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    Malek El-Shabazz alias Malcolm X

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    Message  wiilwaal 10/10/2011, 17:36

    Toujours d'actualité


    "Le problème du XXe siècle est le problème de la ligne de partage des couleurs" (W.E.B Du Bois, février 1903 [1]). On ne saurait dire que celui du XXIe siècle ne sera pas le même. Comment analyser la situation, définir les problèmes. Pas besoin de ces spécialistes auto déclarés des grandes rédactions, il faut relire Malcolm X. "Un raciste" diront certains, "désué", dont on ne pourrait pas se prévaloir. Lisez plutôt ce qu’il declarait une semaine avant son assassinat, d’"une désarmante actualité" encore une fois. Sur les luttes des minorités, les tentatives de récupérations de celles ci, la diabolisation des Voilés [2] par les médias partisans, les problèmes sociaux, l’impérialisme américain. Une chronique du monde d’aujourd’hui, 40 ans plus tôt. A méditer surtout en rapport avec la situation actuelle des minorités dans notre "beau" pays : comment les partis ont récupérés les luttes des immigrés à leurs comptes pour se sécuriser, comment on fait d’une minorité une "horde de barbares" avec l’aide des médias. Les pratiques de l’Etat raciste américain de 1960 dans notre France du XXIe siècle, qui se croit le devoir de donner des leçons d’humanité et de fraternité. Que d’amertumes ...
    "Je ne suis pas raciste"

    A l’heure actuelle, avant de m’engager dans quoi que ce soit, je dois faire connaître clairement ma position. Elle est simple : je ne suis partisan d’aucune forme de racisme. Je ne crois en aucune forme de racisme. Je ne crois en aucune forme de discrimination ou de ségrégation. Je crois en l’Islam. Je suis musulman et je pense qu’il n’y a rien de mal à cela, qu’il n’y a rien de mauvais dans la religion islamique. Elle nous enseigne seulement à croire en Allah, notre Dieu. Ceux d’entre vous qui sont chrétiens croient sans doute au même Dieu car je pense que vous croyez au Dieu créateur de l’univers. C’est en ce Dieu que nous croyons, en le créateur de l’univers - la seule différence tient à ce que vous l’appelez Dieu tandis que nous l’appelons Allah. Les juifs l’appellent Jéhovah. Si vous compreniez l’hébreu, vous l’ appelleriez sans doute Jéhovah, vous aussi. Si vous compreniez l’Arabe, vous l’appelleriez sans doute Allah. Mais puisque l’homme blanc, votre ami, vous a, du temps de l’esclavage, dépouillés de votre langue, la seule langue que vous sachiez parler est la sienne. Vous connaissez la langue de votre ami, si bien que, lorsqu’il vous passe la corde au cou, vous invoquez Dieu, tandis qu’il invoque Dieu. Et vous vous demandez pourquoi celui que vous invoquez ne vous répond jamais ...

    Elijah Muhammad nous avait enseigné que l’homme blanc n’était pas autorisé à pénétrer dans La Mecque et nous tous, qui le suivions, nous le croyions ... Quand je suis allé en Arabie et que je me suis rendu à La Mecque, et que j’ai vu ces gens, blonds, les yeux bleus, la peau claire, et tout et tout, j’ai dit : « Bon » , mais je les ai regardés de prés. Et j’ai remarqué que, s’ils étaient blancs et se disaient tels, il y avait toutefois une différence entre eux et ceux d’ici. Voici cette différence essentielle : en Asie, dans le monde arabe, en Afrique, là où il se trouve des musulmans, si vous en rencontrez un qui se déclare blanc, il ne fait qu’utiliser un adjectif pour décrire l’une de ses caractéristiques accessoires, rien de plus : il est blanc.

    Mais quand le blanc des Etats-Unis vous dit qu’il est blanc, il entend autre chose par là. Ecoutez le ton qu’il prend : pour lui, se dire blanc, c’est se déclarer le patron. C’est vrai, c’est ce que « blanc » veut dire dans cette langue-ci. Vous connaissez l’expression « libre, blanc et majeur » ; elle est de lui. Il vous fait savoir par là que blanc signifie - libre et maître.

    Il est là-haut, et lorsqu’il dit qu’il est blanc, le ton de sa voix change un peu. Je sais que vous me comprenez ...

    Quoique j’aie constaté que l’Islam est une religion de fraternité, j’ai dû également affronter la réalité. Il a fallu retrouver cette société américaine qui ne pratique pas la fraternité. Je vis dans une société qui pourrait prôner la fraternité le dimanche mais ne la pratique pas un seul jour de la semaine. La société américaine ne connaît pas la fraternité. Elle est essentiellement dominée par les racistes et les ségrégationnistes qui détiennent à Washington des postes dirigeants. De Washington, ils font subir les mêmes formes d’oppression brutale aux peuples à peau sombre du Vietnam du Nord et du Sud, ou du Congo, ou de Cuba, ou de tout autre pays du monde qu’ils s’efforcent d’exploiter et d’opprimer. Le gouvernement de cette société n’hésite pas à faire subir aux peuples à peau sombre du monde entier les châtiments les plus féroces et l’oppression la plus brutale. Voyez ce qui se passe en ce moment même à Saigon, à Hanoi, au Congo et ailleurs. Ils recourent à la violence lorsque leurs intérêts sont en jeu. Mais en dépit de tout ce déploiement de violence sur le plan international, on attend de vous et de moi que nous soyons non violents lorsque nous ne demandons qu’un petit peu de liberté. Ils sont violents en Corée, violents en Allemagne, violents dans le Sud du Pacifique, violents à Cuba, violents partout où ils vont. Mais lorsqu’il s’agit pour nous de nous protéger des lyncheurs, voilà qu’ils nous disent d’être non violents.

    C’est une honte. Car on nous gagne à la non-violence par ruse, et lorsqu’il en est un qui se dresse et parle comme je viens de faire, ils disent : « Mais, c’est un partisan de la violence. » N’est-ce pas ce qu’ils disent ? Chaque fois que vous ouvrez votre journal, vous constatez que l’un de ces machins-là y écrit que je suis partisan de la violence. Je n’ai jamais été partisan de quelque forme de violence que ce soit. J’ai seulement dit que les noirs, victimes des violences organisées que perpètrent à nos dépens le Klan, les Citizens Councils et de nombreuses autres organisations du même acabit, que les noirs doivent se défendre. Quand je dis que nous devons nous défendre contre la violence d’autrui, ils usent habilement de leur presse pour faire croire au monde que j’appelle à la violence, un point c’est tout. Je n’appellerais personne à la violence sans motif. Mais je pense que les noirs de ce pays auront plus de raisons que tout autre peuple au monde de se dresser pour leur propre défense, quitte à briser autant d’échines et à casser autant de têtes qu’il faudra. [...]

    Je ne crois pas en la violence, c’est pourquoi je veux y mettre fin. Vous ne parviendrez pas à y mettre fin au moyen de l’amour, de l’amour des choses d’ici-bas. Non ! Tout ce que nous demandons, c’est une vigoureuse action auto défensive que nous nous sentons en droit de susciter par n’importe quel moyen.

    Ce genre de propos nous vaut d’être traités par la presse de racistes et de gens « violents à rebours ». C’est comme ça qu’ils vous rendent cinglés. Ils vous font croire que si vous essayez d’empêcher le Klan de vous lyncher, vous pratiquez la violence à rebours. Suivez-moi bien : j’en entends parmi vous un grand nombre qui répètent comme des perroquets les propos de « l’homme ». Vous dites : « je ne veux pas imiter à rebours les hommes du Ku-Klux-Klan. » Eh bien, si un criminel armé d’un fusil vient rôder autour de votre maison, mon frère, pour cette unique raison qu’il a un fusil, et qu’il cambriole votre maison, ce voleur, si vous saisissez votre fusil pour le chasser de chez vous, cela ne fait pas de vous un voleur. Mais non, « l’homme » use sur vous d’une astucieuse forme de logique. Je le déclare, il est temps que les noirs s’unissent pour mener ensemble l’action nécessaire pour leur arracher leurs cagoules, afin qu’ils cessent de faire peur aux nôtres. C’est tout. Lorsque nous disons cela, leur presse nous traite de « racistes à rebours ». « Ne combattez que dans le respect des règles fondamentales établies par ceux contre lesquels vous luttez. » C’est de la folie, mais cela montre comment ils font. En manipulant habilement la presse, ils parviennent à faire prendre la victime pour le criminel et le criminel pour la victime. [...]

    Une des astuces dont ils usent pour nous faire cette réputation de criminels consiste à prendre des statistiques et à les faire ingurgiter au public, et, en particulier au public blanc, par l’intermédiaire de la presse. Car le public blanc n’est pas seulement composé de gens mal intentionnés : il compte aussi des gens bien intentionnés. Quoi qu’il se prépare à faire, le gouvernement, à tous les niveaux, veut toujours avoir l’opinion pour lui. Au niveau local, ils publient dans leur presse des statistiques qui montrent à l’opinion que le taux de criminalité est considérable dans notre communauté ; c’est ainsi qu’ils nous font une réputation : à force de voir la presse mettre l’accent sur ce haut niveau de la criminalité, les gens finissent par considérer la communauté noire comme une communauté de criminels.

    Alors, quiconque appartient à la communauté noire peut être interpellé dans la rue : « Haut les mains ! », et vous voilà au tapis. Vous aurez beau être un Oncle Tom, docteur, avocat, prêtre ou que sais-je encore : quelle que soit votre situation professionnelle, vous constaterez que l’on s’en prend à vous tout aussi bien qu’à l’homme de la rue. Tout simplement parce que vous êtes noir et que vous vivez dans une communauté noire que l’on a présentée comme une communauté de criminels. En acceptant de vous voir sous ce jour, l’opinion fraie la voie à ceux qui veulent soumettre la communauté à un régime policier - on peut recourir à toutes les violences imaginables pour réprimer les noirs, puisque, de toutes façons, ce sont des criminels. Qui nous a fait cette réputation ? C’est, encore une fois, la presse, qui s’est laissé utiliser dans ce sens par le pouvoir ou par ses éléments racistes. [...]

    Vous savez bien, vous-mêmes, qu’il fut un temps où nous haïssions tout ce qui en nous était africain. Nous haïssions nos têtes, la forme de notre nez ; nous voulions avoir ce nez, vous savez, en bec de colombe ; nous haïssions la couleur de notre peau et le sang africain qui coulait dans nos veines. A force de haïr nos traits, notre peau, notre sang, eh bien, nous devions finir par nous haïr nous-mêmes. Et nous nous haïssions nous mêmes. Notre couleur devenait pour nous une chaîne - nous sentions qu’elle était une entrave à nos mouvements ; notre couleur devenait pour nous une sorte de prison dans laquelle nous nous sentions reclus et qui nous empêchait d’aller où bon nous semblait. Nous sentions que toutes ces restrictions étaient uniquement fondées sur notre couleur ; tant que nous nous sentirions emprisonnés, enchaînés, pris au piège par notre peau, nos traits et notre sang de noirs, notre réaction psychologique devait automatiquement consister à prendre en haine cette peau, ces traits et ce sang qui étaient pour nous des entraves. Et nous les prenions en haine.

    Dans ces conditions, nous nous sentions inférieurs, incompétents et désemparés. Lorsque ce sentiment s’emparait de nous, nous chargions quelqu’un d’autre de nous montrer la voie ; nous ne faisions pas confiance pour cela à un autre noir ni à d’autres noirs. En ce temps-là, nous ne leur faisions pas confiance. Nous pensions qu’un noir était tout juste bon à jouer d’un instrument à vent - oui, à produire des sons, à vous réjouir de quelques chansons, et autres activités du même genre. Mais pour les affaires sérieuses, lorsqu’il y allait de notre nourriture, de notre habillement, de nos toits, et de notre éducation, c’est à « l’homme » que nous nous adressions. Jamais nous ne songions à obtenir ce que nous voulions par nos propres moyens, jamais nous ne concevions l’action à mener comme notre propre affaire. Parce que nous nous sentions désemparés. Ce sentiment provenait de la haine que nous avions de nous-mêmes. Et cette haine elle-même découlait de notre haine pour tout ce qui était africain ... [...]

    Si le mouvement Black Muslim s’est développé, c’est, entre autres raisons, parce qu’il mettait l’accent sur tout ce qui était africain. C’est en cela que réside le secret de son succès. Sang africain, ascendance africaine, culture africaine, attaches africaines. Et - voilà qui vous surprendra - nous nous sommes aperçus que, dans les profondeurs de son subconscient, le noir de ce pays est encore plus africain qu’il n’est américain. Il s’imagine être plus américain qu’africain, parce que « l’homme » le trompe, lui lave le cerveau chaque jour. L’ « homme » lui dit et lui répète : « Vous êtes américain ». Mais mon vieux, comment pouvez-vous vous prendre pour un Américain, alors que jamais vous n’avez été traité en Américain dans ce pays ? Jamais vous ne l’avez été, jamais. Supposons que dix hommes soient à table, en train de dîner, et que j’entre et aille m’asseoir à leur table. Ils mangent ; mais devant moi il y a une assiette vide. Le fait que nous soyons tous assis à la même table suffit-il à faire de nous tous des dîneurs ? Je ne dîne pas tant qu’on ne me laisse pas prendre ma part du repas. Il ne suffit pas d’être assis à la même table que les dîneurs pour dîner : voilà ce que vous devez vous mettre dans la tête, noirs de ce pays.

    Il ne suffit pas de vivre dans ce pays pour être américain. Il en faut davantage pour le devenir. Vous devez goûter les fruits de l’américanisme. Ce ne sont pas ses fruits, mais ses épines que vous avez goûtées. Des chardons, oui, mais des fruits, non pas. Pour avoir ces fruits, vous avez combattu plus âprement que l’homme blanc, mais votre lutte vous a moins rapporté. Lorsqu’ils vous ont fait endosser l’uniforme et qu’ils vous ont envoyés à l’étranger, vous avez mis plus d’ardeur qu’eux à vous battre. Mais oui, je vous connais bien - pour eux, vous savez vous battre. [...]

    Pour conclure, je tiens à dire que jusqu’à présent l’administration a usé d’une méthode astucieuse qui consiste à faire semblant de chercher à résoudre le problème, alors que ce n’est pas cela qu’ils cherchent. Ils se sont attaqués aux conséquences, mais jamais à la cause. Ils ne nous ont fait que des concessions symboliques. Le symbolisme ne profite qu’à un très petit nombre d’entre nous ; il ne profite jamais aux masses. Or, ce sont les masses qui ont un problème, pas les membres de la minorité. Celui qui bénéficie du symbolisme ne tient de toute façon pas à nous côtoyer - et c’est pourquoi il s’attache au symbole [...]

    Je le répète, je ne suis pas raciste. Je ne crois en aucune forme de ségrégation. Je suis partisan de la fraternité à l’égard de tout le monde, mais je ne crois pas qu’il faille imposer la fraternité à des gens qui n’en veulent pas. Pratiquons-la entre nous, et si d’autres veulent la pratiquer à notre égard, nous accepterons de leur rendre la pareille. Mais je ne pense pas que nous devions chercher à aimer qui ne nous aime pas.

    Archives vidéos:











    MALCOLM X, le 14 février 1965
    Sur le mariage interracial et l’Etat noir


    Pierre BERTON : Avant de quitter Elijah Muhammad, de vous rendre à La Mecque et de voir le monde islamique tel qu’il est, vous croyiez à la nécessité d’une ségrégation totale entre blancs et noirs. Vous étiez opposé à l’intégration et au mariage interracial. Avez-vous changé d’opinion sur ce point ?

    MALCOLM : je crois qu’il faut reconnaître tout être humain en tant qu’être humain, sans chercher à savoir s’il est blanc, noir, basané ou rouge ; lorsqu’on envisage l’humanité comme une seule famille, il ne peut être question d’intégration ni de mariage interracial : c’est tout simplement un être humain qui en épouse un autre et qui vit avec lui.

    Toutefois, je dois le dire, je ne pense pas que ce soit à un noir qu’il faille demander de défendre son point de vue, parce que c’est l’homme blanc, à titre collectif, qui s’est montré hostile à l’intégration, au mariage interracial et à tout ce qui nous rapproche de l’unité.

    C’est pourquoi, en tant que noir et surtout en tant que noir des Etats-Unis, je ne pense pas avoir à défendre un point de vue que je soutenais auparavant, car il constitue lui aussi une réaction à la société, une réaction produite par la société ; à mon sens, c’est à la société qui a produit le point de vue qu’il faut s’en prendre, et non pas à la réaction à laquelle en viennent les victimes de cette société négative.

    BEETON : Mais vous ne croyez plus en l’Etat noir ?

    MALCOLM : Non.

    BERTON : Vous ne croyez plus à l’Etat noir en Amérique du Nord ?

    MALCOLM : Non, je crois en une société dans laquelle les hommes puissent mener une vie d’êtres humains sur un pied d’égalité.

    Interview du Pierre Berton Show, le 19 janvier 1965.


    Source: http://www.oulala.net/Portail/spip.php?article1297

    Sur le rôle du FBI :
    extrait du documentaire : Les Derniers Jours d'une Icône- Malcom X




    Livres:

    L' Autobiographie de Malcolm X - Alex Haley

    Le Pouvoir noir , de Malcolm X: Compilation de ses discours qui nous permet de suivre l'évolution de ses positions .
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    Malek El-Shabazz alias Malcolm X Empty Re: Malek El-Shabazz alias Malcolm X

    Message  wiilwaal 27/10/2011, 14:57

    l'employé est libre et certainement ultra-surveillé




    Tf1 se moque de nous à la fin en présentant Obama comme dans la continuité du Message de frère Malik.

    Quelle insulte !
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    Co2


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    Malek El-Shabazz alias Malcolm X Empty Meurtre du petit fils de Malcolm X

    Message  Co2 15/5/2013, 05:15

    Bonjour,

    Malcolm Shabazz, le petit-fils de Malcolm X, a été tué au Mexique le 09/05/2013.

    Malek El-Shabazz alias Malcolm X Kbigpicl


    "Le site Amsterdam News a été le premier à annoncer sa mort violente dans d'étranges circonstances : Malcolm Shabazz, le petit-fils de Malcolm X, a été tué au Mexique, où il séjournait".




    Selon les premières informations, il serait décédé jeudi matin, 9 mai, à Tijuana, au cours d'un cambriolage dont il a été victime, et qui a tourné au drame. La cause exacte de sa mort reste à éclaircir, deux rumeurs contradictoires circulant actuellement : l'une fait état de coups de feu qui l'ont mortellement touché, tandis que l'autre indique que ses agresseurs l'auraient défénestré depuis l'immeuble où il se trouvait.

    « Je confirme, par l'ambassade américaine, au nom de la famille, la mort tragique de Malcolm Shabazz, petit-fils de Malcolm X», a écrit une amie proche de la famille, Terrie M. Williams, sur twitter.

    Né en 1984, à Paris, Malcolm Shabazz laisse derrière lui deux filles, sa mère, qui était la deuxième fille de Malcolm X, et plusieurs tantes, mais aussi deux ouvrages inachevés, qui étaient en cours d'écriture. Durant son adolescence tourmentée, le descendant direct de feu la grande figure charismatique de « Nation of Islam » est passé par la case prison, après avoir reconnu sa culpabilité dans un homicide involontaire et un incendie criminel qu'il a niés par la suite. Condamné initialement à 18 mois d'emprisonnement, il croupira au final pendant quatre ans derrière les barreaux.

    L'adolescent, qui a connu les affres de l'enfer carcéral tout comme son illustre grand-père, avait trouvé sa voie à l'âge adulte en intervenant comme assistant au sein de l'université John Jay College of Criminal Justice à New York, spécialisée dans la justice pénale.


    source : http://france.eternelle.over-blog.com/article-malcolm-shabazz-le-petit-fils-de-malcolm-x-a-ete-tue-au-mexique-117716366.html


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    voici une interview par la rédaction du site "sott.net" de Malcolm Shabazz datant du 20 novembre 2009, à Paris


    Au cours de son escale parisienne, Malcolm Shabazz, descendant direct de l'Afro-américain au destin exceptionnel, Malcolm X, ancien leader charismatique du mouvement « Nation of Islam », cultissime militant contre le racisme animé par une foi inébranlable, a accordé une interview exclusive à la rédaction d'Oumma.com.

    44 ans après l'assassinat perpétré contre son grand-père, qui ôtait la vie, le 21 février 1965, à une personnalité hors du commun, dont le nom de légende est gravé au panthéon des musulmans influents du XXème siècle, son petit-fils nous a parlé à cœur ouvert, dans un échange chaleureux.


    Pouvez-vous retracer en quelques mots votre parcours ?

    Je m'appelle Malcolm Shabazz, j'ai 26 ans, et je suis le petit-fils de Malcolm X. J'ai vu le jour à Paris en 1984, vingt ans précisément après que mon grand-père se soit vu interdit d'entrée dans ce merveilleux pays qu'est la France.

    Mes parents se sont installés aux USA alors que je n'avais que trois ans. C'est là que j'ai grandi et où j'ai poursuivi toute ma scolarité. Je réside actuellement à Damas, en Syrie, où j'ai choisi d'étudier les sciences religieuses, tout en enseignant en parallèle l'anglais à l'université.

    Quelle image gardez-vous de vote illustre grand père et quel héritagea-t-il laissé derrière lui ?


    Mon grand-père était un travailleur acharné, un vrai perfectionniste, qui n'hésitait pas à se remettre en cause et à réviser ses prises de position, tirant les enseignements de ses propres erreurs. Ma mère a toujours évoqué l'image d'un père affectueux, doux, attentionné, très attaché à sa famille.

    Incontestablement, son héritage est immense et précieux. L'unité et l'éducation étaient au coeur de ses préoccupations. Il laisse un souvenir impérissable, marquant des générations entières. Nombreux sont ceux qui lui vouent un véritable culte Outre-Atlantique, et bien au-delà.

    Il appartient à cette trempe des grands hommes qui se sont sacrifiés pour un idéal de justice. Même s'il n'est plus parmi nous aujourd'hui, nous devons reprendre le flambeau et poursuivre plus que jamais son œuvre, en nous battant pour nos droits.

    Sa vie fut un exemple pour nous tous. S'il n'y avait qu'une chose essentielle à retenir de son parcours unique et méritoire, c'est que son combat sans relâche pour l'égalité, la justice et contre tous les racismes doit perdurer.

    Quel regard portez-vous sur les musulmans de France ?


    Je ne suis là que pour quelques jours, après m'être rendu à Montpellier pour une conférence. J'ai été très agréablement surpris par l'investissement et l'implication dont font preuve les musulmans français dans le tissu social. J'ai eu l'opportunité de m'entretenir avec différents représentants de toutes origines, qui m'ont fait découvrir une réalité du terrain que j'ignorais personnellement, et qui est méconnue aux Etats-Unis.

    En quoi la situation des musulmans américains diffère-t-elle de celle des musulmans de France ?

    La visibilité des musulmans américains, leurs spécificités vestimentaires par exemple, ne posent aucun problème, contrairement à la France où les femmes voilées, entre autres, sont constamment stigmatisées. La laïcité à la française, sa politique assimilationniste provoquent des débats très passionnels et délétères, qui n'ont pas lieu d'être dans le modèle communautaire américain. Ainsi, un musulman américain ne craindra pas de se déclarer ouvertement américain et musulman.

    Les musulmans de France et les musulmans américains peuvent-ils travailler ensemble sur les questions de discrimination ?

    Bien évidemment. Nous pourrions envisager de créer des réseaux via des supports comme Internet, afin d'échanger sur nos difficultés respectives. Il y a de nombreuses passerelles qui restent à bâtir entre nous tous.

    Les musulmans américains sont loin d'imaginer ce qui se passe ici, et à dire vrai ils ignorent même souvent ce qui se passe dans d'autres états de leur propre pays (rires)... Lutter contre les discriminations, quelles qu'elles soient, doit être une priorité pour chacun d'entre nous. J'espère pouvoir revenir en France prochainement afin de faire une série d'interventions dans ce sens.

    A bientôt donc...


    source: http://fr.sott.net/article/14871-Malcolm-Shabazz-le-petit-fils-de-Malcolm-X-a-ete-tue-au-Mexique


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    Le 13 mai 2013, 2 employés d'un bar arrêtés pour le meurtre du petit-fils de Malcolm X


    Deux employés d'un bar de Mexico ont été arrêtés dimanche, soupçonnés d'avoir causé la mort jeudi d'un petit-fils du militant américain Malcolm X.

    Malcolm Shabazz, qui était américain
    , aurait été passé à tabac par les employés du Palace Club, bar d'un quartier touristique de Mexico lorsqu'ils auraient découvert qu'il n'avait pas de quoi régler sa note.


    «La police a arrêté deux jeunes gens de 24 et 26 ans, responsables probables de la mort de Malcolm Shabazz», explique le quotidien Reforma sur son site internet, ajoutant que trois autres employés du bar seraient également impliqués. La victime, «avec plusieurs blessures apparemment dues à des coups», selon les premières déclarations officielles vendredi, était décédée aux services des urgences d'un hôpital.


    source: http://www.leparisien.fr/faits-divers/mexico-2-employes-d-un-bar-arretes-pour-le-meurtre-du-petit-fils-de-malcolm-x-13-05-2013-2799093.php


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    Malek El-Shabazz alias Malcolm X 051013-global-malcolm-shabazz-malcolm-x-grandson-killed-mexico
    (Le 23 Juin 1997, Malcolm Shabazz est condamné à 18 mois de prison dans un centre de rééducation pour jeunes délinquants après avoir reconnu sa culpabilité dans un homicide involontaire et un incendie criminel qu'il a niés par la suite Exclamation )


    Important

    Le Mexique est gangréné par la corruption, l'aura destructrice de son pays voisin les USA a eu l'impact escompté.

    Militer contre la violence au Mexique équivaut à militer pour préserver l'environnement en Chine.

    Peu à peu les têtes pensantes contre-révolutionnaire ou leurs descendances sont froidement éliminés.

    Nono Je ne refuse pas de croire à l'agression, ni même à son motif, ce que j'observe ce sont les faits, à plusieurs reprises ce jeune homme s'est retrouvé dans des affaires ou les zones d'ombres sont plus nombreuses que les preuves.

    Il est à noter que le jeune Malcolm Shabbaz était en train d'effectuer un retour dans le sentier de son grand-père El-Hajj Malek El-Shabazz plus connu sous le nom de Malcolm X figure charismatique de l'organisation politique et religieuse du « Nation of Islam ».

    Il viendra une époque ou dire la vérité ne sera qu'un lointain souvenir, et ou les mensonges joueront le rôle de murs porteurs pour la bâtisse qu'est notre société.



    Cordialement Co2.






    Dernière édition par Bardamu le 15/5/2013, 10:21, édité 1 fois (Raison : Rediment. photo)

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