Le documentaire Bruxelles-Caracas de Vanessa Stojilkovic éclaire les rapports Nord-Sud tout en montrant qu'en Amérique latine, des peuples retrouvent leur dignité en reprenant le contrôle de leurs matières premières.
Au Venezuela, l’argent du pétrole ne profite plus aux multinationales, ni à une élite locale, mais au peuple par des programmes sociaux", assurent les autorités locales. "Alors, Chavez", se demande Vanessa Stojilkovic, "dangereux "populiste" ou alternative pour l’Amérique latine? Ses réformes sociales ont-elles ou non changé la vie des Vénézuélien-nes?" Que valent les informations diffusées par les médias de masse sur le Vénézuela? Pourquoi Bush veut-il renverser Chavez? Où va l'Amérique latine? Ce qui se passe au Venezuela nous concerne-t-il?
Ce que les Vénézuélien-nes disent dans le film
Bruxelles-Caracas"J'étudie ici gratuitement. La seule chose que je paie, c'est le ticket de métro et si je viens en bus, c'est gratuit."
Miltino, étudiant universitaire
"Avec les études, Chavez nous a donné une chance qu'aucun gouvernement ne nous avait donnée."
Belkis, étudiante et vendeuse en kiosque
"Dans ce pays, ce n'était pas possible pour un jeune des quartiers pauvres, sans argent, d'intégrer une université même si elle était publique."
Juan Contreras, militant PCV
"On va chez les médecins cubains. Tu arrives et tu reçois les médicaments même si tu n'as pas d'argent. Avant pas question, tu devais attendre dans la file et on t'y laissait mourir."
Felipe, 40 ans
"Nous n'avons jamais connu la démocratie, la démocratie était pour ceux qui étaient au pouvoir. Maintenant, oui, nous voyons vraiment que la démocratie existe parce que nous y participons."
Ivonne, employée
"On a un référendum tous les deux ans qui permet de révoquer n'importe quel élu."
Anita, coiffeuse de rue
"Les États-Unis s'opposent à Chavez à cause des mesures pour mieux redistribuer les richesses."
Une dame d'origine espagnole
"Notre président Chavez veut élever les plus modestes, mais le président des États-Unis veut que ces gens restent en bas."
Gladys, responsable d'une cantine populaire.
http://cybersolidaires.typepad.com/ameriques/2006/11/bruxellescaraca.html
Ce travail de journalisme sur le terrain, ça c'est le vrai journalisme !!