La domination moderne ne se satisfait d’aucune victoire. Et le cyclone de l’idéologie ambiante continue de ravager ces forêts millénaires, enracinées dans les âmes, que sont les traditions. Ces traditions en effet, s’apparentent à autant de chênes, peupliers et marronniers qui, par le lent développement de leurs racines, contribuent à stabiliser le terrain de la moralité collective.
Le fléau de la modernité n’a jamais autant prospéré que dans cette période du capitalisme consumériste, règne d’un individualiste de masse décomplexé et totalitaire. Et pour cause : la modernité n’est pas une conséquence du capitalisme, mais son préalable indispensable, sa composante intrinsèque. Rien de ce monde décadent n’aurait pu advenir sans la mise en place de cette domination moderne et antitraditionnelle, qui fit en quelques sortes sauter tous les verrous moraux qui bridait le développement du capitalisme productiviste, et de son corollaire, la société de consommation.
La transgression des valeurs traditionnelles – j’entends ici les valeurs chrétiennes, la France étant avant tout « la fille aînée de l’Église » – semble donc s’inscrire dans le cadre d’une doctrine bicéphale, qui combine perversion et profit, aliénation consumériste et exploitation commerciale. Le tout avec un seul objectif : ôter à l’homme toute dimension transcendantale, tout sens du sacré, bref lui ôter son humanité et le mettre ainsi à disposition du monde marchand pour y jouer ce rôle si dégradant et aliénant de consommateur, dont l’identité se résume à un ensemble de pulsions téléguidées par les publicitaires et dont l’assouvissement constitue la seule raison de vivre, justifiant à ses yeux son exploitation quotidienne et laborieuse.
C’est dans cette logique que s’inscrit l’immonde campagne publicitaire récemment lancée par éram, cyniquement appelée « la famille c’est sacré », et dont voici les slogans-phares :
- «Comme disent mon papa, ma maman, et la troisième femme de mon papa, la famille, c’est sacré» ;
- «Comme disent ma maman, et son petit copain qui a l’âge d’être mon grand frère, la famille c’est sacré» ;
- «Comme disent mes deux mamans, la famille c’est sacré».
Soit dans l’ordre :
- la normalisation du divorce et la banalisation des familles atomisées, instables et recomposées ;
- la normalisation des couples hétéroclites, mais surtout de la mère ouvertement sexualisée, dont la fillette mentionne le « petit copain plus jeune » remarquant au passage une différence d’âge notable troublant la séparation fondamentale entre les générations (si le « petit-copain de maman » a l’âge d’être le grand-frère, peut-être que « la petite copine de papa » à l’âge d’être la grande sœur…) ;
- et enfin, bien évidemment, l’éloge normalisatrice de la déviance homosexuelle, et le message banalisant une homoparentalité qui est pourtant ce qu’il y a de plus anormal et déviant, que ce soit sur le plan sociologique, psychologique, ou biologique.
Difficile d’aller plus loin, encore que nous pouvons amplement imaginer un slogan en rapport avec la « théorie du genre » qui fit récemment l’actualité : « Je change de sexe, mais pas de marque ! ». Nul doute qu’ils y ont songé…
Nous sommes là pleinement face à ce que j’évoquais précédemment, c’est-à-dire l’alliance revendiquée entre la transgression morale et le conditionnement consumériste, soit la promesse d’un monde décadent et macabre, qui fait l’apologie du vice sous toutes ses formes possibles.
Il apparaît clairement que la sécularisation de notre société, notamment par la mise en place de l’emblématique « Loi de 1905 » conduit à une aliénation des hommes bien plus grave et immonde que toutes les aliénations religieuses réunies, puisque compromettant au final le développement de la Vie, des individualités, des familles et des structures sociales qui permettent la Civilisation. Et ce n’est sans doute pas un hasard si les tenants revendiqués de cette « Loi de 1905 » – les obédiences maçonniques et leurs adeptes (puisqu’il faut bien les nommer) – comptent également parmi les principaux groupes économiques dominants dans notre pays, profitant donc pleinement de cette domination spirituelle, sociale et économique…
Le fléau de la modernité n’a jamais autant prospéré que dans cette période du capitalisme consumériste, règne d’un individualiste de masse décomplexé et totalitaire. Et pour cause : la modernité n’est pas une conséquence du capitalisme, mais son préalable indispensable, sa composante intrinsèque. Rien de ce monde décadent n’aurait pu advenir sans la mise en place de cette domination moderne et antitraditionnelle, qui fit en quelques sortes sauter tous les verrous moraux qui bridait le développement du capitalisme productiviste, et de son corollaire, la société de consommation.
La transgression des valeurs traditionnelles – j’entends ici les valeurs chrétiennes, la France étant avant tout « la fille aînée de l’Église » – semble donc s’inscrire dans le cadre d’une doctrine bicéphale, qui combine perversion et profit, aliénation consumériste et exploitation commerciale. Le tout avec un seul objectif : ôter à l’homme toute dimension transcendantale, tout sens du sacré, bref lui ôter son humanité et le mettre ainsi à disposition du monde marchand pour y jouer ce rôle si dégradant et aliénant de consommateur, dont l’identité se résume à un ensemble de pulsions téléguidées par les publicitaires et dont l’assouvissement constitue la seule raison de vivre, justifiant à ses yeux son exploitation quotidienne et laborieuse.
C’est dans cette logique que s’inscrit l’immonde campagne publicitaire récemment lancée par éram, cyniquement appelée « la famille c’est sacré », et dont voici les slogans-phares :
- «Comme disent mon papa, ma maman, et la troisième femme de mon papa, la famille, c’est sacré» ;
- «Comme disent ma maman, et son petit copain qui a l’âge d’être mon grand frère, la famille c’est sacré» ;
- «Comme disent mes deux mamans, la famille c’est sacré».
Soit dans l’ordre :
- la normalisation du divorce et la banalisation des familles atomisées, instables et recomposées ;
- la normalisation des couples hétéroclites, mais surtout de la mère ouvertement sexualisée, dont la fillette mentionne le « petit copain plus jeune » remarquant au passage une différence d’âge notable troublant la séparation fondamentale entre les générations (si le « petit-copain de maman » a l’âge d’être le grand-frère, peut-être que « la petite copine de papa » à l’âge d’être la grande sœur…) ;
- et enfin, bien évidemment, l’éloge normalisatrice de la déviance homosexuelle, et le message banalisant une homoparentalité qui est pourtant ce qu’il y a de plus anormal et déviant, que ce soit sur le plan sociologique, psychologique, ou biologique.
Difficile d’aller plus loin, encore que nous pouvons amplement imaginer un slogan en rapport avec la « théorie du genre » qui fit récemment l’actualité : « Je change de sexe, mais pas de marque ! ». Nul doute qu’ils y ont songé…
Nous sommes là pleinement face à ce que j’évoquais précédemment, c’est-à-dire l’alliance revendiquée entre la transgression morale et le conditionnement consumériste, soit la promesse d’un monde décadent et macabre, qui fait l’apologie du vice sous toutes ses formes possibles.
Il apparaît clairement que la sécularisation de notre société, notamment par la mise en place de l’emblématique « Loi de 1905 » conduit à une aliénation des hommes bien plus grave et immonde que toutes les aliénations religieuses réunies, puisque compromettant au final le développement de la Vie, des individualités, des familles et des structures sociales qui permettent la Civilisation. Et ce n’est sans doute pas un hasard si les tenants revendiqués de cette « Loi de 1905 » – les obédiences maçonniques et leurs adeptes (puisqu’il faut bien les nommer) – comptent également parmi les principaux groupes économiques dominants dans notre pays, profitant donc pleinement de cette domination spirituelle, sociale et économique…
Vincent Vauclin
( Source : http://la-dissidence.org/2011/09/27/la-doctrine-de-la-perversion-par-vincent-vauclin/ )