« L’Eglise presbytérienne américaine prête à déclarer la guerre à Israël : Agissez immédiatement ! »
« Un groupe de militants hostiles à Israël, comprenant des théologiens et d’autres fidèles de quelques églises protestantes de premier plan ont lancé une dangereuse campagne consistant à recourir à la théologie pour délégitimer l’Etat juif et ses partisans. Il se peut que dans quelques jours seulement une grande confession protestante s’engage sur la voie d’une confrontation avec la survie d’Israël, à moins que nous ne protestions énergiquement.
L’événement se produit juste au moment où l’exercice du droit d’Israël à défendre ses citoyens a été dénoncé comme « crimes de guerre et crimes contre l’humanité » par le Rapport Goldstone commandité par l’ONU ; alors que le ministre adjoint aux Affaires étrangères a été attaqué verbalement à l’Université d’Oxford, aux cris de « massacrez les Juifs » ; et que des "militants" musulmans poussant des hurlements ont tenté de réduire au silence ou de d’empêcher le discours de l’Ambassadeur d’Israël aux Etats-Unis, Michaël Oren, à l’Université Irvine de Californie.
En 2004, l’Eglise presbytérienne des Etats-Unis (PCUSA) est devenue la première confession protestante majeure à approuver une politique de désinvestissement en Israël. Impopulaire parmi les membres de cette Eglise, elle fut ultérieurement annulée.
Mais, en réaction, des dirigeants de cette église, au prétexte d’équilibrer la politique moyen-orientale de l’Eglise presbytérienne des Etats-Unis, ont créé en 2008 un comité dominé par 7 militants mus par de fortes convictions anti-israéliennes. Après avoir pris connaissance de leur programme radical, l’unique membre favorable à Israël, quitta le groupe en signe de protestation.
Voici ce qui nous est connu de leur rapport, sur la base d’un communiqué de presse rendu public par le comité le mois dernier.
* Le rapport appelle les Etats-Unis à suspendre l’aide financière et militaire à Israël.
* Il s’excuse auprès des Palestiniens d’avoir, malgré tout, concédé qu’Israël a le droit à l’existence.
Il déclare que si Israël est défini comme un Etat juif, il ne peut être qu’intrinsèquement raciste.
* Il adopte le document de Kairos Palestine, rédigé par des chrétiens palestiniens qui appelle au boycott et à des sanctions contre Israël et approuve le "droit de retour" total des Palestiniens en Israël, mesure qui mènerait à la disparition de l’Etat juif démocratique.
* Il nie tout lien entre les alliances bibliques et le peuple juif. Il affirme que l’histoire d’Israël ne commence qu’avec l’Holocauste, et qu’il s’agit d’une nation créée à tort par les puissances occidentales, aux dépens du peuple palestinien, pour régler le « problème juif ».
L’adoption de ce document empoisonné par l’Eglise presbytérienne serait rien moins qu’une déclaration de guerre contre Israël et ses partisans.
Il aurait un impact négatif sur les relations interconfessionnelles, et pourrait avoir d’importantes répercussions dans le domaine politique, compte tenu du fait que 46 membres du Congrès américain sont des Presbytériens.
Enfin, ces initiatives, encouragées par le Conseil Mondial des Eglises, dont le siège est à Genève, provoqueront une onde de choc sur d’autres confessions religieuses.
C’est pourquoi nous vous demandons de faire deux choses, de toute urgence :
1) Protestez directement auprès des hauts dirigeants de l’Eglise presbytérienne des Etats-Unis, en les pressant de mettre un terme à cette dangereuse campagne qui nie la légitimité et le droit à la défense d’Israël.
2) Prenez contact avec vos amis Presbytériens et leur demander de protester vigoureusement contre cette possible réécriture de l’attitude de l’Eglise presbytérienne des Etats-Unis envers Israël, qui détruira les fruits de l’ère de bonne volonté que cette église a entretenue avec la communauté juive durant des décennies.
Il y a, dans l’Eglise presbytérienne des Etats-Unis, de loyaux amis d’Israël, dont la voix a été submergée par quelques militants bien déterminés, qui poursuivent sans relâche un programme politique radicalement anti-israélien.
Agissez maintenant : il n’est pas trop tard pour changer les choses. »
Source : http://debriefing.org/30016.html (traduction) Original : site du Centre Simon Wiesenthal
http://france-licratisee.hautetfort.com/
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