Dans le film NEO parle à ceux qui dirigent la matrice mais en réalité il s'agit d'un message que les illuministes adressent au genre humain.
Neo est l'archetype de l'antéchrist luciférien, l'agent smith est son double maléfique, ils sont comme les 2 faces opposées d'une même piéce.
Neo doit accépter de se dissoudre en lui (Matrix 1 et 3) pour pouvoir le vaincre de l'intérieur et renaitre. On est donc bien dans l'illuminisme satanique pur et dur.
_________________ "si vous n'etes pas prets à mourir pour cela retirez le mot "liberté" de votre vocabulaire." Malcolm X.
Tout ce qui sort de Hollywood sert a discréditer la vérité et semer la confusion le diviser pour régner, et les gnostiques authentiques n'ont rien à voir avec ce film, rien que le fait que Néo utilise la technologie informatique pour se transporter dans la Matrice signe dés le début de la trilogie le discrédit sur cette oeuvre.
La trilogie Je l'ai quand même apprécié car ils sont obligés d'aller dans le sens de l'univers sous peine de résistance et de destruction mais bien sur égarer les gens sur le chemin de la vérité est leur point fort, surtout quand les chercheurs la cherchent dans la facilité, sans faire d'effort sur eux même au quotidien afin de pouvoir domestiquer leur orgueil mal placé.
Est antichrétien celui qui développe son cerveau au détriment de son coeur.
Personne n'a l'intelligence assez formée "esprit assez subtil" pour ce faire une idée de ce qu'est Dieu
Maître Philippe de LYON
Dans la vie nous n'avons qu'une chose a faire, déterminer au fil de nos épreuves ce qui est vrai et ce qui est faux
Ce n'est pas difficile il y a 10 commandements a respecter, et 7 péchés capitaux à maîtriser.
Faire a autrui ce que l'on voudrait que l'on nous fasse
"rien que le fait que Néo utilise la technologie informatique pour se transporter dans la Matrice signe dés le début de la trilogie le discrédit sur cette oeuvre."
L'informatique est une métaphore et le scénario est une bombe.
L'interprétation de chacun pouvant aller dans le sens d'une initiation, d'un divertissement ou d'une manipulation...
Cette trilogie dépasse de loin l'habituelle création hollywoodienne. Cela ne signifie pas qu'elle est saine et authentique mais les frères Wachowski ont ici produit quelque chose de particulier... Cette métaphore (avec toutes les subtilité qu'elle comprend) est autant de l'information que de la manipulation (là est la question)...... combien de gens visionnant le film ne chercheront pas à creuser ou faire le lien avec leur réalité ? ... la majorité. Le scénar étant compliqué et demandant de s'y projeter.
Si manipulation il y a , alors cela concerne des gens déjà avertit sur cette "matrice"... pour les autres, ils reçoivent cela comme un énième film de science-fiction. Ayant chercher à dialoguer sur ce film avec des gens (proches), autant vous dire qu'ils restent fermé et ne cherchent pas à explorer le fond du sujet.... Bien évidemment car on touche là à notre situation d'esclavagisme et de monde artificiel. Chose que peu de gens souhaitent voir face à face car intimement, ils savent.... et un film comme Matrix est potentiellement éveilleur de ce phénomène. (Il suffit de cogiter un temps soit peu sur cette trilogie pour voir le rapport avec notre situation et c'est là ou ça dérange ceux qui n'ont pas encore compris) Je ne sais pas quel était le but de ces frères Wachowski (loin d'être people) mais leur trilogie est particulière... Si elle à été produite à grand moyens, c'est qu'elle ne présente logiquement pas de danger pour l'empire....... Cependant, leur jeu est de nous appâter avec la vérité.
Vérité qui ne fait que d'abondée dans cette période d'Apocalypse..... Ils ne peuvent la freiner. Mais quel est le pourcentage de gens à s'être creuser les méninges suite au visionnement des Matrix ? Quel est le pourcentage à avoir fait le rapport avec leur situation sur terre ??? et cette parfaite analogie avec la matrice ??? c'est trop dérangeant.
_________________ Si le scandale vient de la vérité, il faut supporter le scandale plutôt qu'abandonner la vérité Saint Grégoire le Grand
Réalisé par Ethan Coen, Joel Coen Avec Jeff Bridges, Matt Damon, Josh Brolin
Long-métrage américain . Genre : Western Durée : 01h50min Année de production : 2010 Distributeur : Paramount Pictures France
Synopsis : 1870, juste après la guerre de Sécession, sur l'ultime frontière de l'Ouest américain. Seul au monde, Mattie Ross, 14 ans, réclame justice pour la mort de son père, abattu de sang-froid pour deux pièces d'or par le lâche Tom Chaney. L'assassin s'est réfugié en territoire indien. Pour le retrouver et le faire pendre, Mattie engage Rooster Cogburn, un U.S. Marshal alcoolique. Mais Chaney est déjà recherché par LaBoeuf, un Texas Ranger qui veut le capturer contre une belle récompense. Ayant la même cible, les voilà rivaux dans la traque. Tenace et obstiné, chacun des trois protagonistes possède sa propre motivation et n'obéit qu'à son code d'honneur. Ce trio improbable chevauche désormais vers ce qui fait l'étoffe des légendes : la brutalité et la ruse, le courage et les désillusions, la persévérance et l'amour...
Place au screens :
Le plan juste après:
Voila, je commente pas, les images parles d'elle même.
Marrant Paralleye On a fusionné en même temps ! Après validation j'ai eu le message "Le sujet à fusionner est introuvable" Tu as été le plus rapide sur ce coup là
_________________ Info importante : Je n'ai rien à voir avec le Bardamu qui officie sur le site llp.org et encore moins celui qui officiait sur Quenel+.
Clooney et Schoeller : deux films sur le pouvoir et... le cynisme, sortent au cinéma
L'Exercice de l'Etat », de Pierre Schoeller, et Les Marches du pouvoir » de George Clooney,
Hasards du calendrier des sorties cinéma, deux films, l'un américain, l'autre français, s'intéressent simultanément à l'action politique dans ces deux pays en crise, et en campagne électorale. Et, de fait, au cynisme en politique. Idéalistes s'abstenir, émotions trop fortes.
« L'Exercice de l'Etat », de Pierre Schoeller, et « Les Marches du pouvoir » de George Clooney, qui sortent mercredi sur les écrans français, posent, chacun à sa manière et dans son contexte national, la question de l'engagement politique, de la frontière invisible entre compromis et compromissions, de la marge de manœuvre dont disposent réellement les dirigeants dans nos Etats complexes, et... en faillite.
Le film de Pierre Schoeller, qui était présenté dans la sélection Un certain regard à Cannes cette année, offre une problématique des plus actuelles. Dans une France dont « les caisses sont vides », Bercy veut privatiser les gares pour réduire le déficit, et se heurte à un ministre des Transports qui « refuse d'être le ministre de la privatisation des gares ».
Les magouilles de coulisses menées par les groupes privés alléchés par la privatisation qui s'annonce, rendent vaine la « résistance » du ministre des Transport, qui s'illustre dans le passage ci-dessous.
Mais monsieur le ministre, alias l'acteur Olivier Gourmet, doit penser à sa carrière politique prometteuse, doit se trouver un parachutage dans une circonscription gagnable quitte à éjecter le local de l'étape, gérer sa com... Bref, il finit par se coucher. « L'Etat est une vieille godasse pourrie qui prend l'eau »
Mais le personnage le plus intéressant est le « dir cab », le directeur de cabinet du ministre, magnifiquement incarné par Michel Blanc, grand commis de l'Etat qui récite son Malraux par cœur (« Entre ici Jean Moulin... ») pour raffermir son sens du devoir et son abnégation au service d'un homme... qui finit par le décevoir.
Le dialogue-clé du film oppose deux camarades de promo, Michel Blanc et un autre dir cab qui jette l'éponge et part « pantoufler » dans le privé, car, dit-il :
« L'Etat est une vieille godasse pourrie qui prend l'eau de toutes parts. »
Pierre Schoeller a réussi sa plongée au cœur de l'appareil d'Etat, entre lambris dorés et trains de vie fastueux, grandeurs et servitudes de l'action publique, grandes ambitions et petits calculs, et, surtout, l'ampleur des freins à l'action dans un système lancé à toute vitesse sans trop savoir où il va. Autre pays, même cynisme
George Clooney, coscénariste, réalisateur, et acteur vedette de son propre film, a choisi de placer son action plus en amont par rapport au film français : au cœur des primaires qui précèdent l'élection du Président, une course de fond (et de fonds) éprouvante pour le candidat et son équipe.
L'homme-clé, comme dans « L'Exercice de l'Etat », est le bras droit de l'homme politique, en l'occurrence son directeur de campagne. Il doit tout savoir, tout contrôler, tout manipuler, y compris son propre boss, et la moindre erreur peut lui être fatale.
L'intrigue est simple, en partie inspirée d'une campagne bien réelle, celle du démocrate Howard Dean qui s'est terminée par un échec en 2004, et qui avait déjà inspiré une pièce de théâtre, « Farragut North », de Beau Willimon.
Tous les ingrédients de la politique américaine sont présents : le sexe (« ne pas baiser avec les stagiaires »), l'argent qui corrompt, les égos surdimensionnés, et la course aux « grands électeurs » qui font au bout du compte la décision lors des conventions de chacun des deux principaux partis, et dont l'obtention nécessite parfois de sérieux compromis avec les principes. Jusqu'à l'écœurement
Difficile de sortir de ces deux films, excellents thrillers menés à grand rythme, sans un goût amer. Dans les deux cas, c'est la crédibilité de la parole politique qui en prend un coup, au risque de l'écœurement.
Dans les deux films, les principes qui guident l'engagement du personnage central – le ministre en France, le candidat aux Etats-Unis – se heurtent à la realpolitik, celle des rapports de force brutaux. Et dans les deux cas, c'est le cynisme qui l'emporte.
Ces films, qui sont promis à de beaux succès en salle, feront réfléchir alors que les deux pays sont en campagne électorale. A quoi bon, se dira le spectateur...
A quoi bon s'engager derrière un candidat si, une fois élu, la réalité de la « godasse qui prend l'eau » limite sa capacité d'action, le poids des lobbies le conduira à agir à l'opposé de ses convictions, et l'accumulation d'infimes trahisons finira par ruiner toute ambition de changement.
Ces deux films et surtout leurs réalisateurs ne visent pas à dégoûter le citoyen-spectateur de l'engagement, leurs biographies plaident au contraire pour l'opposé.
Mais en illustrant la réalité de manière crue et clinique, ils ont clairement démontré que pour changer le monde, il ne suffit pas de changer les hommes (ou les femmes), quelles que soient la force et la beauté de leurs convictions. Ils font le constat, et nous laissent en tirer les conséquences.
http://video.google.com/googleplayer.swf?docId=5539613947839465921 à voir en pleine écran de toute manière
Qatsi Trilogie 1983 Koyaanisqatsi Life Out Of Balance_ Durée: 1:20 minutes La musique est de Philip Glass. L'orgue est magnifique je me souvient encore où je l'avais regardé la première foi. Très puissant. Il y a plusieurs bande son. http://fr.wikipedia.org/wiki/Koyaanisqatsi
Dernière édition par c.isme le 31/10/2011, 18:31, édité 1 fois
je dirai même voici koyannisqasti, powaaqatsi et naqoyqatsi :
http://topdocumentaryfilms.com/naqoyqatsi/
;p
découvert aussi cela y'a qques jours aprés une recherche sur les futur projets du réal de BARAKA. on peut noter la production de francis ford coppola , la participation de george lucas (oO ????) c'est assez surprenant ..
à l'origine de film comme "baraka" ( ron fircke qui participe a la trilo des Qatsi ) des films a ranger dans la cathégorie "inspiration" ou "une images vaux milles mots"
Merci C.isme
Dernière édition par MaGIkKriS le 27/10/2011, 18:55, édité 1 fois
Soraya, 28 ans, née et élevée à Brooklyn, décide de rentrer s’installer en Palestine, le pays d’où sa famille s’est exilée en 1948. Dès son arrivée à Ramallah, Soraya cherche à récupérer l’argent de ses grand-parents gelé sur un compte à Jaffa mais elle se heurte au refus de la banque. Sa route croise celle d’Emad, un jeune palestinien qui, au contraire d’elle, ne souhaite qu’une chose, partir pour toujours. Pour échapper aux contraintes liées à la situation du pays mais aussi pour gagner leur liberté, Soraya et Emad devront prendre leur destin en main quitte à transgresser les lois. Dans cette course à la vie, ils nous emmèneront sur les traces de leur Histoire en Palestine perdue.
=http://www.megaupload.com/?d=P6CU6NM0
_________________ Si le scandale vient de la vérité, il faut supporter le scandale plutôt qu'abandonner la vérité Saint Grégoire le Grand
L’obsession rouge brun, contre-partie de l’aveuglement au fascisme : l’exemple de Metropolis
Les chasseurs de fascistes "rouge brun" (ou autres coloris) ne chassent que des fantômes depuis que le sens de la notion de "fascisme" s’est noyé dans l’amalgame du "totalitarisme". Pour reprendre l’image d’un commentateur du site LGS, ils seraient incapables de reconnaître un fasciste assis dans leur salon.
Je n’en veux pour preuve que le traitement du film de F. Lang, Metropolis (1927) ; seul film inscrit sur la liste des chefs-d’oeuvre de l’humanité de l’UNESCO, en reconnaissance de "ses valeurs artistiques et humaines", il fait actuellement l’objet d’une réédition, et d’une exposition à la Cinémathèque, qui propose en outre une rétrospective de l’oeuvre de F. Lang.
F. Lang, qui s’est expatrié aux Etats-Unis en 1933, est donc un auteur consacré, et le considérer comme un humaniste fait partie du credo du politiquement correct ; on le défend constamment contre le moindre soupçon (d’autant plus facilement que ces soupçons n’apparaissent qu’indirectement, les arguments à charge, sur F. Lang, étant difficilement accessibles). L’idéologie à l’oeuvre dans Les Nibelungen (1924), Metropolis (1926), M. le Maudit (1929) -obstinément commentée à contre-sens- est pourtant très lisible : il s’agit du fascisme et, même, plus précisément, du nazisme. Comment en serait-il autrement alors que sa scénariste, Théa von Harbou, était une sympathisante nazie ? Et comment F.Lang aurait-il pu l’ignorer, lui qui a été marié à T. von Harbou pendant plus de dix ans, de 1922 à 1933 (soit exactement la période de l’ascension au pouvoir d’Hitler) ?
Metropolis a pour slogan (il lui sert de sous-titre et apparaît plusieurs fois au cours du film) : "Entre le cerveau et la main, le coeur doit être l’intercesseur" - voyons quel est le sens de cette formule.
Dans la première séquence, on voit des ouvriers exténués quitter leur service en formation militaire, épaules voûtées et tête basse ; plus loin, le héros les voit, au cours d’une hallucination, en victimes offertes à la monstrueuse chaudière de l’usine, nouveau Moloch. On se contente de ces passages pour décréter que le film est progressiste, avant de passer à l’étude de ses gadgets techniques. Mais quelle conclusion va-t-on tirer de cette situation d’exploitation ? Va-t-on suivre les ouvriers dans leur prise de conscience ? Vont-ils s’unir pour résister, élire des représentants syndicaux clandestins ? Absolument pas : après leur tour de travail, ils descendent dans les catacombes (!) pour écouter dans l’extase une jeune fille prénommée Maria qui leur prêche la patience et leur annonce l’arrivée d’un Messie. Et qui sera ce messie ? Feder, le fils du Maître de Metropolis, Joh Federson ! Tel un nouveau Bouddha, il quitte le séjour des Elus (les Fils des Patrons), et découvre, plein d’horreur et pitié, la ville souterraine où travaillent les ouvriers. Va-t-il alors se mettre à la tête d’un mouvement de révolte ? Pas du tout : lorsque les ouvriers se révoltent (ils sont alors filmés comme des bêtes féroces qui, tout à la joie de la destruction, oublient leurs propres enfants, menacés par l’inondation qu’ils ont provoquée), Feder intervient, avec Maria, pour éviter les conséquences tragiques du sabotage et sauver les enfants.
Dans la scène finale, le contremaître fidèle au Grand Patron conduit les ouvriers repentis et toujours aussi militairement alignés, devant la Cathédrale (souvenir, sans doute, de Notre-Dame de Paris !) : là s’engage, entre le Maître et lui, une valse-hésitation, chacun des deux étant tenté de tendre la main à l’autre, mais la retirant finalement, dans un mouvement de pudeur virile. C’est alors Feder qui, sur un signe de Maria (médiatrice du Médiateur), va mettre la main du contremaître dans celle du Patron, tandis que s’inscrit en grandes lettres triomphales la devise du film : Entre le cerveau et la main, le coeur doit être l’intercesseur.
Historiette naïve ? Non : le message est très clair : Feder est le héros blond (on le voit, au début du film, au milieu d’autres fils de patrons, remporter une épreuve de course à pied, dans un stade qui préfigure, 9 ans avant, les Olympiades de Berlin) qui incarne le Peuple ( à l’usine, il prend la place d’un ouvrier épuisé, devant un cadran dont les signaux lumineux imposent des cadences infernales) et peut donc concilier les intérêts du travail et du capital.
Or, on est là au coeur de l’idéologie fasciste : la lutte des classes et le syndicalisme sont inutiles et même criminels (la révolte est d’abord néfaste pour les ouvriers eux-mêmes, qui risquent de perdre leurs enfants ; et le responsable syndical apparaît sous les traits du maléfique androïde qui incite les ouvriers à la révolte, avant de finir sur le bûcher : la première mesure de tout régime fasciste est d’interdire les syndicats et poursuivre les militants). C’est en effet le Chef (Führer en allemand), incarnation de la nation, qui connaît les vrais intérêts des ouvriers et a vocation à arbitrer entre les diverses composantes sociales.
Cette idéologie est non seulement inscrite dans les données explicites du film ( même la fameuse première séquence ne prend pas le parti des ouvriers : ils sont, certes, malheureux, mais, proprement déshumanisés, ils évoquent en fait des rats et il est évident qu’ils sont incapables d’être des acteurs de l’Histoire) mais tout autant dans la notion absente du film, celle de Capital. Très curieusement, la fonction de Joh Federson n’est pas désignée comme l’Argent, ou le Capital, mais comme le Cerveau, alors même qu’il y a dans l’histoire un vrai "cerveau", l’Inventeur. Mais celui-ci est présenté comme un savant fou (on suggère même qu’il est juif, peut-être même communiste, puisque c’est lui, à travers l’androïde, qui incite les ouvriers à la révolte : on aurait là la figure, chère aux régimes fascistes, de l’intellectuel "judéo-bolchevik").
Quelles conclusions le spectateur doit-il donc tirer des scènes d’exploitation ouvrière ? Il faut attendre l’émergence, au sein du patronat, d’une figure christique qui, au sortir du Fouquet’s, se sentirait envahie de pitié et de sympathie pour les ouvriers (on voit très bien Laurence Parisot dans le rôle de Maria). Comment peut se concrétiser cette sympathie ? Le film n’envisage rien au-delà de la poignée de main entre le Patron et le fidèle contremaître (qui, d’un point de vue ouvrier, serait le Jaune ou le Traître à la classe ouvrière et, dans un régime fasciste, le chef du Syndicat vertical officiel).
On pourrait faire une analyse analogue sur les Nibelungen, qui montrerait la cohérence idéologique du film (plutôt dans le versant raciste anti-slave du nazisme), au lieu de conclure platement : "malgré quelques scènes inexcusables (...) les Nibelungen n’offre pas, sur bien des points, un discours bien affirmé ". ( http://desoncoeur.over-blog.com/article-autour-de-fritz-lang-et-des-nibelungen-l-humain-chez-lang-premiere-vision-39048092.html ).
Comment peut-on trouver, venant des mêmes bords idéologiques, à la fois des apologies des oeuvres les plus clairement fascistes, et un acharnement maniaque à taxer de fascisme tout point de vue s’écartant de la pensée unique ? En fait, les deux attitudes sont cohérentes : il faut vider le concept de fascisme de tout contenu pour pouvoir s’en servir tous azimuts et, finalement lui faire désigner le contraire de ce qu’il signifie (suivant le processus analysé par Orwell dans La Ferme des Animaux) ; la Démocratie devient alors le nom du régime dictatorial des Cochons, et les fascistes sont ceux qui s’opposent à ce régime.
Rosa Llorens http://www.legrandsoir.info/l-obsession-rouge-brun-contre-partie-de-l-aveuglement-au-fascisme-l-exemple-de-metropolis.html
Je suis étonné que peu de gens parle de Nosso Lar, une superproduction Bresilienne qui d après moi est l ultime film du INWO.
Sur cette bande annonce , il y a un nombre incalculable de plans evoquant les Illuminatis. Si vous connaissiez deja excusez m' en.Sinon c est très impressionant quand on sait déchiffrer la "sémantique" de ces images.
BA Nosso Lar
Le film est disponible sous titré.
http://interobjectif.net/notre-demeure-nosso-lar/
Dernière édition par maddle le 27/11/2011, 12:35, édité 1 fois
Promotion du paganisme et insulte aux monothéismes chrétiens et musulmans ou comment le cinéma manipule l'histoire sauce franc-mac.
j'avais de très gros doutes sur ce film et je voulais vous faire partager cette confirmation.
HOLLYWOOD A ENCORE FRAPPE
Parce Amenabar le réalisateur a choisi d'écrire et réaliser un film sur la philosophe Hypatie et de perpétuer certains mythes en les transformant en un conte moral sur la science vs l'intégrisme.
Mais Amenabar a pris l'histoire de ce qui se passait à Alexandrie dans le temps d'Hypatie et en a fait une bande dessinée. Depuis le communiqué de presse programmé pour coïncider avec la projection du film à Cannes cette semaine:
Joué par l'actrice britannique Rachel Weisz, Hypatie est persécutée dans le film pour sa science qui défie la foi des chrétiens, autant que pour son statut de femme influente.
De affrontements sanglants aux lapidations publiques et massacres, la cité bascule dans les conflits inter-religieux, et les chrétiens victorieux tournent le dos au riche patrimoine scientifique de l'antiquité, défendue par Hypatie.
Le déclin de la Grande Bibliothèque a subi un long processus de détérioration et non pas un seul événement catastrophique. Mais il s'accroche toujours au mythe de Gibbon qu'une foule chrétienne a été en quelque sorte responsable.
Le réalisateur a également dit avoir travaillé le film comme une parabole de la crise de la civilisation occidentale.
«Disons que l'Empire romain est des États-Unis aujourd'hui, et Alexandrie c'est ce que l'Europe représente maintenant - l'ancienne civilisation, le vieux socle culturel.
»Et l'empire est en crise, ce qui affecte toutes les provinces. Nous parlons de crise sociale, économique bien sûr et culturelle.
"Quelque chose n'est pas tout à fait approprié dans notre société, nous savons que quelque chose va changer. - Nous ne savons pas exactement quoi ou comment, mais nous savons que quelque chose est à sa fin."
Nous pouvons étendre cette analogie. Si l'Europe est Alexandrie et les États-Unis Rome, qui est Hypatie? Et qui sont les intégristes meurtriers? Je soupçonne que la réponse pourrait être les «musulmans». L'article du Los Angeles Times sur la projection à Cannes allait dans ce sens:
Le film est très convaincant lorsqu'il montre la civilisation d'autrefois stable d'Alexandrie soudain débordée par le fanatisme, peut-être parce que les barbus, vêtus de noir robe de fanatiques chrétiens qui mettent à sac la bibliothèque et prennent le contrôle de la cité ressemblent étrangement aux ayatollahs et Talibans d'aujourd'hui. ( A Cannes: Alejandro Amenabar provocateur nouveau thriller historique )
article original anglais : http://armariummagnus.blogspot.com/2009/05/agora-and-hypatia-hollywood-strikes.html
Hypathie, vierge martyre des païens : Dors, ô blanche victime en notre âme profonde,
Dans ton linceul de vierge et ceinte de lotos ;
Dors! l’impure laideur est la reine du monde
Et nous avons perdu le chemin de Paros (…)
Demain, dans mille années,
Dans vingt siècles, — qu’importe au cours des destinées —
Le cinéma peut-il être un vecteur d’ésotérisme, voire un art ésotérique à proprement parler ? Étymologiquement, l’ésotérisme (du grec « esôteros », qui signifie « intérieur »), désigne la doctrine des choses « intérieures », au sens de rentrées, cachées, inaccessibles au profane. Dans l’Antiquité, il s’agissait des enseignements réservés à un petit groupe d’initiés. Par la suite, l’ésotérisme en est venu à désigner tout mouvement ou doctrine relevant d’un enseignement caché et procédant par le biais d’initiations.
Dans le domaine artistique, l’ésotérisme désigne le contenu caché, ou crypté, d’une œuvre. Celui-ci est généralement dissimulé derrière une représentation symbolique dont le sens ne peut être perçu que par les initiés. La fonction du symbole est alors de signifier autre chose que le sens usuel, soit en ouvrant les portes d’une compréhension plus profonde, soit en faisant de ce symbole la représentation approximative d’une expérience spirituelle. On parle ainsi de littérature ésotérique (ouvrages d’Hermès Trismégiste, « La Table d’Émeraude », le « Zohar », etc.), d’architecture ésotérique (mégalithes, labyrinthes, cathédrales, etc.), de musique ésotérique (Hildegarde de Bingen, « Œuvres pour piano » de Gurdjieff, Stephan Micus, etc), ou encore de films ésotériques.
C’est à cette catégorie d’œuvres que ce documentaire s’intéresse, posant la problématique suivante : les thématiques ésotéristes qui occupent une place de plus en plus importante dans le cinéma d’aujourd’hui (« Da Vinci Code », « La Neuvième Porte », « Mulholland Drive », etc.) sont-elles de simples ingrédients du divertissement, ou peut-on y voir un véritable sens caché ?
. Films à énigmes
On ne présente plus le roman à succès de l’écrivain Américain Dan Brown, « Da Vinci Code », ni l’adaptation cinématographique qui en a été faite, avec Tom Hanks et Audrey Tautou dans les rôles principaux. L’une des principales raisons du succès colossal de l’œuvre de Dan Brown et de la fascination qu’elle exerce sur le public tient à son climat ésotérique.
Pour écrire son « Da Vinci Code », Dan Brown s’est inspiré de deux ouvrages, « L’Énigme Sacrée » et « La Révélation des Templiers », qui évoquent l’énigme de Rennes-le-Château. Celle-ci gravite autour d’un étrange personnage, l’abbé Bérenger Saunière. Arrivé à Rennes-le-Château en 1885, il se lança aussitôt dans une gigantesque entreprise de rénovation de son église. Comment put-il payer tous ces travaux alors qu’il était sans le sou ? Ce mystère continue à alimenter les spéculations les plus diverses. Certains évoquent la découverte d’un trésor – celui des Cathares ou des Templiers – tandis que d’autres pensent que l’abbé avait mis la main sur des documents contenant des révélations explosives pour l’Église, documents qu’il monnaya chèrement auprès des autorités ecclésiastiques.
La sortie en 1982 du livre « L’Énigme Sacrée » donna plus d’épaisseur encore au mystère qui entourait l’abbé Saunière en mettant Rennes-le-Château au centre d’une théorie aux ramifications historiques complexes qui en arrive à la conclusion que Jésus et Marie-Madelaine, enterrés dans la région, auraient eu une descendance, la « lignée de Sang Réal », qui se serait perpétuée jusqu’à aujourd’hui. Cette construction mythologique fictive est à l’origine de l’intrigue du roman de Dan Brown.
Pour Philippe RIGAUT, Docteur en Sociologie, le « Da Vinci Code » est tout à fait exemplaire de « méthode Dan Brown », d’une part parce qu’il met en scène l’univers des croyances ésotéristes, et plus spécifiquement celles qui viennent ébranler les dogmes du christianisme, et d’autre part parce qu’il fait le lien entre ésotérisme et théorie du complot. L’association de ces deux thématiques constitue le « fonds de commerce » de Dan Brown, le motif de base qu’il décline d’une œuvre à l’autre.
Ces thématiques fascinent parce qu’elles correspondent au désarroi de notre époque. En perte de repères, confrontés à la disparition des grandes idéologies, les gens s’identifient à ces personnages de fiction qui sont, comme eux, en quête de sens. L’ésotérisme devient ainsi le symbole d’un monde dont on n’arrive plus à percer la signification. Dans cette relecture de la réalité, l’absence de sens est remplacée par la quête de mystère. Il faut réenchanter le monde, réinventer des mythologies, recréer des légendes pour pallier à la transparence du réel, et quoi de mieux pour cela que d’imaginer des secrets enfouis dans le tréfonds des siècles, des grimoires renfermant des connaissances susceptibles de bouleverser notre vision de choses, des organisations occultes chargées de veiller à ce que ce secret soit maintenu ? L’ésotérisme ouvre donc un champ inépuisable de sujets pour le cinéma. C’est un prétexte à romanesque, à réveiller nos vieilles peurs, à suggérer qu’une partie du monde est cachée dans l’ombre, connue uniquement de quelques initiés.
. Le New Age, ou les mystères de la Nature
Le Nouvel Âge, ou New Age, est un courant de pensée né dans les années 60 et caractérisé par une approche individuelle et éclectique de la spiritualité. Dans cette approche de la réalité, les énigmes scientifiques sont appréhendées comme des mystères religieux, et vice versa. La revue « Planète », fondée par Louis Pauwels et Jacques Bergier, a été la publication emblématique de ce courant de pensée pendant près d’une décennie, entre 1961 et 1971. Son slogan, « Rien de ce qui est étrange ne nous est étranger ! », définissait parfaitement sa ligne éditoriale : explorer tous les domaines en marge de la science « officielle » en privilégiant l’approche ésotérique. Les grands thèmes de la revue étaient l’histoire secrète, la mystique, l’ufologie, la théorie du complot, etc.
On peut dire de la littérature du New Age s’inspire des grands courants ésotériques du passé, notamment ceux qui ont trait à une philosophie de la Nature, à des préoccupations écologiques, à un changement de spiritualité qui nous permettrait de vivre en harmonie avec le monde qui nous entoure. Empruntant certaines de ses idées au chamanisme, le New Âge considère la Nature comme un être vivant, une entité qui se manifeste à travers le monde végétal, et tout particulièrement les arbres.
On retrouve cette thématique au centre du « Seigneur des Anneaux ». La Nature y est non seulement mise en valeur, mais contrairement à une certaine littérature catholique, elle n’incarne ni le mal ni une zone de danger menaçant la civilisation, mais a contrario un lieu d’équilibre et d’harmonie dispensant ses bienfaits à ceux qui y vivent en le respectant. Les habitations de Hobittebourg, creusées à flanc de colline, se fondent ainsi dans le paysage, donnant corps à une sorte d’utopie écologique.
Pour certains psychologues, cette volonté d’un retour aux sources, à la Nature-Mère, découle de notre peur de l’avenir. Aujourd’hui plus que jamais se pose en effet la question de la finalité des technologies que nous avons développées ; à l’optimisme des débuts a succédé la crainte d’une dévastation généralisée de la Planète. Face à cela, le retour aux sources, à une sagesse ancestrale, fait figure de solution pour certains.
Preuve de ce changement dans la spiritualité, le néo-paganisme va exploser vers la fin des années 90 et le début des années 2000. Les thèmes du Petit Peuple, des Fées, des Esprits de la Nature qui vivraient dans des dimensions parallèles, reviennent ainsi sur le devant de la scène. Au cinéma, cela se traduit par des films comme « Le Labyrinthe de Pan », de Guillermo del Toro, « Le Roi Minor », de Jean-Jacques Annaud, ou encore « Le Mystère des Fées », de Charles Sturridge, qui évoque l’affaire de fées de Cottingley.
L’un des précurseurs de ce cinéma de la nature est le réalisateur John Boorman, dont le film « Excalibur » (1981) marqua toute une génération de cinéphiles. « Excalibur » raconte les origines du mythique Roi Arthur, ses débuts sous l’égide de son conseiller Merlin l’Enchanteur, la création de la Table ronde, la quête du Graal, et se termine avec l’affrontement final entre Arthur et Mordred, fruit de sa relation incestueuse avec sa demi-sœur, Morgane. Le thème de la Nature y est omniprésent ; Boorman est un cinéaste romantique qui voit la possibilité pour ses personnages de sortir de l’obscurité dans laquelle ils se trouvent et d’aller vers une meilleure compréhension et d’eux-mêmes et du monde qui les entoure par le biais des quêtes qu’ils entreprennent. Leur plus fameuse sera celle du Graal, dont la triple symbolique – connaissance, transformation, renaissance – confère au film un riche sous-texte ésotérique.
. Mondes Parallèles
Le thème des mondes parallèles, abordé dans "Matrix", fait partie des grandes traditions ésotériques, qui considèrent l’Univers comme un « empilement » de réalités séparées par de simples « cloisons » qui peuvent être franchies par les initiés. Cette idée est la pierre angulaire du scénario de « Matrix ». Derrière sa façade de film d’action, « Matrix » interrogerait ainsi le spectateur sur des notions fondamentales telles que la nature de la réalité, le rapport au présent, ou encore la façon dont notre conscience détermine notre perception du monde.
Le film serait également truffé de symboles maçonniques. En effet, certains spécialistes du cinéma n’ont pas manqué de remarquer la similitude entre les noms des personnages et les fondateurs de grandes loges maçonniques. Le parcours initiatique du personnage principal qui, en entrant dans l’autre monde, devient Neo – « nouveau » ou « nouveau né » – est un autre indice.
D’autres films induisent des réflexions similaires sous leur apparence de divertissement. C’est le cas de la saga des « Harry Potter », qui nous interroge sur le clair-obscur de l’existence en nous offrant l’exemple d’un ajustement permanent à l’ombre et au mal. On y retrouve de nombreuses thématiques de l’ésotérisme : rituels, épreuves, mort symbolique, etc. Ce genre de film peut donc induire à une réflexion sur le fonctionnement des mondes intermédiaires, et à notre positionnement par rapport à ces valeurs éternelles que sont le Bien et le Mal. L’état de complétude, but de la quête, consiste non pas à vaincre cette part d’ombre, mais à l’accepter et à l’intégrer à son existence sans en être sali ou souillé.
. Cinéma du mystère
Certains films évoquent aussi des périples intiatico-ésotériques qui vont aboutir à la transformation du héros. C’est le cas de « La 9ème Porte », de Roman Polanski, qui relève presque de l’occultisme. On y trouve en effet des références très précises à des courants ésotériques, et notamment à l’alchimie et à la kabbale. On y trouve aussi l’idée d’un manuscrit caché qui aurait été transmis secrètement, d’initié à initié, au cours des siècles. L’épilogue, qui se déroule dans un château, en France, renverrait quant à lui à l’histoire des mouvements occultes au XIXe siècle. Le parcours initiatique du personnage joué par Johnny Depp s’inscrit en pleine quête initiatique. Au fil de ses découvertes, il va de plus en plus loin dans une forme de violence qui va lui révéler sa nature profonde. Et c’est en acceptant celle-ci, à la fin, qu’il parviendra à ouvrir la fameuse « 9ème Porte ».
Ce cinéma du mystère a été défriché par l’un des monstres sacrés de la profession : Stanley Kubrick. « Eyes Wide Shut », son dernier film, décrit ainsi le parcours initiatique, en forme de chemin de croix, du personnage joué par Tom Cruise. A chacune des « stations », où l’amour et la mort sont étroitement mêlés, des changements vont s’opérer dans sa conscience, lui permettant d’appréhender peu à peu sa véritable nature. En effet, dans la tradition ésotérique, la métamorphose ne s’effectue qu’au prix d’une traversée des ténèbres, épreuve que tout individu doit subir pour atteindre l’état de transformation qui est l’aboutissement de sa quête. C’est la symbolique de la mort comme renaissance.
Les décors, la symbolique des couleurs, s’inscrivent également dans la grande tradition ésotérique. Ils permettent de caractériser les personnages, de révéler leur intériorité ; il y a de ce fait une relation intime entre l’être, son intériorité, sa conscience, et son environnement extérieur. Dans un plan strictement formel, il s’agit d’une conception profondément ésotérique du rapport au monde qui montre le rapport du microcosme et du macrocosme, de l’esprit et de la matière, du visible et de l’invisible, etc.
.Le cinéma du Voyage initiatique
Quantité de films de science-fiction reprennent le thème du voyage initiatique que le héros entreprend pour réaliser une quête, rencontrant en chemin épreuves, ennemis et alliés. On retrouve ces thèmes dans des films comme « La Guerre des Étoiles » ou « Les Aventuriers de l’Arche Perdue ». Dans ces film, le héros est l’archétype de l’être en devenir, qui doit affronter et accepter sa vérité au terme d’un voyage initiatique.
« Le Nom de la Rose » explore des thématiques plus complexes empruntant à la fois à la philosophie, à la spiritualité et à l’ésotérisme. La richesse de ce roman nécessite que le lecteur fasse un certain nombre de recherches pour accéder à la pleine compréhension de certains passages, et cela se retrouve aussi dans le film. On retrouve ainsi l’idée d’une initiation sexuelle comme rite de passage entre l’adolescence et l’âge adulte, ou encore le thème du livre secret, transmis d’initié à initié et soigneusement dissimulé au fil des siècles.
L’initiation peut aussi se faire par le biais de drogues. Le cinéma emprunte alors ses thèmes au chamanisme, comme dans l’adaptation de « Blueberry » par Jan Kounen. Le néo-chamanisme évoqué dans ce film se caractérise par une volonté de retourner au paganisme hérité des peuples Amérindiens. Chez ces peuples, le chamane faisait office d’intermédiaire entre le monde des vivants et celui des esprits. Il entrait en contact avec ceux-ci par le biais d’états de transe provoqués par les drogues ; dans cet état second, il pouvait dialoguer avec les esprits, mais aussi acquérir des dons de divination, de précognition, d’anticipation, de guérison, etc.
Le chamanisme développe aussi l’idée d’un monde invisible dans lequel nous baignons en permanence ; notre conscience cloisonnée ne nous y donne pas accès lorsque nous sommes en état de veille, mais si on ouvre les portes de la perception au moyen de drogues, il devient alors possible d’accéder à cette autre dimension. Les scènes de visions de « Blueberry » évoquent ce voyage chamanique.
. David Lynch : le cinéma de l’Étrange
Mais comment filmer une expérience mystique ? A ce stade du documentaire, nous abordons l’œuvre de David Lynch. Celui-ci est qualifié de « cinéaste chamane » par l’auteur-réalisateur Thierry Jousse. D’après lui, c’est par la dimension sensorielle de ses films que Lynch touche le spectateur et l’immerge dans l’univers de ses films. S’il peut sembler déconcertant au premier abord, car échappant à toute logique, il n’en demeure pas moins fortement symbolique, ce qui déclenche un « travail » au niveau de l’inconscient.
Chacun des films de David Lynch travaille ainsi sur deux niveaux, deux mondes qui ne s’interpénètrent qu’au terme du cheminement que le spectateur effectue en leur sein. L’art du réalisateur consiste à lui donner les clés symboliques qui vont permettre d’ouvrir les portes séparant ces deux dimensions de lecture. Le premier monde est celui du visible, du quotidien, de la surface. Le deuxième monde se définit, à l’opposé, comme un « ailleurs » souterrain, non pas invisible mais caché. Ce sont ses irruptions dans la réalité – des irruptions aux allures de révélations – qui vont tisser la trame des univers Lynchiens développés dans chacun de ses films.
Le monde souterrain de Lynch est, par définition, un monde ésotérique. Il faut en effet y être initié pour y accéder et comprendre son fonctionnement mystérieux. Les personnages de Lynch - Jeffrey Beaumont dans « Blue Velvet », Laura Palmer dans « Twin Peaks » pour n’en citer que deux – seraient ainsi des figures transitionnelles symbolisant le passage entre ces deux sphères de réalité, un passage qui s’effectue par le biais de l’initiation à certains mystères. Ce basculement entre la réalité et son « double », le quotidien et sa transcription fantasmagorique, trouve son apogée dans un film comme « Mulholland Drive ». La dernière partie inverse en effet complètement le schéma de lecture de ce qui précède, amenant le spectateur à s’interroger sur la réalité même de ce qu’il a vu et à reconsidérer radicalement son point de vue. Ce procédé ésotérique, au sens quasi étymologique du terme, est la clé de voûte du cinéma de David Lynch.
. Numérologie
En prenant l’exemple du film « Le nombre 23 », le documentaire nous entraîne ensuite dans les arcanes de la numérologie. Cette pratique repose sur un ensemble de croyances et de pratiques fondées sur l’attribution de propriétés aux nombres. Chaque nombre aurait ainsi un message à donner, leurs combinaisons formant un langage véhiculant certaines infirmations. Mais "Le nombre 23" donne à voir un rapport pathologique à la numérologie, qui devient source d’une névrose.
Le film « Pi » explore cet thème d’une façon plus intéressante en confrontant le monde ésotérique de la Kabbale juive à celui de la rationalité, puisque le scénario repose sur la mise au point d’un algorithme qui permettrait de prévoir les cours de la bourse. Ces deux univers – celui de la religion et celui de l’économie – vont pourtant finir par fusionner, induisant l’idée que les phénomènes a priori logiques, comme l’économie, seraient en définitive dominés par du surnaturel et que celui-ci pourrait être contrôlé. Sur le plan de l’ésotérisme, la symbolique du chiffre pi est très puissante. Pi est en effet le chiffre « infini », mais aussi celui dont la découverte a permis de passer du calcul de la ligne droite à celui du cercle, symbole ésotérique par excellence.
. Conclusion : le cinéma, alchimiste du réel
Le cinéma est une activité hautement technique qui suppose la préparation minutieuse de chaque plan. Par quel « miracle » ce cadre mécanique parvient-il à créer des atmosphères, des états d’âme, qui « débordent » des images ? La réponse réside peut-être dans le monde « imaginal » auquel le septième art a donné naissance. Celui-ci nous donne à voir une transposition imaginaire de la réalité ; c’est dans cette marge entre l’objet et sa représentation que réside l’ésotérisme. Le cinéma serait dès lors une porte vers autre monde, nous permettant de nous y projeter pour vivre une expérience initiatique dont nous ressortons transformés, transmutés. Cette alchimie intérieure renoue avec l’un des principaux thèmes de l’ésotérisme : pour changer le monde, il faut commencer par se changer soi-même. Les (bons) films seraient-ils les clés de ce changement ?
_________________ Info importante : Je n'ai rien à voir avec le Bardamu qui officie sur le site llp.org et encore moins celui qui officiait sur Quenel+.
Vive la France : L'histoire Le dialoguiste-scénariste et réalisateur Michel Audiard s'attaque à ce qu'il considère être une erreur en ce qui concerne l'attribution du statue héroïque du Général De Gaulle, sur un ton humouristique et tente à travers ce documentaire de le démythifier.
_________________ Info importante : Je n'ai rien à voir avec le Bardamu qui officie sur le site llp.org et encore moins celui qui officiait sur Quenel+.
que cherchent il à faire avec toutes ces choses dans le sub-conscient des gens???
surtout quand on voit l'impact qu'a eu Matrix sur les gens, est-ce qu'on veut les ammener à comprendre des choses prochaines??? en tout cas Prometheus le scénario est spécial on dirait une sorte d'explication, sur ce qu'aurait pu trouver ou finir par trouver les curieux style Alesteir Crowley
Troupe d'élite 2 est un film d'action policier brésilien co-produit, co-écrit et réalisé par José Padilha et sorti le 8 octobre 2010. Il s'agit de la suite, dont l'action se situe treize ans plus tard, de Troupe d'élite.
Synopsis
13 ans après la fin du premier opus, le lieutenant-colonel Nascimento est maintenant à la tête du BOPE. Après une opération désastreuse dans une prison, il se retrouve au milieu d'un engrenage comprenant des membres du Département de la Sûreté publique, le Gouverneur d'État ainsi que des groupes paramilitaires. Son ex-femme est maintenant remariée avec le député Marcelo Freitas, défenseur des droits de l'homme et Président de la Commission parlementaire sur les milices.
Le livre qui a inspiré le film
Le film s'inspire du roman Troupe d'élite 2 (Editions Anacaona) écrit par Luiz Eduardo Soares, le major Rodrigo Pimentel, le capitaine André Batista et le commissaire Claudio Ferraz. Le capitaine Nascimento se rend compte de l'inutilité de la guerre qu'il a menée et réalise que l'ennemi a changé : le trafiquant de drogue n'est plus la vraie menace. Les milices, groupes de policiers et pompiers pourris, infiltrés au cœur même de l'Etat et de l'administration policière, menacent désormais l'Etat de droit. Se présentant initialement comme une "autodéfense communautaire", avec la bénédiction des plus hautes autorités brésiliennes, ces milices sont en fait devenues de véritables mafias, organisations criminelles ne cherchant que le profit et n'hésitant pas à utiliser la violence la plus barbare. La DRACO, Brigade de Répression du Crime Organisé, et le député Marcelo Freitas dénoncent et combattent cette corruption.
En plus d’être un excellent film d'action, ce film reste à mon avis très fidèle à la réalité du Brésil. A VOIR !
Je ne me prononce pas sur le premier film parce que je ne l'ai pas encore vue, mais d'après les commentaire il est aussi très bon.
Est-ce que le cinéaste Tim Burton, que les médias s'évertuent à vanter au public comme un génie créatif, pratique un cinéma plein de codes sataniques dans des films à destination des jeunes générations ?
Hollywood n'est pas une société de production de divertissements mais une entreprise de propagande au service du pouvoir.
Il n'existe pas, à ma connaissance, de productions Holywoodienne grand public qui ne soit pas avant tout un clip publicitaire (ce qui ne veut pas dire qu'on trouve des codes sataniques dans tous les films, par exemple en France, ces codes sont peu utilisés alors que la propagande d'essence satanique est toujours présente d'une manière ou d'une autre).
Lorsqu'on admet ça, on peut facilement admettre qu'Hollywood ne peut pas payer un réalisateur pour faire autre chose que de la propagande. Est-ce que Monsanto, Mc Do ou Coca produisent autre chose que de la merde ?
Et c'est pareil pour l'industrie musicale.
Pour Tim B, il suffit de voir la liste des sujets qu'il a traités à travers ces films, dont certains ont été débunkés, pour comprendre qu'en plus d'être un propagandiste, il est initié.
Voilà grosso modo ce que j'en pense
Edit : Pas l'ombre d'un chemtrail aujourd'hui sur Paris.
Dernière édition par Comandirej le 14/5/2012, 21:14, édité 1 fois
Je me permets un petit doublon, l'autre est dans "Que faire face aux provocations christianophobes ?".
PS aujourd'hui carnage de chemtrails dans mon secteur.
Chapitre X - Henry Ford : Le juif international La suprématie juive au théâtre et au cinéma
Spoiler:
(...) afin de fatiguer tout le monde par la désunion, l’inimitié, la haine, et même le martyre, la faim, l’inoculation de maladies, la misère, pour que les non-Juifs ne voient pas d’autre salut que de recourir à notre souveraineté pleine et entière. (ndt : littéralement « à notre argent et à notre pouvoir »). (Extrait du 10e protocole, page 68)
Le théâtre constitue une partie du programme juif concernant la formation des goûts du public et de l’influence de son esprit. Le théâtre revêt non seulement une place privilégiée dans les Protocoles, mais il est l’allié immédiat, nuit après nuit, semaine après semaine, de toute idée que « les coulisses du pouvoir » désire promouvoir.
Ce n’est pas par hasard qu’en Russie, où il n’y a plus de vie culturelle libre, le théâtre, non seulement se maintient, mais a été particulièrement revitalisé, stimulé et favorisé par les bolcheviques juifs, car ils croient au pouvoir des médias : c’est l’un des deux techniques de « fabrication » de l’opinion publique.
Il n’y a pas que le théâtre « légitime », ou prétendu tel, qui soit entièrement sous contrôle juif, mais aussi l’industrie du cinéma, la cinquième de toutes les grandes industries aux Etats-Unis ; il en résulte naturellement que le monde civilisé s’oppose de plus en plus aux influences dissolvantes et démoralisantes de cette forme de divertissement telle qu’elle est organisée de nos jours.
Dès que les Juifs eurent la haute main sur le commerce des spiritueux en Amérique, nous avons connu un problème d’alcoolisme aux douloureuses conséquences. Dès que les Juifs eurent contrôlés les grandes compagnies cinématographiques, nous avons dû faire face à un problème de perturbation mentale dont les conséquences sont visibles.
Créer des problèmes de caractère moral est inhérent au génie propre de cette race, quel que soit le genre d’activité entreprise où ils sont majoritaires. (N. de l’éd : écrivant dans la Chronique juive de Londres, le 6 août 1948, un correspondant juif américain reconnaît que : « la plupart des gens qui se sont torturé les méninges sur ce problème ont négligé l’influence manifeste exercées par les Juifs sur la vie américaine : les médias de divertissements des masses (radio, cinéma, théâtre, night club, music hall) ; l’on peut presque dire que la culture américaine, dans son ensemble, a accepté et assimilé certains appels du pied juifs. »)
–– 73 –– Henry Ford : Le juif international
Chaque nuit, des centaines de milliers de personnes sacrifient deux à trois heures au théâtre ; chaque jour, l’on peut dire que les gens, par milliers, s’abandonnent au cinéma, pendant une durée allant de 30 minutes à trois heures ; cela signifie tout simplement que chaque jour, des milliers d’Américains se placent volontairement dans la ligne de tir de toute la force des idées juives sur la vie, l’amour et le travail : ils sont saturés de propagande juive, parfois intelligemment, parfois maladroitement dissimulée. Cela donne au manipulateur juif de l’opinion publique, à loisir, tout un domaine d’intervention. La seule protestation qu’il peut élever aujourd’hui est que la divulgation de ses manipulations lui rende la partie un brin plus difficile à jouer.
Le théâtre n’est pas juif que dans sa gestion : il l’est aussi par sa production littéraire et par ses acteurs. De plus en plus d’œuvres théâtrales ont un auteur juif, un producteur juif, et sont interprétées par de célèbres acteurs juifs ; même la distribution des rôles peut être entièrement juive (vaudeville, music-hall surtout). Ce ne sont pas des œuvres de grande valeur et elles ne restent pas longtemps à l’affiche. Voilà qui est assez logique, puisque les Juifs, dans leur intérêt pour le théâtre, ne visent pas le triomphe artistique, ni la gloire de la scène ; ils ne cherchent pas non plus à engendrer de grands acteurs, ils n’ont qu’un intérêt financier et social. Une énorme vague de judaïsation est en train de déferler sur le pays ;son impact destructeur est presque accompli ; la sensibilité authentiquement américaine pour le théâtre n’est plus qu’un souvenir, remplacée par l’atmosphère pesante des divertissements forcés.
Jusqu’en 1885, le théâtre américain était encore l’affaire des non-Juifs ; puis l’influence envahissante juive fit son œuvre. Cette date coïncide presque avec le début de l’organisation et de la coordination du programme juif pour la domination mondiale, mieux connu sous le nom de sionisme ; cette année signifie ainsi bien plus que le point de départ de l’emprise juive sur la scène américaine.
Car peu importe que les gérants de théâtre ou de music-hall soient juifs aujourd’hui, alors qu’ils ne l’étaient pas hier. L’importance réside dans le fait qu’avec le changement d’administrateurs s’est amorcé un déclin de l’art et des mœurs scénographiques, et que ce déclin s’est encore accéléré avec l’hégémonie juive. Le contrôle juif signifie que tout ce qui était américain d’origine a été délibérément et systématiquement bouté hors du théâtre, excepté ses éléments les plus indésirables ; et ces éléments-là ont précisément été portés aux nues. L’âge glorieux du théâtre américain est passé, les grands acteurs sont passés et n’ont laissé aucuns successeurs. Le rideau déchiré du Temple de Jérusalem est tombé sur la scène ; une nouvelle forme d’adoration a commencé.
« Shakespeare signifie ruines » : telles étaient les paroles d’un « manager » juif. Cette expression est l’épitaphe de l’ère du théâtre classique. L’intelligence moyenne à laquelle il est fait appel dans le théâtre d’aujourd’hui ne dépasse pas un âge mental compris entre 13 et 18 ans. Ce théâtre débilisant, cette « came pour homme d’affaires fatigué » (expression juive), a traité le public amateur de théâtre comme s’il était composé d’ilotes. il est clairement fait appel à la sensibilité juvénile, de type adolescent, qui s’adapte facilement aux idées véhiculée par le théâtre d’inspiration juive.
Des productions propres, saines, constructives (les rares qui restent) ne sont plus programmées, au grand regret de cette race en voie de rapide disparition que constituent les vrais amateurs de théâtre, survivance d’un autre âge, et par ceux de la nouvelle génération dont l’esprit a été préservé grâce aux derniers rescapés de la contamination juive.
La grande majorité de la présente génération a été éduquée pour faire accueil à un genre de pièces entièrement différent. La tragédie n’est plus de mise. Un jeu scénique d’une portée plus profonde que celle qui ravirait l’esprit d’un enfant est hors de question. L’opéra comique a dégénéré en une débauche de couleurs et de gesticulations, en une combinaison de farce salace et de musique de jazz d’extraction juive (ces auteurs- compositeurs sont les grands pourvoyeurs de jazz), où l’extravagance et le burlesque font fureur. La farce grotesque, où la chambre à coucher tient la première place, est privilégiée.
–– 74 –– Henry Ford : Le juif international
Le drame historique a cédé le pas à des exhibitions genre « peau de fesses », soulignées par des effets scéniques suffocants, dont la mise en scène se réduit à la parade d’un essaim de filles court vêtues.
Frivolité, sensualité, indécence, illettrisme consternant et infinie platitude des dialogues sont les stigmates du théâtre américain dégénéré d’inspiration et sous influence juives.
C’est, bien entendu, de cette manière, qu’ont débuté tous les mouvements du « Petit Théâtre » dans de si nombreuses villes des Etats-Unis. L’art dramatique, après avoir été éliminé du théâtre par les Juifs, trouva refuge dans des milliers de cercles d’amateurs. Dans tout le pays, les gens ne pouvant voir les pièces jouées, les lisent. Inversement, les pièces jouées ne peuvent être lues, car, pour la plupart, elles ne se réduisent qu’à quelques paroles d’une affligeante indigence, sur fond de jazz et de musique tonitruante. Les gens désireux d’assister à de vraies œuvres théâtrales ne le peuvent plus, puisque les « managers » juifs refusent de les produire : ces amateurs forment alors de petits clubs d’art dramatique se produisant dans des granges, des églises ou des écoles. L’art dramatique a fui les bateleurs et a trouvé refuge chez ses vrais amis.
Vraies marionnettes et fausses « stars »
Les changements majeurs occasionnés par les Juifs dans le théâtre sont au nombre de quatre :
1) Ils ont d’abord privilégié l’aspect mécanique du jeu scénique, reléguant ainsi le génie et le talent de l’acteur à un plan inférieur. Ils ont rendu la scène réaliste, alors qu’elle était essentiellement interprétative. Les grands acteurs n’ont que très peu recours à l’artifice, tandis qu’hommes et femmes figurant sur les registres du personnel des « managers » juifs sont quasiment inexistants sur scène sans l’apport d’une lourde machinerie. Le fait marquant de la grande majorité des performances actuelles de quelque prétention est que ce jeu mécanique, stéréotypé, débilite et éclipse la personnalité de l’acteur ; c’est la raison pour laquelle, sachant que la politique juive en la matière signifie la mort de toute vraie vocation, le producteur juif préfère mettre sa foi et son argent dans le bois, la toile, la peinture, les vêtements, les guirlandes et le clinquant, toutes choses qui ne manifesteront jamais de mépris pour ses idéaux sordides et ses parjures. Ainsi donc, nous avons, dans le théâtre d’aujourd’hui, d’éblouissants effets de lumière et de mouvements, mais point de thème véritable ; beaucoup d’employés sur et derrière la scène, mais point d’acteurs ; force gesticulations et contorsions, mais point de drame. Bref, tout est factice, rien n’est profond.
2) Ils ont introduit la lascivité sur les planches : ce flux vicié a fini par engloutir tout le théâtre. A New York, où les « managers » juifs sont plus âpres qu’ils ne le seront jamais à Jérusalem, les spectacles s’éloignent de plus en plus des bornes de la décence et de l’interdit. Si la vente de narcotique est illégale, en revanche, l’instillation de poison moral ne l’est pas. Toute l’atmosphère licencieuse et abrutissante des bars de nuit et autres « night-clubs » est d’inspiration juive. Il n’est pas un divertissement montmartrois de nature lascive qui ne soit pas singé à New York. Mais ce que ni New York, ni aucune autre ville américaine ne possède, est l’équivalent de cette Comédie française qui s’efforce de faire pièce au mal du Paris cosmopolite. Où donc les auteurs d’œuvres théâtrales ont-ils une seule chance de s’épanouir dans ce fatras de sensualité ? Où donc les acteurs au talent tragique ou comique ont-ils une chance de donner le meilleur d’eux-mêmes dans de telles productions ? Non, ce qui visiblement importe, est l’âge de la « chorus girl » (ndt : fille qui chante les refrains et fait tapisserie dans les shows à l’américaine), créature que l’on recherchera d’apparence voluptueuse, aux performances mentales calibrées à la mesure inverse de ses « attributs » physiques, corvéable et remplaçable à merci, bref, l’antithèse de la tragédienne classique, dont la vie ne saurait s’identifier à une telle « carrière », fabriquée de toute pièce par nos grands marionnettistes.
3) Comme troisième conséquence de la domination juive de la scène américaine, il convient de citer le « star system » (ndt : système de promotion d’acteurs selon des méthodes
–– 75 –– Henry Ford : Le juif international
commerciales) avec tout son appareil publicitaire annexe. Le théâtre est submergé d’« étoiles » qui, si elles ne sont jamais montées bien haut et n’ont certainement jamais brillé dans le firmament artistique, ont néanmoins occupé une place de choix à l’affiche des théâtres, dans le but de donner au public l’illusion que ces faibles lumignons avaient atteint la sphère éthérée de la perfection dramatique. En fait, l’astuce utilisée relève de la pure stratégie publicitaire appliquée dans les grands magasins. Alors qu’en temps normaux, un public averti choisit ses « stars » par acclamation spontanée, de nos jours, les « managers » juifs décident eux-mêmes, grâce aux vertus du « star-system », qui sera la vedette du moment. Le Juif recherche le succès immédiat dans tout, sauf dans les affaires raciales ; le théâtre traditionnel a beau s’être effondré en peu de temps, il n’est pas encore satisfait, car la réussite n’est jamais assez rapide à ses yeux. Or le métier d’artiste prend du temps ; alors qu’il est combien plus simple de recourir à des artifices publicitaires ou aux critiques vénalement orientés. Le « manager » juif d’aujourd’hui cherche à détourner les regards du public de l’indigence dramatique du théâtre en lui jetant confetti, frou-frou et paillettes, bref, de la poudre aux yeux.
4) Ces trois résultats désastreux de la mainmise juive sur le théâtre s’expliquent par un quatrième : le Juif a la passion de commercialiser tout ce qu’il touche ; or il n’y eut pas à attendre longtemps pour que son attention fût transférée de la scène à la loge. Le principe banal consistant à « donner au public ce qu’il veut » est celle du flagorneur, non celle du génie créateur. Cette façon de procéder pénétra la sphère théâtrale avec la première invasion juive en 1885, quand deux Juifs dynamiques établirent à New York une agence de réservation et de programmation, avec l’idée d’offrir aux administrateurs de théâtre des grandes cités du pays, toujours fort distantes les unes des autres, un système d’engagement des artistes pour la saison suivante, les libérant par là des soucis de la programmation des spectacles. La vieille façon de procéder impliquait une longue et fastidieuse correspondance avec des producteurs de la côte Est, et bien des directeurs locaux étaient obligés de passer plusieurs mois à New York pour établir le programme de la saison à venir. Les avantages de cette centrale de réservation, d’engagements, d’arrangements, épargnaient évidemment aux administrateurs beaucoup de temps, de travail et de réflexion ; les détails mêmes étaient pris en charge. Ainsi fut fondé le « trust du spectacle du lendemain » par la firme Klaw & Erlanger qui, depuis lors, contrôle le théâtre d’une main de fer. De là provient le déclin du théâtre américain. L’ascension du trust du spectacle fit définitivement disparaître la touche personnelle lors du contact entre « manager » et acteurs ou compagnies théâtrales. Le vieux système, individualisé, personnalisé, permettait au génie de s’épanouir conformément aux lois organiques qui le nourrissaient, le grandissaient, le réalisaient dans son excellence. Le modèle juif de gestion du théâtre n’est pas en soi un motif de plainte. Certains Juifs, travaillant seuls ou en groupes, sont parvenus à retirer cette activité des mains des non-Juifs uniquement dans un but commercial, pour en faire une activité lucrative, comme si, dans la foulée, un groupe de non-Juifs avait pris le contrôle d’un autre groupe de non-Juifs. Un tel cas de figure est celui du libre jeu de la concurrence. Toutefois, en l’occurrence, comme dans d’autres domaines, le reproche réside dans le côté éthique et dans la manière :
a) comment les Juifs se sont-ils rendus maîtres du contrôle ? b) comment exercent-ils ce contrôle ? Car la société accepte qu’un contrôle ait lieu, pourvu qu’il soit équitable et qu’il n’implique pas de desseins antisociaux. Que les producteurs non juifs du bon vieux temps finissent en général dans la pauvreté, alors que leurs homologues juifs terminaient leurs jours dans l’opulence, pourrait indiquer que les premiers s’avéraient meilleurs artistes et moins bons affairistes que les seconds ; moins bons affairistes en tout cas, tant il était vrai que l’important, dans le système où ils œuvraient, était de produire de bons spectacles et pas seulement de grands profits.
Ainsi l’avènement du contrôle juif assit le théâtre sur une base plus commerciale qu’autrefois. Il représentait l’idée même de trust appliquée au théâtre ; d’ailleurs le concept n’avait-il pas été largement appliqué dans l’industrie ? La rapide mise sous contrôle des théâtres dans les cités stratégiques, l’apparition d’agences non officiellement agréées, chargées de programmer, réserver et organiser à l’intention des artistes et des producteurs, ainsi que la fin de la viabilité des théâtres indépendants et des compagnies traditionnelles, en raison des prix excessifs également pratiqués par les théâtres
–– 76 –– Henry Ford : Le juif international
réguliers du trust, tout cela servit, en réalité, les intérêts juifs d’une autre manière : l’industrie du cinéma commençait son ascension ; elle aussi était une entreprise juive procédant de l’industrie du spectacle. Là, en revanche, il n’a pas été nécessaire de bouter hors les non-Juifs, car ceux-ci n’y ont tout simplement jamais eu accès. Ainsi découragés, l’administrateur de théâtre indépendant et les compagnies classiques abandonnèrent leurs activités, ce qui eut pour effet de désertifier les théâtres qui servirent alors de salles de cinéma dont les bénéfices retombèrent de nouveau dans le giron des mêmes.
Le monopole des théâtres, d’origine juive, était, au début du XXe siècle, entièrement sous contrôle juif. Ce trust avait réduit le théâtre à un succédané d’art, chronométré, rentabilisé, où tout, y compris et surtout le tiroir-caisse, fonctionnait avec la précision d’une usine parfaitement gérée.
Les individualités, l’initiative, disparurent, tout comme l’émulation, le génie naturel et l’activité du metteur en scène indépendant. Le trust exclut les dramaturges américains au profit d’étrangers à la réputation surfaite, favorisa le succès populaire des talents inférieurs à dominance juive, imposa à un public désabusé d’innombrables « stars » à la croissance mycologique, alors que les vrais artistes demeuraient dans l’obscurité.
Théâtres, productions, acteurs, représentations, tout n’était plus que produits surfaits : le processus de vulgarisation et de commercialisation, lié au théâtre, avait commencé.
Le contrôle de la critique
Il est fort possible que plus d’un lecteur n’éprouve aucun intérêt pour le théâtre, ou soit même persuadé que théâtre et cinéma constituent une menace. Mais en quoi le spectacle peut-il constituer une véritable menace ? En ce que théâtre et cinéma représentent aujourd’hui le principal aliment culturel de 90% du peuple. Or ce que la moyenne des jeunes gens retient de positif concernant son propre comportement, la finesse par opposition à la grossièreté, le langage correct, le choix des mots, les coutumes et les sensibilités des autres nations, la mode vestimentaire, les idées sur la loi et la religion, dérive en grande partie de ce qui est vu au théâtre ou au cinéma. Par exemple, la seule idée qu’ont les masses sur la vie et la demeure des riches provient de la scène ou du cinéma.
Or, il y a bien plus de fausses notions, plus de préjudices, créés et véhiculés par le contrôle juif du spectacle en une semaine, que d’observations résultant d’une sérieuse étude de la « Question juive » en un siècle. Il arrive, nous le savons bien, que les gens s’étonnent de l’origine des idées de la jeune génération : la réponse vient de leur être donnée.
Certes, le contrôle juif de l’opinion publique n’a pas vaincu sans opposition ; mais l’un après l’autre, les défenseurs de la tradition américaine furent battus ou abandonnèrent la partie, sous le poids d’accablantes influences.
Le trust juif des théâtres subit les foudres de l’éditeur du Dramatic Mirror de New York, le fameux critique dramatique Harrison Grey Fiske, qui écrivait en date du 25 décembre 1887 : « Mais que peut-on attendre d’une bande d’aventuriers d’infâme extraction, sans éducation et, manifestement, sans goût artistique ? »
Que l’on se pénètre bien du fait que les dirigeants du trust des théâtres, tant qu’ils sont, n’ont aucune aptitude artistique pour ce travail ; tout au plus pourraient-ils occuper un rôle effacé sur les planches. On pourrait les tolérer, même dans des activités subalternes, que s’ils se soumettaient à une discipline active, rigoureuse, sans concession. Leurs dossiers révèlent souvent un passé peu flatteur, voire criminel ; et leurs méthodes sont à la hauteur de ce « passé ».
L’article de Fiske fut réimprimé en mars 1898. Les Juifs, évidemment, agirent comme un seul homme, comme ils en ont l’habitude quand un des leurs est mis en cause, ou quand certains d’entre eux se sont illustrés par des fautes professionnelles. Tous les Juifs des Etats-Unis
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vinrent au secours des Juifs du trust des théâtres. Ils se liguèrent pour lancer de nouvelles compagnies qui s’occupaient du titrage de revues aux Etats-Unis. Les hôtels les plus cotés furent exhortés à retirer le Dramatic Mirror de leur présentoir. Les correspondants du Mirror se virent refuser l’entrée aux théâtres contrôlés par le trust. Un « contrat » fut lancé pour « avoir » Fiske et son affaire. (N. de l’éd : de telles méthodes, pratiquées il y a plus de cinquante ans en Amérique sont aisément démasquées aujourd’hui par de lucides observateurs, chaque fois que la mise en cause d’un Juif ou d’un groupe de Juifs se manifeste : les méthodes servant à réduire les critiques au silence sont plus efficaces, parce que la juiverie est devenue encore plus puissante).
Des procès en diffamation furent intentés à Fiske pour « les immenses torts causés par ses écrits relatifs aux traits de caractère personnel des membres du trust ». Pour une fois, cette action desservit ces gens : ils apparurent enfin sous leur vrai jour, plus sombre que ne l’avait supposé le public américain. Le combat des critiques dramatiques, contre la corruption d’abord, puis contre le matraquage du trust, est à lui tout seul un roman fleuve dont les échos, relayés par la presse, ont une retombée favorable sur le public. Managers et acteurs recherchèrent, dans un premier temps, la réconciliation avec les dramaturges et les critiques. Puis, dès qu’il consolida son pouvoir, le trust ressortit ses griffes. Les millions de dollars venus du public s’accumulaient malgré tout : pourquoi aurait-il redouté plus longtemps les observations de la critique ? Chaque fois qu’un critique mettait en évidence le caractère grossier et dégradant des productions du trust, il en était exclu, les managers locaux exigeant du journal qui l’employait son licenciement. Dans presque tous les cas, la requête était satisfaite, car la presse vivait sous la menace d’être privée de la manne publicitaire. Depuis lors, le trust a toujours poursuivi avec acharnement les critiques qui rapportaient ce qu’ils avaient vu avec exactitude en les couchant sur une liste noire et en veillant à ce qu’ils ne retrouvent plus aucun emploi au sein d’une rédaction (N. de l’éd : effectivement, depuis lors, les articles de critiques et d’éditorialistes de la presse américaine sont à prédominance juive ou contrôlés de près par les Juifs).
Ce qui fait enrager aujourd’hui, ce ne sont pas seulement les pièces de théâtre, mais aussi les salles de théâtres. Avec l’avènement du trust, le commerce du théâtre est entré dans sa phase d’acquisition de biens immobiliers. La location de sièges est devenue une réalité : on fait de l’argent en louant des chaises de un à trois dollars l’heure. La scène n’est plus qu’une illusion depuis qu’elle est sous l’influence et le contrôle de contrebandiers, d’escrocs, de bateleurs, de spéculateurs de places de spectacles et d’organisateurs de combats truqués.
Le public voit, mais ne connaît pas réellement ces« demi-dieux » pour qui il verse des millions de dollars par an ; il ignore aussi les causes de la vilenie des sujets présentés. Qu’il est pénible d’entendre des « philosophes », animés d’un angélisme béat, commenter les « tendances » du théâtre, disserter, en de doctes envolées expiatoires, sur le « droit divin de l’Art », se montrant s’il le faut provocants et orduriers à l’extrême, alors qu’à longueur d’années, les fameuses « tendances » du prétendu « art » ne sont imposées que par des individus dont les ascendants feraient hurler l’art de douleur.
Le trust des théâtres n’existe plus sous la forme qu’il avait il y a encore dix ans ; né dans l’arrogance, il a suscité de secrètes inimitiés au sein de sa propre engeance : une nouvelle force se manifesta, toujours juive. Ainsi, au lieu d’une dictature unique, les spectateurs américains ont maintenant à subir une dictature bicéphale de la scène.
Il est dans l’ordre naturel des choses que la judaïsation complète du théâtre aboutisse au « show business », une affaire purement mercantile. Pour les producteurs, c’est souvent l’affairisme qui tient lieu d’unique bagage culturel. Avec l’argent des affaires, les Juifs peuvent acheter ce qu’ils veulent : la machinerie, les costumiers, les peintres, les écrivains, les musiciens.
Ainsi, avec des goûts imposés au public, leurs choix d’acteurs formés sur les champs de courses ou les rings de lutteurs professionnels, avec un idéal dont l’ambition ne se limite qu’à
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ouvrir toutes grandes les portes de la dépravation, au lieu de servir de hautes et belles aspirations, il n’y a rien d’étonnant à ce que le niveau du théâtre soit au plus bas.
Le « manager » juif, chaque fois qu’il le peut, fait appel à des acteurs et actrices juifs. Dramaturges et acteurs non juifs sont en constante diminution, ne trouvant plus de débouchés. Les noms d’artiste permettent de dissimuler au public qu’acteurs et actrices, grands pourvoyeurs de distractions frelatées, sont en grande et croissante majorité juifs.
Le cinéma panjuif
Les Juifs n’ont pas inventé la photographie cinématique ; ils n’ont en rien contribué à ses améliorations mécaniques ou techniques. Ils n’ont produit aucun des grands artistes, écrivains ou acteurs, ayant fait l’honneur des écrans. Le cinéma, de même que de nombreuses autres choses utiles en ce monde, est d’origine non juive. Mais par ce destin singulier qui a voulu que les Juifs, écumeurs suprêmes, écrémassent le monde, ce sont les usurpateurs et les exploiteurs de cette invention qui en bénéficièrent.
C’est ainsi que des millions de personnes s’entassent aux portes des cinémas, à toutes les heures du jour et de la nuit, en une interminable file, dans tous les coins du pays. Ne vaut-il pas le peine de savoir qui et ce qui les attire en ces lieux ? Qui fait pression sur leur esprit, eux qui sont là à attendre en toute quiétude apparente avant d’entrer dans les salles obscures ? Et qui contrôle cette masse humaine, cette force, et ces idées engendrées et dirigées grâce à la simple suggestion d’un écran ? Qui donc trône au sommet de cette foison d’images manipulées et truquées ?
Tout cela réside en une seule phrase : l’influence du cinéma, aux Etats-Unis et dans le monde, est exclusivement sous contrôle moral et financier des manipulateurs juifs de l’opinion publique.
Le côté moral de l’influence du cinéma, de ses conséquences, est dès maintenant un problème planétaire. Quiconque a un sens moral actif sait ce qui peut se faire. Le cinéma est une affaire commerciale qui, franchement, brutalise les goûts et détruit la morale ; il ne devrait pas être autorisé à violer ainsi les consciences. De plus le côté propagandiste du cinéma ne se découvre pas immédiatement au public. Que le cinéma soit considéré comme une formidable machine de propagande, voilà qui est prouvé par l’ardeur qu’il met à s’attacher à toutes sortes de causes. Il saute aux yeux que les promoteurs juifs n’en ont pas négligé la finalité. Cette propagande se caractérise par les facteurs suivants :
1) elle implique tacitement que le Juif est comme tout le monde ; 2) les Juifs ne sont montrés ouvertement à la scène ou à l’écran qu’en situation favorable. Cette propagande, mal dissimulée, du contrôle du cinéma par les Juifs est aussi dirigée contre les religions non juives : un rabbin n’est jamais dépeint à l’écran autrement que dans une attitude des plus honorables ; avec le vêtement qu’impose la dignité de son office, il ne saurait faire meilleure impression ; 3) les prêtres chrétiens, comme n’importe quel film « dans le vent » nous le rappellera aussitôt, sont souvent représentés sous de multiples faux jours, allant du comique au criminel. Cette attitude est typiquement juive. Comme beaucoup d’influences ordinaires que nous éprouvons quotidiennement, dont les sources remontent à des groupes juifs, son objectif revient à détruire tout respect envers le clergé, en lui retirant toute dignité à quelque niveau hiérarchique que ce soit et aussi loin que possible dans le temps.
Le clergé catholique, très tôt, s’insurgea contre cette atteinte à la dignité sacerdotale ; suite à cette vigoureuse levée de boucliers, les Juifs cédèrent le pas. L’on ne voit plus aujourd’hui, à l’écran, de prêtres ridiculisés. Mais le pasteur protestant n’a pas cessé d’être le long et filiforme hypocrite bilieux et pleurnichard des caricatures, justifiant ses actes en faisant appel aux « grands principes », ce qui est doublement dangereux, car d’une part, il déprécie sa charge de représentant de la religion aux yeux des fidèles et, d’autre part, il inocule
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insidieusement à son auditoire les mêmes idées délétères. Un Juif ne peut être représenté à l’écran en qualité de tenancier d’une confiserie, bien que tous les propriétaires de confiserie soient juifs ; mais vous avez tout loisir de faire d’un pasteur un séducteur ou un perceur de coffres-forts. Le moment est venu de se souvenir des Protocoles, car ils traitent de la question en ces termes :
Nous avons mystifié, hébété et corrompu la jeunesse chrétienne par une éducation fondée sur des principes et des théories que nous savons faux, mais qui sont inspirés par nous. (chap. 9). Nous avons déjà pris soin de discréditer la classe des prêtres chrétiens (chap.17). Voilà pourquoi il est nécessaire que nous ruinions la foi, que nous arrachions de l’esprit des non-Juifs le principe même de la Divinité et de l’Ame, pour leur substituer des calculs et des besoins matériels. (chapitre 4).
Ce qui vient d’être exposé suggère deux thèses, au choix :
1) l’une selon laquelle cette caricature des représentants de la religion n’est que l’expression d’un état d’esprit inhérent à notre monde et indissociable de celui-ci ;
2) l’autre selon laquelle cette caricature est l’outil d’une habile campagne de dénigrement dirigée contre le christianisme.
La première thèse reflète l’opinion spontanée du peuple, largement partagée et répandue ; cette manière de voir les choses serait évidemment préférable si la paix des esprits étaient le but recherché ; mais voilà, il y a suffisamment d’indices justifiant l’acceptation de la seconde thèse et le rejet de la première.
Quant à savoir si l’écran pourrait inciter à des troubles sociaux, consultons le passé : il n’est aucun soulèvement, aucune révolution, qui n’ait été planifié, aucun « Grand Soir » qui n’ait fait l’objet d’une répétition générale. Aucune révolution n’est le fruit d’un soulèvement spontané ; toutes sont l’aboutissement de préparatifs soigneusement fomentés par une minorité active. En réalité, il n’y a eu que très peu de révolutions que l’on peut qualifier de « populaires » à la base. La civilisation et la liberté ont toujours pâti des révolutions, toujours amorcées par des éléments subversifs. Or une révolution réussie doit être apprise et répétée ; c’est là que le cinéma intervient comme moyen idéal d’apprentissage et de suggestion, supérieur à tous les autres ; c’est un moyen efficace d’« éducation visuelle » qui permet, même aux petites têtes, de comprendre vite et bien ; en fait, il y a même un net désavantage d’être une trop grosse tête en la matière !
Les gens raisonnables secouent la tête, froncent les sourcils et joignent les mains, en affirmant : « nous ne comprenons pas ». Certes, ils ne comprennent pas; mais s’ils avaient compris comme les « petites têtes », ils comprendraient vite et bien la situation ! Car il y a deux familles en ce monde, et sur l’une d’elles plane l’esprit des ténèbres !
Evidemment, les réformateurs applaudissent benoîtement à cette innovation, pour autant qu’elle aide à stimatiser les criminels. Car pour le reste, la police proteste contre l’exposé de la technique indiquant comment tuer un policier, montré avec force détails à l’écran ; les commerçants et hommes d’affaire protestent contre les leçons particulières des perceurs de coffres-forts dispensées dans les salles obscures ; et les moralistes de reprocher, à leur tour, au cinéma, que l’art de la séduction l’emporte largement sur le sujet du film au point de l’occulter, réduisant celui-ci à un simple prétexte. Tous ces gens font objection, parce qu’ils reconnaissent dans le cinéma une forme diabolique d’éducation qui dispensera à la société des fruits douloureusement amers.
Cette méthode d’« éducation visuelle » se développe de plus en plus : rien de ce qui est assimilable à des événements violents n’a échappé aux agences de diffusion cinématographique, dont le but est de toucher le plus grand nombre. Ce pourrait être, bien entendu, une coïncidence ; il se trouve que les coïncidences font aussi partie des réalités !
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D’autres « trucs » au royaume de l’écran magique sont dignes d’être mentionnés : l’un consiste en l’utilisation croissante d’auteurs non juifs au service de la propagande juive. Ainsi des livres d’auteurs populaires non juifs ont été adaptés à l’écran par des producteurs juifs ; or ils sont plus efficaces comme vecteurs de propagande, parce qu’ils ne portent pas de noms juifs, tout en étant très connus dans le monde littéraire.
Quant à savoir combien de ces films sont fidèles à l’esprit des auteurs des œuvres originales, ou si ces derniers sont complices du jeu de la propagande philosémite, la réponse à cette question se trouve dans les attirantes propositions financières émanant des magnats de l’industrie cinématographique. (N. de l’éd : le cinéma a prouvé son efficacité dans la préparation de la Deuxième Guerre mondiale, par l’amplification des haines et par la diffusion de mensonges diaboliques issus de la propagande de guerre).
Avec le « virus » du cinéma, devenu endémique, il s’avère presque impossible de fournir suffisamment de films pour satisfaire une demande toujours stimulée, donc entièrement artificielle. L’appétit de certains passionnés s’accommode allégrement de deux films par jour, ou plus. Nombre de femmes dont la profondeur d’esprit est loin d’être abyssale les visionnent dans l’après-midi, et parmi elles, certaines restent pour assister aux séances nocturnes.
Même en sollicitant toute la matière grise du pays et l’habileté de tous les citoyens prêts à s’engager dans la défense culturelle du pays, il serait impossible de produire un drame ou une comédie de qualité issu des studios de cinéma. Mais l’emprise juive a dépassé la mesure : ils ont stimulé une demande à laquelle ils ne purent faire face, à moins d’intervenir avec un produit de nature à détruire la demande. Or, rien n’est plus dangereux pour l’équilibre social qu’un appétit démesuré pour ces produits cinématographiques ; pourtant cet appétit est aiguisé et stimulé jusqu’à ce qu’il devienne une véritable psychose collective. (N.de l’éd : ces considérations sur l’influence juive aux Etats-Unis ont été publiées, évidemment, bien avant le remarquable développement de la radio et de la télévision).