Anti Nouvel Ordre Mondial

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    Message  ratman 4/2/2011, 17:58

    j'ouvre ce topic qui permettra peut être a certain de pas faire se faire arnaqué

    ************************************
    Des taux de plus en plus bas, mais finalement on ne peut qu'acheter que de plus en plus petit à effort financier constant.
    Cela prouve bien que les taux bas ne re-solvabilisent pas les acheteurs. Il faut avant tout que les prix baissent.

    TOPIC IMMOBILIER  Appauvrissement


    ci dessous le prix moyen, exprimé en gramme d'or
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    Depuis trois ans, le débat est vif pour déterminer qui, de la déflation ou de l’inflation, va l’emporter. À mesure que les nouvelles économiques s’accumulent, il reste difficile de dégager une tendance. Cependant, avec la montée progressive mais constante des prix des métaux précieux, et, plus visiblement, du prix des matières premières et de la nourriture, il semble que la tendance soit, belle et bien, à l’inflation. Et comme nous allons l’aborder ici, cela va bien au-delà de la piécette et de la boîte de haricots…

    Pour ce qui est de l’inflation, même le petit Jean-Claude, directeur de l’Imprimerie Européenne d’Argent Gratuit, fait le constat qu’elle ne diminue pas des masses et qu’elle se porte même de mieux en mieux.

    http://tempsreel.nouvelobs.com/actualite/economie/20110203.REU1072/trichet-prevoit-une-hausse-probable-du-taux-d-inflation.html


    Ce constat d’inflation est prudemment basé sur l’augmentation récente des prix des matières premières et, surtout, de l’énergie ; avec un baril à plus de 100$, on peut en effet difficilement dire que tout est parfaitement contenu. A la suite de cette constatation – somme toute prudente – le brave Trichet embraye cependant sur la partie prévisions à moyen terme et nous ressort le petit fifrelin habituel :

    « Mais cela ne modifie pas, pour le moment, notre diagnostic selon lequel l’évolution des prix restera compatible avec la stabilité des prix à l’horizon pertinent pour la politique monétaire »

    Oui, tout augmente, ma bonne dame, mais les prix restent stable. C’est aussi ça, la nouvelle économie : ça reste stable tout en montant. Magique et rigolo, on dirait du cabaret. L’avantage, quand on s’exprime pour la ménagère moyenne, c’est qu’elle n’est pas censée fricoter avec les sites financiers qui, eux, apportent une tonalité différente à la « stabilité » que Jean-Claude nous vend avec ses barils de billets fraîchement imprimés.

    On découvre ainsi qu’en réalité, tout flambe. Par exemple, le coton : 17% >> http://www.zerohedge.com/article/world-becomes-zimbabwefied-cotton-futures-surge-17-one-month
    d’augmentations, en 1 mois. Ici, le coup du « c’est parce qu’ils veulent tous manger comme nous » (du coton, hein) paraît un peu … à côté de la balle (de coton). Et on imagine mal les Chinois ou les Indiens se ruer sur les chemises en soldes de Janvier au point d’entraîner 17% de hausse. Qu’il y ait ou pas pénurie, différentiel offre/demande défavorable, ou ruée sur les chemises cintrées, de toute façon, peu importe : les prix augmentent dans des proportions qui laissent songeur. Les quantités d’argent injectées dans le système pendant les trois années précédentes finiraient-elles par infuser le reste de l’économie ? Hypothèse peut-être hardie, mais qu’on est en droit de formuler…

    Tellement hardie que cette augmentation est maintenant planifiée

    http://www.lesechos.fr/entreprises-secteurs/grande-consommation/actu/0201120886859-le-gouvernement-prepare-l-opinion-a-la-hausse-des-prix-des-produits-alimentaires.htm

    évidemment, les mouches du coche gouvernemental, usant de leur malheureux droit de parole à tort et à travers, nous font savoir en vibrant d’excitation qu’ils feront tout pour sanctionner les futurs abus dans ces hausses de prix qu’on imagine déjà cinglantes. On se demande ce qu’ils pourront bien faire, très concrètement ; une bonne diminution de prix provoquée par la disparition de la PAC, par exemple, ne sera jamais à l’ordre du jour. On se rappelle de la grogne des producteurs de lait lorsque ce dernier voyait ses prix … baisser.

    Le seul marché où, finalement, tout le monde, jusqu’à récemment, affichait un sourire pepsodent lorsque les prix grimpaient à des niveaux obscènes était celui de l’immobilier. Il n’y a que depuis quelques mois qu’on sent les fronts se plisser sur les augustes figures gouvernementales.

    Eh oui : à force de voltiger à des niveaux si élevés que le ridicule le dispute au malsain, même les politiciens les plus abrutis par leur propre propagande ont fini par se rendre compte que l’immobilier devenait inabordable dans les grandes villes au point de pousser toujours plus de monde dans des situations ubuesques.

    Les récents dossiers de différentes origines (décortiqué par Vincent Bénard, celui de l’OCDE http://www.objectifeco.com/economie/immobilier/article/vincent-benard-rapport-ocde-sur-le-logement-il-y-a-un-probleme-d-offre-en-france

    et celui de la Fondation Abbé Pierre
    http://www.lexpansion.com/patrimoine/les-limites-de-la-politique-du-tous-proprietaires_248099.html

    brossent pourtant un tableau assez clair de la situation : plus l’État s’agite pour aider les pauvres à accéder à la propriété, plus ces derniers en sont exclus, et, pire, plus les loyers grimpent.

    L’étude de l’OCDE note ainsi discrètement que, je cite :

    La France figure parmi un groupe de neuf pays de l’OCDE où les hausses des prix réels des logements ont été de modérées à importantes – de 20 % à 90 % — sur la période 1980 à 2008. La volatilité des prix en France est imputable en partie à l’offre limitée de nouveaux logements, qui réagit très peu à l’augmentation de la demande, notamment par rapport aux pays nordiques ou au Canada et aux États-Unis. La France pourrait améliorer la réactivité de l’offre en rationalisant les procédures complexes de demande de permis de construire et en améliorant les règles en matière d’utilisation des sols.

    Rappelons que seul l’état (au travers des mairies, notamment) décide où l’on peut construire, et comment. Sympathique privilège qui entraîne immanquablement de la corruption et une dilution de la responsabilité individuelle, avec des conséquences palpables dont, par exemple, les noyés de la Faute-Sur-Mer se souviennent.

    En parallèle à ces procédures complexes, si l’on ajoute les coûts de transactions les plus hauts d’Europe après la Belgique, plus l’ensemble de toutes les contraintes administratives qui pèsent maintenant sur la construction neuve ou la mise à la norme de la construction ancienne — contraintes qui ne font en rien baisser l’addition de personne, doit-on le rappeler — on comprendra que devenir propriétaire en France devient réservé à ceux qui sont dans l’étroit sentier du salariat, fonctionnaires ou dans une grande entreprise, relativement à l’abri des bourrasques fâcheuses de la crise économique.

    Fort de ce constat, on peut mener une analyse assez juste
    http://sebmusset.blogspot.com/2011/02/en-finir-avec-la-folie-fonciere.html

    tout en proposant des solutions qui empireront encore la situation (comme la réquisition des logements vacants), ou se rapporter aux préconisations de ceux qui travaillent pour l’État, par l’État et en l’État.

    Ils proposent, eux, de s’agiter plus fort encore, en ajoutant l’insulte à l’injure : les prêts à taux zéro sont une réussite pour les classes moyennes qui peuvent acheter et ne servent en rien pour les classes les plus modestes ? Remettons-en une bonne couche !!
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    Bilan des courses ? Zut de zut, le prix du m² continue de grimper. Si l’on y factorise ce que j’expliquais dans les premiers paragraphes, à savoir l’inflation, on se rend compte que les crédits immobiliers sont de plus en plus cher


    http://www.lefigaro.fr/immobilier/2011/02/01/05002-20110201ARTFIG00599-immobilier-le-credit-toujours-plus-cher-en-janvier.php


    et que la situation immobilière montre absolument tous les signes d’une bulle :

    1. « Cette fois, c’est différent » : on trouve des explications en long, en large et en travers pour justifier que les autres fois, c’étaient des bulles, et que maintenant, c’est juste pas tout à fait la même chose, c’est différent, ça va durer.
    2. Il n’y a que d’excellentes raisons pour lesquelles les prix montent, et aucune mauvaise. Ayez confiance.
    3. L’état est impliqué dans la magouille, de bout en bout.
    4. Tout le monde investit, y compris le proverbial cireur de chaussures de Rockfeller.

    En réalité, tous ceux qui ont deux sous de bon sens et qui auront la présence d’esprit de regarder ce qui s’est passé ailleurs, et ce qui se déroule actuellement sous nos yeux, tireront tous la même conclusion : une catastrophe économique est à nouveau en préparation. Il est plus qu’urgent que l’état mette un terme à ses interventions délétères et qu’il arrête de se vautrer comme un gros pachyderme velu dans une dette gluante et mouvante. La réelle libéralisation du marché immobilier, la re-responsabilisation des emprunteurs, des propriétaires et des locataires, les simplifications administratives deviennent plus qu’urgentes si on veut éviter la pluie de calamités qui s’abattra sur le pays.


    On peut le dire pudiquement dans un rapport comme celui-ci
    http://cib.natixis.com/flushdoc.aspx?id=56446
    en expliquant que « la solvabilité de l’Etat est en danger à terme« , ou faire preuve de lucidité et l’annoncer clairement du maintenant traditionnel « Ce Pays Est Foutu ».




    pour casser le mythe d'être proprio

    Nous français sommes si peu cultivés économiquement que l'on rêve de devenir propriétaire à tout prix
    Et lorsque nous parlons immo entre nous, nous sommes fiers d'afficher la hausse de la valeur de notre bien.
    Nous nous vantons de vendre 20-30% plus cher que son prix d'achat la maison que la banque nous a permis d'acheter.
    Mais sortons la calculette, juste 1mn...faisons le point: ET LES INTERETS BANCAIRES ??? c'est pour du beurre ?

    Je ne connais pas un seul français qui inclus les frais d'intérêts bancaires sur le prix final de son bien immobilier ( on préfère retenir le prix d'achat plutôt que le montant que l'on remboursera réellement).

    Alors oui sur les 20-30 dernières années les gains sont formidables mêmes pour ceux qui ont emprunté à 10% fin des années 70.

    Mais aujourd'hui qu'en est-il ? sur un bien à 200k remboursé à long terme vous pouvez rajouter 50% du prix pour inclure les intérêts.

    Maintenant allez imaginer revendre votre bien dans 20 ans avec la même PV que nos parents...avec le contexte économique actuel (croissance pays émergents contre décroissance pays développés).

    Faut pas rêver trop longtemps, le trop gros écart entre pays développés et pays émergents est en cours de rattrapage (et pas dans le sens unique avantageux aux pays émergents, mais surtout dans le sens inverse des 30 dernières années dans les pays développés.

    90% des richesses consommées par 5% de la population mondiale, le principe des vases communiquant, moins de richesse pour nous et de plus en plus chères (de part leur rareté mais aussi de part la baisse de notre pouvoir d'achat).

    Investissez dans l'immobilier après ça, c'est être condamné et condamner le système économique sur lequel nous vivons et qui n'est plus adapté à notre situation.

    lorsque la vie aura tellement grimper avec l'inflation, les proprio seront pris à la gorge, avec de surcroit des impots qui sont en hausse de +160% pour 2010... alors 2011... je ne suis pas proprio mais de telles hausses d'impots combiné à l'inflation feront la peau à ces gens là et seront étranglés. le gouvernement l'a bien compris, la france de propriétaire est une aubaine pour avoir des proies faciles! et sans parlé de la fiscalité annuelle, de l'entretien obligatoire du bien sous peine de devenir une ruine.
    Aujourd'hui l'immo au prix actuel(pour du LT) c'est de la pure perte financière.

    Moi mon objectif, c'est de me constituer un patrimoine, qui sera transmis, et je ne veux pas que ce patrimoine (ou une grosse majorité) dépende d'un seul marché.Oui je paierais un loyer, mais j'ai le choix d'y inclure les charges, d'être mobile rapidement (sans dépendre d'un acheteur), et la somme "perdue" dans les loyers correspond à la somme des intérêts que je devrais payer sur un crédit LT et ce sur plus de 15 ans (15 ans de loyer pour 20 ans d'interets). Par contre la part de capital que je ne destine pas à l'immo, je suis libre de l'affecter sur n'importe quel autre marché, de diversifier.

    Au final tu auras une maison, j'aurais un loyer mais à côté mon patrimoine sera bien plus important que le tien. Et ça ça compte énormément pour mes héritiers, qui pourront à leur tour le faire grossir et l'adapter au contexte économique de leur époque.

    PS : le PTZ+ ( prêt a taux zéro + ) c'est une pure arnaque du genre subprimes a la française vous l'aviez a présent compris

    http://www.touslespodcasts.com/annuaire/actualites/international/209-episode611746.html






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    Message  Invitée 4/2/2011, 20:18

    croire qu'on capitalise en devenant propriétaire c'est de l'ordre du mythe aujourd'hui..?

    et quand les prix vont baisser, ceux qui ont tout misé dans le foncier perdront tout leur capital comme s'ils démaraient de zéro.
    c'est ça en gros ?
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    Message  lorelianeGTQ 4/2/2011, 20:59

    Eh bien!!! c'est un travaille formidable que tu nous a fais la ratman

    Perso ces questions là ont l'aire importantes mais j'ai tendance à m'en éloigner..Pourquoi, peut-être la peur de l'absurdité de ce système économique (?) Ou foncièrement car cette absurdité ne m'engage même pas à en prendre compte, dans ma volonté profonde de vouloir revenir à un peu plus de clarté en en faisant imploser les ramifications, reseaux de confusion généréral volontaire.

    Que veut dire en réalité tout ce charabia? Une maison est ce qu'elle est, une chose sans autre valeur que celle qu'elle apporte comme bonheur à ses habitants? Aucune valeures en soit d'autre qu'un tas de caillasse bien façonner...

    Ont vis vraiment chez les fou n'es pas?
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    Message  Invitée 4/2/2011, 22:21

    http://auxinfosdunain.blogspot.com/2011/02/immobilier-france-le-calme-avant-la.html
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    Message  ratman 5/2/2011, 08:01

    lorelianeGTQ a écrit:

    Que veut dire en réalité tout ce charabia? Une maison est ce qu'elle est, une chose sans autre valeur que celle qu'elle apporte comme bonheur à ses habitants? Aucune valeures en soit d'autre qu'un tas de caillasse bien façonner...

    Ont vis vraiment chez les fou n'es pas?

    tu a compris déjà une chose importante c'est qu'un logement ne doit en aucun cas être une valeur de spéculation

    c'est bien pour cela qu'on l'appel le marché de l'immobilier ou la bourse de l'immobilier


    @lilas bien sur croire qu'on se fait un patrimoine en capitalisant en devenant propriétaire est de l'ordre du mythe aujourd'hui !! tu le vois bien les surface sont de plus en plus cher et les taux de plus en plus bas les biens demande de plus en plus d'entretiens c'est construit comme un gadget que l'ont se débarrasse âpres utilisation car trop cher a réparé, regarder le nombre de programme dit neuf qu'il y a eu dans les année 90 en 2 mois les appartement et les maison étaient livrées

    donc quitte a acheter prenez un maison de campagne ou ferme avec terrain afin de pouvoir au mini logé plusieurs personne de la famille et surtout faire son potager

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    Message  ferrel 5/2/2011, 10:25

    Bonjour ,
    Je tenais a mettre ma pierre à l'édifice de ce topic, suivi d'une question.

    En effet, "la pierre" a tjrs été un investissement de "choix" durant des années.
    Cela est encore le cas aujourd'hui pour ceux qui ont fini de payer leur dette.
    Pour les autres, depuis 2007, c'est out.

    Toutefois voyez vous, je suis sur le point de construire une maison en campagne savoyarde avec ruisseau et terrain agricole (1ha290), je pense que quitte à payer loyer autant dépenser cette argent vide dans leur caisse vide. Par contre, ne connaissant pas l'avenir immo et économique à venir, je me demande si au final cela reste une chose à faire ? vos avis m'aideront.

    Ensuite, ce terrain en question me permettra de cultiver aisemment (arrosage gratuit, fruitière à créer etc, possible location pour ovins, chevaux...) et d'être autonome en culture de saison (du boulot ! ). Si je m'en met pour 25ans dans le fion, est ce que cela vaut le coup d'aprés vous de dépenser 230000€+intérêt pour ce projet dans la situation actuel et à venir?

    Et une dernière, ratman, quand tu dis "j'aurais un capital plus important malgré un loyer" à quel type de "produits" penses tu ?

    En tous cas, moi qui suit artisan dans le second oeuvre (placo, peinture, sols) je peux vous dire que 2011 sera hard au vu du rapport devis/client que je constate actuellement !

    +++
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    Message  Invitée 5/2/2011, 10:56

    Ferrel je crois que ce qu'il faut viser si on veut être proprio c'est exactement ça, le faire dans l'idée d'être autonome.
    ensuite spéculer en pensant qu'on nous interdira d'avoir un potager, ou recueillir son eau ect, dans ce cas ça voudra dire qu'on est en dictature.
    ci ce jour arrive je crois qu'on s'en foutra de faire ce que veut l'état. ça sera l'insurrection car quoi de plus horrible qu'on t'empêche de "cutiver ton jardin" au sens propre comme au figuré.

    pour ce qui est des coûts je laisse le soin à d'autres de d'apporter plus d'info.
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    Message  ratman 8/2/2011, 08:09

    La mise aux normes de votre habitation va devenir incontournable, obligatoire d'ici 10 ans .

    Pour ceux qui veulent vendre dans 10 ANS, il faudra que la dite habitation soit aux normes.

    Il se peut quand dix ans de nouvelles normes viennent encore voir le jour.

    Il faut dès lors se mettre au courant, car les ASSURANCES ne PLAISANTENT pas sur le sujet, pire si vous êtes en crédit bancaire, il faut revoir les contrats. Si certains sont dans l'impossibilité de payer pour ces frais, il faudra baisser le prix de la vente, ou encore essayer de négocier avec son Banquier pour des travaux .

    EX: contravention pour une fosse individuelle, non aux normes européennes et non construite dans les temps 2000E le pv
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    Message  ferrel 8/2/2011, 10:11

    Merci pour ta réponse Lilas, ma démarche n'est pas si "inutile" que cela.
    Mais bon, faire un emprûnt, ça me désole ! pale

    Les mises aux normes changent, mais par expérience se sont surtout les pôles élèctriques, plomberie sanitaire, et pour bientôt les système de chauffage et d'évacuation eaux usées.

    Ceci concerne surtout les constructions neuves donc attention aux business BBC etc... cela pourrait éventuellement être une prochaine obligation.

    Nota : j'ai constaté, par mon contacte régulier avec les maires de mon secteur, qu'il ne sont pas très favorable aux fait d'être AUTONOME : éolienne, hydraulique...etc ben oui, si on paye que les impôts locaux et pas d'edf, eau etc... y a un manque à gagné apparemment !

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    Message  Invitée 8/2/2011, 12:06


    On ne veut pas que les gens soient autonome puisqu'on veut nous imposer le bonheur.

    L'exemple flagrant est celui de l'eau. (sans tenir compte des chemtrails qui sont assez récents, j'imagine que ça change la donne)
    le professeur Orzagh a démontré que l'eau de pluie était l'une des meilleures qui soit.
    - très faiblement minéralisée.
    - eau douce filtrée par l'atmosphère donc "nettoyée"
    - eau vivante...
    même si elle est acide, on peut la neutraliser en la stokant dans une citerne recouverte de chaux.
    bref l'eau de pluie pourrait être recupérée pour les sanitaires mais surtout elle peut être potabilisée.

    pour faire simple, chaque bâtiment individuellement pourrait recueillir son eau grâce à la pluie, soulageant considérablement la pression sur les nappes phréatiques.
    Mais quand on présente un tel système naïvement au salon du bâtiment, on comprend pas que deux types de la saure se pointent et se mettent à aboyer violement ! Et puis un peu plus tard, comme par hasard, le parlement vote une loi pour interdire. bref,
    les gens, vous avez juste le droit de consommer une eau chlorée et non potable.
    petite anecdote.

    un couple décide de se faire installer un système totale de récupération d'eau de pluie, c.a.d allant jusqu'à l'eau potable et pas seulement les sanitaires, en accord avec l'architecte. mais la loi étant ce qu'elle est, l'architecte n'ose pas aller jusqu'à la potabilisation et décide, sans le dire aux propriétaires, de raccorder au réseau. Au final, lorsque les gens ont récupéré leur maison, ils ne savaient pas que l'eau venant du robinet était celle du réseau. Pensant à juste titre qu'elle était de la pluie, ils veulent, par acquis de conscience, la faire analyser.
    le laboratoire leur envoie son verdict : non potable.
    autrement dit, l'eau du réseau (en tout cas dans cette région) n'était pas potable au moment où elle fut analysé par mégarde.
    intéressant.
    et après on vient nous parler de "normes sanitaires".

    pour ceux qui veulent en savoir plus sur Orzagh
    http://www.eautarcie.com/Eautarcie/1.Introduction/Mes_travaux.htm

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    Message  ratman 10/2/2011, 13:28

    Les taux remontent. Ils remontent même diablement vite. En deux mois ils ont pris un demi point. Dans deux mois ils en auront encore pris autant. D’ici la mi-2011, les acheteurs devront donc se financer un point plus cher que ceux qui achetaient à la fin de l’année dernière. »C’est une des hausses les plus rapides qu’on ait enregistrées depuis 1995. » commentait ce matin Geoffroy Bragadir, porte parole d’Empruntis. Et ce n’est pas fini. On vise désormais 4,5% d’ici l’automne…
    http://podcast.bfmradio.fr/channel1/20110209_fiorentino_1.mp3

    PLUS DE HAUSSE DE TAUX EN SUIVANT :

    Or, souvenez-vous de ce que nous avaient expliqué les professionnels de l’immobilier. Ils nous avaient expliqué que la baisse des taux avaiet compensé (en partie) la reprise de la hausse des prix. Et qu’on disposait, grâce à cette baisse des taux, d’un pouvoir d’acaht similaire, en septembre 2010, à celui d’un acheteur en 2006. La baisse des taux, en un an, a permis de financer les frais de notaires affirmaient même certains courtiers en prêts immobiliers.

    En réalité, on sait aujourd’hui que la baisse des taux et la hausse du pouvoir d’achat des ménages ont été en partie annexée par les vendeurs, sous la forme d’une hausse supplémentaire des prix…

    Mais ca, c’était hier. Aujourd’hui, tout change. OU plutôt tout est en train de changer. Sans que cela n’pparaisse au grand jour. Les courtiers avouent avoir plus de difficulté pour trouver un financement adapté à la situation de leur client. Les réseaux d’agences enregistrent un léger allongment des délais de vente. Les acheteurs se font plus hésitants. Des informations encore diffuses. Mais qui sont les avant signes d’un phénomène réel : la prochaine reprise de la baisse des prix.

    L’explication est simple. Elle est la même depuis plus d’un siécle : on n’achète que si l’on a les moyens.

    Or, en trois semaines, la hausse des taux a désolvabilisé une grande partie des acheteurs potentiels.

    Pour mieux le comprendre, prenons par exemple 100 personnes qui pouvaient acheter hier, en empruntant, disons, à 3,4% sur quinze ans.

    Fin janvier, elles ne sont plus que 90 à être finançables par une banque. La mensualité, avec un prêt à 3,9%, dépasse leur capacité de remboursement mensuelle…

    D’ici mai prochain,elles ne seront plus que 82 à pouvoir le faire. Et si entre-temps, les prix ont continué de monté comme ils le font en région parisienne, de par exemple, 5%, ils ne seront plus que 73% à pouvoir être financés par une banque.

    En quelques mois, le marchés des acheteurs potentiels auront donc été amputé d’un quart!

    TOPIC IMMOBILIER  402250891

    A chaque fois que cela a été le cas, le marché s’est adapté : blocage des ventes, baisse des prix… On ne versera pas une larme sur la hausse des prix : elle a donné aux français l’illusion d’être riche, mais a exlu de plus en plus d’entre eux du marché. La Fondation Abbé Pierre a montré que le mal-logement progressait dans notre pays : une baisse des prix pourrait être un début de solution.

    Et, comme en douze ans, le pouvoir d’achat des Français en matière immobilière a baissé de 50%, ce sera sans doute l’occasion d’en regagner un petit peu.
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    Message  ratman 10/2/2011, 13:37

    « D'après Zillow.com, qui réalise des études sur l'immobilier aux États-Unis, les saisies immobilières devraient encore progresser après une baisse de 2,6% des prix durant le dernier trimestre 2010. Désormais, 27% des propriétaires immobiliers ayant emprunté devraient rembourser plus que la valeur réelle de leurs logements, contre 23% trois mois avant.»

    http://www.boursier.com/indices/actualites/news/wall-street-prudence-apres-bernanke-en-attendant-cisco-420477.html
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    Message  ratman 11/2/2011, 14:19

    Sarkozy dit qu'il ne taxera pas la résidence principale

    Nicolas Sarkozy, lors de l'émission "Paroles de Français"Nicolas Sarkozy, lors de l'émission "Paroles de Français"

    Alors que le Président de la République avait jugé intéressante l’idée de taxer les revenus tirés de la vente de la résidence principale, il est revenu sur cette décision hier soir, lors de l’émission Paroles de Français.
    - Nicolas Sarkozy dit non à la taxation des plus values sur la vente de la résidence principale. « Je suis opposé à la taxation des plus values sur la résidence principale », a-t-il affirmé hier, face aux Français. Cette proposition avait été émise par la ministre de l’Economie, Christine Lagarde, afin de palier le manque à gagner d’une éventuelle suppression de l’impôt sur la fortune (ISF). Le chef de l’Etat est revenu sur cette piste et l’a définitivement écartée.


    Le rêve de la propriété


    Les revenus de la vente de la résidence principale sont aujourd’hui exonérés d’impôt, ce qui n’est pas le cas des plus values sur la résidence secondaire. Nicolas Sarkozy a justifié sa position, en invoquant le désir des Français d’être propriétaires. « Les gens, leur rêve c'est d'être propriétaires. On se dit, si demain je tombe malade ou si je perds mon emploi, déjà si je suis propriétaire de mon appartement, au moins je ne serai pas mis dehors », a-t-il précisé. Cette décision va dans le sens des mesures gouvernementales prises pour favoriser l’accession à la propriété, avec la mise en place du PTZ+, début janvier. Le chef de l’Etat a ainsi signalé : « Quand on vend un logement c’est pour en acheter un plus grand, avec l’arrivée d’un enfant par exemple, et naturellement, c’est la plus value qu’on fait qui permet d’acheter ».

    Coupant court à la polémique qui a eu lieu ces dernières semaines, avec la levée de bouclier, non seulement de l’opposition mais aussi d’une grande partie de la majorité, dont le ministre du Budget, François Baroin, Nicolas Sarkozy a tranché. « C'est une voie que je ferme », a-t-il conclut.



    VA FALLOIR REGARDER LES DÉCRETS POUR VOIR SI C'EST PAS ENCORE UN COUP DE MARKETING
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    Message  Bardamu 11/2/2011, 16:35

    Merci pour ce sujet Ratman cheers , tu as fait là un remarquable travail, je n'avais pas eu le temps de bien lire ton article initial et les suivants, beau boulot et très utile !

    Un grand merci également à Lilas pour le lien http://www.eautarcie.com/index.html, un site plein de ressources à explorer pour tous ceux qui se posent sincèrement la question de notre responsabilité en gestion durable. La page d'accueil du site donne des liens vers d'autres sites tous aussi utiles et instructifs.


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    Info importante : Je n'ai rien à voir avec le Bardamu qui officie sur le site llp.org et encore moins celui qui officiait sur Quenel+.
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    Message  ratman 13/2/2011, 20:07

    Pour la Suisse, l'immobilier suscite autant de craintes que de convoitises. Tous les éléments d'une bulle spéculative sont réunis. Alors va-t-elle exploser cette année? Décryptage avec Gaspard Kühn.

    http://www.tsr.ch/video/info/journal-19h30/2874649-le-secteur-de-l-immobilier-represente-un-enjeu-important-de-l-annee-2011.html#id=2874649
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    Message  ratman 14/2/2011, 14:50

    l'immobilier devrait se calmer en 2011. Les Gus de chez Century 21 table sur une hausse des prix de 3% cette année en France, peut-être la fin de la bulle immobilière française.

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    Message  ratman 15/2/2011, 10:38

    2011, l’avenir incertain du marché immobilier
    février 15th, 2011

    S’il est un exercice obligé en début d’année c’est bien celui des prévisions économiques et sectorielles. Le marché de l’immobilier résidentiel est l’un des plus scrutés par l’ensemble des acteurs économiques en raison de son rôle essentiel dans la croissance et le dynamisme d’une économie… ou sa récession.

    En analysant les grandes tendances il ressort de très forts facteurs de risque et d’aussi nombreux et puissants facteurs de soutien permettant à ce jour d’équilibrer la balance.

    Des prix au plus haut :
    L’envolée des prix des douze derniers mois semble totalement irrationnelle (+20% à Paris, et +9% environ en moyenne nationale). De telles augmentations évoquent toujours une bulle spéculative en formation et/ou sur le point d’exploser. A y regarder de plus près il y a bien des explications à cette envolée. Mais regardons d’abords les épées de Damoclès qui menacent l’immobilier en France.

    Des taux au plus bas :
    Les taux d’intérêts n’ont jamais été aussi bas. Ils semblent vouloir depuis quelques semaines remonter, ce qui désolvabiliserait mécaniquement un nombre exponentiel d’acheteurs.
    Or jamais dans la période contemporaine le pouvoir d’achat immobilier n’a été aussi bas, avec un ratio revenu disponible sur prix au mètre carré catastrophique.
    En clair jamais l’immobilier n’a été autant décorrélé du pouvoir d’achat des ménages (voir le Tunnel de Friggit).
    L’immobilier est trop cher. Des taux d’intérêts passant de 3.5% à 4.5% auraient donc des effets dévastateurs sur les prix.

    Des plans de relance dont l’impact diminue et les conséquences se matérialisent :
    Des centaines de milliers de logements neufs ont été construit partout dans le monde y compris en France (et pas toujours au bon endroit) lors de cette dernière décennie avec l’appui des différents gouvernements qui ont tous lancés leurs plans de soutien (robien, scellier etc…) faisant apparaître des zones très excédentaires ou les prix baissent.
    Avec la fin des plans de relance, les restrictions budgétaires, et le manque de foncier disponible pour la construction neuve dans les zones à très forte demande il y a de quoi avoir quelques inquiétudes.

    Une tendance baissière dans les grands marchés occidentaux :
    Enfin, au niveau international, le marché allemand n’a pas connu l’envolée des prix du marché français de ces dernières années, aux Etats-Unis c’est carrément un krach immobilier qui entraîne avec lui la première économie mondiale, en Espagne les prix s’effondrent, et au Royaume Uni la baisse des prix bien que plus légère est néanmoins réelle et perceptible.
    L’immobilier se porte mal en général en occident, et]b] le marché français à terme ne devrait pas faire exception à ce mouvement de correction plus ou moins brutal après plus de 12 ans de hausse.[/b]

    Bref, le marché immobilier français devrait baisser, pourtant…. il ne baisse pas, il se paye même le luxe d’augmenter.
    Quels sont donc les principaux facteurs de soutien pouvant expliquer cette étonnante résistance pour ne pas dire cette santé insolente ?

    Tout d’abord « la peur »
    Il est symptomatique de remarquer, que la hausse des prix de l’immobilier en 2010 a commencée quelques jours seulement après la médiatisation des problèmes de la Grèce.
    De nombreuses personnes ont anticipé une crise des dettes souveraines généralisées et ont adapté leur patrimoine financier en conséquence.
    En clairs de très nombreux ménages ont sorti l’argent « en banque » pour le réinvestir dans la pierre, échangeant du cash immatériel contre du tangible qui de plus possède une véritable valeur « d’usage » (on peut loger ses enfants dans un appartement, pas dans un contrat d’assurance vie). Contrat d’assurance vie d’ailleurs dont les rendements financiers baissent fortement améliorant d’autant l’attractivité des investissements immobiliers.

    Ensuite « un fort déséquilibre entre l’offre et la demande ».
    Au même moment et pour les mêmes raisons à savoir cette inquiétude forte sur d’éventuelles faillites d’Etats, ceux qui était déjà détenteurs d’immobilier le conservent, et ceux qui n’en ont pas cherchent à tout prix à en acquérir, ce comportement renforçant la pénurie d’offre à la vente.
    Principe de base de l’économie, en cas de décalage trop fort entre l’offre et la demande, l’ajustement se fait par le prix.
    En ce début d’année 2011, la demande d’immobilier résidentiel reste tout aussi dynamique que sur l’année 2010 et les volumes de biens à la vente aussi anémiques.

    Des taux bas dont le coût éventuel à hausse serait compensé par le PTZ+
    En cas de remontée un peu plus importante des taux, le nouveau dispositif PTZ + (prêt à taux zéro) lancé par le Premier Ministre François Fillon ces derniers jours devrait permettre de compenser d’un côté la perte occasionnée de l’autre par une hausse des taux d’emprunts bancaires.

    Un marché locatif dynamique attirant les investisseurs :
    Le marché locatif reste très dynamique notamment en Ile de France et sur la façade ouest de notre pays, sans oublier certaines grandes villes.
    Le marché immobilier attire aussi de très nombreux investisseurs qui n’ont aucun problème à trouver des locataires, dans le cadre d’opérations plus sécurisées (assurances loyers impayés). Un succès qui ne se dément pas, avec pour beaucoup d’investisseur une optique de préparation de leur retraite, malgré des rendements financiers souvent faible compte tenu des prix du marché (de l’ordre de 2 à 3%).

    L’immobilier valeur refuge pour « Stocker de la Valeur » :
    C’est un aspect souvent occulté dans la hausse « exubérante » que nous venons de vivre, il convient de reconnaître l’aspect « stockage de valeur » de l’immobilier notamment parisien. Paris est une ville internationale, avec un immense bassin de population, de pouvoir d’achat et d’emplois autours (12 millions d’habitants) et une quantité de foncier limitée. Les investisseurs se servent donc de l’immobilier et en particulier de l’immobilier parisien pour stocker de la valeur et convertir dans un moment de forte incertitude leur monnaie contre des actifs tangibles.

    La course vers les actifs tangibles ne fait que commencer :
    En réalité nous assistons actuellement à une course vers les actifs tangibles, qu’il s’agisse des matières premières, de l’or ou même d’une certaine façon des actions particulièrement des pays émergeants (qui il ne faut pas l’oublier sont des titres de propriété) et sur lesquels viennent s’investir en masse les liquidités issue de la création monétaire désormais hors de contrôle.


    Est-ce donc l’immobilier qui augmente ou le « pouvoir d’achat » monétaire (c’est-à-dire la valeur de la monnaie) qui diminue ? C’est à mon sens dans cette optique qu’il convient de voir l’avenir du marché immobilier pour l’année 2011.

    Une aggravation des craintes sur la pérennité de l’euro et sur les dettes d’Etats pourrait propulser le marché immobilier vers des sommets insoupçonnés.

    Une brutale remontée des taux d’intérêts sur des anticipations de retour de l’inflation avec une stabilisation du marché monétaire et la mise en place de systèmes efficaces de sauvegarde de la monnaie unique et de gestion de la dette souveraine pourrait entraîner un Krach d’une ampleur inégalée.

    Alors hausse ou baisse, ni pour ni contre bien au contraire.
    Il se pourrait aussi que ce soit les deux mais à des moments différents, avec au premier semestre 2011 un marché immobilier euphorique le temps que les mécanismes de stabilisation monétaire européens se mettent en place suivi d’un deuxième semestre qui pourrait être désastreux.

    Dans tous les cas bien malin celui qui peut dire aujourd’hui avec certitude ce qui sortira de cette année 2011 sur le marché immobilier français qui n’a jamais autant dépendu de paramètres extérieurs immaîtrisables et de l’Histoire qui s’écrira dans les mois à venir.

    Charles SANNAT

    Chargé d’Affaires BNP Paribas
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    Message  ratman 15/2/2011, 11:34

    les accédants à la propriété ne sont pas plus "protégés" que les locataires en cas d'accident de la vie : ils se feront expulser par leur banque s'ils ne sont plus capables d'assumer les charges.

    la plus part de vos agent immobiliers et autre pseudo économistes dégénérés partent du postulat que tout le monde fait des plus-values, donc que les prix montent toujours : cela ressemble fortement à une "pyramide de Ponzi", qui tôt ou tard se brise.

    Les prix ne peuvent pas indéfiniment monter quand il n'y a plus de croissance (sauf celle du chômage) et que les revenus stagnent ou voir tiré vers le bas . >> http://blogs.mediapart.fr/blog/amber/140211/serge-dassault-devenu-milliardaire-grace-l-etat-francais-veut-supprimer-toute

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    Message  ratman 16/2/2011, 21:24

    Selon l’Asia Times, le prix du mètre carré à Pékin atteint désormais les 26 000 yuans – soit 3 036 euros, à peu près autant que dans une ville comme Lyon – alors que le revenu mensuel du Pékinois moyen ne dépasse pas 2 000 yuans (233.5 euros). La croissance des prix de l’immobilier dans les zones urbaines de l’Empire du milieu a été telle qu’une étude de l’Académie Chinoise des Sciences Sociales (CASS) conclut que, dans ces conditions, 85% des ménages urbains ne peuvent plus espérer devenir propriétaires de leur logement.

    Cette situation est d’autant plus préoccupante qu’elle n’est pas liée à une pénurie de logements – la Chine construit des logements et des bureaux à un rythme effréné depuis plusieurs années à tel point que l’industrie de la construction pèse environ un quart du PIB (comme en Irlande en 2008)[/b] [b]et que la valeur du stock immobilier est évalué à 350 fois le PIB (comme au Japon en 1989). En revanche, un nombre impressionnant de ces logements ne sont pas habités : Yi Xianrong, un économiste de la CASS, estime – en se basant sur les relevés des compteurs d’électricité – que 64.5 millions de logements dans les zones urbaines sont inoccupés. Ce sont donc des centaines de milliers d’immeubles, et parfois des villes entières, qui ont été construits à des fins purement spéculatives, grâce à la faiblesse des taux d’intérêt due à la politique monétaire accommodante de la People’s Bank of China (PBoC), la Banque centrale, et du titanesque plan de relance mis en œuvre par Pékin pour tenter de compenser l’impact de la récession américaine.

    Il y a une énorme bulle immobilière en Chine et les autorités chinoises l’ont parfaitement compris. La PBoC a augmenté le taux des réserves obligatoires pas moins de sept fois au cours des douze derniers mois et déjà fait monter deux fois les taux d’intérêt depuis le mois d’octobre dernier pour essayer de freiner la croissance des crédits bancaires. Si ces quelques éléments vous rappellent étrangement la situation des Etats-Unis ou de l’Irlande il y a trois ans, ce n’est pas un hasard : nous avons toutes les chances de connaître une crise des subprimes version chinoise (c’est-à-dire sans crédits subprimes, ni actifs toxiques mais avec juste l’essentiel : une Banque centrale et un gouvernement surdimensionné).

    Le pyromane peut-il jouer les pompiers ?

    Si vous avez bien suivi les épisodes précédents, vous avez certainement observé que quand une banque a prêté énormément d’argent fraîchement imprimé et que ses clients commencent à avoir du mal à rembourser, elle fait faillite ou menace de la faire. À cette même occasion, vous avez remarqué que quand une banque est au bord du dépôt de bilan, nos gouvernements – c’est-à-dire les contribuables, leurs enfants, petits-enfants et arrières petits-enfants (etc…) – volent immédiatement au secours de ses créanciers (et, en premier lieu, les déposants) et veillent à ce que ces derniers récupèrent jusqu’au dernier centime prêté à l’institution défaillante. En d’autres termes, les Etats ont cette fâcheuse habitude de se porter garants des dettes des banques et l’expérience récente de la zone Euro tend à démontrer que les finances publiques ne sont pas toujours en mesure de le supporter.

    La bonne nouvelle, c’est qu’officiellement, la Chine est extrêmement peu endettée – la dette de l’Etat central pèserait environ 17.5% du PIB. La mauvaise c’est que tout le monde sait que ce chiffre est faux et il est faux – notamment – parce qu’il ne tient pas compte de la gestion calamiteuse des gouvernements régionaux. Pour ceux qui en doutaient encore, Yin Zhongqing – le directeur adjoint du comité économique et financier du Congrès chinois – a avoué en début d’année que lesdits gouvernements locaux avaient emprunté quelques 10 000 milliards de yuans (à la louche, on est à un milliard de yuan près) pour pouvoir continuer à jouer au petit jeu de l’apprenti planificateur malgré le peu de ressources accordées par Pékin. Et là, d’un coup, la dette publique chinoise pourrait bien peser plus de 50% du PIB – certains analystes avancent même le chiffre de 80%. Pour mémoire, on notera que la dette publique irlandaise ne pesait qu’un quart du PIB jusqu’en 2007…

    Là où le cas chinois risque d’être assez intéressant c’est que les quatre plus grandes banques du pays – les big four – sont des banques publiques, détenue en majorité par l’Etat via la Central Huijin Investment ou plus directement par le ministère des finances : Bank of China est ainsi publique à 68%, la Industrial and Commercial Bank of China à 71%, la China Construction Bank à 60% et la Agricultural Bank of China à 81%. La conséquence, c’est que là où les garanties des gouvernements étasunien, irlandais1 ou espagnol (pour ne citer qu’eux) étaient implicites, la garantie du gouvernement chinois sur les dettes des big four est tout ce qu’il y a de plus explicite. Et c’est là que le bât risque de blesser : un rapide calcul de coin de table sur la base de leurs rapports trimestriels au 30 septembre 2010 permet d’évaluer leur dette à quelques 41 626 milliards de yuans (environ 4 861 milliards d’euros) soit 104% du PIB chinois en 2010 (et il ne s’agit que des quatre plus grosses…). En étant très optimiste, on peu donc estimer l’engagement financier réel du gouvernement chinois en ce début d’année du lapin à 150% du PIB.

    http://www.causeur.fr/annee-du-lapin-chagrin,8697
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    Message  ratman 16/2/2011, 21:30

    Armageddon du logement: 12 faits qui montrent que nous sommes au beau milieu de la pire dépression de logement dans l'histoire américaine


    http://theeconomiccollapseblog.com/archives/housing-armageddon-12-facts-which-show-that-we-are-in-the-midst-of-the-worst-housing-collapse-in-u-s-history

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    Message  ratman 17/2/2011, 07:41

    Halte au feu sur le marché immobilier !
    Il faut en finir avec l'indécence consistant à s'extasier sur le boom de l'immobilier. Si 58 % de nos compatriotes ont accédé à la propriété, beaucoup le font dans des conditions à la limite du supportable. Il est urgent de stabiliser les prix du logement et de revenir à une corrélation avec l'évolution du pouvoir d'achat.

    Le rapport annuel de la Fondation Abbé-Pierre de janvier 2011 a démontré, s'il en était besoin, la difficile situation du logement des Français. Il y a une véritable indécence dans ce contexte à s'extasier sur le boom de l'immobilier à partir de slogans sur le retour à la flambée des prix. C'est en fait une très mauvaise nouvelle qui rend illusoire le projet d'une France de propriétaires : si 58 % de nos compatriotes ont accédé à la propriété, combien le font dans des conditions à la limite du supportable, en s'endettant sur de trop longues périodes pour un logement trop petit ou trop éloigné des lieux de travail ? L'accession est portée par la perspective d'empocher une solide plus-value à la revente, rêve qui pourrait se transformer en cauchemar. Car, pas plus que les arbres, les prix ne monteront au ciel. Le pouvoir d'achat moyen en berne des Français ne leur permettra plus longtemps d'entrer dans la chaîne de l'accession notamment pour un bien familial. C'est presque déjà le cas à Paris, en dépit des efforts méritoires de la Ville pour réhabiliter et augmenter le parc locatif. Il faut éviter que cette ségrégation de fait de l'habitat s'étende aux banlieues et à la province.

    Il est urgent de stabiliser les prix des logements, comme c'est le cas en Allemagne depuis longtemps, et de revenir à une corrélation avec l'évolution du pouvoir d'achat. Il n'est pas bon pour notre pays que les habitants consacrent une part aussi élevée de leurs revenus pour se loger. C'est autant qui ne sera pas employé de manière productive. Il n'est pas bon que les prix de l'ancien, dont la qualité et les performances sont inégales, rejoignent les prix du neuf, eux-mêmes autant gonflés par la spéculation foncière que par l'application successive de normes toutes raisonnables isolément (environnement, accessibilité, mesurage...) mais dont l'addition commence à peser.

    Comment rompre avec ce cercle vicieux ? D'abord en construisant davantage, ce qui rééquilibrera à terme l'offre et la demande. Ensuite, en appliquant de manière pérenne des dispositifs stabilisés sur la primo-accession, comme le bienvenu PTZ +, afin que les particuliers comme les opérateurs connaissent la règle du jeu. Enfin, en informant mieux acquéreurs et vendeurs sur les prix de l'immobilier.

    Certes, cette information ne sera jamais exacte, dans le sens que le prix d'un immeuble ne pourra jamais être déterminé avec précision sans une expertise hors de portée pour le plus grand nombre. Mais il peut être approché à partir de paramètres objectifs et fiables (emplacement, date de construction, et maintenant performance énergétique). Comme peut être déterminée l'évolution moyenne des prix d'un segment géographique et qualitatif homogène de marché, arrêtée sur les transactions les plus récentes. L'information doit être diffusée largement et avec rigueur, afin que chacun y accède, et pas seulement une minorité d'avertis ; elle doit enfin être contrôlée et faire l'objet d'un « classement ou certification » public.

    Aujourd'hui, en effet, l'information immobilière est surabondante et parfois confuse. Elle est très populaire, et elle peut donner lieu à surenchères. Il ne s'agit pas de créer une information officielle, mais il faut indiquer clairement sur quoi elle repose, et donner une forme de « notation » aux sources comme aux modes de calcul.

    Cette dernière mesure, qui doit aussi être applicable aux loyers, ne créera pas de miracle à court terme. Mais, en attendant la relance de la construction, elle permettra d'assagir le marché. Aujourd'hui en effet, de multiples acquéreurs font monter les prix en acceptant des valeurs déraisonnables. Ils pourront avoir à le regretter. Il ne suffit pas de passer l'obstacle de la demande de prêt pour éviter l'échec, comme on vient de tristement l'observer aux Etats-Unis. Après le récent rapport VORMS et le vote par le Parlement de mesures concernant les bases immobilières du notariat, de réels et rapides progrès peuvent être accomplis grâce à la coopération entre les pouvoirs publics, les professionnels qui collectent l'information, et tous ceux qui la délivrent. Comme il y a quarante ans pour l'alimentaire, le temps du consommateur averti est venu pour l'immobilier.

    http://lecercle.lesechos.fr/node/33443
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    Message  ratman 17/2/2011, 11:33

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    Message  ratman 18/2/2011, 07:38

    Immobilier : première baisse des prix en Ile-de-France !

    Les prix commencent à baisser en Ile-de-France ! C'est en tous cas ce qu'annonce le baromètre MeilleursAgents.com, qui va à l'encontre de beaucoup de pronostics de ses confrères. En effet, les Notaires, la Fnaim ou encore l'Observatoire Crédit Logement avaient annoncé une hausse des prix en 2011 pouvant aller jusqu'à 10%. Seul PAP avait prévu une stabilisation voir une baisse des prix.

    Le site internet, qui sélectionne pour les particuliers les meilleures agences immobilières, souligne que "le marché immobilier francilien n'est plus le même qu'il y a trois mois. La hausse des taux (passés depuis octobre 2010 de 3,55% à 4% sur 20 ans) a coupé l'Île-de-France en deux. Les départements les plus riches (Paris, Hauts de Seine et l'est des Yvelines) continuent à progresser comme en 2010 avec des hausses de prix de l'ordre de 2% en janvier. Partout ailleurs en Île de France, le marché ralentit, et le fossé se creuse entre des acheteurs à la peine et des vendeurs qui n'ont pas encore intégré que les prix étaient orientés à la baisse".

    Dans le détail, dans les zones les plus riches de la région capitale, les prix continuent à progresser très fortement (+2,4% à Paris, +1,8% dans le 92 et +1,4% dans le 78) en janvier. Dans les départements 91, 93, 94,95 et la majorité des villes de grande couronne, les prix ne montent plus et baissent même fortement dans le 93 (-2,6% en janvier 2011) et dans une moindre mesure dans le 94 (-0,4% en janvier 2011).

    Selon MeilleursAgents, l'explication de ce recul est simple : "le pouvoir d'achat des particuliers a été mis à mal par les fortes hausses enregistrées depuis le printemps 2009 et plus récemment par la hausse des taux qui met «hors jeu» en premier les acquéreurs les plus modestes. En conséquence, les prix baissent, les délais de commercialisation s'allongent et les acheteurs négocient de plus en plus durement".



    http://www.latribune.fr/vos-finances/immobilier/transaction/20110217trib000602310/immobilier-premiere-baisse-des-prix-en-ile-de-france-.html
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    Message  ratman 18/2/2011, 07:41

    Immobilier : Bruxelles retoque certains avantages fiscaux

    http://videos.latribune.fr/video/iLyROoafzkKe.html
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    Message  ratman 19/2/2011, 08:43

    Immobilier locatif : ces villes détenues par les investisseurs

    A ce niveau là, ce n’est plus un succès mais une ruée… Les ventes de programmes immobiliers locatifs affolent les compteurs dans quelques grandes villes de France. A Nantes, Orléans, Lyon, Bordeaux ou Toulouse, 70% des appartements neufs sont achetés afin d’être loués. Ce taux atteint même 80% à Lille et Montpellier … écrasant le nombre de logements destinés à la simple accession, estime la Fédération des promoteurs immobiliers.

    Point commun de ces nouveaux eldorados pour investisseurs : une forte demande locative. « Toutes ces agglomérations ont connu une importante croissance démographique ces dernières années, ce sont aussi des villes universitaires ce qui permet de louer facilement et rapidement. Un argument de poids pour inciter les acheteurs à faire du Scellier », note Jean-Michel Ciuch, président du cabinet Immogroup Consulting.

    Autre attrait : certaines de ces villes, comme Lille, Rouen, Angers ou Nantes, se caractérisent par un coût du foncier peu élevé. Du coup, les promoteurs peuvent proposer des programmes moins chers. Un scénario idéal pour le propriétaire qui pourra ainsi maximiser le rendement de son investissement. A Montpellier, un programme bien placé, vendu en Scellier, permet ainsi de dégager des rentabilités de 4 à 4,5% hors avantage fiscaux, contre 3 à 3,5% en moyenne en France.

    Reste que cette suractivité risque de créer de nouveaux déséquilibres locaux. « Certains quartiers sont à la limite de la suroffre, avec de réels risques de vacances locatives », explique Christine Vassal Largy, du cabinet de gestion de patrimoine Thesaurus. Or dans de nombreuses villes, les plafonds de loyers autorisés par le dispositif Scellier sont surévalués par rapport à la réalité du marché. Conséquence : les investisseurs qui achètent à Lyon, Strasbourg ou Bordeaux… doivent quand même se montrer vigilants, sous peine de ne jamais atteindre le niveau de rentabilité promis par les promoteurs.

    http://www.capital.fr/immobilier/actualites/immobilier-locatif-ces-villes-detenues-par-les-investisseurs-577205?xtor=EPR-226

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