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Actualités economique sur l'apocalypse financier.
ratman- Nombre de messages : 1460
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- Message n°176
Re: Actualités economique sur l'apocalypse financier.
Le FMI prêt à se débarrasser du dollar comme monnaie de réserve
http://money.cnn.com/2011/02/10/markets/dollar/
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ratman- Nombre de messages : 1460
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- Message n°177
Re: Actualités economique sur l'apocalypse financier.
Selon l'agence Reuters, les Etats membres de l'Union européenne sont de plus en plus persuadés que Lisbonne sera obligé de demander une aide internationale d'ici le mois d'avril pour faire face aux échéances de sa dette.
"Le Portugal est en train de couler. Il ne tiendra pas le coup jusqu'à fin mars." Voilà comment une source jugée digne de foi par la très sérieuse agence Reuters présente la situation dans laquelle se trouve aujourd'hui les dirigeants portugais. "C'est désormais intégré pas seulement par les marchés mais aussi par les ministres des Finances." ajoute cette source
suite ici
http://minuit-1.blogspot.com/2011/02/video-crise-obligataire-au-portugal.html#more
"Le Portugal est en train de couler. Il ne tiendra pas le coup jusqu'à fin mars." Voilà comment une source jugée digne de foi par la très sérieuse agence Reuters présente la situation dans laquelle se trouve aujourd'hui les dirigeants portugais. "C'est désormais intégré pas seulement par les marchés mais aussi par les ministres des Finances." ajoute cette source
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http://minuit-1.blogspot.com/2011/02/video-crise-obligataire-au-portugal.html#more
ratman- Nombre de messages : 1460
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- Message n°178
Re: Actualités economique sur l'apocalypse financier.
intéressons-nous à ce qui se passe en Côte d’Ivoire puisqu’on assiste en direct à l’effondrement de son système bancaire. Dans le conflit que connaît ce pays, Alassane Ouattara ( http://www.lefigaro.fr/international/2011/02/14/01003-20110214ARTFIG00715-la-strategie-de-ouattara-porte-ses-premiers-fruits-a-abidjan.php) a obtenu que la Banque centrale des États d'Afrique de l'Ouest (BCEAO) arrête de travailler avec les banques d’Abidjan (essentiellement des filiales de la BNP et de la SG). Résultat celles-ci stoppent les transactions et baissent le rideau de fer, l’activité économique est étranglée, les clients se précipitent pour récupérer leurs fonds, la crise s'étend à la région…
http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2011/01/19/04016-20110119ARTFIG00696-cote-d-ivoire-le-spectre-d-une-faillite-hante-la-region.php
Une situation « intéressante », si l’on peut dire, car c’est ce qui se passerait en cas de faillites d’Etats surendettés (l’Argentine a vécu cela en 2001). Bientôt en Europe ? Espérons que non. Laurent Gbagbo a répliqué en prenant le contrôle des banques. Sans s’immiscer dans ce conflit, on doit déplorer que l’argent des déposants soit pris en otage pour des raisons politiques.
http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2011/02/18/04016-20110218ARTFIG00325-gbagbo-requisitionne-des-filiales-de-banques-francaises.php
http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2011/01/19/04016-20110119ARTFIG00696-cote-d-ivoire-le-spectre-d-une-faillite-hante-la-region.php
Une situation « intéressante », si l’on peut dire, car c’est ce qui se passerait en cas de faillites d’Etats surendettés (l’Argentine a vécu cela en 2001). Bientôt en Europe ? Espérons que non. Laurent Gbagbo a répliqué en prenant le contrôle des banques. Sans s’immiscer dans ce conflit, on doit déplorer que l’argent des déposants soit pris en otage pour des raisons politiques.
http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2011/02/18/04016-20110218ARTFIG00325-gbagbo-requisitionne-des-filiales-de-banques-francaises.php
Solstice- Nombre de messages : 3146
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- Message n°179
Re: Actualités economique sur l'apocalypse financier.
peut-etre est ce un test concerté en grandeur réelle . c'est évidemment une décision malsaine décidé en très haut lieu.
ratman- Nombre de messages : 1460
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- Message n°180
Re: Actualités economique sur l'apocalypse financier.
Bank run en Corée
Les coréens du sud attendent une guerre avec la Corée du nord dans les 12 mois qui viennent. Il y a une fuite massive des capitaux en Corée du sud, des délocalisations de production dans d'autres pays et des mesures de protection privée massives: Par exemple, le directeur de Samsung a fait construire un abri souterrain de 5 étages.
http://koreatimes.co.kr/www/news/biz/2011/02/123_81599.html
ratman- Nombre de messages : 1460
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- Message n°181
Re: Actualités economique sur l'apocalypse financier.
La France dans un état critique
http://www.slate.fr/story/34453/france-malade-pme
LCL fait la promotion de l'or
http://particuliers.lcl.fr/or-valeur-refuge/
http://www.slate.fr/story/34453/france-malade-pme
LCL fait la promotion de l'or
http://particuliers.lcl.fr/or-valeur-refuge/
ratman- Nombre de messages : 1460
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- Message n°182
Re: Actualités economique sur l'apocalypse financier.
Encore des banques en difficulté à cause de l'immobilier ! J'espère que nos banques prêtent à des personnes qui seront capables de rembourser si l'immobilier devait baisser de 30%.
https://www.dailymotion.com/video/xh73e4_panique-bancaire-en-coree-du-sud-5-banques-fermees_webcam#from=embed
https://www.dailymotion.com/video/xh73e4_panique-bancaire-en-coree-du-sud-5-banques-fermees_webcam#from=embed
ratman- Nombre de messages : 1460
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- Message n°183
Re: Actualités economique sur l'apocalypse financier.
http://www.capital.fr/bourse/interviews/achetez-de-l-or-des-proprietes-a-la-campagne-et-des-cereales-mais-rester-cash-est-tres-dangereux-526899
Le docteur Marc Faber, surnommé « Dr Doom » (Cassandre) est le fondateur de Marc Faber Limited, société de conseil financier et de gestion de portefeuille. Il est aussi le rédacteur du célèbre bulletin Gloom Boom & Doom, une publication mensuelle financière se fondant sur des tendances économiques, sociales et historiques, et faisant part d’opportunités d’investissement sortant des sentiers battus, en particulier dans des secteurs délaissés mais ayant la capacité de rebondir. Connu pour son approche contrarienne (investisseur allant à contre-courant de la tendance), Marc Faber est aussi un auteur à succès, son livre « Tomorrow’s gold, Asia’s Age of Discovery » publié en 2002 ayant été un best seller pendant plusieurs semaines sur le distributeur en ligne Amazon. En février, il a prédit des temps difficiles pour l’économie américaine et a suggéré d’acquérir de l’or et des propriétés à la campagne.
Capital.fr : Les investisseurs sont actuellement déboussolés et ne savent pas dans quels types d’actifs investir. Pourriez-vous nous livrer quelques pistes d’investissement ?
Marc Faber : Je recommanderais à un riche particulier, qui aurait 100 millions de dollars à investir, de faire la part belle à l’immobilier asiatique, pouvant représenter entre 25% et 30% de son portefeuille, et aux actions, à hauteur de 25%. Les marchés boursiers émergents, notamment asiatiques, sont à privilégier. Alors que de nombreux pays émergents franchissent le seuil du développement, les marchés dits « frontière » [idée de "front pionnier", NDLR] offrent beaucoup de potentiel. En Chine, le décollage économique des régions rurales a pris le relais du développement côtier. De même, je vois un potentiel important pour la Mongolie, qui s’est ouverte au Monde après l’effondrement de l’Union soviétique en 1989, et fait des étincelles depuis cinq ans. Le pays, avec ses 2,5 millions d’habitants seulement, son territoire immense et ses ressources abondantes, a les atouts pour devenir l’Arabie saoudite de l’Asie. Dans le désert de Gobi, il y a beaucoup d’or, de charbon, de cuivre, et de nombreux gisements devraient être découverts à l’avenir. Oulan Bator veut développer les mines du pays, attirer les capitaux étrangers,… Outre l’immobilier asiatique et les actions, je conseillerais aussi à un riche investisseur d’accumuler progressivement de l’or, pouvant représenter entre 10% et 15% de ses avoirs, des obligations d’entreprises à hauteur de 20% et un certain volant de liquidités.
Mais s’il ne devait choisir qu’un placement à horizon 2020, il devrait sélectionner l’or.
Capital.fr : Dans l’univers des actions, quels secteurs et quels régions faut-il privilégier ?
Marc Faber : Il faut se concentrer sur les entreprises versant des dividendes confortables, dans des métiers peu cycliques. Comme les biens de consommation, les services aux collectivités, l’énergie et les banques, deux secteurs très porteurs en Asie, la distribution et les valeurs foncières. Il faut surpondérer les pays émergents, dont la production de biens représente déjà plus de 50% de celle de la planète. On pourra s’intéresser à l’Asie centrale et à la Russie. Même si une correction n’est pas exclue sur les marchés actions émergents au cours des prochains mois, la tendance reste très positive à long terme.
Capital.fr : Vous avez récemment évoqué un risque de krach en Chine…
Marc Faber : Il y a des signes de ralentissement en Chine et on ne peut pas exclure un krach. La bulle immobilière menace d’éclater. Une chute brutale des prix du foncier aurait un impact majeur sur la croissance du pays.
Capital.fr : Le marché indien est-il plus attrayant ?
Marc Faber : Oui. La croissance chinoise va progressivement s’affaiblir et les perspectives inflationnistes amputeront la rentabilité des actions, alors que les valeurs indiennes offrent beaucoup de potentiel à long terme. Le sous-continent est très riche en ressources naturelles et dispose d’une large population, avec l’émergence d’une classe moyenne d’envergure, et certaines sociétés du pays sont très bien gérées. Les entreprises indiennes sont plus fiables et plus faciles à analyser que leurs homologues de l’Empire du Milieu, qui sont relativement peu transparentes. Les actions cotées à Bombay [Mumbai, NDLR] constituent ainsi un pari incontournable pour le long terme, même si leur valorisation est un peu tendue actuellement.
Capital.fr : Quelles sont les perspectives des indices actions américains ?
Marc Faber : L’indice large S&P 500 et des compartiments leaders comme les financières, les pharmaceutiques, les technologiques et l’énergie, qui représentent une part prépondérante de la capitalisation boursière du marché américain, sont passés sous leurs moyennes mobiles à 200 jours [moyenne des clôtures des 200 dernières séances, NDLR].
Un signal assez négatif, et je ne serais pas étonné qu’après une phase de hausse ce mois-ci, le S&P 500 se replie jusqu’à fin octobre ou novembre, à des niveaux qui offriront des opportunités d’achat. L’économie mondiale va continuer de ralentir, particulièrement dans les pays occidentaux, mais si les indices tombent trop bas, il y aura de nouvelles mesures de soutien gouvernementales massives, car la Fed ne peut pas se permettre une trop forte dévalorisation des actifs, qui fragiliserait les bilans des banques. En tout état de cause, mieux vaut être positionné sur des matières premières, de l’immobilier ou des actions que sur des obligations souveraines qui ne rapportent presque rien ou des liquidités. Avec le cash rémunéré près de 0%, un investisseur prend des risques, d’autant plus que le pouvoir d’achat des liquidités va progressivement se détériorer !
Capital.fr : Quels risques pèsent sur l’économie américaine ?
Marc Faber : Ce qui m’inquiète, c’est que la faiblesse de l’économie se traduira par des déficits budgétaires élevés outre-atlantique, surtout avec Barack Obama comme président. Il est probable que les déficits restent importants et que la dette continue d’enfler, jusqu’au point où le poids des intérêts devienne insupportable.
Capital.fr : Quelles valeurs refuge un investisseur doit-il détenir, comme police d’assurance en cas de scénario catastrophe ?
Marc Faber : Je recommande la détention d’or, d’argent, de propriétés à la campagne, de terres agricoles et de plantations. Le métal jaune pourrait ponctuellement chuter à 950 dollars, mais je continue d’accumuler.
Capital.fr : L’or reste donc sous-évalué, après avoir gagné près de 400% en une décennie…
Marc Faber : Le prix de l’or avait bien été multiplié par 25 dans les années 1970, donc une multiplication par 5 à partir des niveaux très déprimés de 1999-2000 n’a rien d’aberrant. Et compte tenu de la dégradation inquiétante de la situation financière des Etats sur la période, on pourrait même estimer que les cours du métal jaune sont plus attractifs aujourd’hui qu’il y a dix ans… Pour l’heure, seule une minorité d’investisseurs détient des lingots, ce qui laisse la porte ouverte à une poursuite durable de la hausse des cours.
Capital.fr : Certains intervenants ont récemment évoqué un scénario de déflation. Pourtant, le fonctionnement à plein régime de la planche à billets et l’envolée des cours des céréales devraient se traduire par des tensions inflationnistes…
Marc Faber : Les pressions inflationnistes dans les pays émergents, l’augmentation du coût de la santé, le renchérissement des denrées et l’impression massive de billets par la Fed finiront par pousser les prix vers le haut. Même si la déflation arrive, elle favorisera le lancement de nouvelles mesures de soutien et un recours accru à la planche à billets, et c’est donc l’inflation qui finira par s’installer. Plus de stimuli à la croissance est la dernière chose dont les économies occidentales ont besoin, mais pourtant elles ne s’en privent pas, les gouvernements des pays riches ayant une approche très keynésienne [soutien prioritaire des autorités à l'emploi et à la demande, NDLR]. Une telle dérive conduira à la faillite des Etats-Unis et d’autres pays riches. Les taux d’intérêt devraient tendanciellement monter pendant les années 2010, une anticipation cohérente avec l’analyse des cycles de Kondratieff [cycles de 54 ans environ sur les prix, découverts par un économiste russe, NDLR].
Capital.fr : Quel est votre scénario pour le dollar ?
Marc Faber : Washington souhaite un affaiblissement du billet vert pour soutenir la croissance. A plus court terme, la parité reste inscrite au sein d’un trading range [couloir de fluctuations, NDLR], entre 1,20 et 1,30 dollar pour un euro.
Ce qu’il faut retenir, c’est qu’à plus long terme, le dollar, l’euro et les autres devises papier se déprécieront face à l’or et l’argent.
Capital.fr : Quelles sont les perspectives des matières premières ?
Marc Faber : Le cacao a été très bien orienté ces dernières années, tout comme le café au premier semestre, et cet été, les céréales ont pris le relais, à l’image du blé. Je suis positif sur ce dernier compartiment, riz compris.
Capital.fr : Vous avez récemment évoqué des risques géopolitiques majeurs…
Marc Faber : Les risques géopolitiques hypothèquent le secteur financier. Face à la puissance américaine, la Chine s’affirme de plus en plus comme un acteur incontournable, ce qui génère des tensions entre les deux géants. Je suis inquiet car un jour il faudra faire face à de graves pénuries et à des problèmes d’approvisionnement en matières premières…
EDIT
Le docteur Marc Faber, surnommé « Dr Doom » (Cassandre) est le fondateur de Marc Faber Limited, société de conseil financier et de gestion de portefeuille. Il est aussi le rédacteur du célèbre bulletin Gloom Boom & Doom, une publication mensuelle financière se fondant sur des tendances économiques, sociales et historiques, et faisant part d’opportunités d’investissement sortant des sentiers battus, en particulier dans des secteurs délaissés mais ayant la capacité de rebondir. Connu pour son approche contrarienne (investisseur allant à contre-courant de la tendance), Marc Faber est aussi un auteur à succès, son livre « Tomorrow’s gold, Asia’s Age of Discovery » publié en 2002 ayant été un best seller pendant plusieurs semaines sur le distributeur en ligne Amazon. En février, il a prédit des temps difficiles pour l’économie américaine et a suggéré d’acquérir de l’or et des propriétés à la campagne.
Capital.fr : Les investisseurs sont actuellement déboussolés et ne savent pas dans quels types d’actifs investir. Pourriez-vous nous livrer quelques pistes d’investissement ?
Marc Faber : Je recommanderais à un riche particulier, qui aurait 100 millions de dollars à investir, de faire la part belle à l’immobilier asiatique, pouvant représenter entre 25% et 30% de son portefeuille, et aux actions, à hauteur de 25%. Les marchés boursiers émergents, notamment asiatiques, sont à privilégier. Alors que de nombreux pays émergents franchissent le seuil du développement, les marchés dits « frontière » [idée de "front pionnier", NDLR] offrent beaucoup de potentiel. En Chine, le décollage économique des régions rurales a pris le relais du développement côtier. De même, je vois un potentiel important pour la Mongolie, qui s’est ouverte au Monde après l’effondrement de l’Union soviétique en 1989, et fait des étincelles depuis cinq ans. Le pays, avec ses 2,5 millions d’habitants seulement, son territoire immense et ses ressources abondantes, a les atouts pour devenir l’Arabie saoudite de l’Asie. Dans le désert de Gobi, il y a beaucoup d’or, de charbon, de cuivre, et de nombreux gisements devraient être découverts à l’avenir. Oulan Bator veut développer les mines du pays, attirer les capitaux étrangers,… Outre l’immobilier asiatique et les actions, je conseillerais aussi à un riche investisseur d’accumuler progressivement de l’or, pouvant représenter entre 10% et 15% de ses avoirs, des obligations d’entreprises à hauteur de 20% et un certain volant de liquidités.
Mais s’il ne devait choisir qu’un placement à horizon 2020, il devrait sélectionner l’or.
Capital.fr : Dans l’univers des actions, quels secteurs et quels régions faut-il privilégier ?
Marc Faber : Il faut se concentrer sur les entreprises versant des dividendes confortables, dans des métiers peu cycliques. Comme les biens de consommation, les services aux collectivités, l’énergie et les banques, deux secteurs très porteurs en Asie, la distribution et les valeurs foncières. Il faut surpondérer les pays émergents, dont la production de biens représente déjà plus de 50% de celle de la planète. On pourra s’intéresser à l’Asie centrale et à la Russie. Même si une correction n’est pas exclue sur les marchés actions émergents au cours des prochains mois, la tendance reste très positive à long terme.
Capital.fr : Vous avez récemment évoqué un risque de krach en Chine…
Marc Faber : Il y a des signes de ralentissement en Chine et on ne peut pas exclure un krach. La bulle immobilière menace d’éclater. Une chute brutale des prix du foncier aurait un impact majeur sur la croissance du pays.
Capital.fr : Le marché indien est-il plus attrayant ?
Marc Faber : Oui. La croissance chinoise va progressivement s’affaiblir et les perspectives inflationnistes amputeront la rentabilité des actions, alors que les valeurs indiennes offrent beaucoup de potentiel à long terme. Le sous-continent est très riche en ressources naturelles et dispose d’une large population, avec l’émergence d’une classe moyenne d’envergure, et certaines sociétés du pays sont très bien gérées. Les entreprises indiennes sont plus fiables et plus faciles à analyser que leurs homologues de l’Empire du Milieu, qui sont relativement peu transparentes. Les actions cotées à Bombay [Mumbai, NDLR] constituent ainsi un pari incontournable pour le long terme, même si leur valorisation est un peu tendue actuellement.
Capital.fr : Quelles sont les perspectives des indices actions américains ?
Marc Faber : L’indice large S&P 500 et des compartiments leaders comme les financières, les pharmaceutiques, les technologiques et l’énergie, qui représentent une part prépondérante de la capitalisation boursière du marché américain, sont passés sous leurs moyennes mobiles à 200 jours [moyenne des clôtures des 200 dernières séances, NDLR].
Un signal assez négatif, et je ne serais pas étonné qu’après une phase de hausse ce mois-ci, le S&P 500 se replie jusqu’à fin octobre ou novembre, à des niveaux qui offriront des opportunités d’achat. L’économie mondiale va continuer de ralentir, particulièrement dans les pays occidentaux, mais si les indices tombent trop bas, il y aura de nouvelles mesures de soutien gouvernementales massives, car la Fed ne peut pas se permettre une trop forte dévalorisation des actifs, qui fragiliserait les bilans des banques. En tout état de cause, mieux vaut être positionné sur des matières premières, de l’immobilier ou des actions que sur des obligations souveraines qui ne rapportent presque rien ou des liquidités. Avec le cash rémunéré près de 0%, un investisseur prend des risques, d’autant plus que le pouvoir d’achat des liquidités va progressivement se détériorer !
Capital.fr : Quels risques pèsent sur l’économie américaine ?
Marc Faber : Ce qui m’inquiète, c’est que la faiblesse de l’économie se traduira par des déficits budgétaires élevés outre-atlantique, surtout avec Barack Obama comme président. Il est probable que les déficits restent importants et que la dette continue d’enfler, jusqu’au point où le poids des intérêts devienne insupportable.
Capital.fr : Quelles valeurs refuge un investisseur doit-il détenir, comme police d’assurance en cas de scénario catastrophe ?
Marc Faber : Je recommande la détention d’or, d’argent, de propriétés à la campagne, de terres agricoles et de plantations. Le métal jaune pourrait ponctuellement chuter à 950 dollars, mais je continue d’accumuler.
Capital.fr : L’or reste donc sous-évalué, après avoir gagné près de 400% en une décennie…
Marc Faber : Le prix de l’or avait bien été multiplié par 25 dans les années 1970, donc une multiplication par 5 à partir des niveaux très déprimés de 1999-2000 n’a rien d’aberrant. Et compte tenu de la dégradation inquiétante de la situation financière des Etats sur la période, on pourrait même estimer que les cours du métal jaune sont plus attractifs aujourd’hui qu’il y a dix ans… Pour l’heure, seule une minorité d’investisseurs détient des lingots, ce qui laisse la porte ouverte à une poursuite durable de la hausse des cours.
Capital.fr : Certains intervenants ont récemment évoqué un scénario de déflation. Pourtant, le fonctionnement à plein régime de la planche à billets et l’envolée des cours des céréales devraient se traduire par des tensions inflationnistes…
Marc Faber : Les pressions inflationnistes dans les pays émergents, l’augmentation du coût de la santé, le renchérissement des denrées et l’impression massive de billets par la Fed finiront par pousser les prix vers le haut. Même si la déflation arrive, elle favorisera le lancement de nouvelles mesures de soutien et un recours accru à la planche à billets, et c’est donc l’inflation qui finira par s’installer. Plus de stimuli à la croissance est la dernière chose dont les économies occidentales ont besoin, mais pourtant elles ne s’en privent pas, les gouvernements des pays riches ayant une approche très keynésienne [soutien prioritaire des autorités à l'emploi et à la demande, NDLR]. Une telle dérive conduira à la faillite des Etats-Unis et d’autres pays riches. Les taux d’intérêt devraient tendanciellement monter pendant les années 2010, une anticipation cohérente avec l’analyse des cycles de Kondratieff [cycles de 54 ans environ sur les prix, découverts par un économiste russe, NDLR].
Capital.fr : Quel est votre scénario pour le dollar ?
Marc Faber : Washington souhaite un affaiblissement du billet vert pour soutenir la croissance. A plus court terme, la parité reste inscrite au sein d’un trading range [couloir de fluctuations, NDLR], entre 1,20 et 1,30 dollar pour un euro.
Ce qu’il faut retenir, c’est qu’à plus long terme, le dollar, l’euro et les autres devises papier se déprécieront face à l’or et l’argent.
Capital.fr : Quelles sont les perspectives des matières premières ?
Marc Faber : Le cacao a été très bien orienté ces dernières années, tout comme le café au premier semestre, et cet été, les céréales ont pris le relais, à l’image du blé. Je suis positif sur ce dernier compartiment, riz compris.
Capital.fr : Vous avez récemment évoqué des risques géopolitiques majeurs…
Marc Faber : Les risques géopolitiques hypothèquent le secteur financier. Face à la puissance américaine, la Chine s’affirme de plus en plus comme un acteur incontournable, ce qui génère des tensions entre les deux géants. Je suis inquiet car un jour il faudra faire face à de graves pénuries et à des problèmes d’approvisionnement en matières premières…
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Dernière édition par ratman le 3/3/2011, 08:06, édité 1 fois
ratman- Nombre de messages : 1460
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- Message n°184
Re: Actualités economique sur l'apocalypse financier.
Le Portugal et l'irlande impriment leurs billets
alors que soit disant la BCE contrôle tout? La solution s'appelle "Emergency Liquidity Assistance". Pour les négationnistes de l'inflation ... 50 milliards d'eur pour l'irlande, un petit peu moins pour le Portugal.
l'UE est vraiment une farce.
http://ftalphaville.ft.com/blog/2011/02/25/498621/the-bank-of-englands-very-own-very-secret-liquidity/
L'euro va-t-il survivre à ça?
Portugal to Get EU Rescue This Month, Axa Investment Says
Bloomberg, Mar 2, 2011
Portugal will accept a financial bailout “within the next few weeks” as the cost of issuing debt becomes unsustainable, said Axa Investment Managers, which oversees $714 billion in assets.
“The borrowing costs are just too high” for Portugal, Christopher Iggo, London-based chief investment officer for fixed income at Axa, France’s fourth-largest fund manager, said in a telephone interview two days ago. “Ireland and Greece had to go for a bailout once their borrowing costs got that high, so I fully expect Portugal to go within the next few weeks.” [...]
alors que soit disant la BCE contrôle tout? La solution s'appelle "Emergency Liquidity Assistance". Pour les négationnistes de l'inflation ... 50 milliards d'eur pour l'irlande, un petit peu moins pour le Portugal.
l'UE est vraiment une farce.
http://ftalphaville.ft.com/blog/2011/02/25/498621/the-bank-of-englands-very-own-very-secret-liquidity/
L'euro va-t-il survivre à ça?
Portugal to Get EU Rescue This Month, Axa Investment Says
Bloomberg, Mar 2, 2011
Portugal will accept a financial bailout “within the next few weeks” as the cost of issuing debt becomes unsustainable, said Axa Investment Managers, which oversees $714 billion in assets.
“The borrowing costs are just too high” for Portugal, Christopher Iggo, London-based chief investment officer for fixed income at Axa, France’s fourth-largest fund manager, said in a telephone interview two days ago. “Ireland and Greece had to go for a bailout once their borrowing costs got that high, so I fully expect Portugal to go within the next few weeks.” [...]
Solstice- Nombre de messages : 3146
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- Message n°185
Re: Actualités economique sur l'apocalypse financier.
Pour les députés européens, l’austérité c’est pour les autres
Toute honte bue, les conservateurs et les socialistes du Parlement européen, qui détiennent la majorité absolue à eux deux, ont voté aujourd’hui, en commission des budgets, une augmentation de 1500 euros de l’enveloppe mensuelle destinée à payer leurs assistants, enveloppe qui se monte déjà à 19.709 euros par mois. Les libéraux et démocrates, les Verts et la gauche communiste de la GUE ont voté contre. « Insensé » et « irresponsable », a clamé la verte Allemande Helga Trüpel.
Pour elle, « le vote des socialistes en faveur de cette augmentation montre clairement une déconnexion avec les réalités » : c’est « un mauvais signal qui risque de ruiner la perception que les citoyens européens ont du Parlement européen ». Durant le débat, houleux, un élu de la GUE a protesté : « ce Parlement passe son temps à voter des résolutions pour demander aux États de réduire leurs dépenses et dans le même temps il augmente ses frais de fonctionnement ». « En cette période de restrictions budgétaires, les élus doivent comprendre qu'ils ne peuvent pas voter systématiquement des augmentations sur certaines lignes budgétaires sans réduire en contrepartie des dépenses sur d'autres lignes », a ajouté Helga Trüpel.
La suite: http://bruxelles.blogs.liberation.fr/coulisses/2011/03/pour-les-d%C3%A9put%C3%A9s-europ%C3%A9ens-laust%C3%A9rit%C3%A9-cest-pour-les-autres.html
les socialistes sont à vomir.
Toute honte bue, les conservateurs et les socialistes du Parlement européen, qui détiennent la majorité absolue à eux deux, ont voté aujourd’hui, en commission des budgets, une augmentation de 1500 euros de l’enveloppe mensuelle destinée à payer leurs assistants, enveloppe qui se monte déjà à 19.709 euros par mois. Les libéraux et démocrates, les Verts et la gauche communiste de la GUE ont voté contre. « Insensé » et « irresponsable », a clamé la verte Allemande Helga Trüpel.
Pour elle, « le vote des socialistes en faveur de cette augmentation montre clairement une déconnexion avec les réalités » : c’est « un mauvais signal qui risque de ruiner la perception que les citoyens européens ont du Parlement européen ». Durant le débat, houleux, un élu de la GUE a protesté : « ce Parlement passe son temps à voter des résolutions pour demander aux États de réduire leurs dépenses et dans le même temps il augmente ses frais de fonctionnement ». « En cette période de restrictions budgétaires, les élus doivent comprendre qu'ils ne peuvent pas voter systématiquement des augmentations sur certaines lignes budgétaires sans réduire en contrepartie des dépenses sur d'autres lignes », a ajouté Helga Trüpel.
La suite: http://bruxelles.blogs.liberation.fr/coulisses/2011/03/pour-les-d%C3%A9put%C3%A9s-europ%C3%A9ens-laust%C3%A9rit%C3%A9-cest-pour-les-autres.html
les socialistes sont à vomir.
ratman- Nombre de messages : 1460
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- Message n°186
Re: Actualités economique sur l'apocalypse financier.
le 18 mars les états unis ferment !
Ils avaient jusqu'à vendredi, ils ont tranché hier soir : la Chambre des représentants a adopté mardi 1er mars en fin de soirée une solution de secours pour permettre au gouvernement fédéral de continuer à payer ses fonctionnaires et ses fournisseurs... jusqu'au 18 mars. Les Républicains veulent tailler dans le budget en cours, les Démocrates s'y refusent. Si un compromis n'est pas trouvé rapidement, les services publics américains devront cesser de fonctionner, faute de trésorerie.
Aux États-Unis, tout est excessif, la politique incluse. Le 18 mars, très probablement, l’État fédéral américain tombera en panne, faute de budget : les administrations seront fermées, les fonctionnaires non payés, les militaires ne recevront plus leur solde. La majorité républicaine au Congrès, élue en novembre dernier sur un programme de réduction, pas seulement du déficit, mais des dépenses publiques, exécute ses engagements. Aux États-Unis, les mandats électifs sont brefs (2 ans) et les députés, sous le contrôle permanent de leurs électeurs. La jeune garde républicaine est résolue à ramener le budget à ce qu’il fut avant Obama, soit un tiers de dépenses en moins.
Obama, cible des Républicains
À Obama, les Républicains reprochent d’avoir gaspillé les fonds publics pour “relancer” l’économie et engagé des réformes “socialistes” comme l’assurance maladie pour tous, des grands travaux et des programmes de lutte contre le réchauffement climatique. Obama socialiste ? L’assurance pour tous, socialiste ? Vus de France, ces Républicains nous semblent … populistes. Mais juger des États-Unis par comparaison avec l’Europe, conduit à n’y rien comprendre : les Américains ne sont pas comme nous mais ailleurs, surtout ces Républicains dits « Conservateurs ».
Un Conservateur américain se fait une certaine idée (rêvée) des États-Unis. Il considère leur pays comme une quasi terre promise fondée sur la notion de mérite. Et l’État fédéral - Washington plutôt que les États locaux, auxquels on s’identifie volontiers - c’est le Mal. “L’État n’est pas la solution, c’est le problème”, disait Ronald Reagan en 1980. Puisque l’État est mauvais – l’armée faisant exception – le réduire c’est restaurer la "civilisation américaine".
Les USA des conservateurs
Un conservateur ne tolère pas que l’État se mêle de santé ou d’éducation. Voilà pourquoi Obama et son parti démocrate sont dénoncés comme “européens”, une insulte pour la Droite américaine. Cette croisade nationale des conservateurs est relayée localement par les nouveaux gouverneurs républicains : la même idéologie les conduit à licencier les fonctionnaires et à briser les syndicats de la fonction publique.
C’est à Madison, dans le Wisconsin, que le conflit se cristallise : les représentants syndicaux qui occupent le Capitole, comparent leur combat à celui mené récemment par les Égyptiens. “Madison, c’est Le Caire”, lit-on sur les banderoles. Après le 18 mars ? On négociera : Obama est tout de même Président et le Sénat à majorité démocrate.
Chacun compte ses voix : lorsqu’en 1985, les Républicains, dans des circonstances comparables, avaient refusé le budget de l’État, l’obligeant à fermer ses portes, ils firent le jeu de leur adversaire Bill Clinton qui apparut soudain, comme un leader sérieux. En attendant le compromis, soyons attentifs : ce qui se passe aux États-Unis gagne souvent l’Europe ; avec un décalage, certes édulcoré, mais il arrive.
Edit ziril:
La source: http://www.contrepoints.org/2011/03/03/15633-les-etats-unis-ferment-le-18-mars
Ils avaient jusqu'à vendredi, ils ont tranché hier soir : la Chambre des représentants a adopté mardi 1er mars en fin de soirée une solution de secours pour permettre au gouvernement fédéral de continuer à payer ses fonctionnaires et ses fournisseurs... jusqu'au 18 mars. Les Républicains veulent tailler dans le budget en cours, les Démocrates s'y refusent. Si un compromis n'est pas trouvé rapidement, les services publics américains devront cesser de fonctionner, faute de trésorerie.
Aux États-Unis, tout est excessif, la politique incluse. Le 18 mars, très probablement, l’État fédéral américain tombera en panne, faute de budget : les administrations seront fermées, les fonctionnaires non payés, les militaires ne recevront plus leur solde. La majorité républicaine au Congrès, élue en novembre dernier sur un programme de réduction, pas seulement du déficit, mais des dépenses publiques, exécute ses engagements. Aux États-Unis, les mandats électifs sont brefs (2 ans) et les députés, sous le contrôle permanent de leurs électeurs. La jeune garde républicaine est résolue à ramener le budget à ce qu’il fut avant Obama, soit un tiers de dépenses en moins.
Obama, cible des Républicains
À Obama, les Républicains reprochent d’avoir gaspillé les fonds publics pour “relancer” l’économie et engagé des réformes “socialistes” comme l’assurance maladie pour tous, des grands travaux et des programmes de lutte contre le réchauffement climatique. Obama socialiste ? L’assurance pour tous, socialiste ? Vus de France, ces Républicains nous semblent … populistes. Mais juger des États-Unis par comparaison avec l’Europe, conduit à n’y rien comprendre : les Américains ne sont pas comme nous mais ailleurs, surtout ces Républicains dits « Conservateurs ».
Un Conservateur américain se fait une certaine idée (rêvée) des États-Unis. Il considère leur pays comme une quasi terre promise fondée sur la notion de mérite. Et l’État fédéral - Washington plutôt que les États locaux, auxquels on s’identifie volontiers - c’est le Mal. “L’État n’est pas la solution, c’est le problème”, disait Ronald Reagan en 1980. Puisque l’État est mauvais – l’armée faisant exception – le réduire c’est restaurer la "civilisation américaine".
Les USA des conservateurs
Un conservateur ne tolère pas que l’État se mêle de santé ou d’éducation. Voilà pourquoi Obama et son parti démocrate sont dénoncés comme “européens”, une insulte pour la Droite américaine. Cette croisade nationale des conservateurs est relayée localement par les nouveaux gouverneurs républicains : la même idéologie les conduit à licencier les fonctionnaires et à briser les syndicats de la fonction publique.
C’est à Madison, dans le Wisconsin, que le conflit se cristallise : les représentants syndicaux qui occupent le Capitole, comparent leur combat à celui mené récemment par les Égyptiens. “Madison, c’est Le Caire”, lit-on sur les banderoles. Après le 18 mars ? On négociera : Obama est tout de même Président et le Sénat à majorité démocrate.
Chacun compte ses voix : lorsqu’en 1985, les Républicains, dans des circonstances comparables, avaient refusé le budget de l’État, l’obligeant à fermer ses portes, ils firent le jeu de leur adversaire Bill Clinton qui apparut soudain, comme un leader sérieux. En attendant le compromis, soyons attentifs : ce qui se passe aux États-Unis gagne souvent l’Europe ; avec un décalage, certes édulcoré, mais il arrive.
Edit ziril:
La source: http://www.contrepoints.org/2011/03/03/15633-les-etats-unis-ferment-le-18-mars
ratman- Nombre de messages : 1460
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Date d'inscription : 19/05/2009
L’annonce ce jeudi par Jean Claude Trichet d’une hausse des taux de la Banque Centrale Européenne en avril ne semble pas avoir alerté les commentateurs avisés. Elle est cependant significative à plus d’un titre.
Tout d’abord, elle a pris les marchés et es investisseurs par surprise. Ils espéraient en effet que la BCE continuerait à suivre la même direction des taux pour l’Euro que la Federal Reserve pour le dollar. Les Etats-Unis cherchent désespérément à stimuler l’économie par les taux d’intérêt et envisagent même (alors que le programme précédent a échoué) une nouvelle injection dangereuse qui serait connue sous le nom de QE3.
De ce cote-ci de l’Atlantique règne un dangereux déni et la reprise des bonus et des bénéfices exorbitants des banques, et plus encore des « banques fantômes ». Le Dow Jones caracole comme si le monde extérieur n’existait pas. Il hausse de 200 points (1.7%) alors que Bagra est sous les bombes de Khadaffi.
Ce que la Banque Centrale Européenne fait en augmentant les taux d’intérêt est absolument essentiel. C’est de la gestion prudente des (des)équilibres actuels.
Tout d’abord elle prépare le terrain d’une lutte contre l’inflation. Ce faisant, elle prend en compte un environnement dans l’Eurozone qui est de plus en plus affecté de tensions sur les prix. Nous ne pouvons ignorer les tensions sur les marchés pétroliers, même si elles ne sont pas « naturelles » mais provoquées essentiellement par la spéculation. Si la Libye n’est pas significative, ce ne serait pas le cas si l’Arabie Saoudite, le Koweït ou Abu Dhabi devaient connaitre des troubles. Ce qui se passe sur le marché des denrées alimentaires est encore plus scandaleux. Les moissons sont bonnes, mais les prix montent. La différence va dans les coffres des traders en blé, sucre, riz, cacao, café…et bien d’autres
Elle ajuste également les niveaux de taux en intégrant ce qui est devenu une prime de risque sur l’Eurozone. Lorsqu’elle emprunte sous son nom, L’Eurozone ne dispose pas d’une note AAA et elle paie environ un demi pourcent de plus que l’Allemagne sous sa propre signature. Elle tient compte également du fait qu’elle comprend en son sein au moins quatre pays en difficultés sur dix-sept, et quelques autres qui pourraient suivre leur mauvais exemple.
La BCE doit gérer prudemment le risque de son propre bilan qui a explosé suite à l’achat d’obligations souveraines de ces pays. Elle le fait à des taux inferieurs à ceux qui prévalent sur les marchés. Elle a donc décidé de renchérir ses interventions et graduellement de transférer la charge du soutien de ces obligations aux investisseurs privés. Ce faisant, elle recrée des marges de manœuvre indispensables pour de futures et probables interventions.
Elle envoie également un message aux banques : les marges d’intérêt de leurs prêts sont tellement généreuses qu’elles alimentent la machine à payer des bonus a des traders qui n’ont pas de génie, mais bénéficient de l’écart de taux exorbitant entre leurs taux emprunteurs et les taux des actifs qu’ils détiennent en portefeuille.
Enfin, elles sonnent le glas de certaines illusions : la situation ne pouvait pas durer éternellement. Les récentes explosions du marché parisien de l’immobilier ont constitué une bulle qui est alimentée par l’argent facile. Pour éviter une correction brutale, le renchérissement du loyer de l’argent est un moyen efficace de ralentir un enthousiasme qui bénéficie principalement à des propriétaires fonciers qui n’ont pas vraiment besoin de cette largesse. La correction a d’ores et déjà commencé.
Face à ces incertitudes qui étaient prévisibles dès la fin 2010, un seul conseil : emprunter à long terme et à taux fixe pour les actifs immobiliers. Investir en produits obligataires à court terme car les taux vont monter, ce qui va diminuer la valeur des obligations a long terme, et corriger l’euphorie boursière. Je suis peut être une des seules « voix qui crient dans le désert », mais j’ai l’avantage de ne pas faire partie de l’aréopage des économistes qui défendent d’abord et avant tout les institutions qui les emploient ou des Etats ou ils opèrent.
A bon entendeur, salut.
Edit ziril:
La source: http://finance.blog.lemonde.fr/2011/03/04/la-bce-annonce-la-fin-de-l%E2%80%99argent-facile-dans-l%E2%80%99eurozone/
Tout d’abord, elle a pris les marchés et es investisseurs par surprise. Ils espéraient en effet que la BCE continuerait à suivre la même direction des taux pour l’Euro que la Federal Reserve pour le dollar. Les Etats-Unis cherchent désespérément à stimuler l’économie par les taux d’intérêt et envisagent même (alors que le programme précédent a échoué) une nouvelle injection dangereuse qui serait connue sous le nom de QE3.
De ce cote-ci de l’Atlantique règne un dangereux déni et la reprise des bonus et des bénéfices exorbitants des banques, et plus encore des « banques fantômes ». Le Dow Jones caracole comme si le monde extérieur n’existait pas. Il hausse de 200 points (1.7%) alors que Bagra est sous les bombes de Khadaffi.
Ce que la Banque Centrale Européenne fait en augmentant les taux d’intérêt est absolument essentiel. C’est de la gestion prudente des (des)équilibres actuels.
Tout d’abord elle prépare le terrain d’une lutte contre l’inflation. Ce faisant, elle prend en compte un environnement dans l’Eurozone qui est de plus en plus affecté de tensions sur les prix. Nous ne pouvons ignorer les tensions sur les marchés pétroliers, même si elles ne sont pas « naturelles » mais provoquées essentiellement par la spéculation. Si la Libye n’est pas significative, ce ne serait pas le cas si l’Arabie Saoudite, le Koweït ou Abu Dhabi devaient connaitre des troubles. Ce qui se passe sur le marché des denrées alimentaires est encore plus scandaleux. Les moissons sont bonnes, mais les prix montent. La différence va dans les coffres des traders en blé, sucre, riz, cacao, café…et bien d’autres
Elle ajuste également les niveaux de taux en intégrant ce qui est devenu une prime de risque sur l’Eurozone. Lorsqu’elle emprunte sous son nom, L’Eurozone ne dispose pas d’une note AAA et elle paie environ un demi pourcent de plus que l’Allemagne sous sa propre signature. Elle tient compte également du fait qu’elle comprend en son sein au moins quatre pays en difficultés sur dix-sept, et quelques autres qui pourraient suivre leur mauvais exemple.
La BCE doit gérer prudemment le risque de son propre bilan qui a explosé suite à l’achat d’obligations souveraines de ces pays. Elle le fait à des taux inferieurs à ceux qui prévalent sur les marchés. Elle a donc décidé de renchérir ses interventions et graduellement de transférer la charge du soutien de ces obligations aux investisseurs privés. Ce faisant, elle recrée des marges de manœuvre indispensables pour de futures et probables interventions.
Elle envoie également un message aux banques : les marges d’intérêt de leurs prêts sont tellement généreuses qu’elles alimentent la machine à payer des bonus a des traders qui n’ont pas de génie, mais bénéficient de l’écart de taux exorbitant entre leurs taux emprunteurs et les taux des actifs qu’ils détiennent en portefeuille.
Enfin, elles sonnent le glas de certaines illusions : la situation ne pouvait pas durer éternellement. Les récentes explosions du marché parisien de l’immobilier ont constitué une bulle qui est alimentée par l’argent facile. Pour éviter une correction brutale, le renchérissement du loyer de l’argent est un moyen efficace de ralentir un enthousiasme qui bénéficie principalement à des propriétaires fonciers qui n’ont pas vraiment besoin de cette largesse. La correction a d’ores et déjà commencé.
Face à ces incertitudes qui étaient prévisibles dès la fin 2010, un seul conseil : emprunter à long terme et à taux fixe pour les actifs immobiliers. Investir en produits obligataires à court terme car les taux vont monter, ce qui va diminuer la valeur des obligations a long terme, et corriger l’euphorie boursière. Je suis peut être une des seules « voix qui crient dans le désert », mais j’ai l’avantage de ne pas faire partie de l’aréopage des économistes qui défendent d’abord et avant tout les institutions qui les emploient ou des Etats ou ils opèrent.
A bon entendeur, salut.
Edit ziril:
La source: http://finance.blog.lemonde.fr/2011/03/04/la-bce-annonce-la-fin-de-l%E2%80%99argent-facile-dans-l%E2%80%99eurozone/
ratman- Nombre de messages : 1460
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Date d'inscription : 19/05/2009
- Message n°188
Re: Actualités economique sur l'apocalypse financier.
Evénement majeur: La banque centrale chinoise a décidé d'utiliser le Yuan dans son commerce extérieur à la place du dollar. Ce dernier est encore plus fragilisé. L'oligarchie prépare en sous-main l'effondrement du dollar.
http://www.spiegel.de/wirtschaft/soziales/0,1518,748730,00.html
LE SILVER EST A CINQUANTE DOLLARS
3 mars 2011
LIVRAISON SUR LE COMEX ; Z.E.R.O
-
Reste 2031 demandes de livraison en attente soit 10.155.000 onces
En 4 jours, les banksters n'ont réussi à servir que 252+42+9+0 =303 demandes
Vous vous souvenez de la "Lettre ouverte à Blythe Masters"
Les traders, auteurs de cette lettre, révèlent la transaction, qui été effectuée vendredi.
>>>
"Les bruits couraient à WS que Blythe offrait une prime de 30 à 50% au dessus des cours pour racheter les contrats en attente de livraison. L'un des leaders du groupe de traders raconte.
Vendredi 25. Le groupe avait décidé de demander la livraison pour le lundi car ils ne voulaient pas se contenter d'une prime de 30% alors que les cours du silver avaient été capés à 33,50$. Certains disaient que Blythe offrait une prime de 50%. Dans notre cas, ce n'était même pas proche de la vérité. Nous avons obtenu une prime de 80%. C'est la Vérité.
Plus de 50$ à la condition que nous vendions la totalité de nos contrats. Nos interlocuteurs ont même fait planer la menace d'une faillite systémique façon Banque Herstatt. (voir dans wikipedia)
Ils ont carrément admis qu'ils n'étaient même pas capable de nous livrer 20 Moz, mais que si nous restions en position en attente de livraison, ils feraient en sorte de livrer tous les autres sauf nous, avant de faire défaut sur nous, ce qui nous aurait mis da la position de "unsecured creditors".
Ils nous ont dit qu'ils ne pouvaient permettre une demande de livraison pour 5000 contrats parce qu'ils ne pouvaient en délivrer qu'à peine 4.000.
Comme le dit Vito Corleone dans "Le Parrain",
"je vais leur faire une offre qu'ils ne pourront refuser."
..et en fait, nous n'avons pas refusé, puisque nous avions atteint le but que nous nous étions fixés au départ.
-
Cet état de faits nous laisse à penser que le prix du Silver-papier pourrait avoir beaucoup de difficulté à dépasser les 36$, parce que si JPM & consorts sont prêts à payer plus de 50$ l'once pour dissuader quiconque de demander livraison, alors que le prix de l'argent-papier reste sous les 35$,
c'est que les pertes dues aux produits dérivés leur seraient insupportables. C'est la principale raison de la suppression du prix de l'Argent.
Nous ne voyons aucune raison, pour lesquelles ils ne laisseraient pas le prix de l'Argent monter tout étant heureux de payer largement les contrats, pour montrer au Monde que peu de personnes se soucient réellement d'une livraison.
Pour nous, le COMEX pourrait faire défaut rien qu'avec 4.000 contrats en attente de livraison. Nous sommes vraiment curieux de voir à combien le prix du papier va monter sur cette cession."
>>>
Sauf erreur de ma part, 33,5$ + 80% de prime = 60,3$
Si la plupart des traders ont été dédommagés à hauteur de 50$ l'once d'Argent, ce groupe a fait exploser la barre très au-dessus des plus hauts atteints en 1980.
Nous sommes les dindons de la farce à devoir négocier nos monnaies au cours officiels du papier.
Ceux qui ont investi dans les mines d'Argent se font voler sur la valeur de leurs actions.
Ceux qui ont des trackers indexés sur le cours du silver sont victimes d'une escroquerie.
-
Eric SPROTT disait il y a quelques jours:
"Le gouvernement nous ment, IL N'Y A PLUS DE SILVER"
C'est une réalité !
-
La Royal Mint of Canada disait que c'était très difficile de trouver de l'Argent, parce que tous les intervenants du marché surenchérissaient auprès des fournisseurs, payant des primes pour pouvoir être servis.
-
La US Mint aurait suspendu la production de Silver Eagle n'arrivant pas à s'approvisionner pour répondre à la demande.
Légalement, la US mint a le devoir de répondre à la demande du public.
Vous imaginez le grand écart ?
La US Mint obligée de vendre aux cours officiels du silver, alors que le prix du physique au sortir de la mine est bien supérieur... Chaque pièce est sponsorisée par JPM à hauteur de 50 ou 80% ? Ubuesque !
-
Pourquoi le "Silver Institute", alors qu'on est en mars, n'a pas encore été foutu de sortir des statistiques sur l'Offre et la Demande 2010 ?
-
Les Banksters ont du mal à trouver 20 Moz sur le marché malgré leur position dominante, leurs entrées à la FED qui leur permet de bénéficier des largesses de la FED, dont le moulin des apprentis-sorciers tourne à plein régime. $$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$
-
Voilà la preuve que SLV a déjà depuis longtemps un stock de physique inexistant et très certainement négatif de 200 Moz, emprunt fait à la Chine il y a quelques années.
-
C'est la preuve que l'interdiction d'exporter du Silver de Chine a suffit à assécher le Marché.
La CHINE tient JPM & HSBC par les COUILLES !
De ce fait, la Chine tient tout l'occident par les couilles et peut déclencher à tout moment la crise systémique tant redoutée et l'effondrement total du système..
Ce n'est pas son intérêt de le faire, mais de se servir de sa POSITION DE FORCE pour obtenir exactement tout ce qu'elle demande, quand elle le demande.
Ce qui explique pourquoi le Ministre du Commerce américain est un émigré chinois de deuxième génération, qui négocie au mieux au plus haut niveau ... Transmission de haute technologie, notamment.
-
Sachant tout cela, NE BRADEZ PAS VOS PIECES à ces cours officiels bidonés.
-
LE COURS DU SILVER EST DEJA A CINQUANTE DOLLARS
Il serait temps que la prime sur les marchés en tiennent compte.
La 5 Frs Semeuse devrait être à 12 EUROS
la 50 Frs Hercule devrait être à 31,5 EUROS
-
Achetez tout ce qui est sur le marché, même au-dessus des cours. C'est cadeau de JPM !
Thésaurisez.
LA PENURIE EST UNE REALITE...
Menthalo
(autorisation de reproduire ce post et de le diffuser sur tous les blogs)
http://www.spiegel.de/wirtschaft/soziales/0,1518,748730,00.html
LE SILVER EST A CINQUANTE DOLLARS
3 mars 2011
LIVRAISON SUR LE COMEX ; Z.E.R.O
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Reste 2031 demandes de livraison en attente soit 10.155.000 onces
En 4 jours, les banksters n'ont réussi à servir que 252+42+9+0 =303 demandes
Vous vous souvenez de la "Lettre ouverte à Blythe Masters"
Les traders, auteurs de cette lettre, révèlent la transaction, qui été effectuée vendredi.
>>>
"Les bruits couraient à WS que Blythe offrait une prime de 30 à 50% au dessus des cours pour racheter les contrats en attente de livraison. L'un des leaders du groupe de traders raconte.
Vendredi 25. Le groupe avait décidé de demander la livraison pour le lundi car ils ne voulaient pas se contenter d'une prime de 30% alors que les cours du silver avaient été capés à 33,50$. Certains disaient que Blythe offrait une prime de 50%. Dans notre cas, ce n'était même pas proche de la vérité. Nous avons obtenu une prime de 80%. C'est la Vérité.
Plus de 50$ à la condition que nous vendions la totalité de nos contrats. Nos interlocuteurs ont même fait planer la menace d'une faillite systémique façon Banque Herstatt. (voir dans wikipedia)
Ils ont carrément admis qu'ils n'étaient même pas capable de nous livrer 20 Moz, mais que si nous restions en position en attente de livraison, ils feraient en sorte de livrer tous les autres sauf nous, avant de faire défaut sur nous, ce qui nous aurait mis da la position de "unsecured creditors".
Ils nous ont dit qu'ils ne pouvaient permettre une demande de livraison pour 5000 contrats parce qu'ils ne pouvaient en délivrer qu'à peine 4.000.
Comme le dit Vito Corleone dans "Le Parrain",
"je vais leur faire une offre qu'ils ne pourront refuser."
..et en fait, nous n'avons pas refusé, puisque nous avions atteint le but que nous nous étions fixés au départ.
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Cet état de faits nous laisse à penser que le prix du Silver-papier pourrait avoir beaucoup de difficulté à dépasser les 36$, parce que si JPM & consorts sont prêts à payer plus de 50$ l'once pour dissuader quiconque de demander livraison, alors que le prix de l'argent-papier reste sous les 35$,
c'est que les pertes dues aux produits dérivés leur seraient insupportables. C'est la principale raison de la suppression du prix de l'Argent.
Nous ne voyons aucune raison, pour lesquelles ils ne laisseraient pas le prix de l'Argent monter tout étant heureux de payer largement les contrats, pour montrer au Monde que peu de personnes se soucient réellement d'une livraison.
Pour nous, le COMEX pourrait faire défaut rien qu'avec 4.000 contrats en attente de livraison. Nous sommes vraiment curieux de voir à combien le prix du papier va monter sur cette cession."
>>>
Sauf erreur de ma part, 33,5$ + 80% de prime = 60,3$
Si la plupart des traders ont été dédommagés à hauteur de 50$ l'once d'Argent, ce groupe a fait exploser la barre très au-dessus des plus hauts atteints en 1980.
Nous sommes les dindons de la farce à devoir négocier nos monnaies au cours officiels du papier.
Ceux qui ont investi dans les mines d'Argent se font voler sur la valeur de leurs actions.
Ceux qui ont des trackers indexés sur le cours du silver sont victimes d'une escroquerie.
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Eric SPROTT disait il y a quelques jours:
"Le gouvernement nous ment, IL N'Y A PLUS DE SILVER"
C'est une réalité !
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La Royal Mint of Canada disait que c'était très difficile de trouver de l'Argent, parce que tous les intervenants du marché surenchérissaient auprès des fournisseurs, payant des primes pour pouvoir être servis.
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La US Mint aurait suspendu la production de Silver Eagle n'arrivant pas à s'approvisionner pour répondre à la demande.
Légalement, la US mint a le devoir de répondre à la demande du public.
Vous imaginez le grand écart ?
La US Mint obligée de vendre aux cours officiels du silver, alors que le prix du physique au sortir de la mine est bien supérieur... Chaque pièce est sponsorisée par JPM à hauteur de 50 ou 80% ? Ubuesque !
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Pourquoi le "Silver Institute", alors qu'on est en mars, n'a pas encore été foutu de sortir des statistiques sur l'Offre et la Demande 2010 ?
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Les Banksters ont du mal à trouver 20 Moz sur le marché malgré leur position dominante, leurs entrées à la FED qui leur permet de bénéficier des largesses de la FED, dont le moulin des apprentis-sorciers tourne à plein régime. $$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$
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Voilà la preuve que SLV a déjà depuis longtemps un stock de physique inexistant et très certainement négatif de 200 Moz, emprunt fait à la Chine il y a quelques années.
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C'est la preuve que l'interdiction d'exporter du Silver de Chine a suffit à assécher le Marché.
La CHINE tient JPM & HSBC par les COUILLES !
De ce fait, la Chine tient tout l'occident par les couilles et peut déclencher à tout moment la crise systémique tant redoutée et l'effondrement total du système..
Ce n'est pas son intérêt de le faire, mais de se servir de sa POSITION DE FORCE pour obtenir exactement tout ce qu'elle demande, quand elle le demande.
Ce qui explique pourquoi le Ministre du Commerce américain est un émigré chinois de deuxième génération, qui négocie au mieux au plus haut niveau ... Transmission de haute technologie, notamment.
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Sachant tout cela, NE BRADEZ PAS VOS PIECES à ces cours officiels bidonés.
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LE COURS DU SILVER EST DEJA A CINQUANTE DOLLARS
Il serait temps que la prime sur les marchés en tiennent compte.
La 5 Frs Semeuse devrait être à 12 EUROS
la 50 Frs Hercule devrait être à 31,5 EUROS
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Achetez tout ce qui est sur le marché, même au-dessus des cours. C'est cadeau de JPM !
Thésaurisez.
LA PENURIE EST UNE REALITE...
Menthalo
(autorisation de reproduire ce post et de le diffuser sur tous les blogs)
ziril- Nombre de messages : 3702
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Date d'inscription : 20/01/2008
- Message n°189
Re: Actualités economique sur l'apocalypse financier.
Bonjour Ratman,
Merci pour toutes ces joyeuses informations, mais merci de ne pas oublier les sources. SVP
Merci pour toutes ces joyeuses informations, mais merci de ne pas oublier les sources. SVP
ratman- Nombre de messages : 1460
Localisation : vendée
Date d'inscription : 19/05/2009
- Message n°190
Re: Actualités economique sur l'apocalypse financier.
salut mon ami au moins un qui lit ce fil
désolé pour les oubliS de sources, tel une abeille butineuse, je sillonne entre les sites, les blogs, les mails, les forums ect ect
je dés fois, je vais tellement vite que j'en oublie l'essentiel mais promis je ferai gaffe la prochaine fois
-------------------------------------------------------------
Dialogue avec un chauffeur de taxi
de Bill Bonner
▪ "L'Irlande est ruinée", a dit notre chauffeur de taxi.
Nous aimons interroger les chauffeurs de taxis sur l'état de l'économie. Ce n'est pas qu'ils en sachent plus long que l'économiste moyen, mais ils parlent aux gens. Sans caméras ou dictaphones en arrière-plan. Et ils ont leur propre entreprise. Lorsque tout va bien, les gens prennent le taxi. Lorsque les temps sont durs, ils prennent le bus.
"Mon p***** de revenu a été divisé par deux. La majeure partie de mes courses, ce sont des gens qui sont en voyage d'affaires... ou des gens qui vont travailler. Mais en ce moment, qui fait des affaires ? Qui travaille ?"
"Les promoteurs immobiliers et les banquiers ont ruiné le pays. Ils ont fait grimper les prix. Ensuite, qu'a fait le gouvernement ? Ils n'en ont pas la moindre idée. Le gars à la tête des affaires financières irlandaises est un ancien instituteur. Je n'ai rien contre les instituteurs, mais que sait-il de la finance ? Et le voilà en train de négocier avec les Allemands".
"Les Allemands, eux, ils savent ce qu'ils font. Ils ne veulent pas financer nos erreurs. Qui pourrait leur en vouloir ?"
De bien des manières, la Grande Correction frappe l'Irlande plus durement que les Etats-Unis. Les Irlandais ont beaucoup trop construit et emprunté... et se sont perdus au pays des rêves.
"Nous sommes des rêveurs, je suppose. Et des conteurs. C'est une histoire de statut, en Irlande. Entrez dans un bar. Cherchez le gars qui a le plus de personnes autour de lui. C'est lui, le grand homme du coin. Pas le docteur. Pas le politicien. Pas le millionnaire".
"Nous sommes des rêveurs et des conteurs... et nous finissons par croire à nos propres histoires".
Les Irlandais rêvent grand. La république n'est pas assez grande pour eux. Ils vont donc à l'étranger. Ils ne sont plus que quatre millions sur leur île. Quelque 60 millions de leurs descendants -- la diaspora irlandaise -- vivent aux Etats-Unis, au Canada, en Australie, en Argentine et ailleurs. Votre correspondant est l'un d'entre eux.
Pour la première fois depuis plus d'une décennie, les Irlandais émigrent à nouveau.
"Si vous êtes un jeune intelligent, que faire d'autre ? C'est triste pour les familles. Mais l'Irlande n'a rien à leur offrir. Ils doivent partir. Et généralement, ils ne reviennent pas".
▪ Nous sommes allé ouvrir un compte à la Bank of Ireland.
"Ils ont dû être contents de vous voir", nous a dit un collègue. "Vous devez être la première personne à ouvrir un compte depuis des années. Le reste d'entre nous sort son argent. Toutes les banques d'Irlande sont insolvables, et tout le monde le sait".
"En tout cas, il n'y avait pas de file d'attente", avons-nous répondu.
Nous sommes arrivé aux portes de la banque à 10h00 du matin. Nous avons sonné (la banque n'ouvrait pas avant 10h30, mais nous avions rendez-vous). Un homme âgé, d'allure digne, portant pull-over et cravate, a ouvert la lourde porte de chêne.
Nous avons dit pourquoi nous étions là.
"Ah, oui... elle vous attend".
Devant nous se tenait une jolie femme d'une trentaine d'années. Bien habillée, bien coiffée.
"Est-ce que je perdrai de l'argent si la banque fait faillite ?" avons-nous demandé.
"Ha ha... aucune chance que ça arrive", nous a-t-elle répondu, avec l'air d'intense sincérité qu'on associe généralement aux vendeurs d'aspirateurs et aux fous furieux. "Je suppose qu'on pourrait dire que nous sommes déjà insolvables, techniquement. Mais nous avons un accord avec la Banque centrale européenne. Nous avons une ligne de crédit. Nous ne ferons pas faillite. Et même si cela arrivait, votre argent est protégé par un programme du gouvernement irlandais couvrant les déposants à hauteur de 100 000 euros".
"Mais le gouvernement irlandais n'est-il pas insolvable lui aussi ?"
"Ha ha... eh bien, je suppose que oui. Techniquement. Mais c'est pareil pour votre gouvernement américain, non ? Enfin, c'est juste techniquement. Le système tout entier ne va pas faire faillite. Nous sommes soutenus par l'Europe. Et l'Europe ne veut pas que l'Irlande fasse faillite.
Elle avait raison sur ce sujet. L'Europe ne veut pas que l'Irlande fasse faillite. Parce que les dettes de l'Irlande sont le crédit des banques allemandes et françaises. Si on laissait l'Irlande faire défaut sur ses dettes, toute l'affaire tomberait en pièces.
L'Irlande ne peut pas emprunter sur le marché libre. Les prêteurs ne sont pas idiots. Les Irlandais empruntent donc aux autorités financières européennes. Les taux bas permettent de maintenir à flot les ménages irlandais. La plupart des prêts immobiliers, en Irlande, sont à taux variables. Si on les laissait varier vers le haut, au niveau du marché, les ménages, les banques et le gouvernement irlandais couleraient tous.
Pour l'instant, l'Europe prête aux autorités irlandaises à des taux bas... si bien qu'elles peuvent empêcher que leurs banques et leurs électeurs fassent faillite. Les banques, à leur tour, sauvent leurs créditeurs de la faillite. Tout le système, en Europe aussi bien qu'aux Etats-Unis et au Japon, dépend d'un flux continu d'argent facile artificiellement bas.
Et tout le monde semble penser que ce flux d'argent bon marché peut se continuer indéfiniment.
Bienvenue dans l'économie politique moderne... Les petits problèmes isolés sont amalgamés en problèmes de plus en plus grands. Le danger ne tarde pas à affecter non plus une banque... ou même une nation... mais le système tout entier.
Nous ne savons pas quand ça cessera. Nous ne savons pas exactement ce qui le fera cesser, non plus. Mais nous sommes certain qu'il y a des profits à faire en misant dessus.
La Chronique Agora
Paris, France
Vendredi 04 Mars 2011
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désolé pour les oubliS de sources, tel une abeille butineuse, je sillonne entre les sites, les blogs, les mails, les forums ect ect
je dés fois, je vais tellement vite que j'en oublie l'essentiel mais promis je ferai gaffe la prochaine fois
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Dialogue avec un chauffeur de taxi
de Bill Bonner
▪ "L'Irlande est ruinée", a dit notre chauffeur de taxi.
Nous aimons interroger les chauffeurs de taxis sur l'état de l'économie. Ce n'est pas qu'ils en sachent plus long que l'économiste moyen, mais ils parlent aux gens. Sans caméras ou dictaphones en arrière-plan. Et ils ont leur propre entreprise. Lorsque tout va bien, les gens prennent le taxi. Lorsque les temps sont durs, ils prennent le bus.
"Mon p***** de revenu a été divisé par deux. La majeure partie de mes courses, ce sont des gens qui sont en voyage d'affaires... ou des gens qui vont travailler. Mais en ce moment, qui fait des affaires ? Qui travaille ?"
"Les promoteurs immobiliers et les banquiers ont ruiné le pays. Ils ont fait grimper les prix. Ensuite, qu'a fait le gouvernement ? Ils n'en ont pas la moindre idée. Le gars à la tête des affaires financières irlandaises est un ancien instituteur. Je n'ai rien contre les instituteurs, mais que sait-il de la finance ? Et le voilà en train de négocier avec les Allemands".
"Les Allemands, eux, ils savent ce qu'ils font. Ils ne veulent pas financer nos erreurs. Qui pourrait leur en vouloir ?"
De bien des manières, la Grande Correction frappe l'Irlande plus durement que les Etats-Unis. Les Irlandais ont beaucoup trop construit et emprunté... et se sont perdus au pays des rêves.
"Nous sommes des rêveurs, je suppose. Et des conteurs. C'est une histoire de statut, en Irlande. Entrez dans un bar. Cherchez le gars qui a le plus de personnes autour de lui. C'est lui, le grand homme du coin. Pas le docteur. Pas le politicien. Pas le millionnaire".
"Nous sommes des rêveurs et des conteurs... et nous finissons par croire à nos propres histoires".
Les Irlandais rêvent grand. La république n'est pas assez grande pour eux. Ils vont donc à l'étranger. Ils ne sont plus que quatre millions sur leur île. Quelque 60 millions de leurs descendants -- la diaspora irlandaise -- vivent aux Etats-Unis, au Canada, en Australie, en Argentine et ailleurs. Votre correspondant est l'un d'entre eux.
Pour la première fois depuis plus d'une décennie, les Irlandais émigrent à nouveau.
"Si vous êtes un jeune intelligent, que faire d'autre ? C'est triste pour les familles. Mais l'Irlande n'a rien à leur offrir. Ils doivent partir. Et généralement, ils ne reviennent pas".
▪ Nous sommes allé ouvrir un compte à la Bank of Ireland.
"Ils ont dû être contents de vous voir", nous a dit un collègue. "Vous devez être la première personne à ouvrir un compte depuis des années. Le reste d'entre nous sort son argent. Toutes les banques d'Irlande sont insolvables, et tout le monde le sait".
"En tout cas, il n'y avait pas de file d'attente", avons-nous répondu.
Nous sommes arrivé aux portes de la banque à 10h00 du matin. Nous avons sonné (la banque n'ouvrait pas avant 10h30, mais nous avions rendez-vous). Un homme âgé, d'allure digne, portant pull-over et cravate, a ouvert la lourde porte de chêne.
Nous avons dit pourquoi nous étions là.
"Ah, oui... elle vous attend".
Devant nous se tenait une jolie femme d'une trentaine d'années. Bien habillée, bien coiffée.
"Est-ce que je perdrai de l'argent si la banque fait faillite ?" avons-nous demandé.
"Ha ha... aucune chance que ça arrive", nous a-t-elle répondu, avec l'air d'intense sincérité qu'on associe généralement aux vendeurs d'aspirateurs et aux fous furieux. "Je suppose qu'on pourrait dire que nous sommes déjà insolvables, techniquement. Mais nous avons un accord avec la Banque centrale européenne. Nous avons une ligne de crédit. Nous ne ferons pas faillite. Et même si cela arrivait, votre argent est protégé par un programme du gouvernement irlandais couvrant les déposants à hauteur de 100 000 euros".
"Mais le gouvernement irlandais n'est-il pas insolvable lui aussi ?"
"Ha ha... eh bien, je suppose que oui. Techniquement. Mais c'est pareil pour votre gouvernement américain, non ? Enfin, c'est juste techniquement. Le système tout entier ne va pas faire faillite. Nous sommes soutenus par l'Europe. Et l'Europe ne veut pas que l'Irlande fasse faillite.
Elle avait raison sur ce sujet. L'Europe ne veut pas que l'Irlande fasse faillite. Parce que les dettes de l'Irlande sont le crédit des banques allemandes et françaises. Si on laissait l'Irlande faire défaut sur ses dettes, toute l'affaire tomberait en pièces.
L'Irlande ne peut pas emprunter sur le marché libre. Les prêteurs ne sont pas idiots. Les Irlandais empruntent donc aux autorités financières européennes. Les taux bas permettent de maintenir à flot les ménages irlandais. La plupart des prêts immobiliers, en Irlande, sont à taux variables. Si on les laissait varier vers le haut, au niveau du marché, les ménages, les banques et le gouvernement irlandais couleraient tous.
Pour l'instant, l'Europe prête aux autorités irlandaises à des taux bas... si bien qu'elles peuvent empêcher que leurs banques et leurs électeurs fassent faillite. Les banques, à leur tour, sauvent leurs créditeurs de la faillite. Tout le système, en Europe aussi bien qu'aux Etats-Unis et au Japon, dépend d'un flux continu d'argent facile artificiellement bas.
Et tout le monde semble penser que ce flux d'argent bon marché peut se continuer indéfiniment.
Bienvenue dans l'économie politique moderne... Les petits problèmes isolés sont amalgamés en problèmes de plus en plus grands. Le danger ne tarde pas à affecter non plus une banque... ou même une nation... mais le système tout entier.
Nous ne savons pas quand ça cessera. Nous ne savons pas exactement ce qui le fera cesser, non plus. Mais nous sommes certain qu'il y a des profits à faire en misant dessus.
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bolivar- Nombre de messages : 135
Date d'inscription : 03/02/2009
- Message n°191
Re: Actualités economique sur l'apocalypse financier.
salut à vous 2, t'inquiete ratman , je surveille l évolution de ton post depuis le départ et aussi entre autre, l'excellent blog :
Minuit moins une
bon week-end à vous les gars
bon week-end à vous les gars
ratman- Nombre de messages : 1460
Localisation : vendée
Date d'inscription : 19/05/2009
- Message n°192
Re: Actualités economique sur l'apocalypse financier.
AU TRAVAIL LES ESCLAVES !!!
Depuis 1971, la capitalisation du CAC 40 a été multiplié par 100
depuis 1971, un travailleur a gagné 1 minute de temps de travail pour se payer une baguette de pain, qui elle a perdu plus de 50% de sa valeur nutritive.
tout le reste n'est que litote. La mondialisation a inventé une nouvelle classe: celle des travailleurs pauvres
La mondialisation, n'est que la mise en place d'une immense SARL mondiale d'exploitation du bétail humain au profit de quelques uns, travailler plus pour gagner plus est un immonde mensonge. 500 sociétés se partagent 52% du profit mondiale, organisent la financiarisation du système, captent la totalité des profits.
au profit de ceux qui détiennent la finance. en 1971, une once d'or valait 35$.
aujourd'hui 1400$, c'est juste le baromètre des fabricants de fausse monnaie. En 1971, ceux qui travaillait vivaient, aujourd'hui ils crèvent dans l'indifférence générale, avec en prime une inflation honteusement élevée
Celle du mensonge des serviteurs démocratiquement élus, officiellement au service du bien commun
.mais surtout de la bande du fouquet's, je vous offre en prime un de ses joyeux luron pour qui tout va bien:
http://www.latribune.fr/entreprises-finance/banques-finance/industrie-financiere/20110304trib000605934/le-milliardaire-albert-frere-reprend-en-main-la-cnp.html
heureusement que certains gagnent plus :
Sept dirigeants de fonds spéculatifs ont gagné un salaire dépassant un milliard de dollars en 2009 et l'un d'entre eux a même battu tous les records de rémunération grâce au redressement des marchés boursiers mondiaux.
Les 25 dirigeants les mieux payés du secteur ont obtenu un total de 25,33 milliards de dollars (18,6 milliards d'euros), soit plus du double de ce qu'ils avaient gagné en 2008 lorsque la crise avait entraîné pour certains de lourdes pertes. En 2007, le top 25 des dirigeants avait obtenu un total de 22,3 milliards de dollars.
Selon le classement réalisé par AR: Absolute Return + Alpha, David Tepper, qui dirige le fonds Appaloosa Management, a reçu un salaire de quatre milliards de dollars, après avoir misé avec succès sur le redressement de certaines actions bancaires. Il a ainsi battu le record établi pour le secteur par John Paulson.
Ce dernier, qui avait gagné 3,7 milliards de dollars en 2007, en pariant sur une chute des prix de l'immobilier, se classe en quatrième position avec une rémunération de 2,3 milliards de dollars.
Il arrive derrière George Soros, deuxième avec 3,3 milliards de dollars, et James Simons, troisième avec 2,5 milliards de dollars
DENISS
pendant ce temps la en f RANCE
Les députés européens ont ignoré les appels à l’austérité imposée par la crise et se sont alloués hier une augmentation de 1 500 euros par mois de leurs budgets de frais d’assistants. Les députés européens ont une rémunération mensuelle de 7 956,87 euros avant impôts et bénéficient d’une enveloppe mensuelle de 19 709 euros pour rémunérer leurs assistants. C’est cette enveloppe qu’ils viennent d’augmenter à 21 209 euros. Avec ce vote, les dépenses du Parlement européen augmenteront de 13,2 millions par an. Ce vote, dénoncé par les Verts qui le jugent « irresponsable » va à l’encontre de l’appel lancé par la Commission européenne, invitant les institutions à réduire leurs dépenses de fonctionnement. « Voter une augmentation du budget pour les assistants des députés européens en période d’austérité et de coupes budgétaires partout en Europe est tout simplement insensé », a déploré l’eurodéputée verte allemande Helga Trüpel, membre de la commission des Budgets. L’augmentation a été votée par les élus conservateurs, avec le soutien des socialistes, a-t-elle souligné. Pour elle, « Le vote des socialistes en faveur de cette augmentation montre clairement une déconnexion avec les réalités ».
http://www.leprogres.fr/france-monde/2011/03/04/les-deputes-europeens-se-votent-une-augmentation-de-1500-euros
nabil1414- Nombre de messages : 45
Date d'inscription : 01/02/2011
- Message n°193
Re: Actualités economique sur l'apocalypse financier.
bonsoir je vous conseille vivement de regarder ce documentaire sur l'inégalité entre les riches et les pauvres et comment la classe moyenne dégringolera pour devenir une classe pauvre
http://minuit-1.blogspot.com/2011/03/video-documentaire-classes-moyennes.html
http://minuit-1.blogspot.com/2011/03/video-documentaire-classes-moyennes.html
nabil1414- Nombre de messages : 45
Date d'inscription : 01/02/2011
- Message n°194
Re: Actualités economique sur l'apocalypse financier.
maintenant l'inégalité creuse un fossé de + en + grand a l'intérieur d'un pays donc pas seulement entre les nords et les sud
ferrel- Nombre de messages : 100
Localisation : savoie
Date d'inscription : 21/09/2010
- Message n°195
Re: Actualités economique sur l'apocalypse financier.
Trés bon fil d'info de ta part Ratman, comme d'hab !
ferrel
ferrel
ratman- Nombre de messages : 1460
Localisation : vendée
Date d'inscription : 19/05/2009
- Message n°196
Re: Actualités economique sur l'apocalypse financier.
Le Qatar au secours des caisses d’épargne espagnoles
espagne. Les fonds souverains vont placer 300 millions dans les recapitalisations .
Les fonds souverains du Qatar vont investir 300 millions d’euros dans le processus de recapitalisation des caisses d’épargne espagnoles, considérées comme le maillon faible du système financier du pays, a indiqué lundi le chef du gouvernement espagnol, José Luis Rodriguez Zapatero.
«Nous venons de recevoir une très bonne nouvelle: la décision des fonds du Qatar, les fonds souverains les plus puissants du moment, d’investir dans le processus de recapitalisation des caisses d’épargne espagnoles, à hauteur de 300 millions d’euros», a déclaré M. Zapatero.
M. Zapatero a fait ces déclarations à Doha, où il se trouvait lundi en visite officielle, lors d’une conférence de presse conjointe avec le Premier ministre qatari, cheikh Hamad ben Jassem al-Thani.
Les caisses d’épargne espagnoles sont en plein processus de restructuration, dans l’objectif de renforcer leur solvabilité et leur solidité financière. A partir du 10 mars, tous les établissements financiers espagnols devront respecter un niveau de solidité financière (taux de fonds propres «durs» par rapport aux crédits engagés) d’au moins 8%, sauf pour une partie des caisses d’épargne qui devront afficher un taux d’au moins 10%, selon un plan approuvé par le gouvernement. Ce plan incite les caisses à chercher en priorité des capitaux privés pour se refinancer, prévoyant une nationalisation partielle pour celles qui n’y arriveraient pas d’ici à l’automne.
L’agence de notation financière Moody’s a estimé lundi que le secteur bancaire espagnol, particulièrement les caisses d’épargne, auront besoin de 50 milliards d’euros pour atteindre ces niveaux de solvabilité, tandis que le gouvernement chiffre ces besoins à 20 milliards. Ce plan fait suite à une première vague de restructuration du secteur opérée en 2010 par l’Etat espagnol. De nombreuses caisses s’étaient alors regroupées, avec à l’arrivée 17 établissements contre un total de 45 caisses début 2010.
ratman- Nombre de messages : 1460
Localisation : vendée
Date d'inscription : 19/05/2009
- Message n°197
Re: Actualités economique sur l'apocalypse financier.
Le Trésor des Etats-Unis a repoussé mardi la première date à laquelle il estime qu’il pourrait atteindre le plafond légal d’endettement.
Il a dit qu’il risquait d’atteindre ce plafond qui est de 14.294 milliards de dollars entre le 15 avril et le 31 mai et non plus entre le 5 avril et le 31 mai.
ratman- Nombre de messages : 1460
Localisation : vendée
Date d'inscription : 19/05/2009
- Message n°198
Re: Actualités economique sur l'apocalypse financier.
chine: injection de 20 milliards dans le fonds souverain CIC
Le gouvernement chinois envisage d’injecter jusqu’à 20 milliards de dollars dans son fonds souverain, China Investment Corp. (CIC), déjà détenteur de 300 milliards de dollars, a annoncé jeudi dernier le China Daily, citant des sources non identifiées.
Ce plan a déjà été soumis au Conseil des Affaires d’Etat (gouvernement), qui est en train de l’étudier, a indiqué le quotidien.
ratman- Nombre de messages : 1460
Localisation : vendée
Date d'inscription : 19/05/2009
- Message n°199
Re: Actualités economique sur l'apocalypse financier.
Chine : l'explosion du crédit menace la stabilité financière
L'agence Fitch évalue à 60 % le risque d'une crise bancaire dans la deuxième économie mondiale, dans les trois ans.
suite ici
http://www.lesechos.fr/economie-politique/monde/actu/0201204877898-chine-l-explosion-du-credit-menace-la-stabilite-financiere.htm
Explosion du crédit, « titrisation informelle » (pour contourner les limitations de prêt), bulle immobilière, voilà qui ressemble au scénario américain avant la crise des Subprimes…
et pendant ce temps en europe ca suit sont chemin
Le secteur bancaire espagnol, particulièrement les caisses d'épargne, a besoin de 50 milliards d'euros pour atteindre les niveaux de solvabilité requis dès mars .... le montant des crédits jugés problématiques - 100 milliards d'euros
http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2011/02/28/97002-20110228FILWWW00561-espagnebanques-ont-besoin-de-50mds.php
ratman- Nombre de messages : 1460
Localisation : vendée
Date d'inscription : 19/05/2009
- Message n°200
Re: Actualités economique sur l'apocalypse financier.
http://www.lesechos.fr/economie-politique/france/actu/0201204978816-emprunts-toxiques-les-elus-passent-a-l-action-collective-face-aux-banques.htm
Emprunts toxiques : les élus passent à l'action collective face aux banques
Si ce n'est pas une nouvelle déclaration de guerre aux banques, cela en a tout l'air. Ligués sous la même bannière, celle d'Acteurs publics contre les emprunts toxiques, une association qu'ils ont présentée hier, neuf élus, tous maires, hormis Claude Bartolone, qui préside le Conseil général de Seine-Saint-Denis, ont décidé de se constituer en « force de frappe collective » pour obtenir gain de cause auprès de leurs créanciers. Vocation : conduire ensemble des actions judiciaires contre les banques jugées intraitables ou accusées de faire traîner des négociations menées en vue de soulager ces collectivités de la charge des emprunts structurés à très haut risque qu'elles ont contractés par le passé.
« Toutes les collectivités n'ont pas les moyens financiers et humains de se défendre dans le rapport de force qui s'installe », estime Claude Bartolone, parlant au passé « du temps de la diplomatie ». Preuve en est, sa collectivité a assigné en justice trois banques (Depfa, Calyon et Dexia) avec lesquelles des « emprunts toxiques » ont été contractés, afin de faire annuler des contrats signés sous la mandature précédente.
Des taux astronomiques
Les services de ce département ou ceux de la ville de Saint-Etienne pourraient donc être amenés à épauler certaines petites villes, qui comme Villeneuve-lès-Maguelone (8.700 habitants, Hérault) et Ploeren (6.000 habitants, Morbihan), se retrouvent aujourd'hui prises à la gorge. Les taux variables de certains de leurs prêts commencent à basculer dans l'astronomique et l'irrationnel. « Nous sommes dans l'incapacité de produire un budget sincère et d'y faire figurer le montant de ce que nous aurons à payer en 2011 », témoigne Christophe Faverjon, le maire d'Unieux (8.500 habitants, Loire).
La fronde s'étend
Fait nouveau, cette fronde des élus n'émane plus exclusivement de collectivités à majorité de gauche. Hier, Henri Plagnol, député-maire UMP de Saint-Maur-des-Fossés (76.000 habitants, Val-de-Marne) n'était pas le plus tendre. « Les collectivités locales sont confrontées à une situation absolument scandaleuse et il ne s'agit pas d'un problème partisan », a lancé l'élu dont les finances de la ville sont accablées par une dette de 250 millions d'euros à 85 % toxique. Il vient d'obtenir le feu vert de son conseil municipal pour « porter plainte » contre cinq banques, dont le Crédit Agricole et la Société Générale, au sujet de prêts accordés entre 2001 et 2007 sous la mandature de son prédécesseur.
Le parlementaire de la majorité compte également demander la création d'une commission d'enquête à l'Assemblée nationale sur les emprunts toxiques. Une démarche à laquelle Claude Bartolone souscrit pleinement.
http://www.liberation.fr/politiques/01012324262-claude-bartolone-je-veux-regler-leur-compte-aux-banques
Claude Bartolone : «Je veux régler leur compte aux banques»
J’ai découvert stupéfait que mes prédécesseurs avaient fait de la Seine-Saint-Denis le champion du monde des emprunts toxiques, avec 97% de la dette basée sur des indices farfelus
Bartolone n’est ici que la pointe émergée de l’iceberg, le petit fanion s’agitant niaisement dans la foule des branquignoles qui dirigent les caisses de l’état. La Cour des Comptes l’a maintes fois dénoncé : ce pays est géré n’importe comment et cet épisode n’est qu’un nouvel exemple à la longue liste des foirades républicaines qui forment le lit des prochaines crises.
Emprunts toxiques : les élus passent à l'action collective face aux banques
Si ce n'est pas une nouvelle déclaration de guerre aux banques, cela en a tout l'air. Ligués sous la même bannière, celle d'Acteurs publics contre les emprunts toxiques, une association qu'ils ont présentée hier, neuf élus, tous maires, hormis Claude Bartolone, qui préside le Conseil général de Seine-Saint-Denis, ont décidé de se constituer en « force de frappe collective » pour obtenir gain de cause auprès de leurs créanciers. Vocation : conduire ensemble des actions judiciaires contre les banques jugées intraitables ou accusées de faire traîner des négociations menées en vue de soulager ces collectivités de la charge des emprunts structurés à très haut risque qu'elles ont contractés par le passé.
« Toutes les collectivités n'ont pas les moyens financiers et humains de se défendre dans le rapport de force qui s'installe », estime Claude Bartolone, parlant au passé « du temps de la diplomatie ». Preuve en est, sa collectivité a assigné en justice trois banques (Depfa, Calyon et Dexia) avec lesquelles des « emprunts toxiques » ont été contractés, afin de faire annuler des contrats signés sous la mandature précédente.
Des taux astronomiques
Les services de ce département ou ceux de la ville de Saint-Etienne pourraient donc être amenés à épauler certaines petites villes, qui comme Villeneuve-lès-Maguelone (8.700 habitants, Hérault) et Ploeren (6.000 habitants, Morbihan), se retrouvent aujourd'hui prises à la gorge. Les taux variables de certains de leurs prêts commencent à basculer dans l'astronomique et l'irrationnel. « Nous sommes dans l'incapacité de produire un budget sincère et d'y faire figurer le montant de ce que nous aurons à payer en 2011 », témoigne Christophe Faverjon, le maire d'Unieux (8.500 habitants, Loire).
La fronde s'étend
Fait nouveau, cette fronde des élus n'émane plus exclusivement de collectivités à majorité de gauche. Hier, Henri Plagnol, député-maire UMP de Saint-Maur-des-Fossés (76.000 habitants, Val-de-Marne) n'était pas le plus tendre. « Les collectivités locales sont confrontées à une situation absolument scandaleuse et il ne s'agit pas d'un problème partisan », a lancé l'élu dont les finances de la ville sont accablées par une dette de 250 millions d'euros à 85 % toxique. Il vient d'obtenir le feu vert de son conseil municipal pour « porter plainte » contre cinq banques, dont le Crédit Agricole et la Société Générale, au sujet de prêts accordés entre 2001 et 2007 sous la mandature de son prédécesseur.
Le parlementaire de la majorité compte également demander la création d'une commission d'enquête à l'Assemblée nationale sur les emprunts toxiques. Une démarche à laquelle Claude Bartolone souscrit pleinement.
http://www.liberation.fr/politiques/01012324262-claude-bartolone-je-veux-regler-leur-compte-aux-banques
Claude Bartolone : «Je veux régler leur compte aux banques»
J’ai découvert stupéfait que mes prédécesseurs avaient fait de la Seine-Saint-Denis le champion du monde des emprunts toxiques, avec 97% de la dette basée sur des indices farfelus
Bartolone n’est ici que la pointe émergée de l’iceberg, le petit fanion s’agitant niaisement dans la foule des branquignoles qui dirigent les caisses de l’état. La Cour des Comptes l’a maintes fois dénoncé : ce pays est géré n’importe comment et cet épisode n’est qu’un nouvel exemple à la longue liste des foirades républicaines qui forment le lit des prochaines crises.