Soral récidive contre la FAPECLe facteur a encore sonné à la porte de la FAPEC pour apporter une énième lettre recommandée avec accusé réception.
Lettre de menace de poursuites judiciaires signée Julien Limes
D’où vient-elle ? De Valls ? De Belkacem ? Non ! De Soral… Ou plutôt de son secrétaire, Julien Limes – mais est-ce son vrai nom ? On sait désormais que Soral monte ses mauvais coups par l’intermédiaire de ses « hirondelles » qu’il dépêche ici et là sous un nom ou un autre. Et lui reste toujours en coulisses, aux commandes mais dans l’ombre.
Notre article « Soral s’emballe » est l’objet du litige. Par la force des choses, nous avons dû répondre dans cet article à une vidéo diffamatoire intitulée : « Farida Belghoul, histoire d’une imposture », diffusée abondamment par Soral.
Dans cette vidéo diffamatoire, Mohamed Khelifi dit Amine et Sébastien Ribeiro, visages masqués par le floutage, sans nom, sans fait et sans preuve, parlent de Farida Belghoul comme d’un monstre à abattre martyrisant ses collaborateurs. Il est utile de savoir que l’un et l’autre, de toute leur vie, ne l’ont respectivement approchée qu’une fois pour le premier et deux fois pour le second… Pas de quoi en tirer le portait abject qu’ils font d’elle. Alors pourquoi s’acharnent-ils ainsi ? La réponse est précisément dans leur identité et leur fonction : l’un et l’autre sont cadres d’Egalité et Réconciliation, une association surtout chargée, d’après ses propres statuts, de promouvoir les idées d’Alain Soral. Mohamed Khelifi dit Amine, responsable E&R Marseille, ainsi que Sébastien Ribeiro, responsable E&R Nord, comptent tous les deux au nombre des hommes acquis au président.
Sur lettre à en-tête d’Egalité et Réconciliation, le secrétaire de Soral écrit à Farida Belghoul : « Je vous informe que Messieurs Khelifi et Ribeiro, à défaut du retrait de l’article mentionné dans un délai de huit jours à compter de la réception de la présente lettre, engageront une procédure à votre encontre tendant au retrait de l’article « Soral s’emballe » du site Internet de la FAPEC et à votre condamnation à des dommages et intérêts » .
Raisonnement trompeur
On connaît le propos de Soral selon lequel « taper au porte-monnaie est le procédé habituel de l’oligarchie » . Ce à quoi s’ajoute sa déclaration récente du 17 mai 2015 dans sa dernière vidéo payante : « Aujourd’hui, dit-il, on est sorti totalement de l’Etat de droit (…) Ils ont pris (Soral désigne ici le CRIF) le contrôle total et le pouvoir sur le politique, le médiatique mais aussi maintenant sur l’institution judiciaire qu’on ne peut plus appeler la justice » . Plus loin, en parlant des dommages et intérêts qu’on lui réclame, il les décrit comme étant « le prélèvement de la livre de chair » . Enfin, il insiste sur le fait « qu’il y a vraiment un effondrement total de la liberté d’expression en France » .
C’est beau à entendre, n’est-ce pas ? Hors champ, il se précipite ensuite pour faire rédiger une lettre de mise en demeure afin d’exiger de nous le retrait d’un article relevant du droit de réponse car celui-ci dévoile l’identité de ses deux hirondelles, et ceci en vertu de l’article 9 du Code Civil prévoyant que « chacun a droit au respect de sa vie privée ». Nous aurions donc, d’après « Monsieur Limes », secrétaire de Soral, « porté atteinte à la vie privée et contrevenu à la Loi » (la majuscule est de lui) en dévoilant l’identité de Mohamed Khelifi dit Amine et Sébastien Ribeiro dans l’article en question.
Les juges en effet peuvent comme le prévoit l’article 9 « faire cesser une atteinte à l’intimité de la vie privée ». Sauf que rien ici ne relève de l’article 9. De surcroît, si Julien Limes est un pseudonyme, que vaut cette mise en demeure ?
Procédure abusive
Envisager dans notre cas une procédure au motif de la violation de la vie privée est tout à fait déplacée à plus d’un titre. La majesté de Soral tient au fait qu’il est le roi de l’enfumage intégral.
Quelle atteinte à l’intimité de la vie privée ? Les avons-nous filmés dans leur cuisine ou dans leur chambre à leur insu ? Pas le moins du monde ! Avons-nous tenu de quelconques propos concernant leur vie personnelle ? Pas du tout ! En revanche, eux, se sont largement exprimés visages floutés dans cette vidéo diffamatoire de leur crû, massivement diffusée par Soral, vidéo sans source ni signature où ils tiennent des propos qui portent une atteinte grave, tant la calomnie abonde, à… la vie privée de Farida Belghoul !
Par voie de conséquence, Egalité et Réconciliation tente une fois de plus de nuire à la FAPEC ! On se souvient encore de la tentative de putsch anonyme d’octobre 2014.
Khelifi et Ribeiro, des hommes du président
Et non des victimes malheureuses de la « manipulatrice perverse ». Le retournement de situation est sublime. Si quelqu’un aujourd’hui devait porter plainte avec des pièces matérielles sérieuses à l’appui, ce serait nous.
De plus, l’argument selon lequel dévoiler leurs identités de membres d’Egalité et Réconciliation leur porteraient un grave préjudice dans leur vie personnelle se heurte de plein fouet au fait que Khelifi et Ribeiro se sont affichés eux-mêmes par ailleurs à visages découverts dans deux vidéos – au moins – visibles sur le net aux côtés d’Alain Soral lui-même ! Ce que la justice devrait prendre en compte tout de même !
Khelifi et Ribeiro ne se cachent la figure que pour faire le sale boulot. On les comprend : il n’y a pas de quoi être fiers d’être des corbeaux de circonstance.
Pour qui bosse le boss ?
Cette manoeuvre de type oligarchique est d’autant plus inadmissible que toutes les confrontations privées, tous les débats publics proposés par Farida Belghoul et le père Olivier Horovitz ont été ignorés par Soral et ses partisans. En revanche, les pressions vont bon train sur tous ceux qui osent tenir tête au parrain : Salim Laïbi, accablé de manière ignoble en ces jours de deuil par Soral, vient de recevoir la même mise en demeure que nous :
http://www.lelibrepenseur.org/bas-les-masques-egalite-et-reconciliation-nous-menace-de-poursuites-judiciaires/
Le 3 mai dernier, Meta TV avait reçu en raison de la publication de notre article les mêmes menaces de la part du service juridique de E&R :
http://metatv.org/er-menace-meta-tv
Aux yeux du patron de la dissidence business, la légitime défense est un crime de lèse-majesté ; le droit de réponse aussi. En représailles, Alain Soral utilise savamment les armes du système si bien décriées par lui et si puissantes pour détruire la résistance.
Farida Belghoul