Pour Ratman, un copié-collé d'un article émanant du blog de Nicole et visible là : http://www.les-attentats-du-11-septembre-vus-par-une-conspirationniste.com/article-sionisme-et-11-septembre-41663887.html
Sionisme et 11 septembre
On a tout dit et son contraire du sionisme, souvent de façon émotionnellement teintée. Il est intéressant de voir comment on en parle. Comment on interagit à son sujet, et une définition ou une propositon de lecture, a retenu mon attention parce que faite le 23 octobre dernier sur le forum de "L'objet du scandale", elle a attiré un nombre record de réactions, au point qu'en deux mois, il y a 59 pages d'échanges, plus ou moins intéressants, mais en tout cas révélateurs de la façon dont le sujet est abordé et dont on en traite. La voici :
Puisque la question du 11 septembre va être reposée le 28 octobre prochain dans l’émission de Guillaume Durand, je propose que soit abordé, en prévision, le rapport de cette question avec le sionisme.
Pourquoi le sionisme ?
Parce que, de manière biaisée, il est l’un des meilleurs barrages à ceux qui veulent obtenir la vérité sur les attentats.
En voici, à mon avis, les raisons.
Le sionisme est le carrefour d’une constellation de croyances, d’idéologies et d’intérêts qui a pour nature de se contracter pour devenir offensif et de s'étendre pour devenir défensif.
Aujourd’hui et de manière courante, être sioniste, c’est être pour la consolidation d’un état juif en Palestine.
3 perspectives soutiennent cette position :
. Religieuse – Israël est la Terre promise au peuple juif par le divin.
. Politico-idéologique – Israël est une nation permettant à la diaspora juive d’avoir, comme les autres peuples, une attache territoriale propre, c'est-à-dire un foyer pour ses membres et ses valeurs. Mais c’est aussi une nation puissante avec laquelle il faut compter.
. Economico-financière –Israël est une opportunité pour le développement de marchés très importants, notamment de systèmes de sécurités (armes, informatiques…) avec les Etats-Unis et le Moyen Orient.
On peut distinguer parmi les sionistes (actifs) :
- Des juifs religieux ou athées (dont un bon nombre, en Israël, sont d’origine soviétique)
- Des Wasps (white anglo-saxons protestant des USA) athées ou chrétiens évangélistes
- Des sionistes pacifistes et des sionistes bellicistes
- D’autres sympathisants athées ou religieux (musulmans, catholiques, etc.)
- D’autres oligarques politiques et financiers intéressés
Un courant domine tous les autres : celui des ULTRASIONISTES.
Les ultrasionistes regroupent principalement des juifs et des wasps religieux et athées.
Ceux-ci sont généralement de tendance belliciste, conservatrice et libérale. Leur pouvoir s’est radicalement imposé à la faveur des attentats du 11 septembre dont ils ont exploité au maximum la charge émotive et dégagé le concept de guerre sans limite contre le terrorisme.
Ce courant, en exploitant la tragédie de la Shoa et la peur des musulmans et de l’antisémitisme dans le monde, et en organisant une propagande de légitimation de la politique d’extension des colons juifs et de ghettoïsation des palestiniens, a fini par gagner non seulement un second cercle fait de sionistes à l’origine modérés, mais aussi un 3e cercle constituant l’opinion publique de pays entiers.
A tel point que ceux des juifs ou des sionistes qui ne pensent pas comme eux, qu’ils soient croyants ou athées, peuvent être stigmatisés comme antisémites, négationnistes, révisionnistes, délirants – et j’en passe…
Or, qu’est-ce qui ne rentre pas dans la pensée unique des ultrasionistes ?
Les revendications socio-écologiques (à la « José Bové »), antilibérales, anticapitalistes, antiscientistes, antibellicistes, etc.
Ainsi, bien sûr, que la remise en question de la Version Officielle du 11 septembre.
Une chose très importante est à comprendre dans ce contexte :
La propagande ultrasioniste (comme la propagande en général) engendre un EMBRIGADEMENT BELLICISTE.
Alors que la propagande de l’administration Bush à partir du 11 septembre a lancé les américains dans un patriotisme guerrier sauvage, la propagande ultrasioniste en France, en s’appuyant sur le second cercle sioniste que constitue une grande partie des politiques mais, surtout, des financiers et responsables médiatiques, a obtenu une omerta sur l’origine des attentats dont la spécificité française fait ressortir la totale contradiction avec le refus de la France d’entrer en guerre contre l’Irak.
Notons que, alors que les ultrasionistes règnent par le haut, à travers des élites médiatisées dont ils ont gagné l’opinion, les islamistes essaient de régner par le bas à travers des masses prolétariennes musulmanes qu’elles tentent de conditionner à leur manière.
Il s’effectue alors une prise en étau des populations qui ne peuvent se défendre que très difficilement.
Je crois remarquable de constater la bonne résistance de ces populations (toutes confessions et tendances confondues) aux penchants racistes, antisémites, xénophobes et autres joyeusetés haineuses que de telles entreprises de manipulation sont susceptibles d'engendrer (même si on ne peut nier l'existence de ces penchants).
Le tissu national est solide. Mais le couvercle ainsi scellé par les médias sur des sujets aussi chauds (auxquels il faut ajouter la casse des acquis sociaux que l’ingénierie politico-médiatique couvre aussi grossièrement) entraîne un bouillonnement populaire qui risque de tout faire éclater et provoquer de graves dissensions.
La propagande a été utilisée avec succès par les régimes les plus insupportables de l’Histoire. Elle a monté des peuples les uns contre les autres jusqu’à les faire s’entretuer.
On nous accuse d’anti-américanisme. Mais comment juger un peuple qui, comme un seul homme, se jette dans une guerre injuste ?
Bien sûr qu’il y a et y aura toujours des gens plein d’humanité dans ces peuples qui déraillent. Il y en avait dans l’Allemagne nazie ; il y en aurait dans n’importe quel autre pays, à n’importe quelle époque.
Un peuple est une entité porteuse de valeurs en lequel, en tant que citoyen, on se retrouve ou non.
Généralement, les peuples ont des valeurs acceptables - humaines et folkloriques (typiques).
Les peuples qui portent en eux la haine, le mensonge, l’envie, l’intolérance, la suffisance ou quelques autres caractères détestables de ce genre ne peuvent être soutenus en tant que tels.
Méfions-nous de l’embrigadement qui donne à la puissance populaire le visage déformé du fanatisme.
En conclusion, si nous voulons mettre fin à l’omerta française, il faut apprendre, par les mots, à viser juste en nous calant sur une sémantique qui nous évite les pièges que les lobbyistes ultrasionistes, néolibéraux et islamistes nous tendent ; une sémantique qui nous permette de passer les 3e et 2e cercles d’embrigadement sans les cibler trop spécifiquement.
Et pour viser juste, il faut faire preuve de justesse et de justice…
http://forums.france2.fr/france2/L-objet-du-scandale/septembre-sionisme-11-sujet_639_1.htm