http://www.lefigaro.fr/economie/2009/08/24/04001-20090824ARTFIG00534-bernard-madoff-serait-gravement-malade-.php
Selon les médias américains, le financier condamné 150 de prison pour avoir mis au point une fraude colossale souffrirait d'un cancer en phase terminale.
Le séjour en prison de Bernard Madoff pourrait être de courte durée. Alors que des spéculations sur l'état de santé dégradé du financier américain avaient couru avant son incarcération mi-juillet, la presse américaine a apporté ce lundi un double témoignage : Bernard Madoff, 71 ans, serait atteint d'un cancer.
C'est le New York Post qui a le premier rompu le silence. Selon le tabloïd new yorkais, Bernard Madoff, artisan durant près de 30 ans d'une fraude évaluée à 65 milliards de dollars, combattrait aujourd'hui un cancer en phase terminale. «Il prend une vingtaine de comprimés par jour», a raconté l'un de ses codétenus au journal, qui évoque un cancer du pancréas. «Il en parle tout de temps, il ne va pas très bien.»
«Bernard Madoff meurt d'un cancer»
Rapidement, le Wall Street Journal a confirmé l'information, en citant une source proche. Si le quotidien économique américain a expliqué ne pas connaître la nature exacte de ce cancer «sérieux», ni son état d'avancement, le premier titre de l'article mis en ligne ne laissait pas de place à l'ambiguïté. «Bernard Madoff meurt d'un cancer», a écrit le Wall Street Journal, avant de prendre davantage de précautions.
Interrogées, les autorités pénitentiaires ont en effet indiqué que l'article du New York Post était inexact, sans démentir précisément ces informations. Elles ont demandé au prisonnier de pouvoir communiquer sur son état de santé, rapporte Reuters. Cette prison de Caroline du Nord, où Bernard Madoff dispose d'un traitement privilégié, est réputée pour son personnel et ses installations médicales.
L'hypothèse d'une «ultime manipulation»
Dans la presse américaine, le débat porte déjà moins sur la confirmation du cancer de Bernard Madoff que sur le calendrier de cette révélation. Arrêté en décembre 2008 et condamné fin juin à 150 ans de prison, Bernard Madoff a plaidé coupable et décidé de ne pas faire appel. Et il n'a jamais fait état de cette maladie durant son procès, s'étonne le Wall Street Journal.
S'il se savait déjà condamné, a-t-il voulu protéger d'éventuels complices ? Sa défense pensait-elle ne pas obtenir d'aménagement de peine suffisamment important ? Un ancien procureur fédéral, cité par Reuters, évoque ainsi l'hypothèse d'une «ultime manipulation». Si la maladie est confirmée, Bernard Madoff pourrait demander une libération pour raison médicale. En attendant, rapporte encore le New York Post, il participerait à des «cérémonies de purification» indiennes.
Selon les médias américains, le financier condamné 150 de prison pour avoir mis au point une fraude colossale souffrirait d'un cancer en phase terminale.
Le séjour en prison de Bernard Madoff pourrait être de courte durée. Alors que des spéculations sur l'état de santé dégradé du financier américain avaient couru avant son incarcération mi-juillet, la presse américaine a apporté ce lundi un double témoignage : Bernard Madoff, 71 ans, serait atteint d'un cancer.
C'est le New York Post qui a le premier rompu le silence. Selon le tabloïd new yorkais, Bernard Madoff, artisan durant près de 30 ans d'une fraude évaluée à 65 milliards de dollars, combattrait aujourd'hui un cancer en phase terminale. «Il prend une vingtaine de comprimés par jour», a raconté l'un de ses codétenus au journal, qui évoque un cancer du pancréas. «Il en parle tout de temps, il ne va pas très bien.»
«Bernard Madoff meurt d'un cancer»
Rapidement, le Wall Street Journal a confirmé l'information, en citant une source proche. Si le quotidien économique américain a expliqué ne pas connaître la nature exacte de ce cancer «sérieux», ni son état d'avancement, le premier titre de l'article mis en ligne ne laissait pas de place à l'ambiguïté. «Bernard Madoff meurt d'un cancer», a écrit le Wall Street Journal, avant de prendre davantage de précautions.
Interrogées, les autorités pénitentiaires ont en effet indiqué que l'article du New York Post était inexact, sans démentir précisément ces informations. Elles ont demandé au prisonnier de pouvoir communiquer sur son état de santé, rapporte Reuters. Cette prison de Caroline du Nord, où Bernard Madoff dispose d'un traitement privilégié, est réputée pour son personnel et ses installations médicales.
L'hypothèse d'une «ultime manipulation»
Dans la presse américaine, le débat porte déjà moins sur la confirmation du cancer de Bernard Madoff que sur le calendrier de cette révélation. Arrêté en décembre 2008 et condamné fin juin à 150 ans de prison, Bernard Madoff a plaidé coupable et décidé de ne pas faire appel. Et il n'a jamais fait état de cette maladie durant son procès, s'étonne le Wall Street Journal.
S'il se savait déjà condamné, a-t-il voulu protéger d'éventuels complices ? Sa défense pensait-elle ne pas obtenir d'aménagement de peine suffisamment important ? Un ancien procureur fédéral, cité par Reuters, évoque ainsi l'hypothèse d'une «ultime manipulation». Si la maladie est confirmée, Bernard Madoff pourrait demander une libération pour raison médicale. En attendant, rapporte encore le New York Post, il participerait à des «cérémonies de purification» indiennes.