"La vérité est seule tolérante et ne persécute jamais personne, elle se borne à empêcher de faire le mal.
L'erreur est essentiellement intolérante et dès qu'elle se sent en force, école, parti ou secte, elle tient à manifester sa puissance en supprimant ses adversaires, en les injuriant, surtout en les empêchant de parler.
Le droit de parler, très préconisé des libéraux, au point qu'ils l'inscrivent dans la constitution et en font l'élément privilégié du parlementarisme, ne leur paraît acceptable que s'il leur assure les immunités de monologue et empêche toute critique.
L'objet qui leur plaît le plus, c'est l'encensoir pour eux, et, pour leurs adversaires, des chaînes ou le bâillon."
Mgr Fèvre, Histoire critique du catholicisme libéral, p. 546.
Dernière édition par Tonino le 15/4/2011, 22:01, édité 1 fois