En attendant, Vincent Reynouard écrit depuis sa prison, le 12 janvier 2011 : "Hier, à 10h30, deux inspecteurs sont venus me chercher à la prison et m’ont placé en garde-à-vue dans les locaux de la gendarmerie de Valenciennes. Ils m’ont interrogé dans le cadre d’une enquête préliminaire menée suite à l’envoi, en 2009, dans "120 lycées de France", d’un DVD révisionniste. Dans un premier temps, ils ont tenté d’établir le dialogue en me posant des questions d’ordre familial : combien de frères et soeurs ? Où habite ma soeur ? Ai-je encore des contacts avec elle ? J’ai rapidement mis fin à cela en déclarant que j’étais connu et qu’il était inutile de m’interroger là-dessus. "Vous voulez qu’on vous interroge directement sur les faits qui motivent l’enquête ?" m’ont-ils alors demandé. J’ai répondu positivement, mais, dès la première question, j’ai clairement déclaré : "Je ne collabore pas avec la justice dans sa répression contre le révisionnisme". [Lors de tout interrogatoire le Pr Faurisson a toujours répondu : "Je refuse de collaborer avec la police et la justice de mon pays dans la répression du révisionnisme historique".] Voyant que je ne parlerais pas, les deux inspecteurs ont pris leur pause de midi pendant que j’étais placé dans une "pièce de sûreté" : une petite pièce lugubre, avec des murs en béton, une paillasse (trois couvertures) et des toilettes à la turque. J’ai refusé la nourriture et la boisson qu’on me proposait, préférant m’allonger et dormir. Vers 14h00 l’audition reprit. Ils me présentèrent le DVD ainsi que les documents qui l’accompagnaient. J’ai à peine regardé, me contentant de répondre que je ne collaborais toujours pas avec la justice... Face à mon mutisme, l’un d’eux m’a enfin demandé si j’étais l’auteur de l’envoi. "Je refuse de répondre à cette question, ai-je répliqué. Si la justice dispose d’une preuve qui désigne clairement quelqu’un, cet entretien est inutile. Si elle n’en dispose pas, qu’elle ne compte pas sur mes déclarations pour l’orienter dans ses recherches." Cette réponse sonna le glas de leurs efforts pour me faire parler. Après trois ou quatre questions assez générales (Connaissez-vous le site vho.france ? Connaissez-vous Zündel et Faurisson [deux révisionnistes] ? Vous définissez-vous comme un révisionniste ?), l’audition prit fin vers 15h00. A 15h45, j’étais à nouveau dans les locaux de la prison. J’ignore les suites qui seront données à cette nouvelle affaire pourtant vieille de deux ans (2009). A l’époque j’en avais été informé par Internet, mais je n’en avais pas parlé, faute d’informations suffisantes. Les quelques maigres réactions pouvaient en outre laisser croire qu’il s’agissait de quelques envois épars, sans réelle portée. Hier, on m’a parlé de "120 lycées" sur tout le territoire national. Si c’est le cas, cela fait moins de deux par département, ce qui confirme tout de même la faible portée de l’initiative. Malgré cela, j’ai pu constater que le dossier était déjà épais d’une vingtaine de centimètres et que le timbre sur l’enveloppe de l’envoi avait été décollé, probablement pour une analyse d’ADN. (...)"
Commentaire
La loi Gayssot, en vertu de laquelle Vincent Reynouard a été emprisonné, est une loi liberticide votée à l’instigation du lobby juif français. Elle prétend interdire la publication d’études historiques contredisant la version officielle de la Seconde guerre mondiale, dès lors que ces recherches remettent en cause des crimes de guerre ou des crimes contre l’humanité. Cette loi se réfère à ces crimes tels qu’ils auraient été établis au cours du procès de Nuremberg, en 1946. Or, il faut savoir que le Tribunal de Nuremberg a tenu pour acquis des quantités de faits sans exiger la moindre preuve ni faire procéder à des expertises scientifiques. Ces faits étaient tout simplement présumés vrais (parfois sur la base de faux témoignages ou de faux aveux extorqués sous la torture) et les accusés, pour se défendre, ne pouvaient même pas exiger la preuve que ces crimes avaient réellement eu lieu, alors même qu’ils risquaient la peine de mort. Ainsi, par exemple, le Tribunal de Nuremberg a condamné des nazis pour le massacre de plus de 4000 officiers et autres Polonais, dans la forêt de Katyn, en Russie, alors qu’en réalité ces Polonais ont été tués par des agents du NKVD soviétique, sur ordre de Joseph Staline, ainsi que le parlement russe l’a officiellement reconnu en 2010.
Le révisionnisme historique, qu’on nous présente comme un crime dès l’instant où il contrarie le lobby juif, est pourtant une activité parfaitement légitime. Bien souvent, les archives des Etats ne sont rendues publiques que des dizaines d’années après les faits et contiennent des révélations qui contredisent la version officielle jusqu’alors admise. Le rôle de l’historien n’est pas de préserver la version officielle, mais de découvrir ce qui s’est réellement passé. De même, quand la découverte d’un fossile inconnu contredit une théorie scientifique jusqu’alors admise, on s’attend à ce que les anthropologues révisent leur théorie.
Selon la version officielle de l’histoire de la Seconde guerre mondiale, telle qu’elle est sacralisée par le Shoah business, Adolf Hitler aurait ordonné l’extermination des juifs. Toute une administration aurait été crée dans ce but et des chambres à gaz auraient été construites afin de procéder à des exécutions en masse. Contester cela, c’est susciter aussitôt un psychodrame de la part du lobby juif, se faire traiter d’antisémite, être accusé d’incitation à la haine, s’exposer à une campagne de calomnies par voie de presse, à des agressions physiques de la part de juifs "outragés", et à de l’emprisonnement.
Les historiens révisionnistes affirment que, si la version officielle était vraie, il devrait exister un ordre écrit d’Adolf Hitler diffusé aux fonctionnaires, une administration spéciale conçue pour organiser l’extermination des juifs, des bons de commande pour les fabricants de chambres à gaz, des plans de chambres à gaz, etc... Autrement dit, on aurait dû trouver une multitude de preuves dans les archives nazies. Or, on n’y a rien trouvé de tel. Robert Faurisson a retrouvé le plan d’une prétendue "chambre à gaz" d’Auschwitz -désignée comme telle aux touristes- et ce plan indique en toutes lettres qu’il s’agit d’une morgue. Il a été démontré par les révisionnistes que de nombreux récits de prétendus "rescapés des camps de la mort" avaient été inventés, y compris lorsque ces soi-disant "témoins" étaient censés avoir travaillé aux fours crématoires où on brûlait les cadavres extraits des chambres à gaz. Bien souvent, les faits relatés par ces "témoins" à propos des chambres à gaz et du déroulement des exécutions étaient scientifiquement impossibles. Par exemple, selon des "témoins", aussitôt après l’exécution, des détenus pénétraient dans les chambres à gaz sans masque à gaz ni protection d’aucune sorte, afin d’en extraire les cadavres et de les transporter vers les fours crématoires. Or, le simple contact physique avec un cadavre imprégné d’acide cyanhydrique peut vous empoisonner. De surcroît, ces détenus étaient censés effectuer ce travail tout en mangeant ou en fumant une cigarette. En réalité, il aurait suffit d’ouvrir les portes d’une chambre à gaz pour qu’aussitôt un énorme nuage de gaz se répande dans le camp avec des conséquences non moins mortelles pour les gardiens que pour les prisonniers. Aux Etats-Unis, l’exécution d’un seul détenu dans une chambre à gaz individuelle était entourée d’un luxe de précautions, afin de préserver la vie des gardiens et du médecin chargé de constater le décès. Quant à l’incinération des cadavres imprégnés d’acide cyanhydrique dans les fours crématoires des camps nazis, elle aurait fait exploser ces fours, car l’acide cyanhydrique explose à la chaleur. Le commandant du camp d’Auschwitz, capturé et exécuté par les Soviétiques, a signé des aveux rédigés dans une langue qu’il ne savait pas lire.
C’est dire que les révisionnistes ont des arguments tout à fait dignes d’intérêt que les partisans de la version officielle sont incapables de réfuter dans le cadre d’un débat rationnel. Rien ne justifie objectivement les persécutions dont les révisionnistes sont victimes de la part du lobby juif. Ces persécutions visent à les discréditer et à les réduire au silence par l’intimidation, à coup de campagnes de calomnies et de procès ruineux. Robert Faurisson raconte que, quand il gagne un procès en diffamation, il n’obtient qu’un euro symbolique d’indemnité. Même si le tribunal reconnaît qu’il avait raison, ses diffamateurs sont présumés "de bonne foi" et acquittés. Par contre, quand Robert Faurisson est condamné -non pas à cause de ses recherches, mais pour ses motivations supposées-, on lui impose le paiement d’indemnités astronomiques, afin de le réduire à la misère.
Frank BRUNNER
source :
http://www.interet-general.info/article.php3?id_article=15127
Article XI de la déclaration des droites de l'homme de 1789
La libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l’Homme : tout Citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement, sauf à répondre de l’abus de cette liberté, dans les cas déterminés par la Loi.
Dernière édition par paralleye le 27/8/2015, 03:13, édité 3 fois (Raison : Modification du titre (suppression de ex- devant politique))