De tous les "présidentiables" en 2012 que l'on voit commencer à s'agiter un peu partout, prostituées fardées à outrance et ondulant des hanches sur les trottoirs qui mènent aux urnes, il en est un vraiment qui me débecte, l'archétype de la vieille sur le retour, bien abîmée, avec sa jambe de bois, le regard torve, retorse et vicieuse, des MST résistantes à tous les antibiotiques et un discours cent mille fois ressassé au chaland de passage " tu votes chéri ?", vous l'aurez deviné, je parle de l'ami Jean-Luc, le Fidel Castro du bulletin tronqué, le Staline de la passe électorale à deux balles...
Il me fait marrer ce mec ! Je suis sûr que toutes les nuits il s'endort en se projetant vers son destin, vers le Grand Soir, celui où il se voit déjà Président ! Non mais vous imaginez ça, une sorte de clone issu du croisement accidentel entre Trotsky pour le principe femelle et Richard Prasquier pour le mâle (Jusqu'à preuve du contraire, c'est le lobby qui porte la culotte dans l'histoire !!), une pâle caricature de révolutionnaire mais attention, à la française, s'agit pas de réveiller le troupeau mais de se tenir au garde à vous, le doigt sur la couture du pantalon, les yeux baissés devant l'oligarchie...
Bon j'arrête de délirer !
D'ailleurs pourquoi est ce que je vous écris n'importe quoi ? Il y a plus nocif et retors sans chercher bien loin : DSK, le FMIste priapique, celui là aussi c'est du très lourd !
Où j'en étais ? Ah oui ! Melenchon, ce bon Melenchon, l'ami des humbles, le défenseur pur et dur du petit peuple...
En fouinant sur le Net, j'ai trouvé un article sur le site du Monde Diplomatique. Il date d'Avril 2002 et porte en partie sur le sommet des Chefs d'États ayant eu lieu à l'époque en Mars à Barcelone (Bien lire la partie en rouge qu'elle est très très bien
)
Comment la mécanique européenne confisque la souveraineté
Est-il encore utile de voter après le sommet de Barcelone ?Par Bernard Cassen
Faire semblant de mettre en débat des questions déjà tranchées ailleurs n’est pas le meilleur moyen de réconcilier les citoyens avec la politique. Or les modes de prise de décision de l’Union européenne reviennent à contourner en permanence les citoyens et les élus, et à leur imposer, au nom de l’Europe, des politiques libérales. Le récent Conseil européen de Barcelone, qui a notamment décidé de repousser de 5 ans l’âge de la retraite, est un cas d’école de cette mise à la trappe de la souveraineté populaire.
Pendant que les deux principaux candidats à l’élection présidentielle française faisaient assaut de ces « petites phrases » qui élèvent tellement le niveau du débat électoral, et où se marque cette différence qu’une opinion obtuse ne parvient toujours pas à repérer, le président de la République et le premier ministre s’occupaient des choses sérieuses : ils tranchaient conjointement et définitivement sur quelques grands dossiers. En particulier ceux sur lesquels, sans états d’âme apparents, ils demandent aux citoyens de se prononcer après coup.
Pour ce qui est, entre autres, de l’âge de la retraite, des fonds de pension, de la « libéralisation » des services publics, de la politique salariale et de la flexibilité du travail, inutile de perdre son temps à lire les programmes ou professions de foi des candidats : tout a déjà été décidé. Où ? A Paris, au Parlement ou au gouvernement ? Non, à Barcelone lors du sommet des chefs d’Etat ou de gouvernement de l’Union européenne (UE), les 15 et 16 mars dernier. Le véritable programme commun à M. Jacques Chirac et à M. Lionel Jospin pour les années à venir figure dans le document intitulé « Conclusions de la présidence, Conseil européen de Barcelone », et qui, en bonne logique démocratique, devrait faire partie des documents adressés à tous les électeurs.On pourrait également y joindre un article de M. Michel Barnier, commissaire européen, intitulé « Le grand secret de la présidentielle ». Il y aurait donc un secret expliquant pourquoi le vote des citoyens est par avance vidé de contenu ? Le commissaire Barnier nous le livre : « Ce grand secret, c’est d’abord et avant tout que la plupart des décisions que les candidats vont s’engager à prendre avec la confiance du peuple ne relèvent plus d’eux seuls. (...) Si nous voulons un débat honnête, il faut le dire : dans beaucoup de domaines, il faudra aux futurs élus passer d’abord par Bruxelles et Strasbourg (1). » L’argumentation de M. Barnier est exacte, mais très incomplète.
La source et la suite ici : http://www.monde-diplomatique.fr/2002/04/CASSEN/16407
Question : Où était et que faisait Melenchon quand le gouvernement de l'époque planifiait avec les autres gouvernements de l'hydre européen la destruction de notre tissu social ?
Réponse : Il était ministre délégué à l'Enseignement professionnel de ce même gouvernement !!
Melenchon ne pouvait pas ne pas être informé de ce qui se tramait. Le document établi à la suite de ce sommet, il ne l'aurait jamais vu, nu lu, ni non plus rien entendu à son sujet ?
Vous pouvez le télécharger ici : Conclusions de la présidence, Conseil européen de Barcelone PDF
Regardez entre autres à la page 48 alinéa 10, les manifs pour la retraite de 2010 y sont déjà programmées
Parmi les membres de ce gouvernement dit de la « gauche plurielle », on retrouvait pour le PS : Martine Aubry, Ségolène Royale, Laurent Fabius et ses mains couvertes de sang contaminé, Marylise Lebranchu, bien entendu notre vedette Jean-Luc Mélenchon sans oublier l'inénarrable et incontournable Bernard Kouchner, le bon docteur Prince de l'opportunisme. Pour les Verts, des bouffons, comme d'hab ! : Dominique Voynet, Yves Cochet. Pour le PCF : Marie-George Buffet la grande intellectuelle et bien sûr le meilleur pour la fin, Jean-Claude Gayssot, la petite péripatéticienne personnelle à l'usage de Fafa le crifiste...
Melanchon est donc un pur produit du système qui a planifié et mis en œuvre la destruction de nos droits sociaux, système d'une perversité telle qu'aujourd'hui il peut se présenter en chevalier blanc de la pseudo bataille pour les retraites, combat truqué et leurre total mis en scène en pleine connivence par la classe politique toute entière, le patronat, les médiats et les responsables des syndicats majoritaires, tout ce beau monde soumis au CRIF et se jouant de nous en toute impunité.