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informations médicales et scientifiques extraites d’une vidéo-conférence élaborées par les médecins de la clinique de Michelrieth en Allemagne (prés de Francfort) Dr. med. Hans-Günter Kugler - www.naturklinik.com
Alors qu'il y a quelques années encore, on considérait la viande comme un élément essentiel à l'équilibre nutritionnel de l'homme, on sait aujourd'hui qu'il n'en est rien, bien au contraire. Tous les scientifiques sérieux et de bonne foi considèrent désormais que la plupart des maladies dont souffre notre civilisation - cancer, arthrite, ostéoporose, maladies cardio-vasculaires, diabète, etc... - résultent en majeure partie de la consommation de viande. Sans parler des dégâts collatéraux induits par la production agro- industrielle de nourriture carnée : destruction de l'agriculture traditionnelle des pays du tiers-monde avec son corollaire de misère et parfois de famine, pollution à grande échelle du sol et de l'eau par épandage de produits chimiques et rejets de matières fécales, destruction des forêts pour accroître les terres d'élevage, rejets de gaz dans l'atmosphère et accroissement de l'effet de serre, etc...
À l'opposé, les études scientifiques les plus récentes mettent tout en évi
dence les bienfaits résultant de la consommation des produits de la nature : légumes, fruits, céréales. Par ailleurs, une littérature culinaire nouvelle est en train de démontrer qu'il est parfaitement possible de se nourrir quotidiennement de façon saine et équilibrée, mais aussi joyeuse et festive, sans aucun apport de produits carnés.
Christophe Michels. Ingénieur diplômé / Contrôle de qualité des aliments :
Des siècles durant on a vécu dans la certitude que consommer de la viande était synonyme de force et de vitalité. Le monde médical lui-même a longtemps affirmé qu’une alimentation non carnée comportait des risques de carences. Cet énorme mensonge sur la nutrition n’est pas resté sans conséquences. Aujourd’hui, celles-ci se montrent au grand jour : des milliards d’Euros sont dépensés chaque année en France - et dans le monde occidental en général - pour traiter les maladies résultant de la malnutrition, à savoir essentiellement des conséquences dues à l’alimentation carnée. Au cours des dernières années de multiples travaux scientifiques ont démontré que manger de la viande était mauvais pour la santé et à l’origine d’un grand nombre de maladies.
Hans-Günter Kügler / Institut Expérimental International de Science Médicale :
Depuis la deuxième guerre mondiale, on observe une augmentation constante des maladies dites « de civilisation » comme le diabète sucré par exemple ou la goutte, les maladies cardiaques et particulièrement coronariennes, l’hypertension, etc... ce qui a conduit les spécialistes en alimentation à réfléchir aux raisons de cette situation. L’un des principaux constats qu’ils ont été amenés à faire est le suivant : dans les pays industrialisés, la courbe correspondant à l’augmentation des maladies en question évolue de façon strictement parallèle à celle de l’augmentation de la consommation de viande. Dans le même temps, nutritionnistes et médecins spécialisés dans ces questions ont mené des recherches pour élaborer un mode d’alimentation prophylactique permettant de lutter de façon préventive contre ces maladies de civilisations. C’est ainsi que depuis les années soixante-dix, des recherches toujours plus poussées sur le mode d’alimentation végétarienne ont été entreprises et qu’aujourd’hui quelques 12 grandes études internationales font référence dans ce domaine parmi lesquelles les travaux sur le végétarisme menés par l’université de Oxford, ceux des adventistes de Californie, ainsi que ceux des universités de Gießen ou de Heidelberg en Allemagne. Leurs résultats sont sans équivoque : Les végétariens sont moins soumis aux maladies de civilisation que les carnivores. Ils présentent de meilleurs taux de pression sanguine, de meilleurs taux de cholestérol, ils soufrent plus rarement de la goutte, d’hypertension ou d’obésité. En résumé, un mode de vie végétarien est beaucoup plus sain. Et il est prouvé aujourd’hui, scientifiquement, que la viande et le poisson ne sont pas des éléments indispensables à l’alimentation de l’homme.
Silke Sciazzas / Experte nutritionniste :
Aujourd’hui, qui ne souhaite avoir la ligne et la garder ? A toutes celles et tous ceux dont c’est le cas on ne saurait trop conseiller de renoncer à la viande, car celle-ci est riche en acides gras saturés, principaux responsables de nos excès de poids. Au contraire, les acides gras insaturés contenus dans les aliments à base végétale présentent eux, un risque beaucoup moins important. C’est en effet ce que révèle une étude effectuée par l’Institut Australien de Recherche sur le Métabolisme : A valeur calorifique égale, les sujets soumis à une alimentation carnée ont enregistré une augmentation de poids beaucoup plus élevée que les sujets végétariens. Rappelons qu’un excès de poids est non seulement préjudiciable au bien être de la personne, mais qu’il est également un facteur de risques de développement de nombreuses maladies telles que : maladies cardio-vasculaires, infarctus, apoplexie cérébrale ou encore diabète et cancer. La plupart des maladies dites de civilisation répertoriées aujourd’hui sont liées à l’excès de poids.
Hans-Günter Kügler / Institut Expérimental International de Science Médicale :
Dès le début des années 90, des études ont montré comment les adolescents sont tout particulièrement soumis à ces risques. Un exemple parmi beaucoup d’autres : la masse osseuse de l’adulte en devenir se constituant entre 13 et 20 ans, une entrave au bon développement de la structure osseuse comportera inéluctablement des risques élevés d’ostéoporose à l’âge adulte.
Silke Sciazzas / Experte nutritionniste :
Dans nos pays industrialisés, la moitié du chiffre d’affaire des géants du fast-food provient des jeunes de 16 à 24 ans qui, avec les plus petits, sont d’ailleurs la cible privilégiée des responsables en marketing puisqu’ils servent de trait d’union avec leurs parents. Les poignées de portes sont ajustées à la taille des enfants, des chaises adaptées leur permettent de s’asseoir à hauteur des adultes et surtout la publicité est ciblée sur leurs désirs. Certaines de ces chaînes de restauration rapide vont même jusqu’à distribuer dans les écoles des brochures sur l’alimentation et l’environnement accompagnées de bons de réduction pour toute consommation dans un de leurs établissements. De telles pratiques sont particulièrement scandaleuses au regard des risques graves encourus par les enfants et adolescents encouragés ainsi à consommer de la viande.
Arno Schneider / Clinique Naturopathique - Allemagne :
Cette façon de jouer avec la santé des enfants et des adolescents me révolte. Il n’y a pas besoin de connaissances profondes en diététique pour savoir que la combinaison hamburger / coca-cola - qui constitue désormais la base alimentaire de millions d’enfants - est absolument catastrophique sur le plan diététique entraînant des lésions du système osseux, du système immunitaire pouvant entraîner des lésions des fonctions cérébrales. Et nous sommes encore loin de connaître toute l’étendue des conséquences de ce mode alimentation. Pourtant, une constatation s’impose d’ores et déjà : cette manière de vivre et de s’alimenter conduit des jeunes de 25, 30 ans à souffrir aujourd’hui de maladies qui touchaient, il y a seulement quelques années, essentiellement des sujets plus âgés. Nous recevons maintenant des patients de 20, 25 ans atteints de cancers non connus sous cette forme il y a peu d’années encore.
Hans-Günter Kügler / Institut Expérimental International de Science Médicale :
En faisant cuire de la viande ou du poisson - au grill, à la poêle ou à la casserole - on génère toujours la formation d’amines hétérocycliques, des molécules engendrées par la réaction de la créatine des tissus musculaires avec les acides aminés. Ces amines hétérocycliques sont cancérigènes dans la mesure où elles peuvent, par transformation du matériel génétique, provoquer un cancer. On sait également que les amines hétérocycliques peuvent endommager le muscle cardiaque. Il me paraît intéressant de mentionner ici une étude publiée par l’université de Buenos Aires en Argentine qui documente l’action déterminante de ces amines hétérocycliques dans l’apparition de certains cancers. Comme on le sait, l’Argentine et l’Uruguay sont de grands consommateurs de viande de bœuf, environ 60 Kg par personne et par an, et précisément ces deux pays avancent des chiffres très élevés en matière de cancer et tout particulièrement des cancers de l’estomac et du sein.
Arno Schneider / Clinique Naturopathique , Allemagne :
Sans vouloir avancer des chiffres trop élevés, dans 50 à 70 % des cas, les patients souffrant de rhumatismes, d’arthrose mais aussi de tumeurs cancéreuses, voient leurs douleurs réduites de moitié sans l’aide d’aucune autre thérapie en adoptant, ne serait-ce que quelques jours, une alimentation libre de toute protéine animale c’est-à-dire sans viande, ni poisson, ni produits laitiers. J’ai pu observer pendant des années comment des patients aux prises avec de terribles douleurs et soignés à l’aide d’antalgiques hautement dosés aux effets secondaires inéluctables : maux d’estomac, ulcères d’estomac, transformations cutanées etc... voyaient leur situation s’améliorer grandement par le simple fait d’adopter une alimentation végétarienne qui leur procurait également un surcroît d’énergie.
Hans-Günter Kügler / Institut Expérimental International de Science Médicale :
La consommation de viande est aussi un facteur d’infarctus du myocarde. En effet, la viande contient un composé ferrique appelé hème ferrique qui est résorbé très facilement et très rapidement par les intestins. Une alimentation riche en viande augmente donc la résorption de cette hème ferrique génératrice de radicaux libres. Or, la formation de ces radicaux libres peut générer des maladies vasculaires et augmente les risques d’infarctus. Une étude renommée dans le milieu médical, l’Etude de Rotterdam aux Pays-Bas, démontre clairement que les consommateurs de viande sont davantage sujets aux risques d’infarctus.
Silke Sciazzas / Experte nutritionniste :
Aujourd’hui encore, nombreux sont ceux qui éprouvent la peur d’être victimes de carences alimentaires en cas de réduction partielle ou d’abandon total de la viande ? A tous ceux que le vieux fantôme de la carence en fer ne cesse de tourmenter, j’aimerais apprendre ou rappeler que de nombreux végétaux sont eux aussi très riches en fer : les céréales complètes, le riz mais aussi des légumes comme le brocoli, les petits pois par exemple et que ce n’est pas la quantité de fer absorbé qui est déterminante mais la capacité du corps à assimiler le fer contenu dans les aliments. Et dans ce domaine ce qui est essentiel, c’est la combinaison des aliments absorbés. La vitamine C par exemple augmente la capacité du corps à assimiler le fer provenant des aliments. Un jus de fruits frais de temps en temps pour accompagner son repas ou encore un zeste de citron sur la salade permettent au corps d’assimiler le fer beaucoup mieux qu’il ne l’aurait fait sans ces porteurs de vitamine C. A l’inverse, le café ou le thé entre autres font sérieusement baisser l’assimilation du fer par le corps. Cette importance de la combinaison des aliments est valable pour de nombreux autres vitamines, minéraux et oligo-éléments et de nombreuses études importantes menées au cours des trente dernières années ont prouvé que la peur de carences en cas d’alimentation végétarienne n’est absolument pas fondée.
Hans-Günter Kügler / Institut Expérimental International de Science Médicale :
La viande - le lard ou le jambon par exemple - est par nature très riche en cholestérol et porte donc en elle ce facteur de risque. Mais à cela, il convient d’ajouter le fait que l’absorption de viande suscite dans le corps une auto-synthèse de cholestérol, la viande comportant une quantité élevée de leucine et de lysine, deux acides aminés qui stimulent la production d’une enzyme qui, elle-même, déclenche l’auto production de cholestérol. Le cholestérol, ce n’est nouveau pour personne est le facteur principal des maladies cardiovasculaires, de l’artériosclérose, des maladies coronariennes mais aussi de l’apoplexie cérébrale. Dans les pays occidentaux, ils sont nombreux ceux qui absorbent quantités de médicaments pour faire baisser leur taux de cholestérol alors que le moyen le plus efficace d’y parvenir serait de cesser de consommer de la viande.
Christophe Michels. Ingénieur diplômé / Contrôle de qualité des aliments :
Des siècles durant on a vécu dans la certitude que consommer de la viande était synonyme de force et de vitalité. Le monde médical lui-même a longtemps affirmé qu’une alimentation non carnée était source de carences. Cet énorme mensonge sur la nutrition n’est pas resté sans conséquences. Aujourd’hui, celles-ci se montrent au grand jour : des milliards d’Euros sont dépensés chaque année en France - et dans le monde occidental en général - pour traiter les maladies résultant de la malnutrition, à savoir essentiellement des conséquences dues à l’alimentation carnée. Au cours des dernières années de multiples travaux scientifiques ont démontré que manger de la viande était mauvais pour la santé et à l’origine d’un grand nombre de maladies.
Hans-Günter Kügler / Institut Expérimental International de Science Médicale :
Depuis la deuxième guerre mondiale, on observe une augmentation constante des maladies dites « de civilisation » comme le diabète sucré par exemple ou la goutte, les maladies cardiaques et particulièrement coronariennes, l’hypertension, etc... ce qui a conduit les spécialistes en alimentation à réfléchir aux raisons de cette situation. L’un des principaux constats qu’ils ont été amenés à faire est le suivant : dans les pays industrialisés, la courbe correspondant à l’augmentation des maladies en question évolue de façon strictement parallèle à celle de l’augmentation de la consommation de viande. Dans le même temps, nutritionnistes et médecins spécialisés dans ces questions ont mené des recherches pour élaborer un mode d’alimentation prophylactique permettant de lutter de façon préventive contre ces maladies de civilisations. C’est ainsi que depuis les années soixante-dix, des recherches toujours plus poussées sur le mode d’alimentation végétarienne ont été entreprises et qu’aujourd’hui quelques 12 grandes études internationales font référence dans ce domaine parmi lesquelles les travaux sur le végétarisme menés par l’université de Oxford, ceux des adventistes de Californie, ainsi que ceux des universités de Gießen ou de Heidelberg en Allemagne. Leurs résultats sont sans équivoque : Les végétariens sont moins soumis aux maladies de civilisation que les carnivores. Ils présentent de meilleurs taux de pression sanguine, de meilleurs taux de cholestérol, ils souffrent plus rarement de la goutte, d’hypertension ou d’obésité. En résumé, un mode de vie végétarien est beaucoup plus sain. Et il est prouvé aujourd’hui, scientifiquement, que la viande et le poisson ne sont pas des éléments indispensables à l’alimentation de l’homme.
Silke Sciazzas / Experte nutritionniste :
Aujourd’hui, qui ne souhaite avoir la ligne et la garder ? A toutes celles et tous ceux dont c’est le cas on ne saurait trop conseiller de renoncer à la viande, car celle-ci est riche en acides gras saturés, principaux responsables de nos excès de poids. Au contraire, les acides gras insaturés contenus dans les aliments à base végétale présentent eux, un risque beaucoup moins important. C’est en effet ce que révèle une étude effectuée par l’Institut Australien de Recherche sur le Métabolisme : A valeur calorifique égale, les sujets soumis à une alimentation carnée ont enregistré une augmentation de poids beaucoup plus élevée que les sujets végétariens. Rappelons qu’un excès de poids est non seulement préjudiciable au bien être de la personne, mais qu’il est également un facteur de risques de développement de nombreuses maladies telles que : maladies cardio-vasculaires, infarctus, apoplexie cérébrale ou encore diabète et cancer. La plupart des maladies dites de civilisation répertoriées aujourd’hui sont liées à l’excès de poids.
Hans-Günter Kügler / Institut Expérimental International de Science Médicale :
Dès le début des années 90, des études ont montré comment les adolescents sont tout particulièrement soumis à ces risques. Un exemple parmi beaucoup d’autres : la masse osseuse de l’adulte en devenir se constituant entre 13 et 20 ans, une entrave au bon développement de la structure osseuse comportera inéluctablement des risques élevés d’ostéoporose à l’âge adulte.
Silke Sciazzas / Experte nutritionniste :
Dans nos pays industrialisés, la moitié du chiffre d’affaire des géants du fast-food provient des jeunes de 16 à 24 ans qui, avec les plus petits, sont d’ailleurs la cible privilégiée des responsables en marketing puisqu’ils servent de trait d’union avec leurs parents. Les poignées de portes sont ajustées à la taille des enfants, des chaises adaptées leur permettent de s’asseoir à hauteur des adultes et surtout la publicité est ciblée sur leurs désirs. Certaines de ces chaînes de restauration rapide vont même jusqu’à distribuer dans les écoles des brochures sur l’alimentation et l’environnement accompagnées de bons de réduction pour toute consommation dans un de leurs établissements. De telles pratiques sont particulièrement scandaleuses au regard des risques graves encourus par les enfants et adolescents encouragés ainsi à consommer de la viande.
Arno Schneider / Clinique Naturopathique - Allemagne :
Cette façon de jouer avec la santé des enfants et des adolescents me révolte. Il n’y a pas besoin de connaissances profondes en diététique pour savoir que la combinaison hamburger / coca-cola - qui constitue désormais la base alimentaire de millions d’enfants - est absolument catastrophique sur le plan diététique entraînant des lésions du système osseux, du système immunitaire pouvant générer des lésions des fonctions cérébrales. Et nous sommes encore loin de connaître toute l’étendue des conséquences de ce mode alimentaire. Pourtant, une constatation s’impose d’ores et déjà : cette manière de vivre et de s’alimenter conduit des jeunes de 25, 30 ans à souffrir aujourd’hui de maladies qui touchaient, il y a seulement quelques années, essentiellement des sujets plus âgés. Nous recevons maintenant dans notre clinique des patients de 20, 25 ans atteints de cancers non connus sous cette forme il y a peu d’années encore.
Hans-Günter Kügler / Institut Expérimental International de Science Médicale :
En faisant cuire de la viande ou du poisson - au grill, à la poêle ou à la casserole - on génère toujours la formation d’amines hétérocycliques, des molécules engendrées par la réaction de la créatine des tissus musculaires avec les acides aminés. Ces amines hétérocycliques sont cancérigènes dans la mesure où elles peuvent, par transformation du matériel génétique, provoquer un cancer. On sait également que les amines hétérocycliques peuvent endommager le muscle cardiaque. Il me paraît intéressant de mentionner ici une étude publiée par l’université de Buenos Aires en Argentine qui documente l’action déterminante de ces amines hétérocycliques dans l’apparition de certains cancers. Comme on le sait, l’Argentine et l’Uruguay sont de grands consommateurs de viande de bœuf, environ 60 Kg par personne et par an, et précisément ces deux pays avancent des chiffres très élevés en matière de cancer et tout particulièrement des cancers de l’estomac et du sein.
Arno Schneider / Clinique Naturopathique - Allemagne :
Sans vouloir avancer des chiffres trop élevés, dans 50 à 70 % des cas, les patients souffrant de rhumatismes, d’arthrose mais aussi de tumeurs cancéreuses, voient leurs douleurs réduites de moitié sans l’aide d’aucune autre thérapie en adoptant, ne serait-ce que quelques jours, une alimentation libre de toute protéine animale c’est-à-dire sans viande, ni poisson, ni produits laitiers. J’ai pu observer pendant des années comment des patients aux prises avec de terribles douleurs et soignés à l’aide d’antalgiques hautement dosés aux effets secondaires inéluctables : maux d’estomac, ulcères d’estomac, transformations cutanées etc... voyaient leur situation s’améliorer grandement par le simple fait d’adopter une alimentation végétarienne qui leur procurait également un surcroît d’énergie.
Hans-Günter Kügler / Institut Expérimental International de Science Médicale :
La consommation de viande est aussi un facteur d’infarctus du myocarde. En effet, la viande contient un composé ferrique appelé hème ferrique qui est résorbé très facilement et très rapidement par les intestins. Une alimentation riche en viande augmente donc la résorption de cette hème ferrique génératrice de radicaux libres. Or, la formation de ces radicaux libres peut générer des maladies vasculaires et augmente les risques d’infarctus. Une étude renommée dans le milieu médical, l’Etude de Rotterdam aux Pays-Bas, démontre clairement que les consommateurs de viande sont davantage sujets aux risques d’infarctus.
Silke Sciazzas / Experte nutritionniste :
Aujourd’hui encore, nombreux sont ceux qui éprouvent la peur d’être victimes de carences alimentaires en cas de réduction partielle ou d’abandon total de la viande ? A tous ceux que le vieux fantôme de la carence en fer ne cesse de tourmenter, j’aimerais apprendre ou rappeler que de nombreux végétaux sont eux aussi très riches en fer : les céréales complètes, le riz mais aussi des légumes comme le brocoli, les petits pois par exemple et que ce n’est pas la quantité de fer absorbé qui est déterminante mais la capacité du corps à assimiler le fer contenu dans les aliments. Et dans ce domaine ce qui est essentiel, c’est la combinaison des aliments absorbés. La vitamine C par exemple augmente la capacité du corps à assimiler le fer provenant des aliments. Un jus de fruits frais de temps en temps pour accompagner son repas ou encore un zeste de citron sur la salade permettent au corps d’assimiler le fer beaucoup mieux qu’il ne l’aurait fait sans ces porteurs de vitamine C. A l’inverse, le café ou le thé entre autres font sérieusement baisser l’assimilation du fer par le corps. Cette importance de la combinaison des aliments est valable pour de nombreux autres vitamines, minéraux et oligo-éléments et de nombreuses études importantes menées au cours des trente dernières années ont prouvé que la peur de carences en cas d’alimentation végétarienne n’est absolument pas fondée.
Hans-Günter Kügler / Institut Expérimental International de Science Médicale :
La viande - le lard ou le jambon par exemple - est par nature très riche en cholestérol et porte donc en elle ce facteur de risque. Mais à cela, il convient d’ajouter le fait que l’absorption de viande suscite dans le corps une auto-synthèse de cholestérol, la viande comportant une quantité élevée de leucine et de lysine, deux acides aminés qui stimulent la production d’une enzyme qui, elle-même, déclenche l’auto production de cholestérol. Le cholestérol, ce n’est nouveau pour personne est le facteur principal des maladies cardiovasculaires, de l’artériosclérose, des maladies coronariennes mais aussi de l’apoplexie cérébrale. Dans les pays occidentaux, ils sont nombreux ceux qui absorbent quantités de médicaments pour faire baisser leur taux de cholestérol alors que le moyen le plus efficace d’y parvenir serait de cesser de consommer de la viande.
Christophe Michels. Ingénieur diplômé / Contrôle de qualité des aliments :
Vous avez certainement remarqué que les grands scandales alimentaires dont nous a abreuvés l’actualité toutes ces dernières années sont toujours en rapport avec la viande. Sans même parler des deux scandales majeurs que sont les crises de l’ESB et de la fièvre aphteuse, j’aimerais rendre attentif au fait que les salmonelles, par exemple, sont typiquement un problème spécifique au secteur de la viande, plus particulièrement à celui de la volaille en raison des excréments produits par ces animaux. C’est un exemple typique des problèmes induits dans les cuisines par la consommation la viande.
On pourrait citer un autre exemple survenu récemment en Allemagne où des saucisses en conserves ont gravement intoxiqué les personnes qui les avaient consommées. De tels problèmes pourraient éventuellement survenir avec des légumes, mais dans une dimension beaucoup plus faible et on ne connaît pratiquement pas de cas à ce jour.
Arno Schneider / Clinique Naturopathique - Allemagne :
Contrairement à ce que certains laissent croire, la transmission à l’homme de maladies animales n’est absolument pas en régression. Il y a quelques années, la crise de la vache folle faisait la une de tous les journaux. A cette époque, on a largement informé les consommateurs des dangers de contamination par consommation de viandes porteuses du vecteur de l’ESB. Et puis, peu à peu la vie a repris son cours normal. Pourtant, il convient de dire que tous les risques de contamination ne sont absolument pas levés. Non seulement on découvre encore couramment des animaux porteurs de l’ESB, mais on a également constaté que la maladie n’est pas circonscrite aux tissus nerveux, comme on l’avait cru jusqu’à lors, mais qu’elle peut également se trouver dans la viande des muscles, hypothèse qui avait été rejetée jusqu’ici.
Hans-Günter Kügler / Institut Expérimental International de Science Médicale :
Un autre aspect important vient renforcer les méfaits de la consommation de viande pour la santé ; il s’agit de l’emploi massif d’antibiotiques dans l’élevage industriel. L’élevage industriel ne pourrait subsister sans l’utilisation de ces antibiotiques. Or, cet apport d’antibiotiques dans le corps humain, au travers de la consommation de viande, rend désormais beaucoup plus difficile le traitement de certaines maladies infectieuses. En 1999, le journal New England Journal of Medecine a consacré deux articles au traitement des salmonelles et des infections campylobactériennes pour montrer comment celles-ci étaient devenues désormais résistantes aux antibiotiques.
Silke Sciazzas / Experte nutritionniste :
Toutes les substances qui polluent l’environnement : dioxine, furanne et autres pesticides, ont tendance à se concentrer dans les tissus adipeux des animaux. En consommant leur chair, l’homme se transforme en dépotoir de ces substances toxiques dans la mesure où il est placé au bout de la chaîne alimentaire, et dans ce cas il faudrait plutôt parler d’une chaîne d’empoisonnements toxiques. Il a été démontré que ces polluants sont cancérigènes d’une part, et qu’ils nuisent au système immunitaire et au système nerveux d’autre part. Lorsqu’un accident industriel survient dans une entreprise de produits chimiques, la plupart du temps on rassure la population en lui disant que les taux de substances toxiques libérées ne sont pas nuisibles à la santé. Cela est bien possible concernant cet événement précis, cependant l’accumulation de toutes les substances toxiques ingérées jour après jour par l’organisme finit par agir de manière comparable aux hormones. On sait désormais que les produits chimiques de l’environnement développent une activité œstrogène et c’est en cela que réside le danger. Combinés, ces substances agissent donc de manière nocive sur l’organisme humain, elles influencent le système hormonal. C’est une raison supplémentaire de mettre en garde contre une consommation de viande trop élevée.
Christophe Michels. Ingénieur diplômé / Contrôle de qualité des aliments :
Comme on le sait, un boucher ne peut pas travailler pendant la phase de rigidité du cadavre, sinon la viande n’aurait pas la qualité requise. Le boucher doit donc procéder très rapidement, avant que le cadavre ne devienne rigide, aux différentes étapes que sont l’anesthésie de l’animal, l’incision de la carotide, le saignement - où la plupart du temps l’animal est accroché par une jambe - puis la découpe totale du cadavre. A l’abattoir, c’est donc en quelques minutes seulement que l’animal passe de l’état vivant à l’anesthésie, à l’incision de la carotide, puis au saignement et à la découpe complète du corps. La viande est encore chaude. C’est ce qu’on appelle l’abattage à chaud, qui est particulièrement apprécié parce qu’il rend la viande plus tendre.
Hans-Günter Kügler / Institut Expérimental International de Science Médicale :
Des recherches menées à l’université de Cambridge, en Angleterre, ont montré que la viande crée de l’hydrogène sulfuré dans l’organisme, ce qui favorise les infections intestinales telles que la colite ulcéreuse. La viande est transformée en amines, indols et autres composés semblables. Ce sont en fait des toxines provenant de la décomposition d’un cadavre. Elles pénètrent dans le foie par la veine porte qui doit alors les métaboliser.
Christophe Michels. Ingénieur diplômé / Contrôle de qualité des aliments :
En fait, la viande n’a pas de goût en soit. Elle est fibreuse, caoutchouteuse et c’est seulement après être passée par différents traitements, dans la poêle, sur le grill, etc. qu’elle acquiert les caractéristiques qu’on lui connaît et pour lesquelles beaucoup de gens sont prêts à payer cher un repas au restaurant. Pourtant, il existe des produits de substitution à la viande qui sont la preuve que celle-ci n’est pas indispensable pour bien manger. Ces produits permettent de confectionner des plats tout à fait semblables à ceux réalisés dans la cuisine « traditionnelle ».
Je vous propose de nous pencher plus concrètement sur la fabrication de l’un de ces produits. En pétrissant la pâte de blé que voici, j’en ai extrait la protéine. Pour ce faire, il convient simplement de pétrir cette pâte sous l’eau courante, ce qui en évacue l’amidon, ne conservant que la protéine de blé. Il ne reste plus qu’à y incorporer des épices et une matière grasse à base végétale puis à cuire le tout pour obtenir un délicieux pâté de viande végétale dont l’apparence et la consistance ressemblent de près à celle de la viande animale.
Je vais maintenant cuisiner notre préparation afin que vous puissiez constater par vous-même que cela n’a rien de compliqué. Quand on voit à quel point ils sont simples à cuisiner on s’étonne que de tels produits ne soient pas plus répandus. Ces dés que nous venons de découper peuvent être utilisés comme de la viande, par exemple revenus à la poêle, avec des oignons, du poivre et du sel, ce que nous allons faire maintenant.
Faîtes chauffer votre poêle et laissez-y fondre un peu de graisse de palme. Cela fume beaucoup, mais ce n’est pas grave, car ainsi vous pouvez justement donner à cette viande de protéine végétale, le goût relevé d’une viande fumée. Je place maintenant mes dés de protéine de blé dans la poêle et je les fais bien revenir.
De même que pour la viande, veillez à ce que les pores de la chair végétale soient bien refermés par une bonne croûte. Comme vous le constatez on y arrive parfaitement avec de la protéine de blé.
Avantage : Contrairement aux acides aminés contenus dans la viande, ceux présents dans les végétaux ont l’avantage de ne pas être nocifs.
Dès qu’une croûte commence à se former autour des morceaux de protéine de blé, ajoutez tranches d’oignons et petits morceaux de poivrons et faites revenir le tout à feu élevé. Ainsi, les substances délicieuses libérées par les oignons et les poivrons sautés pénètrent dans les dés de protéine de blé. En fait, vous avez toute l’attitude de cuisiner ces produits à votre convenance, selon vos goûts, assaisonnés d’un peu de sel, de poivre et des épices de votre choix. Vous pouvez y ajouter un peu de vin rouge ou comme moi maintenant des tomates pelées que l’on fera bien mijoter. Vous pouvez donc procéder avec la protéine de blé exactement comme vous avez appris à le faire pour la viande.
Beaucoup de personnes se demandent si la viande biologique est meilleure pour la santé que la viande industrielle. C’est pourquoi j’aimerais maintenant réfléchir aux différences qu’il existe entre un morceau de viande issu de l’élevage biologique et un autre.
Première différence, les animaux reçoivent des aliments d’origine biologique. De plus ils disposent souvent de la possibilité de s’ébattre à l’air libre. Du point de vue de la technique de boucherie, cela comporte quelques avantages certains. Par exemple, on admet que les animaux placés à l’abri du stress au cours de leur vie donnent une viande de meilleure qualité. C’est également pour cette raison que, dans le secteur de la viande biologique, il est conseillé à l’éleveur d’amener lui-même à l’abattoir l’animal qui le connaît, de l’accompagner personnellement afin que celui-ci s’habitue en toute confiance au lieu de son exécution prochaine. Dans ce but, on veille également à ce que les animaux nouvellement arrivés ne voient pas comment leurs congénères sont abattus. Dans un abattoir industriel, peu importe que l’animal vivant assiste à l’abattage et au dépeçage de ses congénères. Ce n’est pas le cas dans le secteur de la viande biologique. Cependant, à l’arrivée, bœufs et cochons, sont tués et saignés de la même façon dans le secteur industriel et dans le biologique, à un détail près cependant : ce n’est pas en l’accrochant par une jambe qu’on tranche la carotide d’un animal issu de l’élevage biologique, mais en l’allongeant, car il a été constaté que la qualité de la viande en est améliorée. Lorsqu’un animal endormi est accroché par une jambe, les régions cérébrales du subconscient sont encore pleinement actives. Il n’est pas complètement mort, il a des convulsions, il réagit, il y a donc une crispation de la musculature, ce qui donne une viande de mauvaise qualité.
Mais en définitive, pour l’animal cela revient au même ; il est mort, de manière biologique ou conventionnelle.
Hans-Günter Kügler / Institut Expérimental International de Science Médicale :
Les données scientifiques actuellement disponibles indiquent de façon très claire que la consommation de viande et de poisson n’est pas indispensable à l’homme et qu’une alimentation végétarienne équilibrée est bien meilleure pour la santé. L’alimentation végétarienne offre beaucoup d’avantages, entre autres parce que les végétaux contiennent de nombreuses substances nutritives secondaires dont les effets bénéfiques pour la santé ont été démontrés. Ces substances agissent par exemple de manière diluante sur le sang, protègent du cancer ou encore stimulent le système immunitaire. Manger beaucoup de produits végétaux signifie donc faire quelque chose pour sa santé et se protéger des maladies spécifiques à notre civilisation.
Silke Sciazzas / Experte nutritionniste :
En ce sens, il est tout à fait absurde et inconséquent d’agir pour limiter ou interdire la publicité sur le tabac et sur l’alcool et de ne rien faire en ce qui concerne la viande dont on connaît désormais les méfaits pour la santé. Puisque l’on commence à proscrire la publicité pour les produits dangereux pour la santé, il serait dans l’ordre des choses d’inclure dans cette liste la publicité pour la viande. Et, par extension, ne serait-il pas judicieux de s’interroger sur la nocivité de la nourriture proposée dans les crèches, les écoles et les hôpitaux. En vertu du principe de précaution, qui est prêt à assumer la responsabilité d’offrir de la viande à nos enfants, après que la science ait démontré les dangers qu’elle représente pour la santé ?
Ne serait-il pas judicieux d’entreprendre des campagnes d’information, dans les écoles, les collèges et les lycées, sur les effets de la consommation de viande pour la santé, mais aussi sur ses conséquences au regard de la faim dans le monde et de la destruction de l’environnement dont elle est responsable. Nous touchons là d’autres problèmes induits par la consommation de viande, pourtant n’est-il pas nécessaire de les aborder ouvertement avec les enfants et les adolescents qui sont l’avenir de cette planète si on souhaite leur permettre de se nourrir un jour de façon juste et saine.
Arno Schneider / Clinique Naturopathique -, Allemagne :
Avant d’en arriver là - et cela implique d’affronter le lobby agroalimentaire - , il faudra qu’à différents niveaux - médecins, hommes politiques, etc. - nos responsables acceptent de regarder en face cette vérité : consommer de la viande est mauvais pour la santé, cela nuit à la santé du peuple mais cela a également des conséquences néfastes pour la société dans son entier, pour son évolution et pour son devenir. C’est pourquoi, j’espère très sincèrement que l’intérêt public l’emporte dans cette affaire et que nos hommes politiques fassent preuve de courage et de responsabilité en prenant les mesures de santé publique qui s’imposent face aux conséquences désastreuses de la consommation de viande sur les individus et sur la société.
Christophe Michels. Ingénieur diplômé / Contrôle de qualité des aliments :
Il y a peu, un chercheur renommé, dont le travail consiste à anticiper les tendances d’avenir, a écrit que l’orientation générale allait en direction du végétarisme et qu’un jour la consommation de viande serait proscrite, comme l’est la drogue aujourd’hui. Manger de la viande sera devenu un acte marginal et clandestin.
Hans-Günter Kügler / Institut Expérimental International de Science Médicale :
Malheureusement, nous n’en sommes pas encore là et beaucoup de gens ignorent que la consommation de viande et de poissons est nuisible à la santé. On dispose encore de peu d’écrits à ce sujet, ce qui est bien regrettable. Cependant, on trouve sur Internet et dans la littérature médicale internationale de nombreuses études montrant très clairement que la consommation de viande ou de poisson produit des troubles de la santé. La bibliothèque de données la plus importante en la matière est la Medline Data Base, qui permet d’accéder à toutes les grandes études publiées sur ce thème au niveau international.