Je le livre tel que je l'imagine aujourd'hui. Mais je n'ai pas de pouvoir de voyance. Les avis "contre" et "pour" seront les bienvenus.
Etape 1 : défaillance d'un Etat européen
A priori, pas la Grèce, mais le prochain : Portugal ou Espagne. Du jour au lendemain, l'Etat en question ne pourra plus payer les salaires des fonctionnaires.
Etape 2 : panique sur les marchés
Et obligataires. Et actions.
Etape 3 : Fermeture temporaire des banques
Les gens se précipitant pour récupérer leurs dépots en espèces, cela provoquera des dés ordres qui amèneront très rapidement la fermeture des guichets bancaires. J'ai bien dit des guichets bancaires, pas des banques. (Les virements fonctionneront. Les chèques aussi) Fermeture pendant une semaine environ . Pendant cette semaine noire, ceux qui n'ont pas d'espèces ou de cartes à débit immédiat sont un peu dans le c...a pour faire leurs courses.
Etape 4 : Réouverture des banques
Au bout d'une semaine, on ré-ouvre les banques, mais "on" (l'Etat ?) précise à tout le monde que le retrait maximum par semaine est de, par exemple, 100 euros. C'est comme ça et pas autrement.
Etape 5 : Grosse restriction des crédits bancaires
A ce stade, on imagine bien que les banques ne vont plus prêter comme ça à n'importe qui. Surtout pas aux fonctionnaires dont la paye n'a été versée qu'à moitié dans l'ensemble de l'Europe. Donc, méga baisse de la consommation. Et méga-baisse, évidemment, des crédits immobiliers. L'immobilier s'écroule donc, prenant la suite des actions et obligations. Sans oublier les assurances-vie. Enfin, un paquet de banques sont nationalisées. Les produits dérivés disparaissent de la planète ou quasi.
Etape 6 : Décroissance maxi et désordres sociaux
Les entreprises étant prises à la gorge pour leur trésorerie, on vire à tour de bras. Troubles sociaux importants mais pas colossaux. La priorité devient de trouver à bouffer pour le soir, pas de manifester avec un syndicat auquel on n'appartient d'ailleurs pas (pour la France)
Etape 7 : La déflation s'installe - La proximité renaît
On rentre dans un système de démerde. Adieu Vuitton, Porsches et Breitlings. Tu es mon cousin, partageons notre appart parce qu'on est de la même famille, finalement. Avantage non négligeable : on rentre aussi dans une renaissance de la proximité entre voisins. La baisse de la consommation s'accentue dans un système de déflation généralisée. On vend tout ce qu'on peut pour survivre : bibelots, samovars, tableaux, livres, apparts, etc. (Ceux qui ont du cash sont alors les rois du pétrole).
Etape 8a - Version positive : La renaissance
Les proximités qui ont été re-créées de force font leurs petits. Un autre type de partage s'installe. Par exemple, les potagers fleurissent sur certains toits de Paris et de banlieue, gérés par les co-locataires, tandis que les mêmes co-locataires se regroupent pour emmener les enfants à l'école. De nouvelles formes d'échange font aussi leur apparition : le troc de quartier en particulier. Une nouvelle économie s'installe. Les artisans font une percée inattendue. Les organismes devenus intouchables tels que les banques en 0 820 ... ... (mais aussi les assurances, les telecoms, l'edf, etc...) sont obligées de se ré-adapter pour se rapprocher de leurs clients.
Etape 8b - Version négative : Le déchirement
Les tensions sont telles entre nantis aveugles et pauvres gens comme tout le monde qu'elles provoquent des heurts extrêmement importants. Les communautés sociales et humaines se regroupent par origines. L'ensemble dégénère en guerre civile. On part plutôt vers le chaos généralisé.
---
Je penche très objectivement pour l'option 8a positive. Trop de gens en ont positivement ras-le-bol de n'être plus que des numéros de prélèvement bancaire pour de gros organismes et de grosses sociétés. Ceux qui s'en satisfont me semblent être largement minoritaires : les top-dirigeants et quelques traders obtus. Mais même certains de ces derniers ne demandent plus qu'à revenir à des choses simples : partager, vivre et rire. Ils ont compris que les Audi derniers modèles et les boites à p.... ne leur apportent au final pas de grande satisfaction.
Le point qui me fait pencher dans ce sens est l'évolution des services des impôts. Je parle de la France. Ce sont finalement toujours les impôts qui, des fermiers généraux aux receveurs d'aujourd'hui, ont historiquement fait la France. Et il faut bien reconnaître que l'évolution de ces dernières années ressemble un peu à une mise en place pour un monde nouveau, tellement ils sont devenus accessibles, disponibles et précis. C'est ridicule comme constat - et je ne travaille bien évidemment pas aux impôts - mais il n'est est pas moins réel et objectif.
Etape 1 : défaillance d'un Etat européen
A priori, pas la Grèce, mais le prochain : Portugal ou Espagne. Du jour au lendemain, l'Etat en question ne pourra plus payer les salaires des fonctionnaires.
Etape 2 : panique sur les marchés
Et obligataires. Et actions.
Etape 3 : Fermeture temporaire des banques
Les gens se précipitant pour récupérer leurs dépots en espèces, cela provoquera des dés ordres qui amèneront très rapidement la fermeture des guichets bancaires. J'ai bien dit des guichets bancaires, pas des banques. (Les virements fonctionneront. Les chèques aussi) Fermeture pendant une semaine environ . Pendant cette semaine noire, ceux qui n'ont pas d'espèces ou de cartes à débit immédiat sont un peu dans le c...a pour faire leurs courses.
Etape 4 : Réouverture des banques
Au bout d'une semaine, on ré-ouvre les banques, mais "on" (l'Etat ?) précise à tout le monde que le retrait maximum par semaine est de, par exemple, 100 euros. C'est comme ça et pas autrement.
Etape 5 : Grosse restriction des crédits bancaires
A ce stade, on imagine bien que les banques ne vont plus prêter comme ça à n'importe qui. Surtout pas aux fonctionnaires dont la paye n'a été versée qu'à moitié dans l'ensemble de l'Europe. Donc, méga baisse de la consommation. Et méga-baisse, évidemment, des crédits immobiliers. L'immobilier s'écroule donc, prenant la suite des actions et obligations. Sans oublier les assurances-vie. Enfin, un paquet de banques sont nationalisées. Les produits dérivés disparaissent de la planète ou quasi.
Etape 6 : Décroissance maxi et désordres sociaux
Les entreprises étant prises à la gorge pour leur trésorerie, on vire à tour de bras. Troubles sociaux importants mais pas colossaux. La priorité devient de trouver à bouffer pour le soir, pas de manifester avec un syndicat auquel on n'appartient d'ailleurs pas (pour la France)
Etape 7 : La déflation s'installe - La proximité renaît
On rentre dans un système de démerde. Adieu Vuitton, Porsches et Breitlings. Tu es mon cousin, partageons notre appart parce qu'on est de la même famille, finalement. Avantage non négligeable : on rentre aussi dans une renaissance de la proximité entre voisins. La baisse de la consommation s'accentue dans un système de déflation généralisée. On vend tout ce qu'on peut pour survivre : bibelots, samovars, tableaux, livres, apparts, etc. (Ceux qui ont du cash sont alors les rois du pétrole).
Etape 8a - Version positive : La renaissance
Les proximités qui ont été re-créées de force font leurs petits. Un autre type de partage s'installe. Par exemple, les potagers fleurissent sur certains toits de Paris et de banlieue, gérés par les co-locataires, tandis que les mêmes co-locataires se regroupent pour emmener les enfants à l'école. De nouvelles formes d'échange font aussi leur apparition : le troc de quartier en particulier. Une nouvelle économie s'installe. Les artisans font une percée inattendue. Les organismes devenus intouchables tels que les banques en 0 820 ... ... (mais aussi les assurances, les telecoms, l'edf, etc...) sont obligées de se ré-adapter pour se rapprocher de leurs clients.
Etape 8b - Version négative : Le déchirement
Les tensions sont telles entre nantis aveugles et pauvres gens comme tout le monde qu'elles provoquent des heurts extrêmement importants. Les communautés sociales et humaines se regroupent par origines. L'ensemble dégénère en guerre civile. On part plutôt vers le chaos généralisé.
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Je penche très objectivement pour l'option 8a positive. Trop de gens en ont positivement ras-le-bol de n'être plus que des numéros de prélèvement bancaire pour de gros organismes et de grosses sociétés. Ceux qui s'en satisfont me semblent être largement minoritaires : les top-dirigeants et quelques traders obtus. Mais même certains de ces derniers ne demandent plus qu'à revenir à des choses simples : partager, vivre et rire. Ils ont compris que les Audi derniers modèles et les boites à p.... ne leur apportent au final pas de grande satisfaction.
Le point qui me fait pencher dans ce sens est l'évolution des services des impôts. Je parle de la France. Ce sont finalement toujours les impôts qui, des fermiers généraux aux receveurs d'aujourd'hui, ont historiquement fait la France. Et il faut bien reconnaître que l'évolution de ces dernières années ressemble un peu à une mise en place pour un monde nouveau, tellement ils sont devenus accessibles, disponibles et précis. C'est ridicule comme constat - et je ne travaille bien évidemment pas aux impôts - mais il n'est est pas moins réel et objectif.