Le bon diagnostic du Docteur Laïbi
By Johan Livernette Le monde est en crise. Une crise à la fois financière et spirituelle. C’est vraisemblablement ce qui a poussé le Docteur Salim Laïbi à écrire « La faillite du monde moderne ». Dentiste de profession, le Marseillais a étudié, beaucoup partagé sur Internet et finalement décidé de passer à l’écriture d’un ouvrage de synthèse dont le titre est un clin d’oeil à René Guénon. « La faillite du monde moderne », c’est pour nous une fierté, un réel plaisir que de voir Salim publier son premier livre, fruit d’un long travail de recherche et de réflexion sur six ans. Son ouvrage est un pamphlet démontant les principaux pouvoirs et démontrant ce complot d’envergure mondiale basé sur les vices de nos élites. « La faillite du monde moderne » aurait très bien pu s’intituler « Le complot contre la tradition ». Une tradition [1] synonyme de religion monothéiste, l’auteur de confession musulmane ayant été fortement influencé par René Guénon. Excusez la métaphore mais ce livre fait penser à ce genre de boxeur qui gagne son combat à l’usure après avoir mitraillé et débordé de coups son adversaire. C’est un peu ça, « La faillite du monde moderne » : une immensité de faits, une multitude d’infos mettant littéralement k-o le lecteur non averti. Du coup, cela part parfois dans tous les sens… mais cela a toujours un sens. Car Salim a sa verve atypique, ses expressions bien à lui qui ont participé à la construction du personnage (« dégénéré », « chutzpah », « cela n’a aucun sens »…). LLP [2] ne s’embarrasse point de style pour masquer le fond. Au contraire, l’intérêt c’est le fond du propos, vertigineusement dense, qui interpellera le lecteur.
Des problèmes de société majeurs sont traités à travers ses 352 pages. Salim Laïbi passe en revue le complot sous toutes ses coutures, dans le registre de ses vidéos, puis rentre dans le vif du sujet concernant la crise financière. L’auteur y attaque de front les banksters apatrides, le FMI, l’Europe, les politiciens corrompus, les mass médias aux ordres, l’incontournable problème de l’usure. Puis il règle ses comptes avec les rappeurs Booba et Doc Gyneco ainsi que les journalistes Eric Zemmour et Pierre Jovanovic avant de démystifier successivement Darwin et l’évolution, Marx et le matérialisme, Freud et la psychanalyse ou encore Blavatsky et le New-Age [3], tous ayant attaqué la foi sous des angles différents afin de contribuer à la société sans Dieu dans laquelle nous pataugeons aujourd’hui. Auparavant, Salim aura insisté sur la paupérisation des classes laborieuses, conséquence évidente de cette crise venant d’en haut, de ce projet mondialiste « religieusement » appliqué par le pouvoir occulte. Alors les nations s’endettent, les licenciements pullulent, les banksters spéculent, les banques prêtent, ne cessent de prêter et nous, en bons goïm asservis, continuons de serrer la ceinture pour rembourser une dette insolvable. C’est l’esclavage moderne de ce début de millénaire, l’application concrète et perverse des Protocoles à l’échelle planétaire.
Une critique implacable de notre société sans DieuCe vaste tour d’horizon plongera le lecteur dans un océan de magouilles plus ou moins dissimulées par nos médias. Un torrent d’affaires en tous genres discréditant définitivement et irrémédiablement nos politiques. Société secrète incontournable au sein du pouvoir, la franc-maçonnerie sera logiquement dénoncée par LLP qui la démasquera telle qu’elle est, dans ses fondamentaux, comme l’avait suggéré en son temps (en 1884) le Pape Léon XIII dans son encyclique « Humanum Genus ».
S’il y a un domaine devant attirer notre attention, c’est bien celui de la santé. Salim Laïbi en est devenu le spécialiste au fil de son étude des travaux remarquables d’auteurs comme Claude Bourguignon, Corinne Gouget et André Gernez [4]. Les causes de cette problématique y seront abordées comme il en a l’habitude. De la médicalisation de la grossesse à la prévention contre la cancer en passant par la dangerosité des vaccins, l’essentiel est dénoncé exemples concrets à l’appui. Ainsi, le lecteur sera renvoyé vers de multiples sources visant à approfondir ses connaissances. Ayant passé en revue les principales composantes de ce système moribond, l’auteur ne pouvait que conclure par l’aspect spirituel de la question. Il y démontera alors la science moderne et incitera l’homme honnête à penser le monde différemment, en montant le curseur du point de vue du Très-Haut, hors de considérations matérielles étroites. Toujours dans le registre tradition/anti-tradition, Salim s’efforcera d’être cohérent et stigmatisera à juste titre les marranes Sabbataï Tsevi et Jacob Frank, soulevant par la même occasion cette problématique cruciale qu’est l’infiltration au sein de la religion.
Une fois ce livre refermé, le lecteur retiendra -outre sa densité- cette implacable critique de notre société sans Dieu dont les fondements sont aussi fragiles qu’un château de cartes. Salim a donc raison se stigmatiser le darwinisme comme le marxisme. Il a aussi raison de mettre l’accent sur le paradigme, cette représentation du monde totalement faussée par la judéo-maçonnerie en place. Mais à travers cette succession d’informations et de faits, cette démonstration de force empreinte de bon sens, c’est le vice qui est combattu et la vertu honorée. C’est dès lors une bataille de paradigmes, un combat d’idées entre une conception du monde établi par Dieu contre sa destruction voulue par Satan. C’est truffé de références, étoffé, savamment documenté. C’est diablement efficace. C’est franchement à lire.
Johan Livernette le 23 décembre 2012[1] La tradition en question fut définie par l’intellectuel René Guénon. Elle est considérée comme gnostique par l’école antilibérale catholique.
[2] Le Libre Penseur (LLP) est le pseudonyme du Docteur Laïbi.
[3] Notons au passage que Darwin, Marx, Freud et Blavatsky étaient tous juifs et francs-maçons.
[4] André Gernez est un médecin ô combien méritant et courageux dont Salim admire l’érudition autant que la personnalité.http://johanlivernette.wordpress.com/2012/12/23/le-bon-diagnostic-du-docteur-laibi/