LE BUIS
L'action du buis, notamment, est extraordinaire, aussi bien en usage externe qu'interne. Dans les très rares ouvrages de phytothérapie où l'on en fait mention, on indique souvent assez vaguement qu'il « passe » pour avoir telle propriété, qu'il « posséderait » telle vertu. Ces réserves et ce conditionnel démontrent tout simplement que les auteurs de tels propos n'ont jamais tenté l'expérience du buis, car leur prudence aurait fait place à une attitude autrement affirmative.
les bons et regrettés docteurs H.Leclerc et Artault de Vevrey, avaient, eux, largement expérimenté le buis ( surtout par voie interne), et ils étaient catégoriques quant à son extraordinaire valeur et à sa polyvalence. Ils ont évoqué des « résultats remarquables » dans le cas de fièvres intermittentes, d'angiocholite pourtant réfractaire à la quinine, une action de drainage sur les voies biliaires et intestinales, des propriétés cholagogues, fébrifuges, sudorifiques.
Par ailleurs, ces médecins ne semblent pas avoir expérimenté le buis en usage externe, et c'est pourtant là que son action est la plus spectaculaire et la plus probante.
En ce qui concerne particulièrement le docteur H. Leclerc, celui-ci a relaté comment, durant la première guerre mondiale, alors qu'il était blessé, grelottant de fièvre, que sa blessure s'était infectée et qu'il n'y avait rien pour le soigner, il avant demandé qu'on lui fasse bouillir une poignée de feuille de buis dans un litre d'eau, décoction – à laquelle il trouva un goût affreux, et qui pourtant pas si désagréable – qu'il absorba dans le moins de temps possible, ce qui provoqua une abondante transpiration, et le sauva.
* Voilà donc déjà une utilisation possible du buis, après ébullition prolongée ( dix à quinze minutes) de 40g de feuilles. Cela se boit en l'espace d'une heure à une heure et demie, et, avec le concours de couvertures, bouillottes, etc... la transpiration ne tarde pas à survenir. En cas de grippe, refroidissement, infection quelconque, un résultat favorable est le plus souvent assuré.
Parfois, il suffit de prendre ce litre de décoction dans le courant de la journée, et de répéter cela unefois ou deux par semaine, tant que dure une infection interne ( urinaire, génitale, intestinale, par exemple). C'est également un actif antiparasitaire.
Le buis est l'ennemi numéro un des virus, mais ne présente aucune nocivité pour l'utilisateur.
Si le buis arrive maintenant en tête des remèdes naturels, c'est qu'il s'est révélé être un redoutable adversaire des virus. Aucun remède de synthèse ne peut lui être comparé pour son activité absente de toute nocivité. Dans la plupart des affections virales, à commencer par la grippe, il y a intérêt à faire intervenir le buis intensivement ( un litre par jour, et même plus, si possible). On l'utilise aussi bien pour l'extérieur qu'en usage interne. ainsi, en cas de maladie virale éruptive ( zona, herpès, mycose diverses etc..), il faut à la fois, boire de la décoction de buis et l'utiliser aussi en lotions, bains ou compresses.
En usage externe, il a été très souvent remarqué combien l'effet est plus spectaculaire encore. Cette même décoction pouvant servir au pansement d'ulcère et toutes plaies infectées, le résultat apparaît très vite. On est généralement stupéfait, en retirant la compresse, de constater qu'il n'y a plus aucune trace de pus, que les tissus sont propres et nets, et que la cicatrisation apparaît d'autant plus rapidement que l'on fait souvent alterner ces compresses avec des cataplasmes d'argile.
Quand la localisation le permet ( pied, main ), ne pas hésiter à compléter le traitement avec des bains tièdes de cette même décoction de feuilles de buis.
Tout observateur impartial, témoin d'un traitement de cette sorte, ne peut reconnaître la valeur de certains remèdes naturels.
Extrait tiré du livre : – L'argile qui guérit de Raymond Dextreit.
L'action du buis, notamment, est extraordinaire, aussi bien en usage externe qu'interne. Dans les très rares ouvrages de phytothérapie où l'on en fait mention, on indique souvent assez vaguement qu'il « passe » pour avoir telle propriété, qu'il « posséderait » telle vertu. Ces réserves et ce conditionnel démontrent tout simplement que les auteurs de tels propos n'ont jamais tenté l'expérience du buis, car leur prudence aurait fait place à une attitude autrement affirmative.
les bons et regrettés docteurs H.Leclerc et Artault de Vevrey, avaient, eux, largement expérimenté le buis ( surtout par voie interne), et ils étaient catégoriques quant à son extraordinaire valeur et à sa polyvalence. Ils ont évoqué des « résultats remarquables » dans le cas de fièvres intermittentes, d'angiocholite pourtant réfractaire à la quinine, une action de drainage sur les voies biliaires et intestinales, des propriétés cholagogues, fébrifuges, sudorifiques.
Par ailleurs, ces médecins ne semblent pas avoir expérimenté le buis en usage externe, et c'est pourtant là que son action est la plus spectaculaire et la plus probante.
En ce qui concerne particulièrement le docteur H. Leclerc, celui-ci a relaté comment, durant la première guerre mondiale, alors qu'il était blessé, grelottant de fièvre, que sa blessure s'était infectée et qu'il n'y avait rien pour le soigner, il avant demandé qu'on lui fasse bouillir une poignée de feuille de buis dans un litre d'eau, décoction – à laquelle il trouva un goût affreux, et qui pourtant pas si désagréable – qu'il absorba dans le moins de temps possible, ce qui provoqua une abondante transpiration, et le sauva.
* Voilà donc déjà une utilisation possible du buis, après ébullition prolongée ( dix à quinze minutes) de 40g de feuilles. Cela se boit en l'espace d'une heure à une heure et demie, et, avec le concours de couvertures, bouillottes, etc... la transpiration ne tarde pas à survenir. En cas de grippe, refroidissement, infection quelconque, un résultat favorable est le plus souvent assuré.
Parfois, il suffit de prendre ce litre de décoction dans le courant de la journée, et de répéter cela unefois ou deux par semaine, tant que dure une infection interne ( urinaire, génitale, intestinale, par exemple). C'est également un actif antiparasitaire.
Le buis est l'ennemi numéro un des virus, mais ne présente aucune nocivité pour l'utilisateur.
Si le buis arrive maintenant en tête des remèdes naturels, c'est qu'il s'est révélé être un redoutable adversaire des virus. Aucun remède de synthèse ne peut lui être comparé pour son activité absente de toute nocivité. Dans la plupart des affections virales, à commencer par la grippe, il y a intérêt à faire intervenir le buis intensivement ( un litre par jour, et même plus, si possible). On l'utilise aussi bien pour l'extérieur qu'en usage interne. ainsi, en cas de maladie virale éruptive ( zona, herpès, mycose diverses etc..), il faut à la fois, boire de la décoction de buis et l'utiliser aussi en lotions, bains ou compresses.
En usage externe, il a été très souvent remarqué combien l'effet est plus spectaculaire encore. Cette même décoction pouvant servir au pansement d'ulcère et toutes plaies infectées, le résultat apparaît très vite. On est généralement stupéfait, en retirant la compresse, de constater qu'il n'y a plus aucune trace de pus, que les tissus sont propres et nets, et que la cicatrisation apparaît d'autant plus rapidement que l'on fait souvent alterner ces compresses avec des cataplasmes d'argile.
Quand la localisation le permet ( pied, main ), ne pas hésiter à compléter le traitement avec des bains tièdes de cette même décoction de feuilles de buis.
Tout observateur impartial, témoin d'un traitement de cette sorte, ne peut reconnaître la valeur de certains remèdes naturels.
Extrait tiré du livre : – L'argile qui guérit de Raymond Dextreit.