Pour chacun de nous, le 14 juillet c’est avant tout feu d’artifice, flon flon et bal gratuit.
Et si on redonnait à ce jour peu banal son sens original ?
C’est entendu, les bals gratuits et les fêtes sous les lampions au son de l’accordéon, c’est sympa. mais pas vraiment représentatif de ce qui c’est passé il y a plus de deux siècles, au pied de la Bastille.
Il y aurait beaucoup mieux à faire.
Chacun se souvient que pour faire revenir les capitaux planqués en Suisse, à Monaco, au Luxembourg, Sarkozy a lancé l’idée « géniale » du bouclier fiscal.
Un cadeau de 13 milliards aux nantis.
Puis, tel le chevalier blanc, il s’en est pris « courageusement » aux paradis fiscaux.
Mais on reste dans l’effet d’annonce.
Il a crée des catégories : liste noire, liste grise, liste blanche.
Ceux qui étaient en liste noire se sont retrouvés sans rien faire, juste quelques vagues promesses, en liste grise.
Le résultat était attendu, les capitaux sont restés anonymement bien au chaud planqués dans les coffres helvétiques, où ailleurs… et les milliardaires tranquillement installés sur leurs transats paradisiaques.
Comme par exemple Johnny Hallyday, Aznavour, et d’autres…
La liste est trop longue pour l’étaler dans ces colonnes.
Et justement, le Johnny en question, lequel avait promis a son ami Sarko devenu président, qu’il reviendrait avec capitaux, armes et bagages en France.
Pourtant malgré les cadeaux allêchants, et l’élection de son ami au poste suprème, il est resté en Suisse.
Mais il va revenir.
Pas pour le restant de ses jours, bien sûr, non, mais au moins pour un jour.
Le 14 juillet.
Car Sarko n’en est pas à un cadeau près, surtout que c’est nous qui payons.
Il va offrir 1 million d’euros à Johnny pour venir chanter à Paris le 14 juillet.
Un million d’euros, c’est une somme, et le rocker « rebelle » va en garder la moitié, ou le quart ?
Difficile à savoir.
Ce qui est certain, c’est que l’état français va payer, et que l’état c’est nous.
Ce serait peut-être l’occasion pour les citoyens responsables de faire une manifestation différente, tous ensemble dans la rue pour un 14 juillet citoyen.
Une fête populaire, avec des artistes, musiciens, chanteurs, comédiens, poètes, photographes, cinéastes, acteurs, peintres, sans abri, réfugiés politiques, infirmières, étudiants, partis politiques, syndicats, associations, jeunes du 92 ou du 93, ou d’ailleurs, citoyens responsables, chômeurs, retraités, tous ceux qui subissent depuis deux ans l’autisme présidentiel, bref la France d’en bas, boycottant avec entrain et humour le concert pitoyable et hallydesque.
Une sorte de gigantesque rêve party, avec des décibels, des discours, des pétards, une authentique fête citoyenne, capables de couvrir la voix de l’hallyday…çà aurait de la gueule !
Ce « pauvre » vieux Johnny qui en sera réduit à chanter devant une cour de vieux UMP, nostalgiques du yéyé, puisque ne l’oublions pas, ce sont les retraités qui ont fait pencher la balance pour Sarkozy un certain mois de mai 2007.
Que la fête serait belle !
Et tellement plus en harmonie avec le 14 juillet.
Voilà, c’est juste une idée, comme çà en passant.
Peut-être ne suscitera-t-elle aucun écho ?
Peut-être que la majorité des citoyens préfèrera voir passer les « beaux militaires galonnés » défilant la mine austère et bien sur patriotique, les chars d’assauts, et leurs lots de missives nucléaires,
Peut-être préfèreront-ils écouter le discours (un de plus) que Guaino aura écrit pour Sarko ?
Peut-être choisiront-ils d’écouter Johnny et son concert « gratuit » à un million d’euros ?
Je n’en sais rien, car comme disait un vieil ami africain :
« Il n’y a pas de mauvais roi, mais de mauvais courtisans ».
Et si on redonnait à ce jour peu banal son sens original ?
C’est entendu, les bals gratuits et les fêtes sous les lampions au son de l’accordéon, c’est sympa. mais pas vraiment représentatif de ce qui c’est passé il y a plus de deux siècles, au pied de la Bastille.
Il y aurait beaucoup mieux à faire.
Chacun se souvient que pour faire revenir les capitaux planqués en Suisse, à Monaco, au Luxembourg, Sarkozy a lancé l’idée « géniale » du bouclier fiscal.
Un cadeau de 13 milliards aux nantis.
Puis, tel le chevalier blanc, il s’en est pris « courageusement » aux paradis fiscaux.
Mais on reste dans l’effet d’annonce.
Il a crée des catégories : liste noire, liste grise, liste blanche.
Ceux qui étaient en liste noire se sont retrouvés sans rien faire, juste quelques vagues promesses, en liste grise.
Le résultat était attendu, les capitaux sont restés anonymement bien au chaud planqués dans les coffres helvétiques, où ailleurs… et les milliardaires tranquillement installés sur leurs transats paradisiaques.
Comme par exemple Johnny Hallyday, Aznavour, et d’autres…
La liste est trop longue pour l’étaler dans ces colonnes.
Et justement, le Johnny en question, lequel avait promis a son ami Sarko devenu président, qu’il reviendrait avec capitaux, armes et bagages en France.
Pourtant malgré les cadeaux allêchants, et l’élection de son ami au poste suprème, il est resté en Suisse.
Mais il va revenir.
Pas pour le restant de ses jours, bien sûr, non, mais au moins pour un jour.
Le 14 juillet.
Car Sarko n’en est pas à un cadeau près, surtout que c’est nous qui payons.
Il va offrir 1 million d’euros à Johnny pour venir chanter à Paris le 14 juillet.
Un million d’euros, c’est une somme, et le rocker « rebelle » va en garder la moitié, ou le quart ?
Difficile à savoir.
Ce qui est certain, c’est que l’état français va payer, et que l’état c’est nous.
Ce serait peut-être l’occasion pour les citoyens responsables de faire une manifestation différente, tous ensemble dans la rue pour un 14 juillet citoyen.
Une fête populaire, avec des artistes, musiciens, chanteurs, comédiens, poètes, photographes, cinéastes, acteurs, peintres, sans abri, réfugiés politiques, infirmières, étudiants, partis politiques, syndicats, associations, jeunes du 92 ou du 93, ou d’ailleurs, citoyens responsables, chômeurs, retraités, tous ceux qui subissent depuis deux ans l’autisme présidentiel, bref la France d’en bas, boycottant avec entrain et humour le concert pitoyable et hallydesque.
Une sorte de gigantesque rêve party, avec des décibels, des discours, des pétards, une authentique fête citoyenne, capables de couvrir la voix de l’hallyday…çà aurait de la gueule !
Ce « pauvre » vieux Johnny qui en sera réduit à chanter devant une cour de vieux UMP, nostalgiques du yéyé, puisque ne l’oublions pas, ce sont les retraités qui ont fait pencher la balance pour Sarkozy un certain mois de mai 2007.
Que la fête serait belle !
Et tellement plus en harmonie avec le 14 juillet.
Voilà, c’est juste une idée, comme çà en passant.
Peut-être ne suscitera-t-elle aucun écho ?
Peut-être que la majorité des citoyens préfèrera voir passer les « beaux militaires galonnés » défilant la mine austère et bien sur patriotique, les chars d’assauts, et leurs lots de missives nucléaires,
Peut-être préfèreront-ils écouter le discours (un de plus) que Guaino aura écrit pour Sarko ?
Peut-être choisiront-ils d’écouter Johnny et son concert « gratuit » à un million d’euros ?
Je n’en sais rien, car comme disait un vieil ami africain :
« Il n’y a pas de mauvais roi, mais de mauvais courtisans ».