Anti Nouvel Ordre Mondial

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    Actualités: Vincent Vauclin (Mouvement la dissidence).

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    Nombre de messages : 7
    Date d'inscription : 26/07/2011

    Actualités: Vincent Vauclin (Mouvement la dissidence). Empty Appel du 20 juillet : pour une Dissidence Française

    Message  crisis 26/7/2011, 03:26

    La ruine de la nation Française, et son déclin évident, n’est pas le fruit d’un hasard, ou d’une quelconque malédiction. Les divisions de son Peuple, la malhonnêteté de sa classe politique et les manœuvres d’une véritable oligarchie participent à cet effondrement historique que nous peinons pour le moment à cerner en totalité.

    Partout la frénésie de l’idéologie du chaos s’abat, et partout nous en constatons les conséquences. Nous voyons combien notre économie, et l’ensemble des structures sociales qu’elle sous-tend, s’abîme dans une logique importée : celle de la concurrence de tous contre tous, celle du productivisme, celle de l’exploitation sans limite, celle de la dictature de la dette. Nous constatons combien notre patrimoine culturel, moral et éthique, s’érode sous les assauts répétés de nouveaux principes véhiculés par l’idéologie dominante, ceux de l’individualisme et de la superficialité, ceux d’une anomie qui désagrège les piliers fondamentaux de notre société. Nous percevons la profonde dérive qui a perverti la République, vidant de sa substance une démocratie qui se résume désormais à une triste caricature qui ne trompe plus personne. Nous subissons l’intégration forcée dans une Union Européenne que nous avions rejeté, et dont la nature va à l’encontre de notre identité, bafouant une souveraineté pour laquelle nous avons combattu durant des siècles. Nous réalisons le degré gigantesque des bouleversements écologiques qui émanent d’un système fondamentalement destructeur, et dont la caractéristique première est d’aller à l’encontre de la Vie, sous toutes les formes qu’elle revêt, de la détruire dans une célébration quotidienne de la mort, de l’inanimé.

    Comprenons bien que le monde d’aujourd’hui ne laisse aux consciences dignes qu’une possibilité, celle de l’insoumission. Notre honneur, aujourd’hui, s’appelle dissidence. Nous savons que nous n’avons rien à attendre des élections à venir : le Peuple les a déjà perdu. Nous savons que face aux trahisons conjointes des organisations partisanes ou syndicales, la France ne peut compter que sur le soulèvement populaire pour renverser le cours de l’Histoire. Notre nation nous appelle, face à la dictature hédoniste et insupportable du capitalisme, qui résume l’humain à un consommateur fanatique, et qui a entrepris de saccager cet édifice de symboles, et de signes, qu’était l’Homme civilisé.

    J’adresse aujourd’hui un appel solennel aux Français de toutes tendances, de toutes confessions, et de toutes origines. Je m’adresse à chacun d’entre vous, héritiers de la France combattante et révolutionnaire, populaire et laborieuse. Levons-nous. Sortons des logiques qui nous ont été imposées. Débarrassons-nous des intermédiaires, qu’ils soient politiques ou économique. Reprenons l’initiative.

    J’appelle à la dissidence de chacun, à la résistance individuelle et collective face à la tyrannie du monde marchand et de l’idéologie de la décadence. Soutenons des initiatives économique locales et alternatives, désertons les bureaux de vote, clôturons nos comptes bancaires, lançons une assemblée constituante. Désobéissons. Organisons notre résistance. Coordonnons nos efforts.

    L’oligarchie anachronique qui s’est accaparé l’ensemble des leviers du pouvoir devra dorénavant faire face à une dissidence insaisissable et multiforme. De façon méthodique et systématique, nous combattrons ce pouvoir sous toutes ses facettes. Notre stratégie est aussi imparable que redoutable. Cesser de cautionner le Système, c’est le condamner.

    Nous refusons la mascarade électorale, et la corruption de nos consciences. L’oligarchie s’est lancée dans une guerre contre notre Peuple. Aujourd’hui, nous organisons notre riposte.

    Vincent Vauclin, Dissident Français

    Le 20 Juillet 2011


    appeldu20juillet.org
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    Date d'inscription : 26/07/2011

    Actualités: Vincent Vauclin (Mouvement la dissidence). Empty Actualités: Vincent Vauclin (Mouvement la dissidence).

    Message  crisis 26/7/2011, 03:31

    Vincent Vauclin est un jeune militant politique défendant l’idée d’une France libre et indépendante des puissances d’argent. Il est le coordinateur national du mouvement «la Dissidence» dont le but est de réunir l’ensemble des citoyens qui veulent rompre avec le système oligarchique.
    Il a participé à la rédaction du «Manifeste de la Dissidence» qui contient 50 propositions pour relever la France et représente l’aboutissement d’un long travail d’analyses et de réflexions.
    Il répond aux questions d’E&R Provence.


    Comment êtes-vous arrivé à cette critique radicale du système et au développement du mouvement "La Dissidence" ?

    Je suis issu de la gauche radicale, et du marxisme en particulier. Mon cheminement est assez singulier et m'a amené à remettre en cause l'internationalisme et le mondialisme prônés par cette frange du paysage politique. En France, la gauche radicale déteste le mot « nation », et a opéré, en quelques décennies, un virage idéologique qui l'a coupé du peuple : au lieu de lutter contre l'exploitation et pour la souveraineté populaire, elle s'est passionnée pour des sujets secondaires qui n'intéressent que les bobos parisiens, par exemple la critique du « machisme », la promotion d'une idéologie libertaire, la défense des minorités sexuelles, bref tout ce qu'il faut pour rompre avec la France ouvrière et laborieuse.

    Le capitalisme est un système socio-économique qui a évolué depuis plusieurs années, et entre dans sa phase terminale, où la destruction des identités nationales et individuelles passe à la vitesse supérieure. Résister à ce système de domination, c'est d'abord comprendre son fonctionnement et ses mécanismes. C'est comprendre que le système rencontre deux obstacles naturels : la morale et la nation. Et curieusement, ce sont ces deux obstacles naturels qui sont la cible des anticapitalistes officiels...

    Je considère pour ma part que la nation est un concept authentiquement révolutionnaire, et que si le sentiment d'appartenance à une classe n'est que marginal et épisodique, celui d'appartenance nationale est général et historique.

    La révolution ne se fera pas avec des prolétaires mais avec des Français. Ce qui compte ce n'est pas la catégorie économique à laquelle on appartient, mais l'identité culturelle et charnelle qu'est l'identité nationale, et qui est la seule capable de nous rassembler pour faire faire bloc face au capitalisme et à l'américanisation.

    Pourquoi avoir mis tant de propositions dans le manifeste qui risquent d'être autant de lignes de fractures et de divisions sur des sujets qui peuvent paraître secondaires ?

    Le Manifeste de la Dissidence Française comporte 50 Propositions, et a été corédigé collectivement suite à un appel à toutes les bonnes volontés. Il présente l'avantage de fixer noir sur blanc un ensemble complet de propositions qui, mises en pratique, permettraient de dépasser la capitalisme et de libérer la France de la finance, des institutions mondialistes et de l'idéologie qui nous est imposée depuis des décennies. L'idée de départ était donc de compiler et de synthétiser ces idées en un tout cohérent, sachant que chacune des Propositions est interdépendante : c'est un système alternatif qui est proposé, il n'était pas question de se concentrer uniquement sur les aspects économiques, par exemple, en omettant les questions internationales ou sociétales. Tout est lié !

    Serait-il opportun de retravailler ce manifeste de manière ouverte et démocratique ?

    Bien entendu. Ce Manifeste n'est pas inscrit dans le marbre, il représente une ligne générale, une base de réflexion. Nous ne cherchons à faire un catalogue d'abstractions : notre démarche est empirique, partant d'un constat pour aller vers un ensemble de propositions destinées à relever notre pays. Ce qu'il faut comprendre, c'est que Manifeste vise à être mis en pratique, c'est un programme, c'est une alternative.
    Il est donc fondamental qu'il soit discuté démocratiquement. Chacune des 50 Propositions est actuellement soumise au vote et débattue sur notre Forum Internet « Convergences », où chacun est libre d'exprimer ses positions, dans une optique constructive. Étienne Chouard nous a notamment fait l'honneur d'apporter ses contributions, et j'espère qu'un nombre important de dissidents Français feront de même, pour enrichir ce projet politique déjà si particulier.

    Quels sont pour vous les éléments essentiels qui fondent l'unité de la dissidence ?

    La Dissidence rassemble des Volontaires qui, généralement, ont déjà un parcours politique derrière eux, ou ont entrepris une démarche de réflexion qui les amène à des constats similaires. Notre dénominateur commun, c'est d'avoir compris que les élections et les manifestations étaient des modes de résistances obsolètes, et qu'il fallait entrer dans une nouvelle façon de résister collectivement.

    Aujourd'hui, il faut regarder la réalité en face, ce n'est ni dans la rue ni dans les urnes que nous pouvons combattre efficacement le capitalisme. Les élections, les manifestations, ne sont que les animations régulières de la société du spectacle, intégralement contrôlées par le Système et ses auxiliaires (médias, partis, syndicats). A partir de ce constat, il n'y a pas 36 solutions : la résistance ne peut être que violente, ou dissidente. Nous faisons le choix de la dissidence, c'est-à-dire de l'organisation d'une rupture collective avec le Système.

    S’il faut n'en retenir que trois, quels seraient-t-ils ?

    Trois mots : « Ensemble, finissons-en ! »

    Comment est structuré le mouvement ? Y a t-il une hiérarchie ? Les brigades sont-elles autonomes ?

    La Dissidence fonctionne de manière très souple, sans adhésions ni cotisations. Nous n'avons rien de commun avec les organisations classiques, puisque que nous n'avons rien de commun avec les modes de résistances classiques. Au niveau national, la Dissidence est animée par une Coordination Nationale, et au niveau local les Volontaires de la Dissidence sont organisées, sur le périmètre d'une commune, en unités de terrain : les Brigade de la Dissidence. L'ensemble des actions menées par la Brigade de la Dissidence sont décidées par vote interne au sein la Brigade. La Coordination Nationale vise à fournir une ligne et une stratégie, mais on ne peut pas parler de hiérarchie : par définition, les dissidents ne peuvent entrer dans le schéma des organisations classiques. Mon objectif est de faire évoluer la Dissidence pour que son fonctionnement soit à la fois efficace et démocratique, notamment en s'appuyant sur ce support qu'est notre Forum « Convergences ».

    Pourquoi la plupart des gens qui se reconnaissent dans les idées de la dissidence ont-ils des difficultés à sortir du monde virtuel pour passer à l'action concrète sur le terrain ?

    C'est un problème qui est général : la dépolitisation de la société Française est telle que même les militants politiques peinent à sortir d'un rôle de spectateur. Pourtant il est essentiel de résister de façon concrète : c'est pourquoi, d'ailleurs, nous cherchons à nous doter d'un fonctionnement le plus souple et le plus efficace au niveau local, afin de faciliter l'action concrète. C'est également pour cela que nous avons lancé le Projet Spartacus, qui vise à définir une stratégie d'action complète et cohérente.

    Quelles seront les étapes du changement de système ? Y aura t-il une transformation radicale ou une transformation progressive ?

    Tout porte à croire que la rupture sera rapide, brutale. Le capitalisme est condamné, et a déjà failli imploser. Il ne doit sa survie qu'aux sommes gigantesques qui ont été injectées, dans le secteur bancaire notamment. Aujourd'hui, l'endettement des États est tel qu'ils seront bientôt en situation de défaut de paiement, et qu'ils s'imposeront alors une fois de plus des plans d'austérité qui seront tout simplement insoutenable.

    Le capitalisme est un système qui présente la particularité de s'autodétruire, dans une fuite en avant sans issue. Je pense que la crise qui se profile sera telle que les Peuples n'accepteront pas de la subir. On voit ce qui se passe en Grèce. Et bien ce n'est rien à coté de ce qui va se passer d'ici peu (quelques mois) dans le reste de l'Europe, et notamment en France.

    La situation de la France est particulièrement complexe. Notre économie a été ravagé par l'intégration forcée dans la mondialisation, puis par la mise en place de l'euro. Sur le plan social, la situation est tendue, d'autant plus que des conflits inter-communautaires sont latents. L'analyse d'Alain Soral est parfaitement juste sur ce point, et son message aux populations musulmanes est crucial. Le scénario le plus risqué serait que la crise économique dérive vers un conflit inter-communautaire, qui serait orchestré par l'oligarchie à son profit. Sur le plan politique, les Français rejettent en masse, et à juste titre, le paysage politique. Notre démocratie est neutralisée.

    En clair, la situation est potentiellement explosive. Notre devoir en tant que Français est de travailler ensemble pour ouvrir une nouvelle voie et sortir de l'impasse du capitalisme, en organisant dès maintenant une solidarité populaire, préalable à l'émergence d'un nouveau système.

    Qu’est-ce que le Projet Spartacus ?

    Le Projet Spartacus est le projet central de la Dissidence. Il s'agit d'organiser une résistance imparable, en fondant de nouvelles institutions populaires. L'idée, c'est de soutenir une dissidence économique et politique au niveau local, par le biais des Brigades de la Dissidence. Les Brigades vont être amenées à mettre en place, par exemple, des Systèmes d'Échanges Locaux, et à soutenir des Associations pour le Maintien d'un Agriculture Paysanne. Dans le même temps, il s'agira de mettre en place des assemblées citoyennes locales, et ainsi d'offrir un cadre d'expression démocratique et politique. Objectif : ôter, de façon méthodique et systématique, l'ensemble des outils de domination du Système, en s'affranchissant des intermédiaires et en établissant des solidarités populaires locales. L'ensemble de ces activités dissidentes, économiques et politiques, s'organiseront au niveau local au sein d'une institution unique et indépendante, le CIVIS (Comité d'Initiative pour une Ville Solidaire).

    Personnellement, je pense que ce projet est unique en son genre, et s'avère parfaitement adapté à la situation. Vous pouvez aller manifester, mais ça ne servira à rien, vous gouterez aux joies du gaz lacrymogène, et vous rentrerez chez vous quand les centrales syndicales vous le diront. Vous pouvez aller voter une fois tout les 5 ans pour l'un des candidats que le Système vous présente, et attendre servilement qu'il fasse l'inverse de ce pour quoi il est payé. Mais vous pouvez également entrer en dissidence. Et là, le Système ne pourra rien contre vous, et vous, vous pourrez tout contre lui. C'est cette voie que doit emprunter la Résistance Française, c'est la seule alternative qu'il reste.

    Vous préconisez la sortie de l'Union Européenne et des organisations supranationales. Pourquoi serait-ce bénéfique pour notre pays ? Ne serions nous pas isolés ?

    Les institutions internationales telles que l'Union Européenne (UE), le Fond Monétaire International (FMI), l'Organisation Mondiale du Commerce (OMC) ou encore l'Organisation du Traité de l'Atlantique Nord (OTAN), s'inscrivent dans cette tendance que l'on nomme le « Nouvel Ordre Mondial », « l'Empire », ou encore le « Système ».

    Il s'agit d'un processus global, soutenu par les oligarchies, visant à broyer les souverainetés nationales pour imposer une idéologie qui se caractérise, sur le plan économique, par le libre-échange débridé, le productivisme et l'hyperconsommation, et sur le plan politique par la disparition des États-nations et l'émergence progressive d'un gouvernement mondial oligarchique.

    La France est donc menacée par ce projet politique qui va à l'encontre de son combat historique pour son indépendance et sa souveraineté nationale. A mes yeux, le préalable à toute alternative cohérente doit donc nécessairement être la réappropriation par la France de sa souveraineté, jusque que dans ses moindres aspects.

    Déjà des voix se lèvent pour dénoncer le "nationalisme" et le "militarisme" de la dissidence. Ne craigniez-vous pas de subir le sort de tous les mouvements souverainistes ou patriotes et de vous faire traiter d'extrémiste de droite ?

    Concrètement, je m'en moque. C'est l'inverse qui serait inquiétant ! Depuis pas mal de temps déjà, toutes les pensées qui dévient de la ligne officielle sont systématiquement stigmatisées et diabolisées, soit par les médias, soit par leurs auxiliaires gauchistes qui voient des fascistes partout, sauf là où il y en a vraiment.

    Il suffit de lire le Manifeste de la Dissidence Française pour comprendre que nous nous situons à l'opposé du fascisme, puisque nous défendons la démocratie directe, et que le fascisme, pour rappel, et intrinsèquement antidémocratique. Ce que j'observe au sein du monde militant, c'est qu'au final une certaine vérité finit par émerger, et que la vieille manipulation par la diabolisation devient de plus en plus inefficace. J'ai acquis la conviction que ce n'est qu'une question de temps pour que les masques tombent, et que la vérité éclate : le seul fascisme aujourd'hui, il se situe au siège de la Commission Européenne et à celui du FMI.

    Pensez-vous que nous soyons dans un régime démocratique ? Que faudrait-il changer au système ? Que serait-pour vous la démocratie idéale et comment serait-elle organisée ?

    Nous ne sommes pas en démocratie. Le Peuple est systématiquement écarté des décisions. En France, c'est un régime oligarchique qui s'est accaparé l'ensemble des leviers du pouvoir. Tout est verrouillé : les médias, le Parlement, l'exécutif, les Ministères, les élections, l'émission monétaire, la Défense nationale, notre diplomatie... Le pouvoir oligarchique est total, il ne reste (pour le moment), qu'Internet qui lui échappe. Dans ces conditions, imaginer qu'une alternative puisse parvenir au pouvoir par les urnes relève de l'utopie. Il suffit de se rappeler le référendum pour le TCE de 2005, et du véritable putsch parlementaire qui a suivi l'élection de Sarkozy, et qui a abouti à la ratification du Traité de Lisbonne par voie parlementaire.

    En réalité, la source de cette dérive est à chercher dans la loi fondamentale de la République, la Constitution. Si nous voulons que la France renoue avec son Destin, il faut commencer par là, et réécrire une nouvelle Constitution, d'origine citoyenne. Je suis, sur ce point, pleinement en accord avec Étienne Chouard, et je suis convaincu que l'élection est incompatible avec la démocratie.

    Personnellement, la vision démocratique que je défends s'appuierait sur une Assemblée dont les députés serait tirés au sort parmi des citoyens volontaires, pour un mandat court et non-renouvelable. Cette Assemblée serait dotée d'un pouvoir d'élaboration législative, mais le pouvoir de ratification serait réservé au Peuple qui l'exercerait par référendum. Le vote blanc et le référendum d'initiative populaire serait pleinement reconnus.

    Au niveau local, la commune me semble l'échelon idéal sur lequel faire reposer cette nouvelle démocratie, directe et populaire.

    Que pensez-vous du mouvement des indignés ? Comment expliquez-vous l'échec de la mobilisation ?

    Le mouvement des indignés était une réaction franche et populaire aux politiques de rigueur menées par les gouvernements européens. Il s'agissait d'organiser une contestation affranchie des partis et des syndicats, pour, au final, établir une « démocratie réelle ». Le problème, c'est qu'en France de mouvement des indignés a été progressivement récupéré par un collectif qui s'avère être noyauté de l'intérieur par des membres de partis politiques de la gauche électorale et mondialiste. Ainsi, petit à petit, le mouvement des indignés s'est replié sur lui-même, alors qu'il devait au contraire s'ouvrir à l'ensemble de la société. Il s'est cantonné à des actions inutiles, consistant à occuper des places en attendant de se faire expulser par les forces de l'ordre.

    Mon sentiment personnel est que l'instrumentalisation de ce mouvement vise à canaliser la contestation pour ensuite la neutraliser par essoufflement : c'est la stratégie classique menée par les syndicats lors des mouvements sociaux. J'ai moi-même proposé directement de nouveaux modes d'actions plus efficaces, une stratégie authentiquement dissidente pour lutter contre le Système. Par exemple, j'ai proposé qu'au lieu d'occuper les places, les indignés s'y réunissent pour ensuite se diriger ensemble vers les distributeurs à billets, dans un mouvement de type « Bankrun ». Cette action est parfaitement légale, et s'avère bien plus menaçante pour le pouvoir oligarchique, qui est avant tout bancaire, que toutes les manifestations qui ont pu être organisées. J'ai alors eu l'honneur d'être « viré » par le collectif en question, comme d'autres le furent avant et après moi. En réalité, le mouvement des indignés a été tué dans l'œuf par quelques militants gauchistes, « idiots utiles », et dont toute l'action s'avère servir les intérêts de l'oligarchie.

    Il est un peu tard pour l'indignation... Le terme « d'indignation » en lui-même est faible, dépassé.

    Nous sommes dans le temps de la révolte, de la dissidence, de l'insoumission.

    Un seul objectif : la libération nationale, par une dissidence économique et politique organisée.

    erprovence.blogspot.com/2011/07/entretien-avec-vincent-vauclin.html

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