Interprétation artistique de l’héliogaine.
Crédit : NASA/JPL/Caltech.
Thunderbolts, Stephen Smith, 11 janvier 2010
Un nuage de gaz ténu entoure le Système Solaire. Qu’est-ce qui maintient sa cohésion ?
On dit souvent que l'espace est vide. Il est vrai que la densité de la matière dans l'espace est bien plus faible que tout vide pouvant être réalisé sur Terre, mais il existe de la matière dans l’espace interstellaire et intergalactique. Sur Terre, les plus grands vides créés arrivent normalement à produire un espacement de 0,1 millimètre entre les atomes du gaz résiduel.
Il y a un atome au centimètre cube entre les étoiles, alors que dans le halo galactique de la Voie Lactée ils sont estimés être séparés de dix centimètres. Les régions de plus faible densité se trouvent dans le vide intergalactique, où l’on pense qu'il n’existe qu’un seul atome au décamètre cube [les atomes sont séparés de 10 mètres, ndt].
Le milieu interstellaire, à travers lequel se déplacent le Système Solaire et toutes les autres étoiles, consiste en une imbrication de gaz et de poussière, faite essentiellement d'hydrogène et d'hélium mélangés à des grains des poussières de moins d'un dixième de micron. Un micron étant égal à un millionième de mètre, la poussière est donc presque aussi petite que la longueur d’onde de la lumière bleue (0,450 microns).
La taille des particules de poussière implique la dispersion de la lumière bleue traversant le milieu interstellaire. C’est pourquoi la lumière qui atteint la Terre est plus rouge que ce ne serait le cas sans la poussière. Ce phénomène est appelé « rougissement interstellaire, » et c’est le même phénomène qui provoque la rougeur au lever et au coucher du Soleil. Par ailleurs, les nuages de poussière éclairés de côté par la lumière stellaire semblent bleus pour la même raison que le ciel de la Terre est bleu : la lumière bleue est diffusée par l'atmosphère terrestre.
On ne sait pas ce qu’est la poussière, ni d’où elle vient, mais les astrophysiciens spéculent qu'elle est éjectée par les étoiles. Des étoiles supergéantes sont souvent vues entourées d'immenses nuages de poussière. Néanmoins, des photos de l'espace lointain révèlent aussi des bandes de poussière de milliers d'années-lumière de circonférence enroulées autour de nombreuses galaxies.
Caractéristique importante du milieu interstellaire, il contient des particules ionisées ainsi que des molécules neutres. Ce sont les électrons et les ions positifs qui sont essentiels à la compréhension du comportement du milieu interstellaire et de son interaction avec le Système Solaire.
Bien que le milieu interstellaire soit extrêmement ténu, s’il survient une séparation de charge dans différentes régions, un faible champ électrique se manifestera. Tout champ électrique, même insignifiant, sera l’initiateur d’un courant électrique.
D’après un communiqué de presse récent
(Lien 2 donné plus haut), un nuage inattendu de gaz et de poussières englobe l’héliogaine. Avant sa découverte, la compréhension conventionnelle ne permettait pas de prédire qu’il serait là, car « la forte pression des ondes de choc des supernovae aurait dû l’emporter. »
Pourtant, selon Merav Opher de l’université George Mason : « Grâce aux données de Voyager nous avons découvert un fort champ magnétique à l'extérieur du Système Solaire. Ce champ magnétique maintient la cohésion du nuage interstellaire et résout l’énigme de sa présence là. »
Le 20 août 1977, la NASA a lancé la mission Voyager 2 pour un périple de plusieurs années à l’extérieur du Système Solaire. Voyager 1 a été lancé sur une trajectoire plus rapide et de plus courte portée, le 5 septembre 1977. Voyager 1 a traversé le front terminal [*] du Soleil en décembre 2004. Naviguant sur un chemin différent, Voyager 2 a fait de même en août 2007. Ce sont les données de ces « vieux briscards » qui ont fourni les informations de Merav Opher pour son appréciation sur le milieu interstellaire. [* Ndt : termination shock dans le texte : limite du Système Solaire ; lieu où s’équilibrent le « vent » solaire et le milieu interstellaire.]
Qu’est-ce que l'héliogaine ? Voyager 1 a subi des forces « inhabituelles, » au moment où il s'approchait de la limite entre le Soleil et l'espace interstellaire. Wal Thornhill, le défenseur de l’Univers électrique, a expliqué que l’engin spatial était entré dans la « double couche, » ou gaine de plasma de Langmuir, entre le plasma solaire et le plasma du milieu interstellaire.
C'est un principe bien connu que les courants électriques génèrent des champs magnétiques. Puisque l’équipe de recherche de Merav Opher a trouvé des champs magnétiques assez forts pour maintenir la cohésion des nuages ténus de gaz et de poussière contre l'influence des hypothétiques explosions de supernovae, des courants électriques doivent circuler dans le milieu interstellaire pour créer ces champs.
Chaque fois qu’une décharge électrique se produit dans le plasma, le flux de courant est pincé vers l'intérieur du fait des champs magnétiques induits [par le courant lui-même, ndt]. Cet effet est connu sous le nom de « z-pinch » [ou striction longitudinale, ndt], et c’est un principe fondateur de la théorie de l’Univers électrique. Cette constriction peut être si intense que le plasma est comprimé en particules solides. D’ailleurs, les étoiles et les galaxies sont considérées devoir leur existence à des strictions longitudinales cosmiques, créées par d’énormes courants électriques dans les immenses nuages de plasma qui représentent 99% de l'Univers.
En conclusion, la poussière ultrafine, les champs magnétiques, les influences sur les engins spatiaux et l'héliogaine elle-même, sont autant de manifestations de la force électrique. L’électricité finira par supplanter la théorie gravitationnelle en tant que Primum Mobile [principe moteur originel, ndt] de l'existence. En attendant, de patientes observations continuent à étayer les concepts de l’Univers électrique.
Original : thunderbolts.info/tpod/2010/arch10/100111medium.htm
Traduction copyleft de Pétrus LombardNotes du traducteur
Les théories de la Cosmologie du plasma et de l’Univers électrique sont l’œuvre de scientifiques de diverses spécialités et d’ingénieurs de l’IEEE.
Leur but est d’expliquer l’Univers de manière intelligible pour tout un chacun, c’est-à-dire, par un exposé cohérent, avec des phénomènes physiques connus et reproductibles en laboratoire. Cette démarche est à l’opposé de celle de l’astronomie officielle qui, depuis des lustres, rend les choses mystérieuses en s’obstinant à vouloir tout justifier uniquement par la force de gravité dans le cadre d’un hypothétique Big Bang, et surtout en ne prononçant jamais le mot électricité.
Les astrophysiciens, en effet, quand une nouvelle découverte « étonnante » (quasiment tout rapport astronomique de l’ère spatiale sidère les astronomes !) discrédite leurs postulats, incroyablement, au lieu de renoncer à eux comme l’impose la rigueur scientifique, soit intègrent en force les faits nouveaux dans leurs théories, en imaginant pour cela de nouveaux concepts du style étoile à neutrons, trou noir, matière et énergie mystérieuses, etc, soit ignorent tout bonnement ce qui démolit inexorablement la théorie du Big Bang, tel que ce fut le cas avec la découverte faite par Halton Arp du redshift intrinsèque des objets célestes, qui, en infirmant toute relation entre le redshift d’un astre et sa distance, démolit complètement l’hypothèse de l’expansion de l’Univers.
Truffée d’omissions et d’invérifiables rustines inconcevables physiquement, objectivement, l’astrophysique officielle ne fait plus figure de science mais plutôt d’agréable passe-temps de science-fiction, financé par le contribuable, pour forts en maths férus d’usines à gaz.
Pourtant, le principe des phénomènes cosmiques les plus « étonnants » s’explique très simplement par des forces électriques et magnétiques à l’œuvre au sein du plasma.
Sachant : 1) que le plasma constitue plus de 99% de l’Univers visible ; 2) qu’il a des propriétés électriques et magnétiques ; 3) que les forces électromotrices ont une portée incomparablement plus grande que la gravité ; 4) que la manifestation de la décharge électrique est identique à toutes les échelles connues ; 5) et que partout dans le cosmos des champs magnétiques, des rayonnements radio, X et gamma, sont détectés ; il faut, même avec des œillères, une fermeture d’esprit astronomique pour ne pas voir que l’électricité joue le tout premier rôle dans l’Univers.
Les théories de l’Univers électrique, par ailleurs, en intégrant plusieurs disciplines, proposent une synthèse scientifique cohérente. Toutes ces idées de haute valeur scientifique font l’objet d’articles en anglais sur des sites Internet comme, http://www.holoscience.com/news.php
http://members.cox.net/dascott3/index.htm
(lien mort)http://plasmascience.net/tpu/TheUniverse.html
http://www.thunderbolts.info/wp
qui propose aussi tout un choix de livres.