enildem a écrit:
Citer le verset de Matthieu, ne donne pas à l'eglise catholique une légitimité. C'est toujours s'autojustifier et répéter ce que le dogme catholique utilise pour se légitimer. D'autant plus que les catholique se base sur une interprétation.
N'importe quoi, Matthieu n'a rien a voir avec le catholicisme, son évangile est la parole de dieu.
Matthieu est attribué à l'un des douze disciples de Jésus de Nazareth.
L'évangile selon saint Matthieu Longtemps considéré comme le plus ancien des évangiles, dont Marc se serait inspiré, Matthieu vient aujourd'hui en second dans la théorie des deux sources, que suivent la majorité des exégètes.
Mathieu fait partie intégrante de toutes les bibles chrétiennes. les écrits de la bible ne peuvent être contesté.
Or tes écrits ne citent aucun texte de la bible, pourtant d'inspiration divine. en procédant ainsi, tu enfermes la bible dans une image et le mensonge.
D'ailleurs matthieu n'est pas le seul à reconnaitre la divinité du christ. il y a jean, esaïe, paul dans Colinssien,l'apocalypse de Jean,l’épître aux Hébreux , et bien d'autre verset dans la bible qui vont dans le sens de cette divinité.
Commençons par jean, apôtre de jésus Christ: «
Au commencement était la Parole, et la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu. » C’est avec ces mots que Jean commence son évangile, pour répondre à ceux qui niaient justement l’incarnation. Il affirme l’existence de Jésus de toute éternité et sa nature divine, pour dire quelques versets plus loin (voir Jean 1:14) que cette « Parole » est devenue chaire, qu’elle a habité parmi nous et qu’elle a été vue clairement par de nombreux témoins.
Notons d’abord qu’il est dit : « Au commencement était… » En grec il y a un verbe qui correspond assez bien au verbe français « être », ainsi qu’un autre verbe qui signifie : « venir à l’existence ». Ce deuxième verbe aussi est traduit souvent par « être », mais distingue clairement entre ce qui existe déjà et ce qui vient de paraître.
Or, Jean écrit ici qu’au tout début Christ existait. Il n’a pas utilisé le verbe signifiant « venir à l’existence » ; il n’a même pas écrit : « Au commencement fut la Parole ». Par l’usage de l’imparfait, il indique une chose qui se faisait et non une chose qui venait de commencer. Il affirme clairement, par conséquent, que Christ existait déjà au moment où le temps tel que nous le connaissons a commencé.
La grande controverse sur ce verset, pourtant, se situe dans la dernière partie. Les Témoins de Jéhovah, dans leur « traduction », l’ont rendu : « …et la Parole était dieu ». Dans la version anglaise, ils ont même traduit : « la Parole était un dieu ». Ils justifient cette traduction par le fait que le texte grec manque l’article défini, qui accompagne le plus souvent le mot « Dieu » en grec quand il s’agit du Dieu seul et unique. (La langue grecque n’ayant pas d’article indéfini, un substantif est simplement utilisé sans article pour indiquer qu’il s’agit d’un parmi d’autres.)
Notons d’abord que dans à peu près un cinquième des utilisations du mot « Dieu » dans le Nouveau Testament, il n’a par l’article, même quand il s’agit du Dieu seul et unique. La langue grecque s’exprime le plus souvent avec l’article, mais ce n’est pas du tout obligé. Il y a même des textes qui utilisent le mot sans article que les Témoins de Jéhovah ont traduit « Jéhovah », ce qui montre clairement qu’ils ne prétendent nullement que l’absence de l’article doit nous pousser à comprendre « un dieu ». Il n’appliquent cette « règle » que quand cela les arrange.
Mais admettons la possibilité. Selon l’usage grec, il est effectivement possible, après tout, que le mot « dieu » sans article puisse faire référence à « un dieu ». Peut-on donc comprendre le premier verset de l’évangile de Jean dans ce sens ?
Oui. Mais uniquement en admettant qu’il existe plusieurs dieux. Pour être « dieu » sans être « Yahvé Dieu », Jésus doit être un autre dieu. Parce que nous affirmons la divinité de Christ, les Témoins de Jéhovah nous accusent de polythéisme. Pourtant, c’est leur doctrine qui est polythéiste. Il n’y a pas d’autres dieux que Dieu ; si donc Jésus est « dieu » il est forcément « Dieu ».
Ils prétendent que le mot « dieu » dans la Bible ne signifie pas toujours « Yahvé Dieu ». Pour soutenir une telle affirmation, ils s’appuient sur certains textes de l’Ancien Testament. Ignorent-ils que l’Ancien Testament a été écrit dans une autre langue que le Nouveau Testament ? Il est vrai que le mot « élohim » (ainsi que son singulier « éloah ») en hébreu peut signifier autre chose que « Yahvé Dieu ». Mais ce n’est pas le cas de « theos » en grec. L’étymologie n’est pas du tout la même, et le sens n’est donc pas précisément le même non plus. « Elohim » vient d’une racine signifiant « fort », ce qui fait que le mot peut prendre le simple sens : « les forts » ou « les puissants ». (Il est très rare que le mot soit utilisé au singulier dans un autre sens que pour parler de Yahvé Dieu.) « Theos », par contre, est très similaire à notre mot « Dieu ». L’usage grec le réserve pour des êtres de nature divine.
Ce qui ne veut pas dire, évidemment, qu’il signifie toujours « Yahvé Dieu » dans l’usage grec. Dans un contexte polythéiste, on parlait de toute une gamme de « dieux ». Mais la Bible n’est pas polythéiste ; il y a des « dieux » uniquement dans le sens des faux dieux. Le seul Dieu qui existe réellement est Yahvé.
Dire que Jésus est « dieu » mais non « Dieu » est donc un non-sens dans le contexte monothéiste de la Bible. Les Témoins de Jéhovah eux-mêmes vont parfois jusqu’à admettre que Jésus est « divin », tout en refusant d’admettre qu’il est Dieu. Mais le sens du mot « divin » les trahit ; il signifie : « ce qui a trait à Dieu ». Les anges ne sont pas « divins » ; seul Dieu est « divin ». Si Jésus est « divin » dans sa nature, il est donc Dieu.
On peut dire que tout le bruit que font les Témoins de Jéhovah sur Jean 1:1 ne contourne pas le problème. Ce texte est très clair, et toute tentative de lui faire dire autre chose que ce qu’il dit se heurte à l’impossibilité pour le monothéisme d’admettre l’existence d’autres dieux que Dieu.