IPV6 : http://fr.wikipedia.org/wiki/IPv6
La généralisation du protocole IPV6 est imminente, nous n'auront plus d'adresses IPV4 d'ici 3 ans soit-disant, admettons lâchement...
La préconisation IPV6 est de réaliser les liaisons point-à-point par commutation de circuits et non plus par commutation de paquets.
IPv6 soulève des questions de vie privée, en effet, l’auto configuration se base sur l’adresse MAC de la machine ce qui permet de tracer assez facilement une machine physique en fonction de son IP, et donc un utilisateur.
Chaque utilisateur est repérable car son adresse est unique, et peut même inclure son adresse MAC, qui est l’adresse physique de sa carte réseau... pas bieeeennn !
En clair et en bref: c'est le retour au minitel pour toute la planète, la possibilité de facturer le net à la distance, de localiser les connexions avec plus de précision et de facilité, et je dois en oublier.
Même dans les milieux les plus avertis (du public) on s'inquiète peu de cette transformation et des modalités de son application.
Ce qui est très probable c'est l'avènement de l'IPV6, ce qui est mon sentiment c'est que cet avènement est à ultra extrêmement haut risque pour la naissance du réseau libre à laquelle nous assistons. Ce que certains appellent économie numérique n'est qu'une résurgence des marchand du temple dans ce nouveau monde, et ces marchands du temple travaillent à la sape de ce réseau au travers d'hadopi mais plus gravement en prenant le contrôle de ce réseau appartenant aux peuples du monde.
Pv6 et la protection de la vie privée
L'utilisation de l'adresse MAC d'une carte réseau pour construire une adresse IPv6, sans que l'utilisateur en ait conscience, soulève des inquiétudes quant à la protection des données personnelles[3].
L'adresse MAC est utilisée pour attribuer des adresses par autoconfiguration (RFC 2462). Elle n'apparaît pas dans les adresses attribuées manuellement, dans celles attribuées par DHCPv6, ou quand les extensions de protection de la vie privée (RFC 4941) sont activées (ce qui est le cas[4] sur les versions non-serveur des systèmes Microsoft Windows).
Elevons le débat : non pas en accusant a priori une nouvelle technologie d’être "privacide" mais au contraire en examinant si cette technologie peut être utilisée en préservant la vie privée de l’individu.
Rappelons tout d’abord que l’IETF, l’organisme qui standardise les protocoles Internet, est depuis plusieurs années très sensible à la notion de " privacy ", et que la conception du protocole IPv6 a donc pris en compte ce besoin.
Contrairement à IPv4 (la version actuelle d’IP), IPv6 autorise une machine à posséder plusieurs adresses IP par interface physique, ces adresses pouvant être publiques (vues sur l’Internet) ou privées (connues du seul réseau local ou de l’entreprise par exemple). L’attribution de ces adresses peut se faire comme pour IPv4 soit via un serveur d’adresses, soit en utilisant un mécanisme d’autoconfiguration. C’est ce mécanisme qui fait en général l’objet de critiques de ceux qui n’ont voulu lire qu’une partie de la spécification. En effet, la spécification propose, comme une des solutions possibles pour attribuer une adresse IPv6, d’utiliser l’adresse MAC de son interface physique lorsqu’elle existe (cas d’une connexion Ethernet par exemple). Il s’agit d’une solution très pratique en particulier dans les réseaux d’entreprises. Mais, cette spécification propose d’autres solutions basées par exemple sur des algorithmes aléatoires qui peuvent être justement mis en oeuvre dès lors qu’il est important de ne pas associer de façon permanente une adresse à une machine. Le lecteur intéressé par ce sujet pourra se reporter à Internet-Draft " Privacy Extensions for Stateless Address Autoconfiguration in IPv6 ".
Une autre erreur importante est commise avec IPv6 : beaucoup d’entre nous confondent connexion permanente et adresse permanente. Une des forces d’IPv6, en permettant justement de gérer plusieurs adresses IP par interface est justement de permettre le changement dynamique d’adresses en fonction du temps, des services mis en oeuvre, des réseaux utilisés... Votre ordinateur peut donc rester connecté 24h/24 et recevoir des paquets sur plusieurs adresses utilisées en réception et émettre ses paquets en utilisant d’autres adresses qui peuvent évoluer dans le temps. Ce type de mécanisme est d’ailleurs déjà implanté dans la pile IPv6 de Microsoft XP.
On voit ainsi qu’IPv6, loin d’apporter des contraintes sur la vie privée permet de construire des solutions adaptées à des besoins souvent différents selon que l’on considère l’opérateur, l’entreprise ou l’individu.
Avantages : un nombre d’adresses disponibles permettant le développement de la domotique. chaque objet de la maison peut se voir attribuer une adresse unique, cette adresse est totalement mobile, et contrôlable sur tout réseau IPv6. Ce qui veut dire que vous pourrez superviser l’état de n’importe quelle objet de la vie courante ou qu’il se trouve... c’est encore assez peu développé mais on imagine les utilisations... pour pister les allez-venue de votre femme, espionner la réunion de monsieur... tout est imaginable avec cette profusion d’adresses à gogo
Conclusion : Comme d'habitude , un super outil, tout dépend de comment on s'en sert ...
La généralisation du protocole IPV6 est imminente, nous n'auront plus d'adresses IPV4 d'ici 3 ans soit-disant, admettons lâchement...
La préconisation IPV6 est de réaliser les liaisons point-à-point par commutation de circuits et non plus par commutation de paquets.
IPv6 soulève des questions de vie privée, en effet, l’auto configuration se base sur l’adresse MAC de la machine ce qui permet de tracer assez facilement une machine physique en fonction de son IP, et donc un utilisateur.
Chaque utilisateur est repérable car son adresse est unique, et peut même inclure son adresse MAC, qui est l’adresse physique de sa carte réseau... pas bieeeennn !
En clair et en bref: c'est le retour au minitel pour toute la planète, la possibilité de facturer le net à la distance, de localiser les connexions avec plus de précision et de facilité, et je dois en oublier.
Même dans les milieux les plus avertis (du public) on s'inquiète peu de cette transformation et des modalités de son application.
Ce qui est très probable c'est l'avènement de l'IPV6, ce qui est mon sentiment c'est que cet avènement est à ultra extrêmement haut risque pour la naissance du réseau libre à laquelle nous assistons. Ce que certains appellent économie numérique n'est qu'une résurgence des marchand du temple dans ce nouveau monde, et ces marchands du temple travaillent à la sape de ce réseau au travers d'hadopi mais plus gravement en prenant le contrôle de ce réseau appartenant aux peuples du monde.
Pv6 et la protection de la vie privée
L'utilisation de l'adresse MAC d'une carte réseau pour construire une adresse IPv6, sans que l'utilisateur en ait conscience, soulève des inquiétudes quant à la protection des données personnelles[3].
L'adresse MAC est utilisée pour attribuer des adresses par autoconfiguration (RFC 2462). Elle n'apparaît pas dans les adresses attribuées manuellement, dans celles attribuées par DHCPv6, ou quand les extensions de protection de la vie privée (RFC 4941) sont activées (ce qui est le cas[4] sur les versions non-serveur des systèmes Microsoft Windows).
Elevons le débat : non pas en accusant a priori une nouvelle technologie d’être "privacide" mais au contraire en examinant si cette technologie peut être utilisée en préservant la vie privée de l’individu.
Rappelons tout d’abord que l’IETF, l’organisme qui standardise les protocoles Internet, est depuis plusieurs années très sensible à la notion de " privacy ", et que la conception du protocole IPv6 a donc pris en compte ce besoin.
Contrairement à IPv4 (la version actuelle d’IP), IPv6 autorise une machine à posséder plusieurs adresses IP par interface physique, ces adresses pouvant être publiques (vues sur l’Internet) ou privées (connues du seul réseau local ou de l’entreprise par exemple). L’attribution de ces adresses peut se faire comme pour IPv4 soit via un serveur d’adresses, soit en utilisant un mécanisme d’autoconfiguration. C’est ce mécanisme qui fait en général l’objet de critiques de ceux qui n’ont voulu lire qu’une partie de la spécification. En effet, la spécification propose, comme une des solutions possibles pour attribuer une adresse IPv6, d’utiliser l’adresse MAC de son interface physique lorsqu’elle existe (cas d’une connexion Ethernet par exemple). Il s’agit d’une solution très pratique en particulier dans les réseaux d’entreprises. Mais, cette spécification propose d’autres solutions basées par exemple sur des algorithmes aléatoires qui peuvent être justement mis en oeuvre dès lors qu’il est important de ne pas associer de façon permanente une adresse à une machine. Le lecteur intéressé par ce sujet pourra se reporter à Internet-Draft " Privacy Extensions for Stateless Address Autoconfiguration in IPv6 ".
Une autre erreur importante est commise avec IPv6 : beaucoup d’entre nous confondent connexion permanente et adresse permanente. Une des forces d’IPv6, en permettant justement de gérer plusieurs adresses IP par interface est justement de permettre le changement dynamique d’adresses en fonction du temps, des services mis en oeuvre, des réseaux utilisés... Votre ordinateur peut donc rester connecté 24h/24 et recevoir des paquets sur plusieurs adresses utilisées en réception et émettre ses paquets en utilisant d’autres adresses qui peuvent évoluer dans le temps. Ce type de mécanisme est d’ailleurs déjà implanté dans la pile IPv6 de Microsoft XP.
On voit ainsi qu’IPv6, loin d’apporter des contraintes sur la vie privée permet de construire des solutions adaptées à des besoins souvent différents selon que l’on considère l’opérateur, l’entreprise ou l’individu.
Avantages : un nombre d’adresses disponibles permettant le développement de la domotique. chaque objet de la maison peut se voir attribuer une adresse unique, cette adresse est totalement mobile, et contrôlable sur tout réseau IPv6. Ce qui veut dire que vous pourrez superviser l’état de n’importe quelle objet de la vie courante ou qu’il se trouve... c’est encore assez peu développé mais on imagine les utilisations... pour pister les allez-venue de votre femme, espionner la réunion de monsieur... tout est imaginable avec cette profusion d’adresses à gogo
Conclusion : Comme d'habitude , un super outil, tout dépend de comment on s'en sert ...