La preuve d'un programme d'armes nucléaires à la centrale de Fukushima
C'est aussi énorme que ce que dit John Lear dans son interview avec le Projet Camelot que les avions qui ont frappé les tours du WTC étaient en fait des hologrammes...
Cette hypothèse développée ci-dessous avait déjà été évoquée par ce même journaliste japonais dans un article que nous avions traduit en avril.
Alors ce journaliste, qui persiste et signe est-il mythomane ?
La preuve du programme d'armes nucléaires de Fukushima se trouve dans une bouse de vache
Rense.com World Exclusive
Par Yoichi Shimatsu
Ancien éditeur au journal The Japan Times Weekly
Études à l'école supérieure de journalisme de Berkeley, université de Californie
8 septembre 2011
Peu après la triple catastrophe du Japon, j'ai suggéré que le camouflage officiel d'un programme d'armes nucléaires caché à l'intérieur de la centrale de Fukushima I retardait les efforts pour contenir la fusion des réacteurs. Peu après le tsunami, TEPCO a rapporté que seuls trois réacteurs produisaient de l'électricité l'après-midi du 11 mars. (Selon le rapport initial, il s'agissait des plus anciens réacteurs, construits par General Electric, les 1, 2 et 6.) Et pourtant une surchauffe de 5 réacteurs sur 6 indiquaient que deux réacteurs supplémentaires étaient également en service (les plus récents et les plus évolués, les 3 et 4, construits par Toshiba et Hitachi). Le seul objectif plausible d'une telle mise en service non planifiée est l'enrichissement d'uranium en vue d'une production d'ogives nucléaires.
Lors de mes séjours ultérieurs au Japon, d'autres activités suspectes pointaient aussi vers un camouflage de haut niveau, comme une sous-estimation systématique des niveaux de radioactivité, des dégâts inexplicables à des milliers de dosimètres importés, une police armée anti-terroriste à bord des trains et à l'intérieur de la zone interdite, le brouillage d'appels téléphoniques internationaux, des appareils de détection installés sur le GPS de voitures louées, et des visites d'avertissement aux contact par des agents du gouvernement décourageant une coopération avec des enquêteurs indépendants. Ces violations agressives des libertés civiles ne peuvent être ignorées d'un simple haussement d'épaule comme une surréaction à une catastrophe civile mais il faut les évoquer dans un contexte de sécurité nationale.
Un signe révélateur d'une interférence de haut niveau a été le refus par les fabricants d'équipement scientifique de vendre des appareils de chromatographie à isotopes à des clients n'appartenant pas au gouvernement, même pas à des organisations prêtes à payer 170.000 $ cash pour un seul appareil. Ces instruments sensibles peuvent détecter la présence d'isotopes spécifiques, par exemple le césium-137 et le strontium-90. Le fait que de l'uranium a été enrichi à Fukushima pourrait être déterminé par le taux d'isotopes provenant de matériaux fissiles enrichis destinés à des armes nucléaires versus des résidus provenant de barres d'un combustible moins concentré.
Aujourd'hui, 6 mois après la catastrophe, la preuve irréfutable a finalement fait surface, non pas dans un champ de riz japonais, mais dans un tas de fumier de bovins provenant d'un pâturage près de Sacramento, en Californie. Bien que cela puisse sembler de la foutaise, un échantillon d'excrément bovin fournit une preuve définitive.
Tombé du ciel
L'échantillon de bouse de vache et de sol sur lequel elle se trouvait ont été envoyés au laboratoire d'ingénierie nucléaire de l'université de Californie, à Berkeley, dont le compte-rendu d'analyse est arrivé le 6 septembre :
Nous avons testé un échantillon de terre arable et un échantillon de bouse sèche en provenance de la région de Sacramento. La bouse a été produite par une vache longtemps avant Fukushima et est resté à sécher à l'extérieur ; il a plu en mars et avril. Les deux échantillons ont montré des niveaux détectables de césium-134 et de césium-137, avec pour la bouse des niveaux plus élevés que la terre probablement parce que les propriétés des différents composants chimiques sont de densité plus ou moins importante.
Une caractéristique intéressante des échantillons de sol de Sacramento et de Sonoma est que le ratio césium-137/césium-134 est très important – approximativement de 17,6 et 5,5, respectivement. Tous nos autres échantillons de sol jusqu'à présent ont montré des ratios entre 1 et 2. Nous savons par nos mesures d'air et d'eau de pluie que les matériaux de Fukushima ont un ratio de césium dans une fourchette d'approximativement 1 à 1,5, signifiant qu'il y a un supplément de césium-137 dans ces deux échantillons de sol. La meilleure explication est qu'en plus des retombées de Fukushima, nous avons aussi détecté des retombées atmosphériques de tests d'armes nucléaires dans ces sols.
Les retombées d'armes nucléaires ne contiennent que du césium-137 (et non du -134) et on sait qu'il est présent dans des sols plus anciens. Ces deux échantillons proviennent de sols plus anciens, alors que les nôtres jusqu'à présent venaient de sols plus récents.
Pour en venir au fait maintenant, permettez-moi ces simples observations : la dernière explosion atmosphérique sur le site de tests du Nevada s'est produit en 1962, tandis que la bouse a été vraisemblablement déposée il y a moins de 49 ans. Sur l'année passée, la durée de vie d'une bouse de vache, la pluie qui est tombée sur la plaine ne venait pas d'une ancienne province d'Espagne. En ce court laps de temps, la seule origine possible de la retombée radioactive était Fukushima. Penser autrement serait boiteux.
De la bouse de vache séchée au soleil est plus absorbante que le sol rocheux du nord de la Californie, ce qui explique un niveau plus élevé dans la bouse de Sacramento que dans la terre de Sonoma. En règle générale, la précision des lectures de radioactivité tend à s'améliorer avec une plus forte concentration du matériau de test. La bouse a agi comme une éponge pour recueillir les retombées radioactives mélangées à la pluie. Son rapport césium-137 (résultant d'un uranium enrichi) au césium-134 (provenant d'un combustible civil) est supérieur à celui de 17 sur 1. Plus large de 1700 pour cent, ce chiffre indique la fission de grandes quantités de matériaux à usage militaire à Fukushima.
Qu'en est-il de la découverte de rapports moins élevés dans des échantillons rassemblés plus tôt ? Les lectures récentes plus élevées ont été probablement basées sur soit des retombées tardives provenant d'un site d'extraction détruit par un incendie ou d'une ventilation du réacteur n° 3, une unité conçue par Toshiba qui utilisait un mélange d'oxyde de plutonium et d'uranium ou combustible MOX. Des retombées dans l'air pendant la nuit début mai ont causé des brûlures par radiations chez de nombreuses personnes, comme cela s'est produit pour mes avant-bras. Ces panaches ont ensuite dérivé vers le nord de l'Amérique.
L'enrichissement de l'uranium pour des ogives nucléaires est interdit dans la loi constitutionnelle du Japon et par les termes du traité de non-prolifération. Comme aucun suspect n'a été mis en accusation par des procureurs, cela ne peut pas être un complot fomenté par quelques individus mais est à considérer comme le crime d'une entité nation. Le Japon est état escroc et un hors-la-loi international. Ce ne devrait pas être surprenant, étant donné son passé.
L'usine 608 pour le concentré d'uranium (''yellow-cake en anglais, gâteau jaune, faisant référence à sa couleur jaune, NdT)
La province de Fukushima est impliquée dans des histoires de développement d'armes atomiques, selon un article du New York Times écrit par Martin Fackler, intitulé ''Le vieux lien de Fukushima avec un sombre passé nucléaire'' (6 septembre). En suivant le fil des reportages japonais, le correspondant visita la ville de Ishikawa, à moins d'une heure de voiture au sud de la centrale nucléaire de Fukushima I. Il y a interviewé Kiwamu Ariga qui lorsqu'il était étudiant pendant la guerre fut obligé d'extraire du minerai d'uranium d'une mine située au pied d'une montagne locale, pour approvisionner l'usine 608 gérée par l'armée, qui raffinait le minerai pour en faire du concentré.
''Puis un jour, se rappelle M. Ariga, un officier a bien voulu expliquer ce qu'il y avait après : « 'Avec les pierres que vous les garçons déterrez, nous pouvons fabriquer une bombe de la taille d'une boîte d'allumettes qui détruira tout New York ».''
Sur les traces de Fackler, j'ai fait une rapide recherche pour découvrir que l'université de Tohoku, située près de Sendai, était et continue d'être le principal centre de recherche en physique nucléaire. En 1934, le professeur de faculté Tadayoshi Hikoshaka a écrit un article déclarant que l'atome contient une énergie inimaginable, suggérant de l'utiliser comme arme. La théorie nucléaire des universités impériales – Tokyo, Kyoto et Tohoku – était basée sur des calculs réputés plus précis que ceux de Werner Heisenberg et les physiciens allemands travaillant sur le programme de la bombe A parrainé par les nazis.
Plusieurs groupes de recherche ont travaillé à la construction d'une super-arme pour les militaires japonais. L'institut de recherche en technologie navale était le mieux placé en raison de sa coopération secrète avec la marine allemande. Un sous-marin U-234 a été capturé en Atlantique après la capitulation de l'Allemagne ainsi qu'un cargo d'uranium avec deux passagers morts – des officiers militaires japonais. Peu après son départ de la Norvège, le sous-marin U-864 fut bombardé et coulé, avec à son bord une cargaison de deux tonnes d'uranium traité.
Des sous-marins forcent le blocus
D'autres sous-marins se sont glissés à travers le blocus des alliés en transférant diverses technologies, dont certaines participeront plus tard au miracle économique du Japon d'après-guerre. Avec l'Armée Rouge convergeant vers Berlin pendant l'été 1945, les chefs allemands décidèrent que le Japon était la clé du triomphe futur du nazisme et donc la Gestapo installa ses nouveaux quartiers généraux à Kobe. Mes parents, appartenant à une famille dans la marine de Yokohama, se souviennent de l'arrivée d'immenses sous-marins avec des équipages de ''marins allemands aux cheveux blonds, de jeunes gentlemen si polis'', dont certains ont donné des concerts de Bach lors de réceptions. (À comparer avec le comportement grossier des GI américains qui se sont livrés à des viols, au pillage et à des agressions, qui ont obligé le gouvernement japonais à ressusciter ''les femmes de réconfort'' ou l'esclavage sexuel aux portes des bases militaires US.)
Des laboratoires militaires japonais de Nagoya se sont approchés de la réalisation de la bombe atomique, mais ensuite ont du fuir les attaques incendiaires sur les villes japonaises, relogeant leurs équipes de 3000 membres dans l'île riche en uranium de Konan, renommée depuis Hungnam, en Corée du nord (prise peu après par Staline et aujourd'hui centre du programme nucléaire de la république démocratique populaire de Corée). Ce transfert priva le Japon de trois mois cruciaux dans la course contre le Projet Manhattan.(http://fr.wikipedia.org/wiki/Projet_Manhattan)
La course au Sanglier (Hog Wild)
Dans un article pour la constitution d'Atlanta, en date du 2 octobre 1946, David Snell rapportait que l'armée japonaise avait testé avec succès une arme atomique au large de Konan le 12 août 1945. Il existe des détracteurs qui contestent la version faite au journaliste américain par un officier déclassé des services secrets japonais, en poste dans la Corée occupée par le 24 ème détachement d'enquête criminelle de l'armée américaine. Un rapide contrôle de ses origines montre que Snell a été un journaliste crédible pour le magazine Life, qu'il a également contribué à des revues du Smithsonian Institute et du New-Yorker. Un nouveau livre est en route avec la coopération d'un américain et d'un russe sur l'avion B-29 Hog Wild abattu en vol au-dessus de l'île de Konan peu de temps après la fin de la guerre.
En raison de sa paranoïa chronique sur toutes les choses du nucléaire, le gouvernement américain avait grand intérêt à étouffer pendant la guerre l'histoire du programme de la bombe atomique japonaise, exactement comme Washington aujourd'hui qui entretient le plus strict secret sur la réelle situation à Fukushima. Malgré ces plans très bien conçus par l'administration, les pièces du puzzle s'emboîtent.
L'image générale montre que le développement d'armes nucléaires, démarré en 1954 par le premier ministre Nobusuke Kishi et supervisé par Yasuhiro Nakasone, se concentrait à l'intérieur des centrales nucléaires civiles, car les forces d'auto-défense étaient ligotées par des règles constitutionnelles en ce qui concernait la guerre, et l'agence de la défense est pratiquement sous la supervision directe du comité des chefs d'état-major américain. Le financement venait du budget presque illimité de TEPCO, qui déclare aujourd'hui une insolvabilité financière sans expliquer comment sa vaste trésorerie a disparu. Un programme nucléaire clandestin doit être coûteux, si on y inclut le prix du silence du parlement, de la bureaucratie et des dignitaires étrangers.
Tests souterrains
Le programme pour la bombe s'est accéléré pendant la ''crise nord-coréenne'' de 2005-06 enflammée par les médias, qui a conduit à l'accession du petit-fils de Kishi comme premier ministre. En prenant ses fonctions, Shinzo Abe répéta littéralement la déclaration de son aïeul, que les armes nucléaires sont défensives et permises au sein de la constitution de ''paix'' de l'après-guerre.
L'étape finale des tests d'ogives reçut probablement l'aval de l'administration Bush, qui était favorable à un régime militariste à Tokyo. Début 2011, un test nucléaire souterrain impromptu fut réalisé au nord-ouest du Japon, selon les sources des services secrets japonais. Une légère onde de choc atmosphérique a été captée par les moniteurs GPS de Corée du sud et de Chine, et des blogs ont spéculé ensuite qu'une explosion nucléaire avait causé le séisme de Tohoku. Quoique non plausible, car les appareils de tests nucléaires sont minuscules comparés aux géants soviétiques qui ont déclenché des séismes en Iran et en Turquie, le nord-est du Japon est une zone géophysique avec une extraordinaire sensibilité sismique. Une enquête internationale urgente est nécessaire et si une relation de cause à effet peut être établie, les planificateurs de bombes devront être inculpés d'extermination massive.
A la suite de la catastrophe du 11 mars, TEPCO envoya une équipe d'urgence de 250 personnes dans la centrale, pourtant seuls 50 hommes furent assignés au refroidissement des réacteurs. Les autres 200 hommes restèrent hors de vue, probablement pour démanteler l'installation souterraine d'extraction du plutonium. Jamais un ingénieur nucléaire étranger ou un journaliste japonais n'a eu la permission d'entrer dans les structures du réacteur.
La fuite radioactive de Fukushima I a empêché la police locale de secourir des centaines de survivants du tsunami au sud de Soma, nombre d'entre eux sont donc restés abandonnés et sont morts de blessures ou d'exposition. Des dizaines de milliers d'agriculteurs ont perdu leurs terres ancestrales, et de nombreuses régions naturelles et agricoles japonaises sont contaminées pour plusieurs générations et peut-être au-delà, pour la durée restante de l'espèce humaine partout où des particules d'uranium et de plutonium se sont infiltrées dans les nappes aquifères.
Les cadres de chez TEPCO, les bureaucrates d'état et les physiciens chargés du programme nucléaire secret échapperont à la justice au mépris de la constitution. Comme pendant la 2ème guerre mondiale, les conservateurs japonais avec leur campagne maniaque pour éliminer des ennemis imaginaires ont réussi à perpétrer des crimes contre l'humanité et à annihiler leur propre nation. Si l'histoire se répète, Tokyo a encore une fois besoin d'un tribunal pour envoyer à la potence une autre génération de criminels de classe A.
Traduit par Chantalouette et Hélios du BBB