Etonnante simplicité

    Sa nomination à la tête du Trésor a fait grincer des dents. Non seulement, à 41 ans, il était le plus jeune à ce poste depuis un demi-siècle, mais il n'est pas sorti dans la botte de l'ENA: il n'est "que" administrateur civil et pas inspecteur des Finances, comme il est de tradition. Aujourd'hui, certains trouvent encore à y redire, notamment parce que, à l'inverse des cadors de la direction, il ne publie pas dans des revues savantes. Pourtant, le patron tient bien sa maison. Son bras droit, Benoît Coeuré, témoigne: "Dans un environnement où le stress est très fort, Ramon sait imposer son autorité à un comité de direction, composé de gens brillants mais pas commodes, tout en laissant à chacun une latitude d'action."

    Atypique, il a été directeur de cabinet d'un ministre des Affaires sociales. Une première à ce poste. Il en a gardé des habitudes: contact avec le terrain, dialogue social. "Il est attentif à la dimension humaine du management. C'est nouveau au Trésor", observe la représentante de la CFDT Finances, Christiane Joho. Sous l'ère Fernandez, la direction a introduit les entretiens à 180 degrés et une "charte du temps", supposée mieux réguler les horaires des salariés. Justine, sa femme, soupire: "Je le mets en boîte avec sa charte du temps: j'aimerais qu'il se l'applique!"

    Le grand commis est ainsi: attentif et courtois, si différent de beaucoup de ses homologues. Chef de cabinet aux Affaires sociales en 2008, Michel Bettan se souvient d'un petit déjeuner avec les directeurs des relations institutionnelles de grands groupes:"Il était charmant, proposait du café. Un des invités m'a glissé: "Mais où est le directeur de cabinet?" Quand Ramon a pris la parole -une demi-heure sans notes -, plus personne ne s'est posé la question!" Xavier Bertrand, lui, l'a découvert en 2002 au cabinet de Francis Mer: "Il n'avait ni l'arrogance ni la condescendance de certains conseillers techniques vis-à-vis des jeunes députés."

    La simplicité de l'homme surprend. Il fuit la voiture avec chauffeur, se déplace en scooter, habite une maison en banlieue populaire. Il y vit avec ses trois enfants et Justine, l'épouse de toujours, rencontrée à Sciences-Po, au parcours original. Après une école de commerce qui l'a propulsée auditrice dans un grand cabinet, puis à EDF, elle a passé le concours d'institutrice et enseigné quelque temps. Récemment, elle a créé un cabinet spécialisé dans le bien-être.

    Sérieux et facétieux

    Ses amis de jeunesse, devenus journalistes ou producteurs de cinéma, surnomment le directeur du Trésor Râ (comme le dieu égyptien). Chacun d'eux se rappelle son goût précoce du service public: à 15 ans, il visait déjà l'ENA. Pudique, enclin à l'euphémisme, lui parle d'une "fibre service de l'Etat" qui lui fait réaliser "des choses passionnantes". Ses copains de toujours évoquent aussi son sérieux dans le travail ("Il est plus passionné qu'ambitieux"), son ancrage centre droit ("Un mélange de Barre- Arthuis-Rocard") et son sens de la facétie. Enfant, il se grimait en vieille dame pour amuser les visiteurs. Lors de son pot de départ du cabinet de Francis Mer, Ramon Fernandez a offert au ministre, réputé pour son style cow-boy, un pistolet en plastique et une étoile de shérif. Et, paraît-il, il imite à merveille certains politiques.

    "En toutes circonstances, il reste lui-même, constate le commissaire général à l'investissement, René Ricol. Il n'y a chez lui aucune servilité dans sa relation aux puissants." Une gageure pour quelqu'un qui navigue entre Bercy et l'Elysée! Il explique posément: "J'ai un patron, c'est le ministre. Je rapporte à lui et, en parallèle, j'échange avec l'Elysée. On n'a pas de temps à perdre à cacher la copie."

    Rassurant dans la tempête

    Si des tiraillements ont affleuré, c'est plutôt avec des membres du cabinet du ministre de l'Economie, notamment au temps de Christine Lagarde. Celle-ci privilégiait les tête-à-tête au travail en équipe, et favorisait du coup les rivalités. "Au début, elle était méfiante de tout ce qui était fonctionnaire, affirme un témoin. Ramon l 'a mise en confiance, a joué de son charme, de sa loyauté et de sa compétence, l'a beaucoup briefée. A la fin, elle ne pouvait plus se passer de lui." Elle lui avait trouvé un surnom: Mon Trésor.

    L'actuel ministre de l'Economie, François Baroin, le décrit comme "très réactif, doté de sang-froid et de courage". Xavier Bertrand pointe, lui, "un collaborateur très loyal, qui fait à la fois tourner la machine et vous aide vraiment à la décision". Il a d'ailleurs eu du mal à le débaucher de l'Elysée. "Nicolas Sarkozy l'aime beaucoup", souligne Raymond Soubie, l'ancien conseiller social de la présidence de la République, qui a finalement convaincu le chef de l'Etat de le laisser partir.

    Bien loin des colères homériques de son prédécesseur, Xavier Musca, donnant le sentiment de ne jamais se laisser submerger - "Il est profondément cool, même en plein stress", selon sa soeur Laetitia -, Ramon Fernandez cultive la retenue. L'an dernier, seuls quelques intimes ont su sa déception de se faire souffler par un Italien la présidence du Comité économique et financier, ce club sélect des directeurs du Trésor qui prépare les Eurogroupes.

    Ses pairs l'ont sanctionné du leadership pris par Paris et Berlin après le sommet de Deauville. Mais l'homme sait aussi être ferme. "Il ne se laisse pas marcher sur les pieds, confirme un "Bercy boy". Il arrive à remettre les pendules à l'heure sur un ton égal et avec une politesse inouïe." Ex-porte-parole du Trésor, Jean-François Clémencel a décelé très tôt une "forte détermination" chez le futur directeur: "Au cabinet de Francis Mer, il a porté quasi seul la loi sur la sécurité financière, la défendant, peaufinant les amendements." Sa mère se remémore que, petit, il rédigeait des notes précises sur chacun des films qu'il avait aimés.

    Lourd héritage familial

    Parfait en toutes circonstances, grand commis triple A, le directeur du Trésor fend difficilement l'armure. Son histoire familiale mouvementée explique peut-être cette carapace. Lui positive: "J'ai eu la chance de vivre dans un univers où coexistaient des itinéraires originaux, des histoires très belles mais assez simples, et d'autres plus compliquées. Quand vous êtes enfant, soit cela vous perturbe gravement, soit cela vous éveille à la diversité. On réalise qu'il existe des gens différents, y compris au sein de sa propre famille."

    Début 2009, un autre Ramon a fait l'actualité: celui de l'entre-deux-guerres. Dominique Fernandez, l'écrivain, a publié une enquête biographique de 800 pages (Ramon, éditions Grasset) consacrée à son père, "ce traître" qui lui a légué "son nom, son oeuvre, sa honte". A son petit-fils, il a aussi légué un prénom. Le romancier justifie son choix: "J'ai tenu à appeler mon fils Ramon pour le remettre dans sa mexicanité." Le premier Ramon, le trisaïeul fondateur de la dynastie, était ambassadeur du Mexique à Paris à la fin du XIXe siècle. En 1888, il a même rédigé un énorme rapport chiffré sur l'état de la France. Pas si éloigné des documents que signe aujourd'hui Ramon IV, comme l'appelle l'académicien dans la dédicace de leur roman familial.

    Elevé dans un milieu intellectuel où, dit-il, "il n'y avait pas trop d'argent", Ramon Fernandez a hérité de ses parents, très tôt divorcés, un regard distancié. Celui de ce père militant et rebelle qu'il rencontrait une fois par semaine à Paris. Et celui de cette mère fantasque qui l'a élevé à la campagne, dans une maison remplie de livres et d'amis écrivains, comme Patrick Grainville ou Hector Bianciotti. Ses aïeux diplomates, eux, lui ont transmis l'ADN de la négociation. "Il est capable de rester assis quatorze heures d'affilée sans rien lâcher", atteste l'Allemand Jörg Asmussen. Les qualités requises en cette semaine cannoise.

    Par Sabine Syfuss-arnaud

    http://www.challenges.fr/economie/20111103.CHA6385/ramon-fernandez-l-homme-du-tresor-et-du-g20.html






    Jacques de Larosière de Champfeu, né le 12 novembre 1929 à Paris, est un haut fonctionnaire français.
    http://fr.wikipedia.org/wiki/Jacques_de_Larosi%C3%A8re

    11 septembre 2001 - Actualités economique sur l'apocalypse financier. - Page 22 Delarosiere


    Ancien élève du Lycée Louis-le-Grand, puis de l'Institut d'études politiques de Paris (section Service public, promotion 1950), il choisit le corps de l'Inspection générale des Finances au sortir de l'École nationale d'administration (promotion 1958, en même temps que Michel Rocard). Il fait carrière à la Direction du Trésor, puis au ministère de l'Économie et des Finances. À la fin de son mandat à ce ministère et pendant sa campagne à l'élection présidentielle de 1974, Valéry Giscard d'Estaing le choisit comme directeur de cabinet. Il reste cinq mois à ce poste avant d'être nommé directeur du Trésor, poste qu'il conserve jusqu'en 1978. Il fut également maître de conférence en économie à Sciences Po Paris dans les années 1960.

    Il est alors nommé directeur général du Fonds monétaire international (1978–1987), puis gouverneur de la Banque de France (1987–1993) avant d'assumer, en 1993, la présidence de la Banque européenne pour la reconstruction et le développement. La même année, le 3 mai 1993, il est élu à la section générale de l'Académie des sciences morales et politiques, au fauteuil du cardinal Henri de Lubac.

    Depuis 1998, date de la fin de son mandat à la BERD, il est conseiller auprès de Michel Pébereau, président de BNP Paribas. À la suite de la crise financière de 2008-2009, il remet à la Commission européenne un rapport sur la régulation financière, dans laquelle il demande un renforcement de la régulation du secteur financier et appelle à la création d'un mécanisme d'alerte précoce placé sous les auspices de la BCE1.




    Peter R. FISHER Co-responsable de la gestion obligataire chez BlackRock Ancien sous-secrétaire du Trésor américain

    11 septembre 2001 - Actualités economique sur l'apocalypse financier. - Page 22 Fishern
    Admirez la toile de fond de la photo !!!


    Biography
    http://en.wikipedia.org/wiki/Peter_R._Fisher
    Peter R. Fisher was educated at Concord Academy in Massachusetts and then at Harvard College, where he received a B.A. in History in 1980. He graduated from Harvard Law School in 1985 with a J.D.

    After law school, Fisher joined the Federal Reserve Bank of New York. During his fifteen years there, he rose to become Executive Vice President and was manager of the Federal Reserve System Open Market Account for the Federal Open Market Committee.

    In 2001, President of the United States George W. Bush nominated Fisher as Under Secretary of the Treasury for Domestic Finance. He was confirmed by the United States Senate on August 3, 2001 and sworn into office by United States Secretary of the Treasury Paul O'Neill on August 9, 2001. He held that office until 2004.

    Upon leaving government service, Fisher joined BlackRock where he is Head of Fixed Income Portfolio Management Group.






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    Message  Bardamu 10/12/2011, 14:06

    Badaboum le sommet de l'UE

    Cdlabomb

    Pendant qu'Angela essaie de vendre les "résultats" du sommet comme un succès, les entreprises font des plans de crise pour le cas de l'effondrement de l'euro: Raccourcissement des investissements, transfert de capital vers l'Allemagne et transfert de siège social du sud vers le nord de l'Europe font partie des mesures d'après 20 chefs d'entreprises interrogés par Bloomberg.

    Le chef de l'entreprise de telecommunication espagnole Grupo Govex a transféré son capital vers l'Allemagne, parce que l'espagne va revenir au pesetas. Il n'est pas le seul. En septembre, 11,3 milliards ont été transféré en Allemagne par des entreprises (Deutsche Bank).

    BMW planifie une réduction de 30% de la production.

    D'après le Wall Street Journal, les banques centrales s'assurent en ce moment des capacités d'imprimerie, pour pouvoir imprimer des billets nationaux en masse. Bien sur il s'agit de mesures purement préventives qui n'ont rien à voir avec un effondrement de l'euro !


    Bref, l'écroulement se poursuit lentement mais surement.

    http://mahamudras.blogspot.com/2011/12/badaboum-le-sommet-de-lue.html


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    Message  c.isme 10/12/2011, 18:52

    "Les rats quittent le navire" comme on dit. "Chérie ou est la valise."
    Ambrose Evans-Pritchard lui on dirait qu'il est rentré de son voyage chez les Hopis (si je me souvient bien.)

    "collateral crunch" que le big cric me croque. Le langage de la crise est croustillant !



    Bonus pour détendre.

    Un barbu pas commun.

    http://www.bdenvrac.com/doc/tinsultes.html


    Les inconnus - Les langages hermétiques
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    Message  Bardamu 11/12/2011, 13:18

    Bourdin 2012 : Emmanuel Todd sur BFMTV


    Une vidéo dans laquelle Todd dénonce clairement la Pensée Unique et l'oligarchie infiltrée dans toutes les composantes des outils démoncratiques : remarquable !



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    Message  Comandirej 11/12/2011, 15:51

    La situation du peuple Grec

    6% de la population d’Athènes est partie.
    Beaucoup n’ont pas de retraites et travaillent encore à 80 ans.
    Les salaires sont divisés par 2.
    S’agissant des salaires des fonctionnaires: les hauts salaires sont passés de 2500 à 1600€, les petits de 600 à 450€.
    Pour les policier, les salaires sont ramenés à 650€/mois.
    Les salaires d’ouvriers passent de 900 ou 1000€ à 3 ou 400€.
    La vie est aussi, voire un peu plus chère qu’en France.
    30% des commerçants ont fermé boutiques (des rues entières sans magasin).
    Les gens retirent leur argent des banques pour acheter de l’or. (Les banques se vident).
    Environ 20% de chômage (mais sûrement plus).
    Les salaires des employés des transports maritimes sont payés un mois sur trois.
    Sécurité sociale fermée, plus de médicaments (les pharmacies sont vides).
    Remontée de la séropositivité, car c’est le seul cas où il y a une allocation de 650€ !
    Taxe sur le bâti instaurée, taxe que beaucoup ne peuvent pas payer, même s’ils vivent dans des Algeco.
    Nouvelle taxe sur les voitures : les gens rendent leur carte grise à la préfecture pour ne pas payer car ils en sont incapables financièrement.
    Situation de pré-guerre civile : les gens cassent tout. Les jeunes en veulent aux anciens (fraudes, corruption depuis trop d’années).

    N’oublions pas que la Grèce est un LABORATOIRE pour la Haute finance.
    https://liesidotorg.wordpress.com/2011/12/10/de-fukushima-a-athenes-linformation-est-assourdissante/#comments

    Le saisissant témoignage de Dimitri, Français d'origine Grecque, sur la situation réelle du peuple Grec sous la pression des marchés et de l'Europe Libérale....ce qui nous attend peut être?


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