Santé: G. Edward Griffin « Un monde sans cancer, l’histoire de la vitamine B17″ ~ 1ère partie ~ “Avertissement, le Laétrile est officiellement un traitement
non prouvé pour le cancer. L’auteur de ce livre est un chercheur et un
écrivain, pas un médecin. Les faits dévoilés dans les pages qui suivent
ne le sont que pour information seulement et ne sont pas des avis
médicaux. Leur but est de créer la base d’un consentement informé. Bien
qu’il y ait certaines chose que l’on puisse faire dans le domaine de la
prévention, le traitement clinique du cancer ne doit pas se pratiquer
seul. L’administration de quelque thérapie anti-cancéreuse que ce soit,
incluant les thérapies nutritionnelles, doit être pratiquée sous la
supervison directe de personnels médicaux professionnels, spécialistes
en leur domaine.” (G. Edward Griffin)* * *
Un monde sans cancer (larges extraits)L’histoire de la Vitamine B17 (Laétrile)Par G. Edward Griffin (1997, 2ème edition, 13ème réimpression 1998)~ Traduit de l’anglais par Resistance 71 ~
Livre I ~ 1ère partie ~Livre I, seconde partie
Livre I, troisième partie
Livre I, quatrième partie
Livre I, 5ème partie
Livre II, 1ère partie
Livre II, 2ème partie
Livre II, 3ème partie
Livre II, 4ème partie
Livre II, 5ème et dernière partie
= = =
~ Livre I: La science de la thérapie du cancer ~Chapitre 1: Le syndrome du WatergateCette année (
NdT: 1998), 550 000 Américains vont mourir du
cancer. Un sur trois d’entre-nous va developer la maladie au cours de sa
vie. Ceci représente 88 millions de personnes rien qu’aux Etats-Unis.
Le but de cette étude est de démontrer que nous pouvons arrêter cette
grande tragédie humaine sur la base de la connaissance scientifique
déjà à notre disposition.
Nous explorerons la théorie qui veut que, comme le scorbut, le
cancer soit une maladie de déficience, aggravée par le manque d’un composant
essentiel de l’alimentation de l’Homme moderne et que son contrôle
ultime réside dans sa restauration au sein de notre diététique.
Ce que vous allez lire par la suite n’est pas approuvé par la
médecine allopathique. L’administration pour l’alimentation et les
produits pharmaceutiques
(NdT: labellée FDA aux Etats-Unis pour
Food & Drugs Administration, acronyme que nous utiliserons pour la suite de cet exposé), la Société Américaine contre le
Cancer (
NdT: American
Cancer Society ou ACS) et l’American Medical Association (
NdT:
AMA qui est l’équivalent outre-Atlantique de notre “ordre des
médecins”) ont même qualifié ceci de charlatanisme. En fait, la FDA,
l’ACS et l’AMA ont utilisé tous les moyens à leur disposition pour
éviter que ce que vous allez lire le soit. Ces entités gouvernementales
ont confisqué des films et des livres. Ils ont meme traîné devant les
tribunaux des médecins qui appliquaient ces théories dans le seul but de
sauver la vie de leurs patients[…]
[…] Au début de l’année 1974, le conseil des médecins de la
Californie a déposé une plainte officielle contre le Dr. Stewart M.
Jones, pour avoir utilisé la substance laetrile avec ses patients
atteints de
cancer. On apprit plus tard que le Dr. Julius Levine, membre
du conseil des médecins ayant déposé plainte, avait lui-même utilisé le
laetrile pour traiter son propre
cancer. Quand le cas du Dr. Jones vint
à être examiné par le conseil, les pressions politiques furent si
intenses que le Dr. Levine se sentit obligé de démissionner de son poste
plutôt que de soutenir ouvertement le Dr. Jones et ses patients. Ceci
se passe dans un pays qui se targue d’être le phare de la liberté et
dont le symbole est la statue de la liberté. Les citoyens de ce pays
sont obligés de devenir des émigrants pour raisons médicales afin de
conserver leur liberté de choix et leur souveraineté au sujet de leur
propre corps. Le laétrile est disponible dans des pays comme
l’Australie, le Brésil, la Belgique, Le Costa Rica, l’Angleterre,
l’Allemagne, la Grèce, l’Inde, Israël, l’Italie, le Japon, le Liban, le
Mexique, le Pérou, les Philippines, l’Espagne, la Suisse, la Russie (et
l’URSS auparavant), le Vénézuéla, le Vietnam… mais il n’est pas autorisé
dans le “pays des hommes libres”.
Malgré tout cela, un bon nombre de médecins ont défié la bureaucratie
et ont prouvé dans leur proper Clinique, que le concept de déficience
vitaminique comme cause du
cancer est valide.
Avec des milliards de dollars dépensés chaque année dans la recherche
contre le
cancer et ajoutant les autres milliards engrangés par le
biais des médecines liées aux traitements du
cancer, ainsi que les
politiciens toujours plus avides de votes, promettant toujours plus de
fonds publics pour les programmes de financement, nous nous apercevons
qu’aujourd’hui, il y a bien plus de gens qui vivent sur le dos du
cancer que ceux qui en meurent. Si la problématique venait à être résolue par
une simple vitamine, cette gigantesque industrie commerciale et
politique deviendrait obsolète dès demain matin. Ce que nous pouvons
dire est que la science de la thérapie contre le
cancer n’est pas aussi
complexe que sa politique.
Si les scandales du Watergate au début des années 70 servirent à
quelque chose, ce fut à ceci: le réveil du public au fait que parfois
les officiels du gouvernement ne disent pas la vérité et que lorsqu’ils
sont pris la main dans le sac, ils clâment invariablement qu’ils ont
agit de la sorte afin de protéger qui la sécurité nationale, qui la
santé publique ou quelqu’autre noble but. Ce syndrome du Watergate n’est
pas nouveau. Il y a plusieurs années, un agent de la FDA témoigna
devant une cour de justice contre un homme d’affaire de Kansas City.
L’agent admit lors d’un interrogatoire contradictoire qu’il avait menti
28 fois sous serment. Quand il lui fut demandé s’il regrettait d’avoir
agi de la sorte, il répondit: “Non, je n’ai aucun regret. Je n’hésiterai
pas à mentir si cela peut aider le consommateur américain.”
En fait, la FDA n’a que faire du “consommateur américain” en cela que
lorsqu’un homme d’affaire tombe en disgrâce avec l’administration, rien
ne lui est épargné, et la loi est utilisée non pas comme une raison
d’attaque, mais comme une arme d’attaque. En d’autres termes, la FDA ne
prend pas action parce que la loi lui dicte de le faire. Elle le fait
parce qu’elle pense qu’elle se doit de le faire et cherche ensuite au
travers des lois et regulations une justification pour l’avoir fait. (
NdT: suit ici un exposé de l’affaire de l’état américain contre Dextra Fortified Sugar) […]
[…] De manière générale, il y a toujours plus qu’un certain zèle
venant des bureaucrates. Prétendre protéger le public fait toujours
partie des agendas cachés. Les legislations écrites pour soi-disant
protéger le consommateur sont généralement écrites par ces industries
contre lesquelles ces memes consommateurs sont supposés être protégés.
Les politiciens qui sont reconnaissants du soutien financier que ces
industries leur apportent, sont avides de signer les lois et de pousser
pour leur application. Une fois votée et établie en loi, la legislation
ne sert plus qu’à protéger de la concurrence les industries qui les
sponsorisent. Le consommateur devient la victime et non pas le
bénéficiaire.
Ceci est tout aussi vrai dans le domaine de la médecine que dans tout
autre domaine. Quoi qu’il en soit, en médecine, il y a toujours la
nécessité de prétendre et de faire valoir que tout est fait
“scientifiquement”. Ainsi, en plus de l’aide recrutée des politiciens,
les scientifiques doivent aussi être achetés., une chose de plus en plus
facile à faire grâce à l’allocation des fonds de recherche.
Cette réalité fut révélée en 1966 par l’ancien patron de la FDA James
L. Goddard, qui dans un discours devant l’association des laboratoires
pharmaceutiques déclara:
“J’ai été choqué par ce que j’ai vu. En plus du problème de la
qualité il y a celui de la malhonnêteté dans les evaluations des
nouveaux medicaments. Je veux bien admettre qu’il y a une zone d’ombre
dans l’évalutaion des medicaments, mais la non divulgation de donnéees
cliniques animales non favorables n’est pas une question de zone d’ombre
. Le choix délibéré de favoriser des enquêtes cliniques en étant plus
concerné par les amities au sein de l’industrie que par le développement
de bonnes données d’évaluation n’est pas une zone d’ombre.”.
Son successeur à la FDA le Dr. Herbert Ley, témoigna devant un comité médical du congrès en 1969 où il déclara:
“Les patients qui sont décédés durant les tests cliniques n’ont pas
été rapportés au sponsor… Des personnes décédées furent listées comme
sujets d’expérimentation; certaines personnes listées sur la liste des
tests n’étaient pas présentes dans l’hôpital au moment des tests, des
formulaires de consentement ont été prouvés avoir été signés après la
date du décès des patients.” […]
[…] Les rapports défavorables sont rarement publiés, de plus les
testeurs sont mis sous pression pour ne rien dire. Les avantages pour
les testeurs cliniques à fabriquer les données sont énormes. Les
laboratoires pharmaceutiques américains paient jusqu’à 1000 US$ par
patient, ce qui permet certains médecins de collecter plus d’un million
de dollars par an sur le dos de la recherche pharmaceutique, le tout de
manière plus facile si les traitements sont en fait imaginaires. Même si
les résultats de tests ne sont pas fabriqués, il y a toujours l’effet
du parti-pris inconscient. Ces médecins savent très bien que s’ils ne
produisent pas les résultats escomptés par les laboratories
pharmaceutiques qui les emploient, leurs chances de continuer à recevoir
cette manne s’amenuisera au fil du temps.
Que des laboratoires de tests soient corrompus par l’argent de
l’industrie n’est pas difficile à imaginer, mais on assume souvent que
les laboratories universitaires sont différents, plus fiables, qu’ils
sont immunisés contre les profits qui dégoulinent de la science
criminelle. La vérité de fait est que l’argent parle aussi fort sur les
campus universitaires que partout ailleurs. […]
[…] Amenons maintenant ce débat sur le sujet du
cancer. La science
peut-être utilisée pour pousser sur le marché des medicaments qui ne
marchent pas, mais aussi pour laisser de côté ceux qui marchent, parce
que ces remèdes représentent une concurrence potentielle pour
l’industrie pharmaceutique, qui contrôle le système de validation des
medicaments pour le marché.
Note des traducteurs: suit ici l’explication d’une affaire judiciaire entre la FDA et le Dr. Andrew Ivy au début des années 1960. […]
[…] La tactique la plus malhonnête utilisée contre le laetrile, fut
l’établissement d’un rapport pseudo-scientifique par la commission en
cancérologie de l’ordre des médecins de Californie en 1953. Publié dans
le numéro d’Avril 1953 de la revue California Medicine, le rapport
présentait une collection impressionnante de tableaux, de données
techniques indiquant qu’une recherche exhaustive avait été conduite sur
tous les aspects possibles du laetrile. Sa composition moléculaire a été
analysée, son action chimique étudiée, ses effets sur des rats de
laboratoires cancérisés observés et son efficacité sur des patients
cancéreux humains déterminée. La conclusion de toute cette etude soit
disant objective était sans appel: “Il n’y a pas de preuve évidente qui
indique l’effet cytotoxique du laetrile sur les cellules cancéreuses.”
[…]
[…] Il est néanmoins important de connaître quelque chose de la
nature de ce rapport californien et de l’intégrité scientifique de ceux
qui l’ont rédigés.
Bien que ce rapport publié dans la revue
California Medicine ne fut pas signé, il fut rédigé par les médecins Dr. Ian MacDonald,
president de la commission et du Dr. Henry Garland, son secrétaire. Le
Dr. MacDonald était un cancérologue, chirurgien connu et le Dr Garland
était un radiologue de renommée internationale. Il y avait sept autres
médecins connus dans le comité, incluant quatre chirurgiens
supplementaires, un autre radiologue et un pathologiste, mais ceux-ci ne
prirent aucune part signifiante à la rédaction de ce rapport. Aucun de
ces hommes, y compris MacDonald et Garland, n’a utilisé le laetrile en
experience de première main. Tout ce qu’ils ont fait ne fut que
l’évaluation et le résumé d’écrits d’autres personnes.
Avant que d’examiner ces évaluations et résumés, rappelons d’abord
que MacDonald et Garland étaient les deux médecins qui firent la une des
journaux nationaux en expliquant qu’il n’y avait absolument aucune
relation entre fumer des cigarettes et le
cancer. Dans une adresse
devant le comité de santé publique du Club du Commonwealth à San
Francisco le 9 Juillet 1964, le Dr Garland a déclaré: “Une hypothèse
courante et reconnue de manière élargie serait que fumer des cigarettes
causerait un grand nombre de maladies différentes allant du
cancer à
l’artériosclérose. Après avoir étudié la question pendant plusieurs
années, notemment dans sa relation rapportée avec le
cancer des
bronches, mon opinion bien considérée est la suivante: cette hypothèse
n’est pas prouvée… Les cigarettes consommées de manière moderée sont
considérées par beaucoup comme un tranquilisant. Il est plus que
probable que l’obésité soit un plus grand danger pour la santé des
Américains que les cigarettes.”
Le Dr. MacDonald lui, fut même plus emphatique. Dans un article qu’il écrivit pour le
US News and World Report,
il était photographié avec une cigarette dans la main et déclarait:
“fumer est un passe-temps anodin jusqu’à 24 cigarettes par jour.” Ce à
quoi il ajouta: “Nous pourrions modifier un vieux slogan en disant: Un
paquet par jour, pas de
cancer du poumon pour toujours.” (
NdT:
difficle de traduire la phrase de MacDonald puisque le slogan rhyme en
anglais. Le “slogan” est comme suit: “A pack a day keeps lung
cancer away”…).
Il est curieux de noter qu’au moment où ceci se passait, les
fabricants de cigarettes enregistraient une baisse dans leurs ventes à
cause justement d’une augmentation de la suspicion du public concernant
le rapport entre fumer et le
cancer. En fait, l’industrie du tabac avait
déjà promis 10 millions de dollars sur les 18 millions considérés à
l’AMA pour effectuer des “recherches” sur la question du rapport entre
fumer et la santé. L’effet de cette véritable manne d’argent pour l’AMA,
provenant d’une source qui disons le avait un intérêt conflictuel avec
les résultats potentiels des recherches fut incroyable et ne donne pas
vraiment confiance en l’intégrité de l’AMA. Le résultat fut la
conversion d’un projet de recherche simple et direct en un amas confus
garni d’un indiscutalbe gâchis d’argent. […]
[…] Il convient de noter de manière intéressante que le Dr MacDonald
mourut brûlé vif dans son lit après que sa cigarette ait déclenché un
incendie, quant au Dr Garland qui se vantait d’être un fumeur à la
chaîne depuis son enfance et qui clamait haut et fort qu’il était la
preuve vivante que les cigarettes étaient sans danger, mourut d’un
cancer des poumons.
En 1963, dix ans après la publication du rapport original, le
ministère de la santé de Californie décréta que les conclusions de cette
étude vieillissante étaient “justes” et il les adopta comme siennes.
Lorsqu’il le fit, cela rendit un fier service au public sans le vouloir,
parce que le ministère de la santé publia pour la première fois toutes
les experiences originales de la recherche sur lesquelles le rapport
était fondé et ce faisant, il fut rendu public de manière documentée que
les Dr MacDonald et Garland avaient falsifié leur résumé et leur
évaluation de ces experiences.
Dans le rapport de 1953, les auteurs publiaient les conclusions du Dr
John W. Mehl, disant que le cyanure ne pouvait pas être diffusé du
Laétrile. Comme nous l’expliquerons dans un chapitre ultérieur, la
diffusion de cyanure dans la cellule cancéreuse fait partie de la raison
du pourquoi le Laétrile marche. De cette façon, dire que le cyanure ne
pouvait pas être diffusé depuis le Laétrile devenait un sérieux coup à
la crédibilité de la substance et de la théorie sur le Laétrile. Le Dr
Mehl déclara: “Ces résultats ne sont pas probant et seront revérifiés,
mais cela ne soutient pas le cas du Laétrile.”
Quoiqu’il en soit, avec la publication dix ans plus tard de toutes
les experiences realisés dans l’étude, une histoire toute différente
commença à émerger. Enfouie dans un dédale de tableaux, de statistiques
et de graphiques, on peut y trouver une information intitulée “Rapport
sur le Laétrile, Appendix 4”. C’est un rapport de laboratoire signé par
G. Schroetenhoer et W. Wolman. Ce rapport stipule:
“Après un reflux de trois heures, l’odeur du cyanide d’hydrogène
pouvait être détectée… Celui-ci fut distillé dans de l’hydroxide de
sodium et sa présence fut determinée par la technique du test au bleu de
Prusse.”
Ce rapport était daté du 14 Janvier 1953, soient deux mois avant que
le Dr. Mehl ne declare que le cyanide ne pouvait pas être diffusé par le
Laétrile. Il est tout à fait evident que MacDonald et Garland ont donné
la preference au rapport négatif tout en ignorant le rapport positif.
Depuis lors, la diffusion de cyanide (cyanure) du Laétrile a été
confirmée par le laboratoire de chimie de l’AMA, par le département de
cytochimie de l’Institut National du
Cancer et même par le ministère de
la santé californien ; ce même ministère qui déclara “vraies” les
conclusions du rapport de 1953.
Une autre affirmation de Dr MacDonald et Garland fut que des examens
microscopiques de tumeurs de patients ne montraient absolument aucune
indication chimique favorable. Dix ans plus tard, ceci fut prouvé être
un mensonge éhonté. L’appendix 3 du rapport contient les conclusions de
deux pathologistes, qui stipulèrent noir sur blanc, qu’ils avaient
constaté des effets anti-tumeur chez les patients traités, qui seraient
plus que vraisemblablement causés par le Laétrile. Dans une declaration
écrite du 15 Décembre 1952, par exemple, le médecin John W. Budd
rapportait: “case 1M… la nécrose hémorragique de la tumeur est
importante… Une interprétation d’un effet chimiothérapeutique peut-être
supposé…” […]
[…] Quoi qu’il en soit, meme si les conclusions de ces chercheurs
n’avaient pas été falsifiées dans le résumé fait par MacDonald et
Garland, le rapport californien de 1953 aurait été complètement inutile
quant à établir un verdict négatif définitif sur la question, car la
force des doses utilisées sur les patients atteints de
cancer étaient
bien trop faibles pour prouver quoi que ce soit. En fait les doses
utilisées ne représentaient qu’un cinquantième que ce qui était
generalement utilisé pour obtenir des résultats optimum. Dans les
premiers temps de l’utilisation du Laétrile, les médecins
n’administraient que 50 ou 100 mg à chaque fois. Gagnant confiance avec
l’expérience, le dosage fut peu à peu augmenté jusqu’en 1974, le
laetrile était injecté aux patients de manière intra-veineuse à des
dosages allant de 6 à 9000 mg (6 à 9g) par jour. De manière générale,
cela prend environ une accumulation de 50 à 70 000 mg (50 à 70g) sur une
période d’une semaine à 10 jours, avant que le patient ne commence à
sentir et à rapporter une amelioration tangible de son état. Mais les
experiences faites durant l’étude en Californie ne furent faites qu’avec
50mg par injection. La dose maximum individuelle fut de 200mg et la
dose maximun cumulative de 2000 mg (2g) en 12 injections. Cinq patients
ne reçurent que deux injections, et cinq patients n’en reçurent qu’une.
Il n’est donc pas surprenant que la recherche californienne de 1953
échoua à produire des preuves tangibles de l’efficacité du Laétrile
contre le
cancer. […]
[…] Le 6 Avril 1970, la fondation McNaughton envoya une demande à la
FDA pour s’engager dans ce qu’on appelle une étude sur un nouveau
medicament (NdT: IND en anglais pour “Investigation on New Drug”… “Drug”
en anglais ayant essentiellement le sens de medicaments dans un
contexte medical.). La permission fut accordée le 27 Avril, puis selon
les mots d’un journaliste: “les feux de l’enfer se sont déchaînés”. La
FDA reçut apparemment un coup de téléphone d’un personnage politique
influent et irrité qui passa le mot d’ordre suivant: “Arrêtez les
tests”. […]
[…] Clairement, ceci fut fait en réponse à des pressions politiques
et une des raisons invoquées pour arrêter les tests fut la suivante: La
FDA considérait le Laétrile comme étant toxique et déclara
solennellement:
“Bien qu’il soit souvent dit dans l’IND que l’amygdaline (
NdT: L’autre nom du Laétrile, connu aussi sous le nom de vitamine B17) n’est
pas toxique, les données pour démontrer ce manque de toxicité sont
absentes…Il est considéré comme dangereux de fonder la dose de départ
d’une étude chronique (plus de six semaines) sur l’humain sur une seule
étude faite sur des souris. Il est aussi dangereux de commencer des
études sur l’humain alors que la nature de la toxicité n’a pas été
élucidée sur des espèces animales plus grosses.”
Ceci est une declaration simplement incroyable. D’abord, comme nous
allons le montrer dans un chapitre ultérieur, la non-toxicité de la
substance amygdaline (Laétrile) est un fait connu, complètement accepté
et non-controversé depuis plus de cent ans. Deuxièmement, les cas
cliniques documentés comme partie de la demande d’IND constituaient des
preuves supplementaires de la non-toxicité et de la sûreté du Laétrile.
Troisièmement, la question même de la toxicité est totalement absurde
dans la mesure où TOUS les medicaments approuvés par la FDA et utilisés
pour traiter les cancers sont, eux, des médicaments EXTREMEMENT
toxiques. […]
[...] Quoi qu’il en soit, le rapport de Californie de 1953 demeure
une des “autorités” citées ad nauseam par les “experts” en cancérologie,
comme fondement de base pour empêcher l’utilisation du Laétrile.
Pourquoi cela se produit-il ? C’est ce que nous allons voir par la suite…
Chapitre 2: Génocide à ManhattanEn plus de ce rapport de Californie, il y a eu de nombreuses
recherches sur le Laétrile, menées soi-disant par des organisations
réputées et qualifiées. Ceci inclut une étude datant de 1953 de Stanford
University, une recherche de 1961 de l’université de Berkeley
Californie, une en 1962 du Diablo Lab de Berkeley et une recherche en
1965 financée par l’Association Médicale Canadienne et l’université
McGill de Montréal. Toutes ces recherches ont été ternies par une
attitude biaisée et une certaine ineptitude scientifique; des mensonges
et des vices de forme similaires à ceux trouvés dans la fameuse étude de
Californie en 1953 furent mises en évidence. Certaines de ces
recherches admettaient ouvertement la preuve d’un effet anti-cancéreux,
mais les causes étaient attribuées à autre chose. Certaines de ces
études ne portèrent que sur la toxicité du laetrile, c’est à dire que
les recherches ne portaient en aucun cas sur le potentiel thérapeutique,
mais visaient à déterminer la dose nécessaire pour tuer un patient. […]
[…] Dans le même temps, le nombre de patients du
cancer qui avaient
été mis en remission par le traitement au laetrile et qui louaient ses
bienfaits ne cessait de grandir. A tel point que ces patients et leurs
familles établirent une organisation populaire appelé le Comité pour la
Liberté du choix de la thérapie anti-
cancer. Plusieurs centaines de
branches à travers le pays organisèrent des réunions et des conférences
de presse, témoignèrent devant des comités médicaux ad hoc appellant à
la légalisation du laetrile. D’une manière ou d’une autre ces
“laétristes” devaient obtenir une réponse.
Ainsi en 1978, l’Institut National contre le
Cancer lança une nouvelle recherche pour discréditer le mouvement.
Quatre-vingt-treize cas de cancers furent sélectionnés, dont les
rapports médicaux stipulaient que le laetrile avait été efficace. Les
détails des études furent soumis à un panel de 12 spécialistes du
cancer pour évaluation. Des cas impliquants des traitements traditionnels
furent aussi mélangés et le panel n’était pas au courant de qui avait
reçu quel traitement.. L’évaluation ne serait basée que sur les
résultats. L’Institut put sélectionner les cas traits au laetrile et en
rejeta un grand nombre, ainsi le panel d’experts ne fut autorisé qu’à
n’évaluer que 22 cas.
Comment évalue t’on le succès d’un traitement du
cancer ? Est-ce le
temps de vie ? La qualité de vie ? Le sentiment de bien-être et
l’absence de douleur ? La capacité de fonctionner quotidiennement
normalement ? Tous ces critères sont des critères d’évaluation utilisés
par les médecins utilisant la thérapie nutritionnelle. Ils ne sont pas
concernés par la taille de la tumeur, parce que, comme vu précédemment,
ils savent que les tumeurs sont un mélange de cellules bénignes et
malignes et que la plupart des tumeurs n’ont qu’un faible pourcentage de
cellules cancéreuses. Si le laetrile parvient à éliminer 100% du
cancer, la tumeur du patient ne se réduira peut-être que de 5 ou 10%.
Mais à quoi bon ? Le patient est de retour parmi les vivants. La tumeur
n’est pas la maladie, elle n’est qu’un symptôme, un signe, de la
maladie.
D’un autre côté, la médecine allopathique orthodoxe est elle
complètement focalisée sur la tumeur. Pour la vaste majorité des
oncologues, la tumeur est le
cancer. S’ils l’enlèvent chirurgicalement
ou parviennent à la brûler, ils annoncent gaiement au patient: “Nous
avons tout eu”. Ils ont peut-être enlevé la tumeur, mais ont-ils eu ce
qui en est la cause ? De plus, dans le processus, ont-ils délogés
quelques cellules cancéreuses, causant une migration de celles-ci dans
un autre endroit du corps ? Est-ce là la raison pour laquelle tant de
patients du
cancer décèdent de métastases cancéreuses en de multiples
endroits du corps seulement quelques mois après avoir entendu les mots
stupides: “Nous avons tout eu de la tumeur” ?
Dans tous les cas de figure, les praticiens du laetrile ont toujours
dit que la réduction de la tumeur était le critère le moins important
d’évaluation pour déterminer le succès de la thérapie. Quel fut donc le
critère primordial choisi par l’Institut pour cette recherche ? La
taille de la tumeur bien entendu… Ceci était non seulement en accord
avec la logique de la conception orthodoxe sur le
cancer, mais cela
serait également en faveur des traitements à la chimiothérapie et/ou
radiation, qui ont des résultats plus prononcés sur la réduction de la
taille de la tumeur que ceux du laetrile. Ainsi, un patient en vie et en
bonne santé avec une reduction de tumeur de 15% serait considéré comme
un échec, tandis qu’un patient mourant ayant une réduction de tumeur de
60% serait classifié en succès.
Malgré cela, voici ce que le panel trouva:
Parmi les cas de laetrile étudiés, 2 patients démontrèrent une
récuperation complète avec disparition de la tumeur, 4 furent notés avec
des régression de tumeur partielles de l’ordre de 50%, 9 furent
considérés comme “stabilisés” (arrêt de la croissance de la tumeur) et 3
furent reconnus avoir “des augmentations d’intervalles de rémission”.
En d’autres termes, 18 sur les 22 cas étudiés, soient 82%, présentaient
des réponses positives à la thérapie et ce même en n’utilisant que le
critère de la taille de la tumeur. Il y a en fait très peu de
medicaments “agréés” par la FDA qui peuvent présenter ce type de
résultats.
Aucun de ces résultats encourageant ne fit une quelconque différence.
Le rapport officiel de l’Institut contre le
cancer stipula: “Ces
résultats ne donnent aucune conclusion définitive sur la question d’une
activité anti-
cancer du Laétrile.” Le phrasé était particulièrement
trompeur car personne ne s’attendait à des “conclusions définitives”
après une seule recherche. Mais un rapport complet et honnête des
résultats auraient été apprécié. […]
[…] pire fut fait quelques années plus tard avec le Memorial
Sloan-Kettering
Cancer Center de Manhattan, dans la ville de New York.
Pendant 5 années entre 1972 et 1977, le Laétrile fut méticuleusement
testé au centre Sloan-Kettering sous la direction du Dr. Kanematsu
Sugiura, senior chercheur du centre avec plus de 50 ans d’expérience à
son actif. Le Dr Sugiura avait obtenu le plus profond respect pour sa
connaissance et son intégrité. Dans un laboratoire scientifique où la
vérité est recherché à l’exclusion de toute autre chose, il aurait été
le parfait chercheur pour la tâche de ce test. Pour les buts de
Sloan-Kettering en outre, ce fut le plus mauvais des choix.
Sugiura fit ses experiences en une série de plusieurs tests en
utilisant des animaux de laboratoire différents et des tumeurs d’origine
différente: certaines furent transplantées, d’autres se produisant
naturellement. En conclusion de ses experiences, il rapporta cinq
résultats:
- Le Laétrile stoppait le développement (sous forme métastatique) du cancer chez les souris
- Le Laétrile améliorait l’état de santé général
- Le Laétrile inhibait la croissance des petites tumeurs
- Le Laétrile procurait un soulagement de la douleur
- Le Laétrile agissait comme une prevention du cancer
Le rapport stipula:
“Les résultats montrent clairement que la substance amygdaline
(Laétrile) inhibe de manière signifiante les métastases pulmonaires chez
les souris ayant développé des tumeurs mammaires spontannées et réduit
de manière conséquente la croissance des tumeurs principales … Le
laetrile semble également faire la prevention quant à l’apparition de
nouvelles tumeurs… L’amélioration de l’état de santé et de l’apparence
des animaux traités en comparaison avec les sujets de contrôle est
toujours une observation commune… Le Dr Sugiura n’a jamais fait
l’expérience ni l’observation de la régression complète de ces tumeurs
dans toute sa carrière et experience avec d’autres agents
chimiothérapeutiques.”
Le lecteur est avisé de bien relire le dernier segment de cette
conclusion, car comme nous allons le voir, juste quelques mois plus
tard, des porte-paroles du centre Sloan-Kettering allaient nier en bloc
qu’il y ait une preuve quelconque de la valeur thérapeutique du
Laétrile. Pour vraiment bien comprendre et apprécier ce qui va suivre,
il nous faut ici exliquer un peu la toile de fond de l’affaire. Le
comité directeur du centre Sloan-Kettering est virtuellement contrôlé
par des exécutifs de l’industrie représentant les intérêts financiers de
l’industrie pharmaceutique. La part la plus importante de ce contrôle
est exercée par la dynastie Rockefeller et ses associés de cartel. A
l’époque des tests effectués par le Dr. Sugiura, il y avait trois des
Rockefellers qui siégeaient au comité directeur du centre (James,
Laurence et William) ainsi qu’une douzaine de personnes dont les
compagnies gravitaient toutes dans l’orbite des Rockefeller.
L’historique du comment la famille Rockefeller s’est trouvée
impliquée dans l’industrie pharmacetique est expliqué en détail dans la
seconde partie de ce livre. Pour bien apprécier les causes et effets de
cette partie du récit, nous devons dire ici que John D. Rockefeller et
son fils J.D le second (ou J.D. II), commencèrent à donner de l’argent
au Memorial Hospital dès 1927. Ils donnèrent également un gros lopin de
terre sur lequel fut bâti un nouvel hôpital dans les années 1930. Rien
ne fut jamais donné sans recevoir quelque chose en retour. Dans ce
cas-ci, ce fut le contrôle exercé sur un des plus grands centres
médicaux au monde. […]
[…] Avec cet état de fait à l’esprit, cela ne doit pas être une
surprise d’apprendre que les trouvailles de Sugiura n’ont pas satisfait
son employeur…
Les membres du comité directeur furent lents à comprendre les
implications du travail de Sugiura, mais quand ils la comprirent, les
feux de l’enfer se déchaînèrent au comité, si une guérison du
cancer devait être trouvée en provenance d’un extrait de simples graines
d’abricot, ceci serait une gifle monumentale pour les affaires de
l’industrie pharmaceutique anti-
cancer.
Jamais auparavant le travail du Dr. Sugiura ne fut mis en question.
En 1962, plus de 200 de ses articles scientifiques furent publiés dans
un set de quatre volumes. La préface fut écrite par le Dr. Chester C.
Stock, l’homme en charge du laboratoire de tests du centre
Sloan-Kettering. Dr Stock écrivit:
“Très peu de noms dans la recherche contre le
cancer sont aussi
connus que celui de Kanematsu Sugiura. Il est très possible que la
preuve de la haute estime que son travail suscite puisse être résumée
par l’anecdote suivante: Un enquêteur dans la lutte contre le
cancer en
provenance de Russie nous visitant avait declaré: ‘Quand le Dr Sugiura
publie quelque chose, nous savons que nous n’aurons pas à répéter la
recherche, car nous obtiendrions les mêmes résultats qu’il a obtenus.”
Tout ceci fut complètement oublié lorsque les conclusions du Dr
Sugiura mirent en danger les revenues de l’industrie. Le même Dr Stock
qui avait écrit ces lignes élogieuses était maintenant vice-président du
centre Sloan-Kettering et faisait partie de ceux qui hurlaient avec les
loups et demandait une autre batterie de tests. Sugiura se devait
d’avoir tort !
Il s’avéra que d’autres avaient déjà dupliqué les experiences et
avaient obtenu essentiellement les mêmes résultats positifs. Une de ces
personnes était le Dr. Elizabeth Stockert et une autre le Dr. Lloyd
Scloen. Tous deux étaient des biochimistes au centre Sloan-Kettering
quand ils firent leur travail. Schloen avait même été aussi loin que
d’ajouter des enzymes Protéolytiques dans les injections, comme le font
souvent les médecins qui utilisent le laetrile, et il rapporta 100% de
guérison parmi ses souris albinos suisses. Ceci n’était pas du tout les
résultats qu’ils voulaient, ceci devenait même sérieusement embarassant.
Il était trop tard pour étouffer les rapports car ils étaient déjà
publics.
Le temps était venu d’enfouir ces résultats sous une foule de
rapports contradictoires et de statistiques. Même la rose la plus
parfumée est ignorée dans une tonne d’ordures.
La chose la plus facile au monde à faire est de se tromper. Ce n’est
pas difficile de faire en sorte que le laetrile ne marche pas. Il suffit
simplement de changer le protocole d’administration de la substance,
diminuer le dosage, changer les critères d’évaluation, louper la
procédure, voire même si nécessaire… mentir. Tout ceci fut utilisé pour
discréditer les résultats du Dr. Sugiura. […]
[…] A ce moment un groupe d’employés du centre se mit en colère
devant la façon dont les gestionnaires d’en haut tentait d’étouffer les
résultats du Dr, Sugiura. Ces personnes commencèrent à faire circuler
toute une série de lettres ouvertes sous le nom de “Seconde Opinion”.
L’identité des auteurs de ces lettres ne fut pas connue, mais il était
evident d’après les données qu’elles fuitaient que les auteurs étaient
très bien connectés avec l’organisation. Des photocopies de memos
internes très importants et même des copies des notes de laboratoire du
Dr Sugiura, furent envoyés aux avocats du laetrile et à certains membres
sélectionnés de la presse. Ceci devint un sujet d’embarassement pour
les administrateurs qui étaient impatients de fermer le dossier et de
laisser l’affaire se tasser dans l’opinion publique. Un des grands
supporteurs de ceci fut Benno Schmidt, un des vice-présidents de
Sloan-Kettering. Il était banquier d’affaire avec des connections très
puissantes aux bons endroits. Il était un ami proche de Laurence
Rockefeller, alors membre du comité de gestion du centre Sloan-Kettering
et président du conseil national des consultants pour la lutte contre
le
cancer du president Jimmy Carter. Ce groupe qui inventa la soi-disant
“guerre contre le
cancer”, qui n’était en fait qu’un moyen de détourner
des milliards de dollars de fonds publics vers les centres de recherche
comme celui de Sloan-Kettering.
Pour Schmidt, le seul but de faire tester le Laétrile était pour
convaincre le public que cela ne marchait pas. Que cela soit vrai ou pas
n’était pas important. Cette réalité fut mise en lumière, sans nul
doute de manière accidentelle, dans une interview avec le Dr Martin qui
fut publiée le 23 Décembre 1977dans la revue “Science”. Lorsque le
journaliste demanda à Martin si les tests conduits au centre
Sloan-Kettering étaient destinés primordialement aux scientifiques, il
répondit: “Non sens; bien sûr que tout cela fut fait pour aider des gens
comme Benno Schmidt et les members de congrès à répondre aux
laétrilistes.” […]
[…]
Note des traducteurs: suit ici une liste de plus de tests
effectués, qui tous donnèrent des résultats positifs quant au contrôle
de la maladie par le laetrile, à chaque fois le centre SK les désavoua
et ordonna d’autres tests… Finalement, à l’issue d’une expérimentation
truquée, une conclusion parvint comme suit…
[…] “Les résultats de ces experiences ne confirment pas les résultats
positifs précédents du Dr. Sugiura.” Une fois de plus, la vérité fut
sacrifiée à l’autel de l’argent. Le dossier fut finalement fermé. Il n’y
aura plus de tests.
Cinq mois plus tard, le 15 Juin 1977, une conférence de presse fut
planifiée par le centre Sloan-Kettering pour annoncer les conclusions
finales sur les tests du laetrile. Tous les acteurs clé de l’affaire
étaient dans la pièce: Dr Robert Good, directeur et president de
l’institut contre le
cancer, Dr Lewis Thomas, president du centre SK, Dr
Chester Stock, vice-président, Dr Daniel Martin du centre medical
catholique (qui fit une batterie de tests) et sept autres personnes
incluant le Dr Kanematsu Sugiura qui fut invité en spectateur et non
comme participant… Après que les conclusions furent lues, on ouvrit un
temps de parole pour des questions.
“Dr Sugiura”, cria soudainement quelqu’un, “Continuez-vous de penser que le laetrile arrête la progression du
cancer ?”
Les cameras de television se tournèrent rapidement vers le Dr Sugiura
afin d’enregistrer sa réponse. Un ange passa dans l’assemblée. Le Dr
Sugiura regarda droit vers le journaliste et d’une voie haute, claire et
intelligible dit: “Oui, je le pense”.
Le mois suivant, en Juillet 1977, des auditions furent ouvertes
devant le sub-comité pour la santé et la recherche scientifique, qui
était sous la présidence du sénateur Edward Kennedy. La nature de ces
auditions étaient évidentes par le simple fait du titre sous lesquelles
elles avaient lieu: “Bannir le laetrile du commerce inter-états par la
FDA”. Un des experts qui y témoigna fut le Dr Lewis Thomas, president du
centre Sloan-Kettering. Voici ce qu’iI y dit:
“Il n’y a pas une particule de preuve pour suggérer que le Laétrile
possède quelque propriété anti-
cancer que ce soit et je ne suis pas du
tout au courant d’articles scientifiques, publiés dans des revues
mondiales de sciences médicales qui présenteraient des données
favorables pour soutenir l’usage de la substance, bien qu’il y ait
plusieurs articles, dont un récemment rendu public par l’Institut Sloan
Kettering, rapportant l’absence totale de propriétés anti-cancéreuses
dans un bon nombre d’animaux expérimentaux.”
Dans les mois qui suivirent, les directeurs et officiels de
Sloan-Kettering continuèrent à dénigrer les travaux du Dr. Sugiura,
clamant à qui voulait l’entendre que personne n’avait jamais réussi à
dupliquer ses résultats. En d’autres termes ils mentirent de manière
éhontée. Ils ne firent pas que mentir, ils le firent sur un sujet qui
affecte la vie quotidienne de centaines de milliers de patients du
cancer chaque année. Ce n’est pas une exaggération que de dire que plus
d’un million de personnes sont décédées inutilement de la maladie comme
résultat direct de ce mensonge. Il y a un mot pour cela… Cela s’appelle
un génocide.
Ralph Moss était l’assistant directeur des affaires publiques au
centre Sloan-Kettering pendant la vaste majorité du temps où ses
évènements ont eu lieu. En fait il fut celui à qui incomba d’écrire la
déclaration du centre lors de la conférence de presse, clamant que le
laetrile était inefficace. Mais Moss était un des leaders du mouvement
clandestin “
Seconde Opinion” et aida considérableemt à faire
savoir la vérité au monde. En Novembre 1977, il décida de faire surface
et de se faire connaître publiquement. Il appela pour une conférence de
presse personnelle et devant un gros par-terre de journalistes et de
cameramen, accusa publiquement les officiels de SK d’avoir participé à
une gigantesque operation de mystification. Il nomma des personnes et
fournit des documents pour appuyer ses dires.
Sans surprise, il fut viré le lendemain. Justification officielle ?
Comme il l’expliqua lui-même: “J’avais échoué dans mes responsabilités
de base concernant mon travail”, en d’autres termes: à collaborer à la
falsification de preuves.
Moss et tous les autres lanceurs d’alerte furent bientôt oubliés par
la presse de masse et le public fut épargné d’entendre encore plus
parler de cette affaire. A la fin de cette histoire, l’industrie du
cancer avait gagné. Comme dans toutes les guerres, c’est le vainqueur
qui écrit toute l’histoire qui sera acceptée. […]
[…] Pourquoi donc quelqu’un dans ou en dehors du gouvernement,
voudrait-il falsifier délibérément les résultats cliniques d’anciennes
experiences sur le Laérile et faire en sorte que cela devienne
impossible pour quelqu’un de faire des tests indépendemment ?… Nous
devons comprendre que l’économie entourant le
cancer pèse souvent bien
plus que la science entourant le
cancer. […]
[…] La substance amygdaline ne peut pas être patentée car elle est un
produit naturel. Les grosses recettes ne peuvent être faites qu’avec
des produits patentés. Ainsi l’industrie du
cancer ne sera jamais
intéressée par l’amygdaline et ce peu importe son efficacité sur la
maladie. Au lieu de cela ils vont essayer de créer une substance
synthétique humaine qui imitera les mécanismes de fonctionnement du
laetrile. Comme les mécanismes qui font que l’amygdaline marche sont
essentiellement liés à la diffusion sélective de cyanide sur le site
même de la tumeur (voir chapitre 6), il est donc logique que les nababs
de Sloan-Kettering n’aient pas été “enthousiastes à l’idée d’étudier
l’amygdaline, mais seraient intéressés à étudier un médicament relâchant
du cyanide localement”. […]
Chapitre 3: Une pomme par jourL’histoire de la science est l’histoire de la lutte contre l’erreur
indécrottable. Bon nombre des plus grandes découvertes faites furent
initialement rejetées par la communauté scientifique. Ceux qui furent
les pionniers de ces découvertes furent sovent ridiculisés et condamnés
comme charlatans ou falsificateurs.
Christophe Colomb fut violememnt critiqué pour avoir cru que la terre
était ronde. Bruno fut condamné au bûcher et brûlé vif pour avoir
maintenu que la Terre n’était pas au centre de l’univers. Gallilée fut
emprisonné pour avoir enseigné que la Terre tournait autour du soleil et
même les frères Wright furent moqués pour avoir clâmé qu’une machine
pouvait voler. […]
[…] Il y a des siècles, il n’était pas rare de voir d’entières
expéditions navales être complètement décimées par le scorbut. Entre
1600 et 1800, le nombre de victimes pour la marine britannique seule,
était de plus d’un million de marins. Les experts médicaux de l’époque
étaient déroutés et pensaient que les conditions provenaient de
quelqu’étranges bactérie, virus ou toxine qui croupissaient dans les
recoins sombres des navires. Pourtant, depuis des siècles, le remède
était connu et bien documenté. Durant l’hiver de 1535, lorsque la flotte
du Français Jacques Cartier fut prise par les glaces sur le fleuve
Saint Laurent, le scorbut commença à décimer les equipages. Sur un
equipage de 110 hommes sur son bateau, 25 étaient déjà morts et la
plupart des autres étaient tellement malades, qu’il n’y avait que peu
d’espoir qu’ils s’en sortent. C’est alors qu’un indien natif ami leur
montra un remède simple et très efficace: l’écorce et les aiguilles du
pin blanc, tous deux très riches en acide ascorbique ou vitamine C,
furent mélangés dans une boisson qui une fois admnistrée commença à
produire des effets stupéfiant de guérison et de récupération rapide.
De retour en Europe, Cartier fit état de cette experience aux
autorités médicales de l’époque, qui s’amusèrent beaucoup de la
“sorcellerie de ces médecins sorciers, sauvages ignorants” et ne firent
rien de plus, aucun suivi. Oui, un remède très efficace au scorbut était
connu de longue date, mais à cause de l’arrogance scientifique, cela
prit deux cents ans supplementaires et des milliers et des milliers de
vies supplementaires pour que les experts médicaux commencent à
appliquer et à comprendre cette connaissance.
Finalement, c’est en 1747, qu’un jeune apprenti chirurgien de la
marine britannique du nom de John Lind, découvrit que les oranges et les
citrons produisaient un grand soulagement dans les cas de scorbut
rencontrés à bord des différents vaisseaux. Il recommanda à l’amirauté
que la marine inclut des fruits citriques dans tous les magasins
embarqués de la marine. Il fallut pourtant 48 années supplementaires
pour que cette recommandation fut mise en application. Quand ce fut
fait, la marine britannique surpassa toutes les autres marines au monde
sur les voyages au long court et les “citronneux”, comme devinrent
connus les marins britanniques, régnèrent sur les sept mers du globe.
Il n’est pas exagéré de dire aujourd’hui que la grandeur de l’empire
britannique tint dans une large mesure, au résultat direct d’avoir
dépassé le prejudice et les idées reçues scientifiques contre une
thérapeutique vitaminée.
Le XXème siècle a prouvé qu’il n’est pas exception à cette règle. […]
[…] Le plus gros défi de la profession médicale aujourd’hui est le
cancer. Si la solution au puzzle du
cancer peut être trouvée dans la
simple alimentation que nous mangeons (ou ne mangeons pas ou plus…),
alors quelles autres maladies pourraient donc avoir leurs causes dans
cet état de fait ? Les implications resultant de ceci sont explosives.
Comme un médecin le dit si bien: “La vaste majorité de ma formation et
ma pratique de médecin est un gâchis. J’ai appris des choses fausses !”
Dès 1952, le Dr. Ernst T. Krebs Junior, un biochimiste de San
Francisco, avait avancé la théorie que le
cancer, tout comme le scorbut
et le pellagre, qui ne sont pas causés par quelque bactérie, virus ou
toxine mystérieux, ne serait qu’une maladie de déficience, agravée par
le manque d’un composant alimentaire essentiel du régime de l’homme
moderne. Il identifia ce composé comme faisant partie de la famille des
nitrilosides,
substances qui est abondante dans la nature et son tune composante de
plus de 1200 plantes comestibles, que l’on peut trouver dans
virtuellement tous les endroits au monde. Cette substance est
particulièrement importante dans les graines de ces fruits qui font
partie de la famille des
Prunus Rosacea, comme l’amende amère,
l’abricot, la cerise, la pêche, le brunion et la prune, mais qui est
aussi contenue dans des herbes, le maïs, le sorgho, le millet, la
cassave, les graines de lin, les graines de pommes et dans bien d’autres
aliments qui ont généralement été rayés de la liste alimentaire de la
civilisation moderne.
Il est difficile d’établir une classification claire et nette pour le
nitriloside. Ne se produisant pas lui-même mais étant au contraire
trouvé dans de la nourriture, il ne doit probablement pas être classifié
comme “aliment”. Comme le sucre par exemple, c’est un composant ou un
facteur alimentaire. Il ne peut pas non plus être classifié comme
“médicament” dans la mesure où il est naturel, c’est une substance non
toxique et soluble dans l’eau, tout à fait normale et compatible avec
l’organisme humain. Le terme correct pour un facteur alimentaire ayant
ces propriétés est le terme de “vitamine”, dès lors que cette vitamine
est normalement trouvée au sein du complexe vitaminique B et qu’elle fut
la dix-septième substance qui fut isolée dans ce complexe, le Dr. Krebs
l’identifia comme Vitamine B17. Il déclara:
“Peut-on décrire les nitrilosides, substances non-toxiques et
solubles dans l’eau, de manière correcte en disant que ce sont de la
nourriture ? Probablement pas au sens strict du mot. Elles ne sont pas
non plus des médicaments per se… Comme les nitrilosides ne sont ni de la
nourriture, ni des médicaments, elles peuvent être considérées commes
des facteurs alimentaires accessoires. Un autre terme pour des facteurs
alimentaires accessoires non-toxiques et solubles dans l’eau est:
vitamine.”
Une maladie chronique est une maladie qui ne guérit pas d’elle-même.
Une maladie métabolique est une maladie qui se passe dans le corps d’une
personne sans être transmissible à une autre. Le
cancer est donc en
cela une maladie métabolique chronique. Il y a beaucoup de ces maladies
qui minent la santé de l’homme moderne, comme la dystrophie musculaire,
les maladies cardio-vasculaires, la sclérose en plaque et l’anémie
cellulaire. Les scientifiques ont dépensé des milliards de dollars en
cherchant une prevention à ces maladies débilitantes et tueuses, mais
ils ne sont pas plus proches des réponses aujourdhui que lorsqu’ils ont
commencé les recherches. La raison en est peut-être qu’ils continuent
toujours à chercher le quelque chose qui cause ces maladies plutôt que
le
manque de quelque chose.
Le Dr Krebs a fait remarqué que dans l’histoire de la science
médicale, il n’y a jamais eu une maladie chronique et métabolique qui
ait jamais été guérie par des medicaments, de la chirurgie ou par une
manipulation mécanique du corps. Dans tous les cas de figure, que ce fut
pour le scorbut, le pellagre, le beri-beri, l’anémie pernicieuse ou
quelque autre maladie de ce type que ce soit, la solution ultime a
toujours été trouvée dans des facteurs impliquant la nutrition adequate.
Il pensait que ceci était un indice suffisemment important pour
orienter notre curiosité scientifique sur une meilleure comprehension
des maladies actuelles, surtout en ce qui concerne le
cancer.
Le monde animal nous renseigne également. Les singes et primates des
zoos ne mangent pas la chair des pêches ou des abricots lorsqu’on leur
en donne. Ils rejettent la chair et craquent les noyaux pour dévorer les
graines qu’ils contiennent. Leur instinct leur dicte ceci même s’ils
n’ont jamais vu ces fruits auparavant en captivité. Les graines de ces
fruits sont parmi celles qui contiennent la plus haute concentration en
nitrilosides que l’on puisse trouver dans la nature…
Les ours sauvages sont de très grands consommateurs de nitrilosides
qu’ils trouvent dans leur alimentation naturelle. Non seulement
recherchent-ils des baies riches de ces substances, mais lorsqu’ils
tuent un animal brouteur, ils délaissent instinctivement la masse
musculaire de l’animal pour se concentrer sur les intestins et le
système digestif qui sont bourrés de nitrilosides provenant des herbes
ingérées par l’animal au préalable. En captivité, les animaux sont
rarement autorisés à manger ce qui serait du resort de leur choix
instinctif. Au zoo de San Diego par exemple, l’alimentation de base pour
les ours, bien que nutritive en bien des aspects, est presque toujours
totalement dénuée de nitrilosides. Sur une période de six ans, cinq ours
sont morts de
cancer. Il fut spéculé par les experts qu’un virus en
était la cause. Il est pourtant très significatif qu’on ne trouve que
très très rarement un
cancer dans les carcasses d’animaux tués à la
chasse. Ces creatures ne contractent la maladie que lorsque qu’ils sont
domestiqués par l’Homme et forcés à manger une nourriture que l’Homme
lui fournit ou lorsqu’ils mangent les reliefs de repas humains.
Il est incroyable que les chercheurs contre le
cancer ne peuvent pas
saisir cette évidence à bras-le-corps et continuent à ne pas remarquer
sa haute signifiance. […]
[…] Le Dr George M. Briggs, professeur de nutrition à l’université de
Californie, membre du comité de conseil en recherchel de l’association
nationale des producteurs de viande a déclaré: “Le régime alimentaire de
l’Américain typique est un désastre total… Si je donnais cela à manger
au bétail sans ajouter de suppléments, cela aurait pour effet de décimer
le cheptel très rapidement ainsi que l’industrie qui en dépend.” […]
[…] Le millet était autrefois le grain de base de la population
mondiale. Il est riche en nitrilosides. Il a été maintenant remplacé par
le blé qui lui n’en a pratiquement pas et ce y compris le blé entier.
La canne de sorgho a été remplacée par le sucre de canne avec le même
résultat, notre bétail est de plus en plus nourrit avec des herbes
poussant vite et dont la teneur en nitrilosides est très faible. Ainsi
il y a beaucoup moins de vitamine B17 résiduelle dans la viande qu’il
procure. Dans certains endroits, le bétail est aujourd’hui nourrit avec
un régime contenant 15% de papier afin de les rendre plus gras plus
rapidement pour le marché. […]
A suivre…