Les nazis sont dans la pensée collective les méchants ultimes, assimilés à des monstres horribles, et le nazisme est associé au terme national-socialisme. Mais ce qu'on reproche au régime nazi, est-ce le national-socialisme ?
Les nazis mettent au sommet la race allemande, et lui donne toute priorité. Or le nationalisme considère qu'il faut traiter de la même façon toutes les personnes de la nation. Le nazsime n'était donc pas du nationalisme mais du racialisme. D'autre part, le projet d'Hitler était de faire un empire de l'Eurasie, voire plus. Le projet nazi n'est donc pas nationaliste, il est impérialiste.
L'autre mot dans national-socialisme est socialisme. C'est une chose qu'on met peu en avant, mais à ces débuts, le nazisme était socialisant, ce qui a séduit les gens qui était dans la privation. Plus tard, les composantes socialistes, notamment certains leaders, ont été éliminées. Le peuple a été aussi séduit par l'idée nationaliste parce que l'Allemagne devait payer de lourdes réparations, et par réaction, le nationalisme était bien vu.
C'est au nom de la sécurité nationale qu'Hitler a justifié les guerres impériales, tout comme le fait la maison blanche pour l'impérialisme américain. En France, le nationalisme sert à recruter pour soutenir les dictatures, la stabilité des régimes permettant le bon fonctionnement des multinationales. Le nationalisme est donc une façon de recruter les gens pour des projets en réalité d'empire.
Pour résumer, le nazisme était racialiste-socialiste-impérialiste. Ce qu'on lui reproche, ce n'est pas le socialisme, mais le racialisme et l'impérialisme. Les nazis et ceux qui les soutenaient étaient viscéralement opposés aux communistes. Ils reprochaient aux bolchéviques d'avoir pourchassés et exécutés les riches russes et les intellectuels russes qui n'étaient pas bolchéviques. Mais s'agit-il d'une critique du communisme ?
En fait, les horreurs en URSS sont essentiellement l'oeuvre d'une minorité. La révolution de février était une révolution populaire, mais ce qu'on a appelé la révolution d'octobre était en fait un coup d'Etat, la prise de pouvoir par les bolchéviques qui ont pris les contrôle des conseils et ont supprimés les assemblées trop démocratiques. Cette centralisation dictatoriale du pouvoir est appelée léninisme. Ce n'est pas du communisme, le système était même très inégalitaire.
Il est étonnant que les deux régimes "nazis" et "communistes" se soient tellement reprochés des choses qu'il faisait chacun. Que ce soit l'élimination physique des opposants politiques, les prétentions socialisantes ou la création d'un homme nouveau... les points communs sont nombreux.
Les nazis étaient aussi opposés aux riches, mais ils confondaient riches et juifs. Pourtant, il est clair que parmi les riches, il y a des juifs et des non juifs, et parmi les juifs, il y a des riches et des pauvres. Ceux qui volent les pauvres, ce sont les riches ! N'est-ce pas aussi simple que cela ? Une telle vérité fait-elle tellement peur par ce qu'elle porte d'énergie révolutionnaire ?
Les nazis mettent au sommet la race allemande, et lui donne toute priorité. Or le nationalisme considère qu'il faut traiter de la même façon toutes les personnes de la nation. Le nazsime n'était donc pas du nationalisme mais du racialisme. D'autre part, le projet d'Hitler était de faire un empire de l'Eurasie, voire plus. Le projet nazi n'est donc pas nationaliste, il est impérialiste.
L'autre mot dans national-socialisme est socialisme. C'est une chose qu'on met peu en avant, mais à ces débuts, le nazisme était socialisant, ce qui a séduit les gens qui était dans la privation. Plus tard, les composantes socialistes, notamment certains leaders, ont été éliminées. Le peuple a été aussi séduit par l'idée nationaliste parce que l'Allemagne devait payer de lourdes réparations, et par réaction, le nationalisme était bien vu.
C'est au nom de la sécurité nationale qu'Hitler a justifié les guerres impériales, tout comme le fait la maison blanche pour l'impérialisme américain. En France, le nationalisme sert à recruter pour soutenir les dictatures, la stabilité des régimes permettant le bon fonctionnement des multinationales. Le nationalisme est donc une façon de recruter les gens pour des projets en réalité d'empire.
Pour résumer, le nazisme était racialiste-socialiste-impérialiste. Ce qu'on lui reproche, ce n'est pas le socialisme, mais le racialisme et l'impérialisme. Les nazis et ceux qui les soutenaient étaient viscéralement opposés aux communistes. Ils reprochaient aux bolchéviques d'avoir pourchassés et exécutés les riches russes et les intellectuels russes qui n'étaient pas bolchéviques. Mais s'agit-il d'une critique du communisme ?
En fait, les horreurs en URSS sont essentiellement l'oeuvre d'une minorité. La révolution de février était une révolution populaire, mais ce qu'on a appelé la révolution d'octobre était en fait un coup d'Etat, la prise de pouvoir par les bolchéviques qui ont pris les contrôle des conseils et ont supprimés les assemblées trop démocratiques. Cette centralisation dictatoriale du pouvoir est appelée léninisme. Ce n'est pas du communisme, le système était même très inégalitaire.
Il est étonnant que les deux régimes "nazis" et "communistes" se soient tellement reprochés des choses qu'il faisait chacun. Que ce soit l'élimination physique des opposants politiques, les prétentions socialisantes ou la création d'un homme nouveau... les points communs sont nombreux.
Les nazis étaient aussi opposés aux riches, mais ils confondaient riches et juifs. Pourtant, il est clair que parmi les riches, il y a des juifs et des non juifs, et parmi les juifs, il y a des riches et des pauvres. Ceux qui volent les pauvres, ce sont les riches ! N'est-ce pas aussi simple que cela ? Une telle vérité fait-elle tellement peur par ce qu'elle porte d'énergie révolutionnaire ?