Bonjour Jihelbé.
Si je puis me permettre, tu te trompes de méthode et de publique. On ne peut entrer dans une église en plein prêche puis annoncer que le mal n'existe pas car il n'a pas été observé et quantifié. Cette image pour te dire que ta démarche relève du cheveu sur la soupe.
Nous sommes tous différents ici. Des musulmans, des cathos, des steineriens, des tradis, des natio, des idéalistes ou plus simplement, des personnes ennervées. Nous avons tous en commun d'être sortis d'un paradigme, d'une matrice, d'un système de pensée - global pour le coup - qui concerne absolument toutes les colonnes de notre civilisation.
Nous suivons chacun nos chemins et n'agissons certe pas toujours de concert avec nos fraîches convictions. Effectivement, j'écris sur un clavier. Mais je ne pense pas que notre évolution personnelle te concerne ni t'intéresse.
De mon point de vue (je n'ose parler pour les autres), tu es un représentant de "l'ordre ancien"; Ce fameux socle dont on s'est en partie extrait (à tort ou à raison, efficacement ou pas, ça nous regarde). D'ou incompréhensions nombreuses, cynisme, confrontations... En tant que médiateur, tu peux le comprendre.
La science rationnaliste et matérialiste est vue comme l'un des nombreux bras armés de ce que l'on dénonce ici. Pour en comprendre les raisons, et le bien fondé, il faut être sorti de l'ancien monde. (En m'y reprojettant, je constate d'ailleurs la tonalité dogmatique de mon discours... Et bien soit, que les idées forces revêtissent la soutane !)
D'ailleurs, on devrait plus parler d'un retour sur nous même, d'un pas vers notre vérité enfouie plutôt que d'une fuite. Cette vérité s'exprime chaque jour par notre comportement, nos actes, notre sensibilité au monde. Nous évoluons, redécouvrons, transcendons, comprenons de mieux en mieux... Là on peut eventuellement parler de spiritualité... C'est une quête profonde qui nous guide vers ce "nous-même" qu'on a oublié.
Sur une rivière, il ne s'agit pas pour avancer, de pagayer - même le plus efficacement du monde - s'il on est à contre courant. Je doute de l'impacte de ces paroles sur ta personne. Prends les comme bon te semblera
. Et puis, au final, la science m'aura au moins permis d'essayer !
Sinon, vive le dialogue ! Restons courtois.