Anti Nouvel Ordre Mondial

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    Actualités economique sur l'apocalypse financier.

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    Actualités economique sur l'apocalypse financier. - Page 7 Empty Re: Actualités economique sur l'apocalypse financier.

    Message  ratman 16/12/2010, 15:31

    Le déficit des comptes courants se creuse aux Etats-Unis

    WASHINGTON (Reuters) - Le déficit des comptes courants des Etats-Unis s'est creusé au troisième trimestre à 127,2 milliards de dollars, l'équivalent de 3,5% du produit intérieur brut américain, en raison d'une hausse des importations de biens et d'une baisse des recettes.

    Il s'agit du cinquième trimestre consécutif d'aggravation de ce déficit, a précisé jeudi le département du Commerce, qui ajoute qu'il s'agit du plus important déficit, en termes de pourcentage de PIB, par rapport à celui du quatrième trimestre 2008.

    Les économistes avaient anticipé un déficit de 126,0 milliards de dollars au troisième trimestre 2010.

    Le département du Commerce a révisé à la marge le déficit du deuxième trimestre de l'année, à 123,2 milliards de dollars contre 123,3 précédemment.

    Lucia Mutikani, Benoit Van Overstraeten pour le service français, édité par Dominique Rodriguez

    http://fr.reuters.com/article/businessNews/idFRPAE6BF0DX20101216
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    Message  ratman 16/12/2010, 18:13

    La BCE demande 5 milliards d'euros aux États


    http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2010/12/16/04016-20101216ARTFIG00565-la-bce-demande-5-milliards-d-euros-aux-etats.php




    La gardienne de l'euro veut consolider son bilan après avoir acheté des obligations grecques, irlandaises et portugaises. Une première depuis sa création.

    La rumeur circulait depuis quelques jours. La Banque centrale l'a officialisée ce jeudi peu avant l'ouverture du sommet européen des chefs d'État et de gouvernement: elle demande un doublement de son capital. Ce coussin de sécurité, qui s'élève à 5,76 milliards d'euros, serait donc augmenté de 5 milliards pour atteindre 10,76 milliards d'euros.

    La gardienne de l'euro explique qu'elle doit faire face à la volatilité des «taux de change, des taux d'intérêts et des risques de crédit». L'opération aura lieu en trois étapes, la première le 29 décembre et les suivantes fin 2011 puis fin 2012.

    «Si on se place dans une perspective à plus long terme, cette augmentation de capital s'explique également par le besoin d'afficher une base de capital adéquat dans un système financier qui a crû de manière considérable», a expliqué la BCE. C'est la première fois depuis douze ans - date de sa création - que la BCE procède à une telle augmentation de capital.

    Une aide qui n'est pas gratuite

    Elle fait suite à l'opération exceptionnelle de rachats de titres de dette des pays en difficulté comme la Grèce, le Portugal et l'Irlande par la BCE. Après avoir rechigné à mener cette stratégie, elle y a été forcée à cause de la gravité de la situation et du retard des États à réagir face à la crise. «Nous pensons que cette demande (d'augmentation de capital, NDLR) fait office d'un rappel de la BCE aux États membres de la zone euro: compter sur la BCE pour se battre seule pour défendre l'euro ne peut pas être gratuit», analyse Gilles Moec, économiste chez Deutsche Bank, dans une note diffusée jeudi matin.

    La banque centrale cherche surtout à renforcer son coussin de sécurité en cas de pertes sur les obligations des États périphériques qu'elle détient. Certes, elle conserve ces titres jusqu'à leur arrivée à maturité, c'est-à-dire dix ans pour une obligation à dix ans, par exemple, sans chercher à la revendre avant terme sur le marché. Elle n'est donc pas exposée aux variations au jour le jour. Elle essuierait en revanche une perte importante en cas de défaut partiel d'un État comme la Grèce.

    Amputer les dividendes

    Techniquement, ce ne sont pas les États qui versent directement l'argent à la BCE, mais les banques centrales nationales, comme la Bundesbank allemande et la Banque de France. Mais ces dernières sont financées par les gouvernements. La somme nécessaire à l'augmentation de capital de la BCE pourrait en outre être prélevée sur les dividendes versés habituellement par la BCE à ses actionnaies, les États, selon Gilles Moec.

    La Banque centrale américaine, la fed, avait également procédé à une augmentation de capital après avoir lancé son programme de rachat massif de Bons du Trésor américain.
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    Message  nonwo 17/12/2010, 23:07

    Préparez vous au choc.

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    Message  ratman 19/12/2010, 08:49


    USA: le premier distributeur automatique d'or arrive en Floride



    Après l'Allemagne, Dubai et l'Espagne, voici le premier distributeur automatique de mini-lingots et pièces d'or aux USA (Floride).


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    Actualités economique sur l'apocalypse financier. - Page 7 Empty Bulle immobilière francaise très Dangereuse

    Message  GarfieldLove 21/12/2010, 10:17




    voir aussi >> http://www.barruel.com/la-republique-pue.html

    DESCRIPTION ICI :
    http://www.blueman.name/Des_Videos_Remarquables.php?NumVideo=2157

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    Message  ratman 23/12/2010, 19:08

    En 2011-2012, ce sera la guerre ... la guerre des financements.


    Du fait de la réduction de son déficit budgétaire et des rachats de dette effectués cette année, l’Agence France Trésor (AFT), qui gère la dette de l’Etat, a annoncé mardi qu’elle émettra moins l’an prochain.

    Après 188 milliards d’euros de dettes à moyen et long termes en 2010 (nettes des rachats de dette), l’AFT placera 184 milliards d’euros en 2011, soit 2 milliards de moins qu’initialement annoncé le 29 septembre dernier.

    Ce programme est inférieur à celui de l’Allemagne, qui a annoncé la semaine dernière un montant d’émissions d’environ 195 milliards d’euros.

    http://www.latribune.fr/actualites/economie/international/20101221trib000585206/la-france-fera-un-peu-moins-appel-au-marche-en-2011-pour-financer-sa-dette.html

    En 2011, combien de milliards d’euros vont devoir emprunter les 10 Etats européens les plus importants ?

    - L’Italie va devoir emprunter 205 milliards d’euros.
    - L’Allemagne va devoir emprunter 195 milliards d’euros.
    - La France va devoir emprunter 184 milliards d’euros.
    - L’Espagne va devoir emprunter 95 milliards d’euros.
    - Les Pays-Bas vont devoir emprunter 52 milliards d’euros.
    - La Belgique va devoir emprunter 36 milliards d’euros.
    - L’Irlande va devoir emprunter 24 milliards d’euros.
    - Le Portugal va devoir emprunter 17 milliards d’euros.
    - L’Autriche va devoir emprunter 17 milliards d’euros.
    - La Finlande va devoir emprunter 15 milliards d’euros.

    Total : en 2011, ces dix Etats devront emprunter 840 milliards d’euros.

    Et en 2012 ?

    « En 2012, le cap symbolique des 1.000 milliards d’euros d’émissions souveraines devrait être franchi en hausse pour la première fois depuis la création de la monnaie unique. D’où la préoccupation des responsables européens de voir ressurgir d’autres fortes crises de financement des Etats dans les années qui viennent. »

    http://www.lesechos.fr/economie-politique/monde/actu/0201013260201-des-obligations-a-maturite-plus-longue-pour-eviter-les-goulets-d-etranglement.htm

    Nous sommes prévenus.

    En 2011 et en 2012, ce sera la guerre des financements.


    http://ladettedelafrance.blogspot.com/2010/12/previsions-pour-2011.html#comments

    trés bon site d'info abonnez vous a la mailist gratuitement
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    Message  ratman 2/1/2011, 20:06

    proposition pour payer en or dans l'utah ( usa)
    http://www.slate.fr/lien/32209/utah-monnaie-pieces-or-dollar


    15% de baisse du niveau de vie pour sauver l'euro cheers
    sachant que l'euro a 20% de chance de survivre cheers cheers

    http://www.express.co.uk/posts/view/220339/Living-standards-must-fall-by-15-to-save-the-euroLiving-standards-must-fall-by-15-to-save-the-euro#ixzz19jSk8yQD


    marc faber 2011
    http://wallstreetpit.com/55289-marc-fabers-january-2011-outlook-correction-imminent
    affraid


    phase II de la crise
    http://www.telegraph.co.uk/finance/financetopics/financialcrisis/8234231/European-debt-markets-face-second-credit-crisis.html

    affraid affraid
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    Message  ratman 7/1/2011, 18:00

    jacques attali explique la baisse des salaires en occident


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    Message  Invitée 7/1/2011, 19:35

    Jacques Attali il a une tête de chouette !
    jacques Attali il a un oeil qui dit zut à l'autre !
    jacques Attali il est partout !
    jacques attali il donne tout le temps son avis !
    jacques attali il dit c'est comme ci !
    jacques attali il m'énerve !
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    Message  ratman 8/1/2011, 12:57


    "J'espère vraiment qu'il y aura une grave crise de l'euro "
    j.attali




    https://www.dailymotion.com/video/xgh56s_attali-espere-qu-il-y-aura-une-grave-crise-de-l-euro_news#from=embed&start=14
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    Message  ratman 8/1/2011, 16:23

    « Je serais très étonné que l’euro survive à 2011 »
    Emmanuel Todd




    Mardi 4 janvier 2011





    Selon Emmanuel Todd, la crise qui a sévi en 2010
    aura tout de même eu deux vertus : ébranler la croyance dans le
    libre-échange et dans l’euro en tant qu’horizon spécifique pour
    l’Europe. Pour sauver le système, selon lui, il faut mettre en place un
    protectionnisme européen « raisonnable et coopératif ». Mais ce n’est
    pas gagné…






    Que nous est-il permis d’espérer et que doit-on craindre en 2011 ?
    Le politologue, démographe et essayiste français Emmanuel Todd a accepté
    de se livrer, pour nous, à un « bilan et perspectives » étayé, plus
    spécifiquement centré sur la crise économique et financière qui secoue
    l’Europe. Que retiendrez-vous de l’année 2010, qui vient de s’achever ? Je
    dirais que ce fut une année charnière. C’est l’année où les croyances,
    économiques et politiques dominantes de l’Occident sont arrivées au bout
    de quelque chose. D’abord dans la gestion
    de la crise économique. J’ai été frappé par la prise de conscience
    concernant la relance, telle qu’on l’avait conçue lorsque la crise
    financière, puis la crise de la demande mondiale ont été diagnostiquées –
    chose qu’il fallait faire, précisons-le… –, qui n’allait pas suffire.
    Et pour une raison très simple : les plans de relance ont, à la rigueur,
    relancé les profits dans les économies occidentales, ont regonflé à un
    niveau acceptable les indicateurs boursiers, mais n’ont pas fait
    repartir l’emploi, les salaires. Malgré ces plans, la dégradation du
    niveau de vie a commencé ; aux Etats-Unis, les indicateurs mettent même
    en lumière une diminution de l’espérance de vie… Les gens ont donc compris que dans une économie ouverte, dans un régime
    de libre-échange, si l’on réinjecte des signes monétaires ou des moyens
    de payement dans l’économie par en haut – plutôt par le système
    bancaire qu’autrement –, on crée de la demande, mais que cette demande
    ne modifie absolument pas le mécanisme de la compétition sur les
    salaires, mais que cela relance tout simplement les économies à bas
    salaires. En France par exemple, et j’imagine ailleurs, les plans de
    relance de l’après-crise ont abouti à une accélération de la
    désindustrialisation et des délocalisations… Un « électrochoc », donc… Les
    gens l’ont compris mais, pour le moment, ils ne sont pas allés au bout
    de la compréhension. Cela réintroduit les différences traditionnelles
    entre Américains et Européens où, pour une fois, je ne peux plus dire
    que les Américains sont quand même moins bêtes parce qu’ils ont compris
    le problème de la demande globale, les mécanismes keynésiens de soutien à
    la demande, la notion de flexibilité monétaire, etc. On ne peut plus
    considérer qu’un plan de relance, en économie ouverte, est simplement
    mieux que les plans d’austérité européens. Les plans d’austérité
    européens ne sont pas une solution actuellement. Ils vont relancer la
    crise mondiale, et s’ils remettent l’économie mondiale en crise, pour le
    coup, l’économie chinoise, qui est gérée de façon extrêmement
    dangereuse par l’exportation, va s’effondrer. Mais ces plans d’austérité
    européens traduisent quand même, me semble-t-il, une volonté de ne pas
    faire de la relance pour autrui… Je dirais qu’ils sont un premier pas
    vers le protectionnisme, mais dans la mesure où il s’agit d’un
    protectionnisme par contraction de sa propre demande, c’est ce que l’on
    peut appeler un « protectionnisme bête ». Moi, je me bats depuis
    longtemps pour un « protectionnisme intelligent ». Je vais y revenir. C’est le deuxième tournant. Le premier concerne le premier élément de
    la pensée unique : le libre-échange. Le deuxième est sur l’euro.
    L’acquis du dernier trimestre de 2010, c’est qu’on est arrivé au bout de
    la croyance en l’euro comme horizon spécifique pour l’Europe. Il s’agit
    donc d’une année chargée en termes de prises de conscience ! Sur quoi cela pourrait-il déboucher ? Paradoxalement,
    la crise, l’effondrement de croyances qui font du mal au continent, au
    monde développé et à la planète, c’est déjà inespéré ! On a trop
    longtemps vu de sympathiques gouvernements se réunissant paisiblement –
    ce qui est une bonne chose –, conclure leurs travaux en expliquant
    qu’ils allaient défendre bec et ongles le mécanisme qui produisait la
    crise, à savoir le libre-échange. Or, le libre-échange, c’est quoi ?
    C’est la guerre de tous contre tous sur le plan économique, c’est la
    concurrence sur le coût du travail, sur l’efficacité économique. Cela dit, comment va être l’année 2011 ? On va avoir des surprises. Je
    serais très étonné que l’euro, dans sa forme actuelle, survive à l’année
    2011. S’il survit, ce sera dans un contexte de réorientation générale
    des politiques économiques européennes. Au final, cette crise pourrait donc, selon vous, se révéler positive ? Oui.
    Mais l’une des choses qui me poussent à être très prudent, c’est la
    lenteur des processus idéologiques, la lenteur du débat, le caractère un
    peu amorphe de la société. En France par exemple, la façon dont la
    crise a ramené à la surface le vieux phantasme de la supériorité des
    conceptions économiques allemandes, ces choses qu’on entendait telles
    quelles à l’époque du « franc fort », dans les années 80, a quelque
    chose d’inquiétant. Pour expliquer ce phénomène de lenteur, il y a le
    vieillissement des populations occidentales et ce que j’ai décrit dans
    mon dernier livre, Après la démocratie
    (Gallimard/Folio), à savoir un état d’atomisation des sociétés – avec
    des comportements narcissiques, des gens qui ne se soucient que
    d’eux-mêmes, une absence de croyances collectives – qui empêche la
    décision politique. Donc, ce que je
    ressens, c’est une sorte de tension qui est devant nous, de bras de fer
    conceptuel entre deux tendances : la crise générale des conceptions qui
    devrait amener des évolutions et des prises de décisions rapides, et
    puis cette espèce de lenteur, de sénilité narcissique des sociétés
    développées, qui suggère que quand même, elles seraient capables de
    continuer à ne rien faire pendant toute une année… Quid de l’euro, que vous avez évoqué plus haut ? L’image
    qui me vient, c’est « acharnement thérapeutique »… L’euro est une
    abstraction. Les sociétés nationales, avec leurs cultures, existent
    toujours. Il y a des différences de mentalités, de rythmes
    démographiques, il y a des traditions de discipline salariale en
    Allemagne qui ne sont pas concevables en France… En fait, du temps des monnaies nationales, chacune des économies
    européennes avait son mode de régulation spécifique qui lui convenait.
    Des bureaucrates abstraits ont posé l’euro là-dessus et, bien entendu,
    ça ne marche pas. Et toutes les tentatives institutionnelles, bancaires
    ou autres, pour que ça fonctionne, ne peuvent pas marcher. Tant que
    l’Europe est en économie ouverte, dans le régime de libre-échange, il y a
    une guerre économique acharnée entre les économies européennes dans
    laquelle l’Allemagne est la plus forte parce qu’elle pratique mieux la
    compression du coût salarial. Mais dans ce contexte, l’euro est une
    sorte de prison pour tout le monde, pour laisser les plus faibles ou les
    moins capables se torturer au niveau salarial, à la merci de
    l’Allemagne. Attention, je n’en veux pas du tout à l’Allemagne : il y a
    de l’aveuglement et du narcissisme là-bas comme en France… Comment sortir de cette situation ? De
    deux manières : par le bas ou par le haut. Par le bas, c’est admettre
    que l’euro est foutu. Puis on en sort et on revient aux monnaies
    nationales. Pour moi, ce n’est pas optimal : je ne suis pas du tout
    partisan de la disparition de l’euro. Simplement le système actuel est
    le pire concevable parce qu’il détruit une partie de l’industrie
    européenne, il dresse les Européens les uns contre les autres, il met
    l’Allemagne dans une position de domination mais aussi de cible,
    d’ennemi collectif pour l’Europe… La
    sortie vers le haut : on veut sauver l’euro, on y tient vraiment et on
    accepte l’idée que le problème mondial, c’est le libre-échange,
    l’insuffisance de la demande. On fait revenir l’Europe à sa conception
    initiale de la préférence communautaire. On dit que l’Europe a le droit,
    dans un monde en guerre sur les coûts salariaux, de faire un virage
    protectionniste. On établit un protectionnisme européen raisonnable,
    coopératif, qui permet de relancer les salaires, l’investissement, la
    demande à l’échelle du continent. Dans un tel contexte, on rétablit un
    intérêt collectif européen, un bénéfice mutuel. Dans le domaine
    économique, les différences culturelles entre l’Allemagne et les autres
    pays cesseraient d’être un facteur de conflit et l’Europe retrouverait
    son véritable avantage compétitif dans le monde qui est sa diversité –
    avec l’euro, on a réussi à faire de la diversité européenne quelque
    chose de complètement négatif dans ses conséquences. Êtes-vous plutôt optimiste ou pessimiste à ce propos ? Pour
    moi, l’explosion de l’euro, c’est une probabilité de 90 %. Ce qui
    provoquerait un trou d’air idéologique formidable mais, dans ce
    contexte, j’ai très très peur de l’effet de délégitimation des élites.
    Mais bon, les choses peuvent changer très vite : les populations sont
    quand même à des niveaux éducatifs très élevés, le sentiment d’une crise
    est là… Et puis les esprits ont évolué. En France, j’ai passé une
    dizaine d’années à être considéré comme un rigolo avec mon
    protectionnisme européen, maintenant ça va très bien pour moi, merci !
    Évidemment, la grande réponse, c’est : « Ce n’est
    pas possible, on ne pourrait pas faire accepter ça aux Allemands, ils
    sont tournés vers l’extérieur, ils veulent conquérir des marchés en
    Chine, ils préféreraient d’ailleurs retourner au mark, etc. » Mais
    la chute de l’euro mettrait l’Allemagne à genoux, et les Allemands sont
    en train de comprendre qu’ils sont les principaux bénéficiaires de
    l’euro. Quand des Allemands disent qu’ils en ont marre de l’euro, marre
    de payer ces plans de sauvetage des États, qu’il faut en retourner au
    mark, etc., je pense qu’ils bluffent ! Je pense qu’ils ont compris que
    la fin de l’euro serait un désastre pour l’économie allemande. Et s’ils
    ont compris cela, il suffirait d’avoir un gouvernement français
    intelligent, qui arrête de faire des «
    cocoricos » ridicules, qui admette que l’Allemagne est l’économie
    dominante et qui lui demande de prendre ses responsabilités à l’échelle
    du continent, de prendre le leadership dans l’établissement d’un
    protectionnisme européen raisonnable, qui sera d’ailleurs favorable, en
    termes d’accroissement de la demande, à l’industrie allemande beaucoup
    plus que les quelques marchés chinois ne pourraient l’être… Nicolas Sarkozy pourrait-il conclure son mandat de la sorte ? Là, on retombe dans les paramètres lourds, pesants et qui rendent pessimistes. On a énormément de mal à imaginer Sarkozy dans ce rôle. Si vous
    regardez sa trajectoire dans son rapport à l’Allemagne, il avait démarré
    très anti-Allemand. Il scandalisait les Allemands pas juste par sa
    vulgarité mais parce que de tempérament, il était anti-Allemand et
    pro-Américain. Il a fini par s’aligner sur l’Allemagne mais il faut tout
    de même constater la coïncidence chronologique entre la chute du
    sarkozysme et la remontée en puissance d’une vieille droite conne qui
    croit au discours de la rigueur, qui pense en termes d’équilibre
    budgétaire et de choses comme ça… Aujourd’hui, le sens du gouvernement
    Fillon II, c’est que Sarkozy n’a plus le pouvoir. Il est le premier
    président de la Ve République qui n’a pas eu le droit de renvoyer son Premier ministre… Donc, quand on dit : « Est-ce que Sarkozy pourrait ? »…
    on ne sait plus très bien ce que Sarkozy peut. On n‘a donc aucune
    raison d’être optimiste, d’autant que du côté du Parti socialiste – qui a
    certes accouché avec beaucoup de difficultés de la notion de « justes
    échanges » –, c’est très lent aussi. On est dans le people !
    Emmanuel Todd



    http://archives.lesoir.be/%C2%AB-je-serais-tres-etonne-que-l-euro-survive-a-2011_t-20110104-016R22.html
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    Message  ratman 13/1/2011, 09:06


    Saisies immobilières et SDF aux USA









    La descente aux enfers des USA se poursuit. Le 29 décembre
    2010 l'Office of the Comptroller of the Currency, l'organisme
    gouvernemental de tutelle des banques aux USA a publié son rapport sur
    la situation des crédits immobiliers au troisième trimestre 2010.
    Source : http://www.occ.treas.gov/publications/publications-by-type/other-publications/mortgage-metrics-q3-2010/mortgage-metrics-q3-2010.pdf

    Ce rapport concerne 33,3 millions de prêts immobiliers (non
    commerciaux) totalisant 5907 milliards de dollars. Il nous éclaire en
    particulier sur les saisies immobilières et contrairement à ce que l'on
    martèle quotidiennement, la situation économique s'aggrave de jours en
    jours dans une Amérique qui sombre dans le chaos.

    Les
    procédures de saisies immobilières ont ainsi progressées de 4,5 % depuis
    le début de l'année 2010, passant de 1 149 461 à 1 201 622 (page 9/65
    du rapport) et les saisies effectives ont explosé avec 57,5%
    d'augmentation par rapport à 2009 (page 42/65 et 45/65 du rapport).
    Le cap des 13 000 procédures de saisies par jour a été franchi !
    Plus grave encore, les catégories les moins risquées de ces prêts
    (prime) sont sévèrement touchées avec 67,7% d'augmentation par rapport à
    2009 (page 45/65).
    Heureusement que la crise est terminée !

    En effet, 12,6% des prêts immobiliers ne sont pas remboursés (les prêts
    commerciaux sont dans la même situation) représentant une ardoise brute
    de 744 milliards de dollars.
    Vous comprenez mieux pourquoi Austan
    Goolsbee, le conseiller économique de Barack Obama, a déclaré que ne pas
    augmenter le plafond de la dette serait "catastrophique" et aurait pour
    conséquence un défaut de paiement des USA !
    Source : http://gillesbonafi.skyrock.com/2966212795-USA-apres-les-dettes-les-dettes.html

    En effet, une grande partie des CDS (Credit default Swaps) représentant
    216 987 milliards de dollars sont adossés à des crédits immobiliers
    (privés et commerciaux).
    Or, les CDS sont des contrats d'assurance
    côtés sur le marché et surtout hors bilan, c'est-à-dire qu'ils
    n'apparaissent pas dans les livres de compte de la société, des actifs
    fantômes !
    En effet, en plaçant ces produits hors bilan, les
    organismes financiers évitent de constituer des réserves garantissant
    ces polices d'assurance. Ces produits dérivés sont adossés à des dettes
    et surtout à l'assurance contre le non remboursement de ces dernières et
    c'est là que le problème se pose car, en cas de défaillance d'un des
    acteurs, tous ces produits doivent apparaître sur les comptes des
    établissements financiers.
    Source : http://gillesbonafi.skyrock.com/2956978603-Crise-systemique-l-heure-de-verite-approche.html

    La conséquence logique des saisies est donc l'explosion du nombre de sans-abri aux USA, les victimes oubliées de la crise.
    Le nombre de SDF dans l'état de New York (le plus riche des USA) est
    ainsi passé de 36 073 (janvier 2009) à 37 100 (janvier 2011) dont 14 915
    enfants, et, la situation ne cesse de s'aggraver.
    Source : Daily report http://www.nyc.gov/html/dhs/html/statistics/statistics.shtml

    Des milliers « d'oubliés de la crise » vivent désormais sous terre dans
    des conditions de vie abominables, fuyant les rues qui deviennent de
    plus en plus dangereuses car le nombre de meurtres de SDF ne cesse
    d'augmenter aux USA.
    Sources : http://gillesbonafi.skyrock.com/2967969491-Les-damnes-de-l-Amerique.html
    http://www.nationalhomeless.org/publications/hatecrimes/hatecrimes2009.pdf

    Nous assistons à la chute de l'empire américain et à la fin de notre
    système économique basé sur la loi du plus fort (loi de Pareto) qui a
    pour corollaire l'explosion de la misère, car, comme le résume Percy
    Kemp, « l'appauvrissement n'est pas dû à une diminution des richesses,
    mais uniquement à une augmentation de l'avidité. »
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    Message  ratman 25/1/2011, 11:12

    petite vidéo

    https://www.youtube.com/watch?v=SkWbyB47CXk&feature=player_embedded#!

    Les prix des produits alimentaires battent un record

    http://www.wsws.org/articles/2011/jan2011/food-j19.shtml

    lire aussi
    http://olivierdemeulenaere.wordpress.com/2010/11/03/a-quoi-servira-le-quantitative-easing/( trés bon blog )

    500 ? 1000 ? 2000 ? 4000 milliards de dollars ? Voire 8000 à 10 000 milliards
    (!)… comme y invite Paul Krugman ? Les spéculations vont bon train sur
    la forme et le montant de l’assouplissement quantitatif (QE2) qui sera
    décidé ces 2 et 3 novembre par la Réserve Fédérale. Rarement celle-ci
    aura suscité une telle attente, certains annonçant même que la Fed doit
    prendre la décision la plus difficile de son histoire.
    Que Ben Bernanke déçoive sur l’ampleur du QE et les marchés risquent de
    plonger tandis que le dollar redressera la tête. Qu’il en fasse trop et
    c’est l’inverse qui se produira : une bulle sur les actions et les
    matières premières et un effondrement du billet vert. Il est donc sur le fil du rasoir.
    Mais l’important n’est pas là. L’important est de savoir à quoi le quantitative easing peut bien servir et s’il apportera de vraies solutions à une Amérique en faillite.
    Officiellement, il doit stimuler la
    croissance en favorisant à la fois la consommation – via les
    anticipations inflationnistes – et les exportations – via la baisse du
    dollar. Pourtant, bien que les marchés semblent parier sur le succès de
    ces injections de liquidités, il est douteux que cela ait des chances de
    fonctionner.
    - Concernant la consommation : On ne fait pas boire un âne
    qui n’a pas soif. Ce que veulent les Américains, c’est un emploi durable
    et un toit solide. Ils se désendettent et n’ont plus les moyens de
    dépenser davantage. Les forces déflationnistes sont toujours à l’oeuvre,
    et pour encore un bon moment. Les centaines, voire les milliers de
    milliards n’iront pas dans l’économie. Même chose pour la baisse de taux
    espérée afin de relancer le crédit.
    - Concernant les exportations : L’espoir semble davantage de
    mise dans la mesure où un affaiblissement du dollar par rapport à
    l’euro confère un avantage concurrentiel sur les entreprises du Vieux
    Continent. Mais l’Europe n’est pas tout. La guerre monétaire engagée
    contre la Chine n’est pas gagnée d’avance. Certes, le yuan est
    légèrement remonté suite aux pressions de Washington. Mais l’écart de
    compétitivité est tel et l’industrie américaine en si mauvais état que
    ce ne sont pas quelques points gagnés sur la devise chinoise qui
    réduiront significativement le gigantesque déficit commercial des
    Etats-Unis.
    QE2 : un nouveau plan de sauvetage des banques

    Si le quantitative easing ne marche pas, et n’a du reste
    jamais marché (posez la question aux Japonais !), pourquoi cette
    obstination de la Fed à s’enferrer dans ce type de politique, très
    risquée en termes d’inflation à moyen ou long terme, dont elle sait
    qu’elle n’aura aucun impact réel sur la croissance ?
    Tout simplement parce que l’objectif majeur n’est pas là. Pas dans un
    dopage de l’économie américaine. Ce qu’il y a derrière cette émission
    monétaire massive, c’est le souci de sauver encore une fois le système financier. D’un côté les banques de Wall Street en faillite, atteintes par le scandale historique du Foreclosure Gate,
    qui leur coûtera, selon certaines estimations, 700 ou 800 milliards de
    dollars, lesquels s’ajoutent aux pertes liées aux MBS (mortgage-backed
    securities). De l’autre le Trésor lui-même, dont les obligations
    trouvent de moins en moins de souscripteurs alors même que la dette
    publique (14 000 milliards de dollars, en réalité bien davantage) s’alourdit de façon exponentielle.
    La Fed va donc échanger de l’argent frais contre des actifs toxiques, ce qui permettra aux big banks
    de Wall Street de se recapitaliser. Parallèlement, elle achètera ses
    propres bons du Trésor via ces mêmes banques, qui sont des primary dealers,
    offrant ainsi aux grands créanciers étrangers de l’Amérique (Chine,
    Japon, etc.) la possibilité de se désengager sans provoquer un
    effondrement brutal du dollar.
    L’avantage par rapport à un plan de sauvetage classique comme le TARP ? Il est essentiel : Aucun
    passage devant le Congrès ne sera nécessaire pour faire adopter ces
    mesures de renflouement, que ni les représentants ni l’opinion
    américaine ne supporteraient.

    Lire aussi :
    The
    biggest bank robbery in history ? More quantitative easing = backdoor
    bailouts for the big banks without having to go through Congress
    Fed asks dealers to estimate size, impact of debt purchases
    QE : the numberless oblivion
    The Fed’s Magic Money-Printing Machine (Matt Taibbi)
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    Message  ratman 29/1/2011, 15:01

    J. Attali : intervention à l'Université Crise de l'Euro




    https://www.dailymotion.com/video/xgr0l8_j-attali-intervention-a-l-universite-crise-de-l-euro_news


    on va droit dans les états fédérés
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    Message  ratman 6/2/2011, 09:26

    Faudra t-il encore sauver les banques ?

    Vous vous pensiez sortie de l’auberge ? Et si une nouvelle crise bancaire nous menaçait et qu’il fallait encore sauver les banques ?

    Quels sont les risques ? Peut-on en arriver là ?

    La France en chiffres

    Les chiffres sont souvent rébarbatifs, néanmoins ils permettent d’illustrer une réalité.

    Il faut d’abord un étalonnage, c’est-à-dire des chiffres de référence permettant de mettre les choses en perspective. Nous allons donc comparer les « chiffres » des banques à la richesse produite par l’ensemble des français (banques comprises) en une année, ou autrement dit à notre PIB.

    Le PIB de la France est d’environ 2000 milliards d’euros par an.

    Ensuite le chiffre du budget de l’Etat. En un an, tous les impôts et taxes confondus vont rapporter environ 300 milliards d’euros.

    Comme l’Etat est très dispendieux, nous dépensons chaque année plus que ce que nous gagnons.

    Cela forme ce que l’on appelle le déficit budgétaire…. environ 180 milliards d’euros cette année… (oui quand même cela fait des sous).

    Enfin chaque année ce beau déficit (nos 180 milliards) vient s’ajouter à la dette totale de la France environ…. 1600 milliards d’euros.

    Voilà les chiffres qui concernent notre pays dans ses grandes, très grandes masses.

    La crise financière

    Maintenant retournons en 2008-2009. Au pire de la crise les autorités américaines décident de ne pas sauver la banque Lehman Brothers. Conséquence directe et immédiate : plus aucune banque ne prête à aucune, la planète finance est en arrêt cardiaque.

    Elle sera réanimée à grand coup d’injections de liquidités massives ; les banques centrales jouant ainsi ce que l’on appelle le rôle de « préteur en dernier ressort ». En clair, quand il n’y a plus personne pour prêter à personne, c’est la BCE (pour l’Europe) ou la FED (pour les USA) qui « impriment » autant d’argent que nécessaire pour que les opérations bancaires puissent se poursuivre.

    Sinon, et bien sinon, c’est la crise systémique ; le système s’effondre en quelques jours seulement.

    L’argent ne circule plus, les cartes bleues s’arrêtent de fonctionner, les chèques sont rejetés, les distributeurs de billets vidés en moins de temps qu’il ne faut pour dire « ouf », les banques ferment et… les gens perdent leurs économies.


    voir https://www.dailymotion.com/video/x4asqc_largent-debut_news

    Bref, nous aurions expérimenté le chaos. Arrêt des échanges, supermarchés vides, puisque toutes les transactions auraient été bloquées le tout dans un système d’approvisionnement organisé en « temps réel et en stock zéro ». Fin de l’histoire, retour au siècle passé.

    Bien ou mal, pouvions-nous faire autrement dans l’intérêt de tous que d’intervenir massivement ? Non. Il n’y avait pas d’autre possibilité. Contrairement à ce que l’on veut croire les Etats n’ont pas donné d’argent aux banques. Ils ont soit prêté soit donné des garanties.

    Cela change tout mais ne justifie rien.

    La question du « qu’est ce qui nous a amené là ? » bien qu’ayant été posée n’a trouvé à ce jour aucune réponse. Aucune réglementation autre que cosmétique n’a été mise en place.

    « Vilain trader tu toucheras moins de bonus cette année ».

    « Bravo » firent les masses en cœur. « Vous êtes des vilains, vous, les traders », « tous au coin » !

    Sauf qu’il s’agit là de limiter le débat, à tout, sauf à l’essentiel et que loin d’être « au coin » les bonus des traders seront à nouveau records cette année.

    L’essentiel c’est un système qui s’est mis en place depuis 20 ans sur fonds de mondialisation, d’internationalisation, d’informatisation (voir Trading Haute Fréquence) et de dérégulation.

    L’essentiel du problème c’est que la démission du Politique face à l’Economique et la suppression de tout contrepouvoir réel et efficace à eu pour conséquence de créer un monstre financier dont plus personne ne sait aujourd’hui comment se débarrasser.

    Nous en sommes donc là. Tout semble aller mieux. Sauf que rien, strictement rien n’a changé et que les risques perdurent. Tout ce qui a fait la crise de 2008 est encore là…. mais en pire puisque entre temps les Etats, pour sauver momentanément le système de la crise économique, ont du augmenter considérablement leur endettement au point qu’il en devient aujourd’hui insupportable.

    Vous vous souvenez des chiffres du début ? Notre PIB, notre budget, notre déficit, notre dette… Nous allons les comparer aux bilans des principales banques françaises. Ce tableau est édifiant.

    Les banques en chiffres (en milliards d’euro bilan 2009) :

    Comme on peut le constater l’ensemble des engagements des principales banques françaises représente 4,3 fois le PIB ; c’est-à-dire la totalité de la richesse produite par notre pays chaque année. Ces engagements représentent 28 fois le budget annuel de notre Etat ou encore 1 112 années de bénéfices de ces mêmes banques…

    L’expression « too big to fail » (trop grosse pour faire faillite) est utilisée pour expliquer qu’une banque ou institution est trop importante pour le système pour que les autorités puissent prendre le risque de la laisser faire faillite. Hélas nous en sommes plutôt arrivés au « too big to save » c’est-à-dire trop gros pour être sauvé.

    Les risques actuels :

    Les dettes souveraines :

    Les banques françaises détiennent 480 milliards d’euros de dettes des pays appelés les PIGS (Portugal, Irlande, Grèce, Espagne, hors Italie). Cette estimation a été réalisée par la BRI (Banque des Règlements internationaux). Ce montant représente deux fois les fonds propres cumulés de nos banques (c’est-à-dire la totalité de l’argent que nos banques sont censées avoir en caisse). Selon la même BRI, si l’on prend en compte les engagements de nos banques sur l’Italie il faut rajouter 476 Milliards d’euros supplémentaires….cela commence à faire beaucoup.

    Les produits dérivés :

    Le volume de produit dérivés échangés chaque année de manière opaque car de grès à grès (c’est-à-dire directement entre les banques) est d’environ 600 000 milliards de dollars (vous avez bien lu). Le moindre problème sur ce marché et les banques sautent.

    Une crise immobilière mondiale :

    Puis vient le problème de l’immobilier. On sait ce qu’il en est aux Etats-Unis (effondrement des prix, nombre de saisies record etc…). Le Royaume-uni rentre à nouveau en récession, l’immobilier baisse partant de niveaux très élevés. En Espagne c’est une véritable catastrophe avec plusieurs millions de logements vides, et non vendus, et des banques qui ne passent pas les provisions nécessaires puisqu’elles n’en ont tout simplement pas les moyens.

    Le déficit des Etats US et des municipalités américaines :

    Si l’Etat Fédéral ne vole pas au secours des Etats fédérés et d’un nombre de plus en plus important de villes, ce sera la faillite assurée pour beaucoup d’entres eux. Les sommes en jeux sont colossales et les banques bien sûr exposées à ce risque.

    La menace des bulles spéculatives des marchés émergeants :

    La Chine en tête, avec une croissante forte, une inflation qui n’est plus maîtrisée, une envolée de l’encours des crédits et de l’endettement pourrait également connaître une crise de « croissance » tout en sachant que ce pays est tributaire à plus de 60% de ses exportations vers les pays développés.

    Il ne s’agit là que des plus importantes bombes à retardement qui existent actuellement, mais il y en à d’autres tellement nombreuses qu’il est difficile d’être exhaustif, du prix du baril de pétrole dont l’augmentation peut étouffer toute reprise économique immédiatement, à l’immobilier commercial américain ou européen, en passant par les risques géopolitiques.

    Une situation absurde :

    Aujourd’hui ce sont les banques qui financent les déficits des Etats en échange de leur soutien en cas de défaillance, entraînant ainsi nos politiques dans une interdépendance malsaine.

    Cela fonctionne d’une manière simple.

    Les banques, vont voir la BCE (Banque Centrale Européenne) qui leur prête de l’argent au taux de 1% (c’est encore plus intéressant aux Etats-Unis où les banques peuvent emprunter à 0,25%) autant dire gratuitement.

    Les banques qui emploient un nombre incalculable de « grands » génies placent cet argent obtenu pas cher sur…. des obligations d’Etat de pays en difficulté comme l’Espagne, le Portugal et l’Irlande ou la Grèce à des taux proches de 6, 7,8% voire beaucoup plus dans certains cas et empochent la différence.

    Qui n’a pas rêvé de faire un crédit au taux de 1% et de placer cette même somme sur son livret A au taux de 3% ? C’est exactement ce qui se passe pour les banques.


    Evidemment, si jamais les risques deviennent trop forts la même BCE ou FED qui a prêté ces sommes, reprends les titres dont éventuellement plus personne ne veut sur le marché pour débarrasser les banques de leurs actifs « toxiques ».

    C’est ce qui fut fait avec les titres grecs il y a quelques mois afin de nettoyer les positions excessives de certaines banques notamment allemandes et … françaises.

    Un autre mécanisme tout aussi absurde est à l’œuvre à travers les plans d’aides européens, ou du FMI.

    Ces deux dernières institutions, prêtent à des pays en quasi faillite de l’argent qui leur a été prêté par d’autres pays surendettés les amenant à leur tour à la faillite, sans que cela n’émeuve personne en terme de raisonnement.

    Tous ces montants sont tellement démesurés qu’ils ne sont tout simplement plus à l’échelle d’un budget d’Etat. Or que constate t-on ? Qu’un pays comme l’Irlande dont le miracle économique nous a tant été vanté et qui était relativement peu endetté s’est englué dans les pires difficultés en raison, non pas de sa population trop dépensière (quoique), ou de ses systèmes d’aides sociales

    trop dispendieux, mais à cause de ses banques dont les volumes d’engagements étaient simplement disproportionnés pour ce pays. Ce fût le cas de l’Islande mise en dépôt de bilan par les pertes abyssales de ses banques, puis viendra le cas de l’Espagne, du Portugal et de tous les autres.

    De façon générale l’ensemble des pays occidentaux a laissé se développer des systèmes financiers hypertrophiés qui menacent aujourd’hui la stabilité même de nos économies.

    La planète « finance » est dans un tel état de fragilité que le moindre choc exogène peut conduire à son effondrement rapide.

    Il n’est donc pas exclu de devoir à nouveau sauver les banques, mais les Etats le pourront-ils seulement ?

    Les peuples pourront-ils seulement le supporter ?

    Aujourd’hui les gouvernements n’ont plus aucune marge financière en dehors de faire fonctionner la planche à billets ou de mettre en place un nouveau système monétaire
    . Nouveau système monétaire qui est au cœur de l’action du Président de la République Française Nicolas Sarkozy dans le cadre de sa Présidence du G20.

    Tant que les Politiques ne mettront pas fin aux errements de la finance nous continuerons chaque jour à nous rapprocher un peu plus de l’abîme…. mais en ont-ils seulement la volonté ?

    Vous avez aimé le film « La crise », vous allez adorer « La Crise II ». Encore mieux, encore pire.

    Charles SANNAT

    Chargé d’Affaires BNP Paribas
    http://www.loretlargent.info/non-classe/faudra-t-il-encore-sauver-les-banques/3615/
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    Message  ratman 9/2/2011, 13:43


    L’économiste Christian Saint-Etienne reste persuadé que l’euro est en danger et dresse les 3 scénarios possibles pour l’Euro

    https://www.dailymotion.com/video/xgx7e1_sos-euro-par-christian-saint-etienne_news#from=embed

    Une union monétaire où tous les pays sont identiques n’aurait aucun intérêt

    On entend souvent dire que les pays de la zone euro qui se sont spécialisés dans les services au détriment de l’industrie manufacturière devraient se réindustrialiser ; que l’hétérogénéité des pays est un danger pour la stabilité de la zone euro et que par exemple les pays où les coûts salariaux ont augmenté plus vite devraient réduire les salaires ; on soutient que la présence de pays excédentaires et déficitaires en termes de commerce extérieur est une menace ; on voudrait avoir des règles budgétaires communes et on évoque la convergence des systèmes fiscaux ; la BCE rejette les écarts entre les taux d’inflation nationaux… Le message finalement est le suivant : si tous les pays de la zone euro étaient semblables (s’il y avait 17 Allemagnes !) la zone euro fonctionnerait beaucoup mieux. Mais une Union Monétaire où tous les pays sont identiques n’aurait aucun intérêt. A quoi sert une Union Monétaire ? – à allouer l’épargne là où se trouvent les projets les plus efficaces, donc à accélérer la convergence des pays aux revenus les plus faibles ; – à permettre l’exploitation des avantages comparatifs et la spécialisation productive des pays en faisant disparaître le risque de change ; – à éviter les crises de change dues aux asymétries entre les pays. Si dans une Union Monétaire, les pays sont initialement semblables ou le restent, elle n’a donc aucun effet positif.

    PLUS DE COMMMENTAIRE EN SUIVANT :

    Solutions à la crise des dettes souveraines : attention aux difficultés techniques insurmontables

    Certaines solutions à la crise des dettes souveraines ont l’air a priori attrayantes, mais en réalité présentent des difficultés techniques insurmontables. Donnons quelques exemples : – l’émission commune d’obligations par les pays de la zone euro (euro-bonds) permet en théorie de régler le problème de solvabilité des émetteurs souverains, puisque la zone euro prise globalement est solvable, ce qui n’est pas le cas pour certains des pays de la zone. Mais le problème technique grave est le suivant : sur quelle base décide-t-on qu’un des pays est suffisamment en difficulté pour ne pas rembourser toute sa quote-part de l’emprunt fait en commun, c’est-à-dire que la garantie fournie par les autres pays doit jouer ? - il a été suggéré que le Fonds Européen de Stabilité Financière (EFSF) puisse racheter sur le marché secondaire, aux prix de marché, des dettes publiques de la zone euro. Ici aussi l’idée semble attrayante ; seuls les volontaires qui peuvent assumer les pertes sont vendeurs, le rachat de ces dettes conduit à une remontée de leurs prix, permet aux pays de se financer à des taux d’intérêt plus bas, améliore la liquidité des marchés de leur dette. Mais le problème est le suivant : personne n’a intérêt à être vendeur (à vendre à l’EFSF) puisque si les autres sont vendeurs, celui qui n’est pas vendeur s’enrichit (et peut-être échappe finalement au haircut) ; à l’équilibre, il n’y a pas de vendeurs, chaque détenteur de dette attendant que les autres vendent ; – la sortie de l’euro est parfois présentée comme le moyen de ramener de la croissance dans les pays en difficulté et de les réindustrialiser. Mais la sortie de l’euro n’est pas acceptable pour les emprunteurs privés des pays ayant une dette détenue internationalement : leur dette étant en euros, soit ils la conservent en euros et ils ne peuvent plus en assurer le service ; soit ils la convertissent dans la monnaie recréée du pays, et ils font subir un haircut injustifié aux investisseurs étrangers.

    En réalité, le pouvoir de négociation de l’Allemagne est faible

    On affirme parfois que l’Allemagne peut aujourd’hui imposer ses vues aux autres pays européens (sur les règles budgétaires, les moyens de sortir de la crise, le choix des « bonnes » politiques économiques…), en particulier le refus absolu du fédéralisme. Les déclarations du gouvernement allemand peuvent parfois donner cette impression, mais en réalité la position de négociation de l’Allemagne est très faible. Supposons que l’Allemagne ne contribue pas à soutenir les pays européens en difficulté, continue à refuser toute forme de fédéralisme. Alors, quelle que soit la réaction des pays en difficulté, l’Allemagne est perdante : – s’ils font défaut sur leur dette, en raison de l’exposition des banques allemandes et de la contraction ultérieure de leur demande, donc des exportations de l’Allemagne ; – s’ils sortent de l’euro, en raison de la perte de compétitivité de l’Allemagne et de la mise en cause de son modèle qui est de devenir le centre industriel de l’Europe ; – s’ils mettent en place les politiques économiques très restrictives qui leur sont suggérés pour rééquilibrer leurs finances publiques et restaurer leur compétitivité, en raison de la perte de débouchés induite pour l’Allemagne. L’Allemagne est donc en réalité condamnée à aider ces pays et à mettre en place une forme ou une autre de fédéralisme (transferts de revenus, émissions en commun), tout en devant négocier les conditions de cette aide en réalité dans une position de faiblesse dans la négociation.

    L’Allemagne va-t-elle être finalement aussi en difficulté ?

    La résistance de l’économie allemande à la mondialisation est remarquable : maintien d’une industrie de grande taille, de parts de marché à l’exportation importantes et stables, d’entreprises profitables : excédents commerciaux croissants, réduction progressive du taux de chômage. Mais certains avancent que, à son tour, l’Allemagne va être en difficulté : – l’industrie allemande finirait aussi par délocaliser vers les émergents ; mais elle a résisté au moment où l’écart de coût avec les émergents était le plus élevé, et elle semble capable de maintenir un avantage technologique et de niveau de gamme ; – le vieillissement démographique amputerait la croissance de l’Allemagne ; mais l’Allemagne pourra avoir recours à l’immigration ; – l’ouverture des inégalités due au modèle social et du marché du travail allemand serait insupportable ; il est vrai qu’elle est claire, mais aujourd’hui, les entreprises allemandes ont les moyens d’augmenter plus rapidement les salaires, ce qui atténuera ce problème. Il est donc loin d’être clair que l’Allemagne va être en difficulté.

    source recherche Natixis fev11 h
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    Message  ratman 9/2/2011, 13:54

    Actualités economique sur l'apocalypse financier. - Page 7 Treasury-yield-curve-since-101104

    Les emprunts du Trésor américain sont particulièrement malmenés: le rendement du T-Note à cinq ans affiche une augmentation de près d’un demi pourcent au terme de la semaine passée. Sur les échéances les plus longues, le rendement du’ Long Bond’ à trente ans a dépassé 4.7%, un niveau observé en avril 2010 quand la reprise américaine semblait bien établie.

    PLUS D'INFLATION EN SUIVANT :

    L’accentuation marquée de la pente de la courbe des rendements en dollar est partiellement imputable à une accélération des anticipations d’inflation reflétée par l’écart croissant entre le rendement réel des obligations indexées (TIPS) et le rendement nominal des emprunts traditionnels. A dix ans de maturité, le taux d’inflation breakeven à dix ans approche 2.5%, soit près d’un pourcent de plus que durant l’été 2010.

    Ce graphique vaut littéralement de l'or.
    Nous l'attendions depuis plusieurs années car elle indique le début de la fin du cycle obligataire (krach) et la phase ultime, la hausse parabolique de l'or. Rien ne peut me faire plus plaisir que de voir la pentification et le gonflement de la courbe des taux; c'est selon moi l'indicateur suprême qui donne le signal du départ de l'envolée de l'or.
    Inflation = krach obligataire = envolée du cours de l'or.
    L'avenir radieux de l'or est assuré.
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    Message  ratman 9/2/2011, 14:02

    William Bonner: les matieres premieres grimpent

    Actualités economique sur l'apocalypse financier. - Page 7 Inflation


    ▪ Les chiffres de l'emploi US sont sortis, faisant baisser le taux de chômage à 9%. Mais les chiffres ont subi des ajustements bizarres. Selon les articles que nous avons lus, personne ne savait vraiment si les chiffres étaient bons ou mauvais.

    Les nouvelles les plus intéressantes continuent de concerner les planificateurs centraux américains. Au moins sont-elles distrayantes... un peu comme ces émissions de télévision qui montrent "1 000 manières de mourir" ou des gens tentant de sauter du haut d'un immeuble de quatre étages en skate-board.

    Peut-être est-ce la nature humaine. Mais il est amusant de regarder les gens faire des sottises -- parfois même quand ces sottises sont mortelles.

    Et voilà qu'arrive Ben Bernanke, président de la Réserve fédérale américain, ancien président du département d'économie de Princeton, avec une affirmation si stupide que nous ne savons pas qu'en penser. Qu'est-ce qui se passe avec Princeton ? Qu'est-ce qui se passe avec l'économie ? Qu'est-ce qui se passe avec la Fed ? Qu'est-ce qui se passe avec Ben Bernanke ?

    ▪ Le Telegraph nous en dit plus :

    "Ben Bernanke... a écarté l'idée que les politiques de la banque centrale sont responsables des sommets record atteint par les prix de l'alimentation dans le monde".

    Alors, voyons voir. La Fed ajoute 2 000 milliards de dollars à la masse mondiale d'"argent brûlant". Peut-être que ça n'a aucun effet ? Qu'en pensez-vous ? Le Telegraph continue :

    Selon M. Bernanke, la croissance rapide des économies en développement était à l'origine de l'augmentation des prix de la nourriture, plutôt que la décision de la Fed de se lancer dans un deuxième round d'impression monétaire à hauteur de 600 milliards de dollars. 'Il est clair que ce qui se produit n'est pas un effet du dollar, mais de la croissance', a déclaré M. Bernanke durant l'une de ses rares sessions questions-réponses avec des journalistes au National Press Club à Washington jeudi dernier".

    "La FAO des Nations unies a prévenu que les prix élevés, qui dépassent déjà les niveaux ayant déclenché des émeutes de la faim en 2008, allaient probablement grimper encore".

    "La FAO mesure les prix de l'alimentation à partir d'un indice composé d'un panier des matières clé comme le blé, le lait, l'huile et le sucre, largement suivi par les économistes et les politiciens dans le monde entier comme indicateur avancé permettant de déterminer si les prix vont grimper dans les rayons des magasins".

    "L'indice a atteint 230,7 points en moyenne en janvier, par rapport à 223,1 points en décembre et 206 en novembre. L'indice fait clairement apparaître que les prix de l'alimentation, qui sont restés stables durant la majeure partie des deux dernières décennies, se sont envolés de manière alarmante ces trois dernières années. En 2000, l'indice était à 90 ; il n'a pas dépassé les 100 avant 2004".

    Eh bien, que pensez-vous de ça ? C'est la croissance qui fait grimper l'alimentation à des prix record. Pas l'impression monétaire.

    Mais attendez... une petite minute... le monde émergent se développe-t-il plus rapidement aujourd'hui qu'il y a deux ou trois ans ? Non. Hmm... La croissance est-elle une surprise ? S'est-il passé quelque chose qui a soudain fait réaliser aux investisseurs et aux traders que... eh bien... incroyable, le monde se développe !

    Non.

    ▪ Alors comment se fait-il que les prix grimpent en flèche aujourd'hui ? Pourquoi ne l'ont-ils pas fait il y a quatre ans ? Ou deux ans ? Ou l'an dernier ? Qu'est-ce qui a changé ?

    Eh bien... que pensez-vous des 1 500 milliards de dollars flambant neufs que la Fed a injectés dans la masse monétaire mondiale en 2009-2010 ? Et des 600 milliards qu'elle ajoute en ce moment même ?

    Voilà qui est nouveau, non ? Alors voilà une idée insensée. Peut-être... peut-être... que les fondamentaux de l'offre et de la demande fonctionnent pour de vrai. Peut-être... peut-être que si on augmente la masse d'argent brûlant dans le monde (c'est-à-dire l'argent qui ne provient pas d'une augmentation de la richesse réelle ou de la demande de consommation... mais des intérêts bas des banques centrales et de leurs impressions d'argent)... eh bien, peut-être que les prix des biens cotés sur les marchés mondiaux -- comme la nourriture -- grimpent.

    Il suffit de voir ce qui arrive aux autres matières cotées sur les marchés. Le pétrole, par exemple, a dépassé les 100 $. Et regardez l'or. Mesurez le pétrole et l'alimentation en termes d'or : que constaterez-vous ? Ils n'ont pas grimpé du tout ! Que peut-on en déduire ? Que l'hypothèse de la "croissance" n'a aucun sens.

    En d'autres termes, oui... le monde se développe. Il croît à un rythme élevé depuis 20 ans. Rien de nouveau sous le soleil.

    Ce qu'il y a de nouveau, c'est que les banques centrales impriment de l'argent à un rythme record. Elles créent de nouvelles bulles.

    William Bonner


    Résumons nous:


    La boite à Pandore a été ouverte par la FED. L'inflation monétaire de la FED crée la hausse des matières premières. Cette hausse des matières premières crée la hausse des prix de consommation; c'est l'inflation des prix. La bête imonde de l'inflation montre finalement son visage au public.


    Ceci est le début du troisième acte du drame monétaire menant à la dépression écomonique. L'inflation non maitrisée fera des ravages et la fortune de ceux qui ont de l'or.


    France, 2002-2011
    Nota bene : reproduction partielle ou totale de la présente Chronique STRICTEMENT INTERDITE sans accord écrit de la société éditrice. La Chronique Agora est une lettre électronique quotidienne gratuite distribuée par les services financiers des Publications Agora. Si vous désirez appliquer les conseils et évoqués dans ce texte, n'hésitez pas à vous abonner à l'une de nos lettres.Pour plus d'informations : http://www.publications-agora.fr ou http://www.la-chronique-agora.com
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    Message  ratman 10/2/2011, 13:09

    Nous en avons aujourd'hui la confirmation.
    En effet, le FEFS, le Fonds européen de stabilité financière fournira les besoins de financement de l'Union Européenne par des émissions au "robinet":

    "L'UE pourrait compléter ses besoins de financement par des émissions d'obligations plus limitées, soit des émissions "au robinet" (émissions continues) dans le cadre du mécanisme européen de stabilité financière, soit des transactions ciblées."
    Source :
    http://europa.eu/rapid/pressReleasesAction.do?reference=IP/10/1768&format=HTML&aged=0&language=FR&guiLanguage=fr

    L'Europe n'a pas encore de grands économistes mais elle possède de "supers plombiers" spécialistes des fuites.
    A propos de fuites, il faudra d'ailleurs en remettre une "couche" bientôt!
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    Message  ratman 10/2/2011, 13:53

    Prochain cataclysme financier: le 26 avril 2015

    Et si la crise des subprimes n’était que le prélude à un cataclysme économique d’une ampleur inégalée qui éclaterait, disons… le 26 avril 2015 ?

    Voici, résumé en quelques lignes, le scénario catastrophe élaboré par la société de consultance Oliver Wyman qui abouti à cette date fatidique. L’objectif de ce scénario est d’identifier les éléments déclencheurs d’une nouvelle crise et de tenter de les maîtriser avant qu’ils ne nuisent au système.

    -->Après un retour à la normale début 2011, certaines banques s’installent dans des pays où la régulation est moins pesante. La vente de produits dérivés complexes représente, à nouveau, la majeure partie de leurs revenus.

    -->Une bulle se crée autour des matières premières. Elle est favorisée par l’argent bon marché injecté dans l’économie par les banques centrales occidentales. Les pays émergents investissent massivement pour produire davantage de matières premières. Les banques occidentales leur prêtent de l’argent.

    -->La forte hausse du prix des matières premières provoque une inflation rampante en Chine, premier importateur mondial de ces produits. La Chine décide de relever ses taux et d’apprécier sa devise afin de maitriser l’inflation. L’économie chinoise ralentit. La demande en matières premières chute, l’offre est surabondante. Les prix s’effondrent.

    -->La Fed et la Banque d’Angleterre ont du, de leur côté, relever leur taux pour juguler l’inflation. Dans la dernière phase de la crise, les dettes souveraines de certains pays deviennent intenables. Elles doivent être renflouées ou restructurées.
    Pendant cette période qui s’étend de 2013 à 2015, le pouvoir économique et politique connaît un rééquilibrage inédit depuis le 2e guerre mondiale et le transfert entre l’Empire britannique et les USA.

    -->Ironie de l’histoire : l’imposante exposition des banques aux dettes souveraines construite pour répondre aux exigences de liquidité imposées par la récente réglementation bancaire, entraîne, une nouvelle fois, le secteur au bord de l’abîme.

    Nous sommes le 26 avril 2015, Garland Brothers, l' une des plus anciennes banques au monde qui depuis fin 2011 a installé ses quartiers généraux à Singapour est sur le point d'annoncer sa faillite.

    Pour Oliver Wyman, les ingrédients de nouveau cocktail explosif (purement fictif pour l'instant) sont donc : le « shadow banking » (activités bancaires exercées hors du cadre réglementé des banques), des bulles spéculatives dans les pays émergents et une crise de la dette souveraine.

    http://blogs.lecho.be/lescracks/2011/02/prochain-cataclysme-financier-le-26-avril-2015.html


    on peut conclure que l'achat d'or physique anonyme sera la seule façon de protéger votre patrimoine, et de protéger votre famille de la boucherie fiscale à venir

    Ne jamais se laisser bercer dans ce pays par un "intérêt" fiscal à déclarer son or pour ne pas payer la taxe de 8%!!!

    Vous serez au mieux un jour taxé sur votre or (suffit de changer la législation comme pour les seuils de cession sur les comptes titres); ou au pire vous serez spolié

    ne pas oublier que l'or est une vraie monnaie toute tentative de le contrôler ou manipuler est vouée à l'échec dès lors que le public s'en rend compte, c'est comme ça depuis des millénaires.

    reste aussi l'investissement dans la terre qui servira a l'alimentation besoin primaire N°1 de l'humanité mais vous êtes fiscalement "scotché"
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    Message  ratman 13/2/2011, 08:10

    >La prochaine crise financière aura lieu en 2015
    NON, c’est en 2011.

    Le LEAP2020 avait eu raison en février 2008 en annonçant le carnage à l’automne 2008.

    Extrait :
    « Dans ce numéro 22 du Global Europe Anticipation Bulletin, avec notamment notre alerte sur l’effondrement de l’économie réelle aux Etats-Unis à partir de Septembre 2008, »
    Source : http://www.europe2020.org/spip.php?article525&lang=fr

    Alors que c’est pour cet été !!!! :

    Prévision du LEAP 2020 :
    Source : http://www.europe2020.org/spip.php?article678&lang=fr

    « Il faut donc s’attendre entre

    le Printemps 2011 et l’Automne 2011

    à l’explosion de la quadruple bulle des bons du Trésor, des dettes publiques [10], des bilans bancaires [11] et de l’immobilier (américain, chinois, britannique, espagnol, … et commercial »

    Le paragraphe en entier :

    L’envolée des prix des matières premières (alimentaires, énergétiques [7],…) doit nous rappeler 2008 [8]. C’est en effet dans le semestre précédant l’effondrement de Lehman Brothers et de Wall Street que s’est situé le précédent épisode de fortes hausses des prix des matières premières. Et les causes actuelles sont de la même nature que celles d’hier : une fuite hors des actifs financiers et monétaires en faveur de placements « concrets ». Hier les gros opérateurs fuyaient les crédits hypothécaires et tout ce qui en dépendaient ainsi que le Dollar US ; aujourd’hui ils fuient l’ensemble des valeurs financières et les bons du Trésor [9] et autres dettes publiques. Il faut donc s’attendre entre le Printemps 2011 et l’Automne 2011 à l’explosion de la quadruple bulle des bons du Trésor, des dettes publiques [10], des bilans bancaires [11] et de l’immobilier (américain, chinois, britannique, espagnol, … et commercial [12]) ; l’ensemble se déroulant sur fond de guerre monétaire exacerbée [13].

    Note : [11] Nous estimons que d’une manière générale les bilans des grandes banques mondiales contiennent au moins 50% d’actifs-fantômes dont l’année à venir va imposer une décote de 20% à 40% du fait du retour de la récession mondiale avec l’austérité, de la montée des défauts sur les prêts des ménages, des entreprises, des collectivités, des Etats, des guerres monétaires et de la reprise de la chute de l’immobilier. Les « stress-tests » américain, européen, chinois, japonais ou autres peuvent toujours continuer à tenter de rassurer les marchés avec des scénarios « Bisounours » sauf que cette année c’est « Alien contre Predator » qui est au programme des banques. Source : Forbes, 12/01/2011

    cette année c’est « Alien contre Predator » qui est au programme des banques.
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    Message  ratman 14/2/2011, 14:43

    « La politisation des mécanismes économiques et monétaires va provoquer la bulle généralisée de tous les marchés financiers, des actions aux obligations, des métaux précieux aux matières premières, qui sont entrés dans une hausse parabolique ».


    http://www.forum-monetaire.com/?p=3345
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    Message  Solstice 15/2/2011, 08:53

    La zone euro se dote d'un fonds de 500 milliards d'euros pour soutenir les pays en difficulté


    http://www.lemonde.fr/economie/article/2011/02/15/la-zone-euro-se-dote-d-un-fonds-de-500-milliards-d-euros-pour-soutenir-les-pays-en-difficulte_1480189_3234.html#xtor=RSS-3208

    mais bon sang, d'ou sortent ils tout cet argent ? quelqu'un peut-il répondre ?
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    Message  nonwo 15/2/2011, 09:11

    kikiloutou a écrit:La zone euro se dote d'un fonds de 500 milliards d'euros pour soutenir les pays en difficulté




    mais bon sang, d'ou sortent ils tout cet argent ? quelqu'un peut-il répondre ?

    C'est trés simple, de l'encre, du papier et une grande quantité d'imbéciles heureux qui gobent tout ... jusqu'à en crever.
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    Message  ratman 15/2/2011, 10:22

    500 milliards c'est très peu si on y regarde de plus près rien que l'Espagne il va engloutir la totalité et il y aura encore a redonné




    préparez vous au choc, car on va droit dans un mur a 200Km/H

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