Aujourd'hui à 18h14
PARIS (Reuters) - Le philosophe Roger Garaudy, devenu une figure du négationnisme, est mort mercredi à l'âge de 98 ans en banlieue parisienne, annonce sa famille dans le carnet du Monde, daté de samedi.
Il sera incinéré lundi à Champigny-sur-Marne (Val-de-Marne).
Né à Marseille dans une famille protestante, cet ancien député et sénateur du Parti communiste dans les années 50 et 60 s'était converti au catholicisme, puis à l'islam.
Il s'était auparavant forgé une stature d'intellectuel respecté, publiant une quarantaine de livres, et faisait figure de "philosophe officiel" du PCF jusqu'à son exclusion en 1970.
Il avait notamment dénoncé la normalisation en Tchécoslovaquie et traité Georges Marchais, futur dirigeant du parti, de "fossoyeur du PCF".
Il avait par la suite dirigé l'Institut international pour le dialogue des cultures.
C'est à ce titre qu'il avait publié "Les Mythes fondateurs de la politique israélienne (1996)", ouvrage qui lui valut condamné à 9 mois de prison avec sursis et une peine d'amende pour négationnisme.
Il était alors devenu une icône du monde arabo-musulman, salué par différentes personnalités islamistes.
Roger Garaudy a été également au centre de controverses impliquant l'abbé Pierre. Le fondateur d'Emmaüs avait pris sa défense en 1996 en affirmant que le philosophe menait un travail de "recherche de la vérité face à des déformations de la réalité indiscutables" sur le génocide des juifs.
Le quotidien communiste l'Humanité évoque sur son site internet le parcours sinueux de Roger Garaudy, de "Staline à Mahomet".
Gérard Bon, édité par Yves Clarisse
PARIS (Reuters) - Le philosophe Roger Garaudy, devenu une figure du négationnisme, est mort mercredi à l'âge de 98 ans en banlieue parisienne, annonce sa famille dans le carnet du Monde, daté de samedi.
Il sera incinéré lundi à Champigny-sur-Marne (Val-de-Marne).
Né à Marseille dans une famille protestante, cet ancien député et sénateur du Parti communiste dans les années 50 et 60 s'était converti au catholicisme, puis à l'islam.
Il s'était auparavant forgé une stature d'intellectuel respecté, publiant une quarantaine de livres, et faisait figure de "philosophe officiel" du PCF jusqu'à son exclusion en 1970.
Il avait notamment dénoncé la normalisation en Tchécoslovaquie et traité Georges Marchais, futur dirigeant du parti, de "fossoyeur du PCF".
Il avait par la suite dirigé l'Institut international pour le dialogue des cultures.
C'est à ce titre qu'il avait publié "Les Mythes fondateurs de la politique israélienne (1996)", ouvrage qui lui valut condamné à 9 mois de prison avec sursis et une peine d'amende pour négationnisme.
Il était alors devenu une icône du monde arabo-musulman, salué par différentes personnalités islamistes.
Roger Garaudy a été également au centre de controverses impliquant l'abbé Pierre. Le fondateur d'Emmaüs avait pris sa défense en 1996 en affirmant que le philosophe menait un travail de "recherche de la vérité face à des déformations de la réalité indiscutables" sur le génocide des juifs.
Le quotidien communiste l'Humanité évoque sur son site internet le parcours sinueux de Roger Garaudy, de "Staline à Mahomet".
Gérard Bon, édité par Yves Clarisse