Questionnement superficiel et de circonstance Nemandi, il peut rester sans réponse même si cela pèse sur nos vies, je n'aspire pas à m'encombrer l'esprit des arcanes sataniques de la haute finance interlope.
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L'ENNEMIE de l'humanité mise à nue : la haute banque internationale
Bardamu- Admin
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Age : 66
Date d'inscription : 01/07/2008
Désolé ! Je reformule ; est-il fréquent qu'un pays voit sa note baisser juste d'un point pour retrouver 3 jours après sa note initiale ?
Questionnement superficiel et de circonstance Nemandi, il peut rester sans réponse même si cela pèse sur nos vies, je n'aspire pas à m'encombrer l'esprit des arcanes sataniques de la haute finance interlope.
Questionnement superficiel et de circonstance Nemandi, il peut rester sans réponse même si cela pèse sur nos vies, je n'aspire pas à m'encombrer l'esprit des arcanes sataniques de la haute finance interlope.
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Info importante : Je n'ai rien à voir avec le Bardamu qui officie sur le site llp.org et encore moins celui qui officiait sur Quenel+.
nemandi- Nombre de messages : 654
Date d'inscription : 20/05/2009
Cette image devrait permettre d'y voir un peu plus clair sur cette gabegie que sont les agences de notation.
source ici
source ici
Bardamu- Admin
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Date d'inscription : 01/07/2008
Merci Nemandi
Petit retour à la Banque avec cette page retrouvée sur un vieux disque dur de sauvegarde : pas mal de choses encore très actuelles et certaines autres, intangibles, qu'il convient de répéter !!!
Conférence offerte à Paris le 25 septembre 2008, traduit de l'anglais par Marcel Charbonnier
Au lieu d'annoncer un désastre, l'effondrement financier offre une occasion unique de soigner tous les maux de l'Amérique. Une occasion à ne pas rater !
Sept ans après les attentats du 11 septembre, nous assistons derechef à un effondrement, plus grandiose et encore plus jouissif - celui de la pyramide financière américaine. Il avait fallu deux décennies pour la construire ; son effondrement n'a nécessité que quelques semaines. Coupons court aux pleurnicheries hypocrites : c'est là un show magnifique. Pas de regrets, pas de ‘mais'… Les bourses des valeurs américaines avaient flambé tandis que les Etats-Unis bombardaient Bagdad et Belgrade, elles avaient prospéré tandis qu'ils dévalisaient Moscou et qu'ils pressaient Pékin comme un citron pour en extraire les dernières gouttes de sueur. Tant qu'ils se payaient du bon temps, ils n'en avaient que davantage de fric pour envahir l'Irak, menacer l'Iran et étrangler la Palestine. En résumé : quand c'était ‘bon pour eux', c'était mauvais pour nous. Rendons-leur, pour une fois, la monnaie de leur pièce, et faisons-leur avaler leur propre potion amère…
Quand je dis « rendons-leur », je veux dire « à eux précisément », ici, et non pas les Américains, et quant au « nous », ce ne sont pas tous les autres habitants de notre chère planète. Non : « eux », c'est une minuscule pellicule de la population américaine, c'est la bande d'opulents enrichis du jour au lendemain de la côte Est, à Manhattan et autres hauts-lieux de la finance. Ces vingt dernières années, nous avons assisté à un grand transfert d'argent vers le haut, vers un quarteron extraordinairement exclusif et restreint d'animaux voraces. Alors que la majorité des Américains perdaient la possibilité d'envoyer leurs enfants dans les universités, ces gros matous se payaient de luxueuses villas en Floride et des immeubles de rapport à Tel Aviv. Pire : ils ont dépensé des milliards pour acheter les médias, afin de subvertir la démocratie américaine et d'envoyer des soldats américains faire la guerre aux antipodes. Une grande partie de l'argent ainsi volé a été soustraite à l'économie américaine et siphonnée vers Israël, où les prix de l'immobilier ont crevé le plafond, et où ils n'ont d'ailleurs pas fini de monter.
Bien fait pour leurs tronches : ils étaient extrêmement fiers de savoir les chartes financières des Etats-Unis et du monde entier écrites dans un petit bureau réservé à Henry Paulson (du Trésor), à Ben Bernanke et à Alan Greenspan (de la Réserve fédérale), à Maurice Greenberg de l'A.I.G... Ils s'étaient construit leur monde à part, entourés des Lehman Brothers, de Merrill Lynch, de Goldman Sachs, Marc Rich, Michael Milen, Andrew Fastow, George Soros et consorts. Leur nouveau monde de Lexus et Nexus était glorifié par Tom Friedman, du New York Times . N'ont-ils pas décerné le Prix Nobel d'économie à Myron Scholes et à Robert C. Merton, les fiers PDG d'un fonds de placement à la réputation désormais infamante, le Long Term Capital Management Hedge Fund , qui a été racheté par la Réserve Fédérale de New York pour non moins de 3,6 milliards de dollars ? Le président Bush les a récompensés de leur cavalerie financière en les exonérant d'impôts. Alors, aujourd'hui : qu'ils crachent au bassinet ! Qu'ils paient pour tout le bon temps qu'ils se sont payés!
Ils vous ont raflé vos dollars sonnants et trébuchants, et ils en ont fait de la monnaie de singe, en les transformant en assignats non convertibles, ne dégageant aucun intérêt, de la Banque Fédérale , gagés uniquement sur la confiance des « gogos », pour reprendre les termes d'un internaute avisé. La ruine des ouvriers américains (et même de la classe moyenne américaine) est inéluctable. La grande peur autour du grand accélérateur de particules hadrons de Genève, supposé capable de créer un trou noir avalant la planète Terre toute entière était [sans doute inconsciemment] fondée sur une sensation d'être aspirés par le fond, celle-la même que génère le spectacle des ultra-riches américains en train de disparaître, avalés par leur trou noir financier.
Ce n'est certes pas la première entourloupe à base de confiance trahie de l'Histoire : ainsi, Jay Gould et Joseph Seligman avaient provoqué le crack boursier du « Vendredi Noir », à la fin du XIXème siècle. Jacob Schiff, lui, provoqua la célèbre panique financière du « Jeudi Noir », qui entraîna une dépression économique d'ampleur nationale [1]. Seligman avait déjà été le deus ex-machina du scandale de Panama, une escroquerie boursière devenue proverbiale, en France. L'escroquerie avait été montée par deux juifs d'origine allemande, Jacques Reinach et Cornelius Herz, qui avaient acheté les députés français. Tandis que Reinach s'occupait des députés de droite, l'équivalent français des « Républicains » américains, Herz se chargeait d'acheter les « Démocrates ». L'encyclopédie en ligne sur Internet Wikipédia cite la philosophe Hanna Arendt, qui a écrit à ce sujet que les hommes assurant l'interface entre le secteur privé et l'Etat étaient quasi-exclusivement des juifs. C'est cette étreinte torride entre l'Etat et le monde du business qui fut la recette assurée du désastre.
Manifestement, les choses ont changé, depuis lors. Aujourd'hui, les Mammonites sont membres de diverses confessions religieuses, y compris des adeptes de la Christian Science comme Hank Paulson , dont le revenu annuel net est estimé à 700 millions de dollars et dont la carrière chez Goldman Sach (dont il a été le président de 1998 à 2006) a fait de lui le candidat qui allait de soi pour le poste de Secrétaire au Trésor américain. Seule, leur dévotion au dieu de la Rapacité n'a pas changé. Dans un monde capitaliste idéal, dans le monde de l' « économie de marché » qu'ils n'ont cessé de célébrer, ils devraient normalement payer les pots cassés. Dans le roman extrêmement divertissant de Glen David Gold, « Carter bat le Diable » [ Carter Beats the Devil ], leur ancêtre spirituel se voit condamné au goudron et aux plumes par le peuple vigoureux du Connecticut, autour de l'an de grâce 1670, pour avoir acheté toute une cargaison de produits importés dans l'intention malhonnête de devenir riche du jour au lendemain en s'emparant des marchés et en saignant à blanc ses concitoyens. Aujourd'hui, un tel malfaiteur recevrait la médaille du Fonds néolibéral Milton Friedman, il serait cité au tableau d'honneur du Jinsa, cette boîte à idées à l'intitulé évocateur d' « Institut juif pour les Questions de Sécurité nationale » (Jewish Institute for National Security Affairs) et la prestigieuse Harvard Business School le citerait en exemple…
Aujourd'hui, ils ont l'intention d'utiliser leur contrôle sur le gouvernement américain pour faire payer les pots cassés au peuple américain. Que l'on qualifie cette manœuvre de « nationalisation », de « privatisation » ou de « rachat », le résultat des courses sera qu'un nombre énorme d'Américains vont se retrouver sur la paille, et que tous les Américains crouleront sous le poids des impôts. Quant aux organisateurs de la pyramide financière, ils joueront des flûtes : ils se retireront dans leurs manoirs douillets pour gérer en toute quiétude leurs investissements hyper-protégés, en béton, comme ils l'ont toujours fait.
On s'est foutu de la gueule des Américains ; on les a dévalisés tout aussi facilement que des Albanais peu au fait des questions financières, voici de cela quelques années. C'est même pire : les Albanais avaient décroché leurs tromblons à gros sel et ils avaient pourchassé les voleurs ; les Américains, eux, s'aplatissent, et ils tendent l'autre joue.
Les Américains ont le droit de savoir qui les a dévalisés, eux et leurs enfants : ce sont ces hommes qui se sont enrichis d'une manière tellement ostentatoire durant ces vingt dernières années. Il faut que ces gens-là paient leur forfaiture. Et si le gouvernement, le président, le Congrès et le Sénat, les Démocrates et les Républicains traînent les pieds pour faire passer la justice, les citoyens américains ordinaires ont tout-à-fait la possibilité de faire ce que leurs ancêtres yankees du Connecticut avaient fait : ils peuvent les tartiner généreusement de goudron et les rouler dans le duvet de quelques polochons. Si ça ne suffit pas : accrochez ces salauds aux lampadaires !
Est-ce que ce n'est pas là, en l'occurrence, l'occasion ou jamais de se souvenir pour quelle raison précise les Pères Fondateurs de l'Amérique ont gravé dans le marbre du Deuxième Amendement de leur constitution le droit des gens à posséder et à porter des armes. Grâce à Dieu, il n'a pas encore été supprimé. Ces armes, ce n'est pas aux voleurs de s'en servir mais au peuple, quand les autres moyens ne marchent pas. Aux armes ! comme disaient les Français en se ruant sur les escrocs. L'Amérique a une grande tradition d'application directe et immédiate de la justice, leur mot d'ordre du grand Ouest : « pendez-les haut et court ! » C'est le moment ou jamais.
Faisons rentrer les soldats américains d'une guerre totalement inutile, et supprimons les bases militaires américaines dans le monde entier : le véritable ennemi des Américains est chez eux, aux Etats-Unis. Pour reprendre les paroles de Lénine, qui résonnent toujours, et restent d'actualité, transformons la guerre impérialiste en une guerre civile, contre ces bâtards cupides ! Au lieu de pressurer les contribuables, faisons des Etats-Unis une zone ‘milliardaire-free'. Les milliardaires, ces rats de la pire rapacité, se sont fait des c.uilles en or avec leur Grande Pyramide : mettons-les sur la paille ! Vidons leurs comptes bancaires numérotés ! La disparition de trillions de dollars de leurs comptes bancaires numérisés fera remonter la valeur du billet vert ; et vous, vous toucherez vos salaires en argent réel, et non plus en monnaie de singe.
Et, cerise sur le gâteau, étant donné que plus de la moitié de tous les milliardaires du globe sont des membres revendiqués du lobby israélien, cela résoudra par la même occasion les problèmes du Moyen-Orient. Pour plus de sûreté, confisquez tous les avoirs des bâtisseurs de Pyramide financière : ceux de Paulson et de Bernanke, ceux des PDG de Merrill Lynch et de Goldman Sachs, sans oublier ceux du président George Deubeuliou Bush, qui a fermé les yeux sur tout ça. La paix reviendra, ou plus exactement adviendra, en Palestine, en Afghanistan et en Irak ; les Américains pourront, à nouveau, être fiers de leur pays. Une telle auto-restitution massive réinstaurera la démocratie aux Etats-Unis : les prochains candidats à la présidence n'iront plus, chapeau à la main, déclarer leur féauté devant le congrès de l'Aipac. La défaite de la rapacité permettra au peuple de se tourner vers Dieu ; le ballast balancé par-dessus bord permettra d'apporter à tous les citoyens la sécurité sociale, les soins médicaux et l'éducation gratuite. Ainsi, bien loin d'être une catastrophe, l'effondrement financier offre une opportunité unique de guérir tous les maux de l'Amérique ! Une occasion à ne manquer sous aucun prétexte !
Quant à vous, citoyens du monde entier en-dehors de l'Amérique, permettez-moi de vous donner un conseil : ne jetez pas par les fenêtres un argent honnêtement gagné pour, soi-disant, sauver la monnaie de singe. Rejetez les ronronnements séducteurs venant de Washington. Considérez que vos dépôts aux Etats-Unis sont d'ores et déjà foutus. Si vous en obtenez quand-même un petit quelque-chose : tant mieux ! Mais ne gaspillez ni votre argent, ni vos efforts, dans l'espoir vain de récupérer ce qui est, de toute manière, déjà parti en fumée. Il y a un avoir d'une valeur inestimable, que vous pouvez obtenir en échange de vos placements bidonnés : votre liberté, et votre indépendance. Le dollar effondré, cela veut dire que votre économie sera sauvée. L'effondrement de la Pyramide financière américaine vous rendra libres !
[1] Benjamin Ginsberg, The Fatal Embrace: Jews and the State, University of Chicago Pres, Chicago 1993, p 73.
http://www.plumenclume/textes/2008/untitled/ gibier-de-potence-05-10-2008.htm
(la page en question a changé d'adresse, le site d'origine a déménagé ici : http://www.plumenclume.net/ )
Petit retour à la Banque avec cette page retrouvée sur un vieux disque dur de sauvegarde : pas mal de choses encore très actuelles et certaines autres, intangibles, qu'il convient de répéter !!!
ENTRE LA PLUME ET L'ENCLUME
Gibier de potence
(L'effondrement de la grande pyramide)
par Israël Shamir
Gibier de potence
(L'effondrement de la grande pyramide)
par Israël Shamir
Conférence offerte à Paris le 25 septembre 2008, traduit de l'anglais par Marcel Charbonnier
Au lieu d'annoncer un désastre, l'effondrement financier offre une occasion unique de soigner tous les maux de l'Amérique. Une occasion à ne pas rater !
Sept ans après les attentats du 11 septembre, nous assistons derechef à un effondrement, plus grandiose et encore plus jouissif - celui de la pyramide financière américaine. Il avait fallu deux décennies pour la construire ; son effondrement n'a nécessité que quelques semaines. Coupons court aux pleurnicheries hypocrites : c'est là un show magnifique. Pas de regrets, pas de ‘mais'… Les bourses des valeurs américaines avaient flambé tandis que les Etats-Unis bombardaient Bagdad et Belgrade, elles avaient prospéré tandis qu'ils dévalisaient Moscou et qu'ils pressaient Pékin comme un citron pour en extraire les dernières gouttes de sueur. Tant qu'ils se payaient du bon temps, ils n'en avaient que davantage de fric pour envahir l'Irak, menacer l'Iran et étrangler la Palestine. En résumé : quand c'était ‘bon pour eux', c'était mauvais pour nous. Rendons-leur, pour une fois, la monnaie de leur pièce, et faisons-leur avaler leur propre potion amère…
Quand je dis « rendons-leur », je veux dire « à eux précisément », ici, et non pas les Américains, et quant au « nous », ce ne sont pas tous les autres habitants de notre chère planète. Non : « eux », c'est une minuscule pellicule de la population américaine, c'est la bande d'opulents enrichis du jour au lendemain de la côte Est, à Manhattan et autres hauts-lieux de la finance. Ces vingt dernières années, nous avons assisté à un grand transfert d'argent vers le haut, vers un quarteron extraordinairement exclusif et restreint d'animaux voraces. Alors que la majorité des Américains perdaient la possibilité d'envoyer leurs enfants dans les universités, ces gros matous se payaient de luxueuses villas en Floride et des immeubles de rapport à Tel Aviv. Pire : ils ont dépensé des milliards pour acheter les médias, afin de subvertir la démocratie américaine et d'envoyer des soldats américains faire la guerre aux antipodes. Une grande partie de l'argent ainsi volé a été soustraite à l'économie américaine et siphonnée vers Israël, où les prix de l'immobilier ont crevé le plafond, et où ils n'ont d'ailleurs pas fini de monter.
Bien fait pour leurs tronches : ils étaient extrêmement fiers de savoir les chartes financières des Etats-Unis et du monde entier écrites dans un petit bureau réservé à Henry Paulson (du Trésor), à Ben Bernanke et à Alan Greenspan (de la Réserve fédérale), à Maurice Greenberg de l'A.I.G... Ils s'étaient construit leur monde à part, entourés des Lehman Brothers, de Merrill Lynch, de Goldman Sachs, Marc Rich, Michael Milen, Andrew Fastow, George Soros et consorts. Leur nouveau monde de Lexus et Nexus était glorifié par Tom Friedman, du New York Times . N'ont-ils pas décerné le Prix Nobel d'économie à Myron Scholes et à Robert C. Merton, les fiers PDG d'un fonds de placement à la réputation désormais infamante, le Long Term Capital Management Hedge Fund , qui a été racheté par la Réserve Fédérale de New York pour non moins de 3,6 milliards de dollars ? Le président Bush les a récompensés de leur cavalerie financière en les exonérant d'impôts. Alors, aujourd'hui : qu'ils crachent au bassinet ! Qu'ils paient pour tout le bon temps qu'ils se sont payés!
Ils vous ont raflé vos dollars sonnants et trébuchants, et ils en ont fait de la monnaie de singe, en les transformant en assignats non convertibles, ne dégageant aucun intérêt, de la Banque Fédérale , gagés uniquement sur la confiance des « gogos », pour reprendre les termes d'un internaute avisé. La ruine des ouvriers américains (et même de la classe moyenne américaine) est inéluctable. La grande peur autour du grand accélérateur de particules hadrons de Genève, supposé capable de créer un trou noir avalant la planète Terre toute entière était [sans doute inconsciemment] fondée sur une sensation d'être aspirés par le fond, celle-la même que génère le spectacle des ultra-riches américains en train de disparaître, avalés par leur trou noir financier.
Ce n'est certes pas la première entourloupe à base de confiance trahie de l'Histoire : ainsi, Jay Gould et Joseph Seligman avaient provoqué le crack boursier du « Vendredi Noir », à la fin du XIXème siècle. Jacob Schiff, lui, provoqua la célèbre panique financière du « Jeudi Noir », qui entraîna une dépression économique d'ampleur nationale [1]. Seligman avait déjà été le deus ex-machina du scandale de Panama, une escroquerie boursière devenue proverbiale, en France. L'escroquerie avait été montée par deux juifs d'origine allemande, Jacques Reinach et Cornelius Herz, qui avaient acheté les députés français. Tandis que Reinach s'occupait des députés de droite, l'équivalent français des « Républicains » américains, Herz se chargeait d'acheter les « Démocrates ». L'encyclopédie en ligne sur Internet Wikipédia cite la philosophe Hanna Arendt, qui a écrit à ce sujet que les hommes assurant l'interface entre le secteur privé et l'Etat étaient quasi-exclusivement des juifs. C'est cette étreinte torride entre l'Etat et le monde du business qui fut la recette assurée du désastre.
Manifestement, les choses ont changé, depuis lors. Aujourd'hui, les Mammonites sont membres de diverses confessions religieuses, y compris des adeptes de la Christian Science comme Hank Paulson , dont le revenu annuel net est estimé à 700 millions de dollars et dont la carrière chez Goldman Sach (dont il a été le président de 1998 à 2006) a fait de lui le candidat qui allait de soi pour le poste de Secrétaire au Trésor américain. Seule, leur dévotion au dieu de la Rapacité n'a pas changé. Dans un monde capitaliste idéal, dans le monde de l' « économie de marché » qu'ils n'ont cessé de célébrer, ils devraient normalement payer les pots cassés. Dans le roman extrêmement divertissant de Glen David Gold, « Carter bat le Diable » [ Carter Beats the Devil ], leur ancêtre spirituel se voit condamné au goudron et aux plumes par le peuple vigoureux du Connecticut, autour de l'an de grâce 1670, pour avoir acheté toute une cargaison de produits importés dans l'intention malhonnête de devenir riche du jour au lendemain en s'emparant des marchés et en saignant à blanc ses concitoyens. Aujourd'hui, un tel malfaiteur recevrait la médaille du Fonds néolibéral Milton Friedman, il serait cité au tableau d'honneur du Jinsa, cette boîte à idées à l'intitulé évocateur d' « Institut juif pour les Questions de Sécurité nationale » (Jewish Institute for National Security Affairs) et la prestigieuse Harvard Business School le citerait en exemple…
Aujourd'hui, ils ont l'intention d'utiliser leur contrôle sur le gouvernement américain pour faire payer les pots cassés au peuple américain. Que l'on qualifie cette manœuvre de « nationalisation », de « privatisation » ou de « rachat », le résultat des courses sera qu'un nombre énorme d'Américains vont se retrouver sur la paille, et que tous les Américains crouleront sous le poids des impôts. Quant aux organisateurs de la pyramide financière, ils joueront des flûtes : ils se retireront dans leurs manoirs douillets pour gérer en toute quiétude leurs investissements hyper-protégés, en béton, comme ils l'ont toujours fait.
On s'est foutu de la gueule des Américains ; on les a dévalisés tout aussi facilement que des Albanais peu au fait des questions financières, voici de cela quelques années. C'est même pire : les Albanais avaient décroché leurs tromblons à gros sel et ils avaient pourchassé les voleurs ; les Américains, eux, s'aplatissent, et ils tendent l'autre joue.
Les Américains ont le droit de savoir qui les a dévalisés, eux et leurs enfants : ce sont ces hommes qui se sont enrichis d'une manière tellement ostentatoire durant ces vingt dernières années. Il faut que ces gens-là paient leur forfaiture. Et si le gouvernement, le président, le Congrès et le Sénat, les Démocrates et les Républicains traînent les pieds pour faire passer la justice, les citoyens américains ordinaires ont tout-à-fait la possibilité de faire ce que leurs ancêtres yankees du Connecticut avaient fait : ils peuvent les tartiner généreusement de goudron et les rouler dans le duvet de quelques polochons. Si ça ne suffit pas : accrochez ces salauds aux lampadaires !
Est-ce que ce n'est pas là, en l'occurrence, l'occasion ou jamais de se souvenir pour quelle raison précise les Pères Fondateurs de l'Amérique ont gravé dans le marbre du Deuxième Amendement de leur constitution le droit des gens à posséder et à porter des armes. Grâce à Dieu, il n'a pas encore été supprimé. Ces armes, ce n'est pas aux voleurs de s'en servir mais au peuple, quand les autres moyens ne marchent pas. Aux armes ! comme disaient les Français en se ruant sur les escrocs. L'Amérique a une grande tradition d'application directe et immédiate de la justice, leur mot d'ordre du grand Ouest : « pendez-les haut et court ! » C'est le moment ou jamais.
Faisons rentrer les soldats américains d'une guerre totalement inutile, et supprimons les bases militaires américaines dans le monde entier : le véritable ennemi des Américains est chez eux, aux Etats-Unis. Pour reprendre les paroles de Lénine, qui résonnent toujours, et restent d'actualité, transformons la guerre impérialiste en une guerre civile, contre ces bâtards cupides ! Au lieu de pressurer les contribuables, faisons des Etats-Unis une zone ‘milliardaire-free'. Les milliardaires, ces rats de la pire rapacité, se sont fait des c.uilles en or avec leur Grande Pyramide : mettons-les sur la paille ! Vidons leurs comptes bancaires numérotés ! La disparition de trillions de dollars de leurs comptes bancaires numérisés fera remonter la valeur du billet vert ; et vous, vous toucherez vos salaires en argent réel, et non plus en monnaie de singe.
Et, cerise sur le gâteau, étant donné que plus de la moitié de tous les milliardaires du globe sont des membres revendiqués du lobby israélien, cela résoudra par la même occasion les problèmes du Moyen-Orient. Pour plus de sûreté, confisquez tous les avoirs des bâtisseurs de Pyramide financière : ceux de Paulson et de Bernanke, ceux des PDG de Merrill Lynch et de Goldman Sachs, sans oublier ceux du président George Deubeuliou Bush, qui a fermé les yeux sur tout ça. La paix reviendra, ou plus exactement adviendra, en Palestine, en Afghanistan et en Irak ; les Américains pourront, à nouveau, être fiers de leur pays. Une telle auto-restitution massive réinstaurera la démocratie aux Etats-Unis : les prochains candidats à la présidence n'iront plus, chapeau à la main, déclarer leur féauté devant le congrès de l'Aipac. La défaite de la rapacité permettra au peuple de se tourner vers Dieu ; le ballast balancé par-dessus bord permettra d'apporter à tous les citoyens la sécurité sociale, les soins médicaux et l'éducation gratuite. Ainsi, bien loin d'être une catastrophe, l'effondrement financier offre une opportunité unique de guérir tous les maux de l'Amérique ! Une occasion à ne manquer sous aucun prétexte !
Quant à vous, citoyens du monde entier en-dehors de l'Amérique, permettez-moi de vous donner un conseil : ne jetez pas par les fenêtres un argent honnêtement gagné pour, soi-disant, sauver la monnaie de singe. Rejetez les ronronnements séducteurs venant de Washington. Considérez que vos dépôts aux Etats-Unis sont d'ores et déjà foutus. Si vous en obtenez quand-même un petit quelque-chose : tant mieux ! Mais ne gaspillez ni votre argent, ni vos efforts, dans l'espoir vain de récupérer ce qui est, de toute manière, déjà parti en fumée. Il y a un avoir d'une valeur inestimable, que vous pouvez obtenir en échange de vos placements bidonnés : votre liberté, et votre indépendance. Le dollar effondré, cela veut dire que votre économie sera sauvée. L'effondrement de la Pyramide financière américaine vous rendra libres !
[1] Benjamin Ginsberg, The Fatal Embrace: Jews and the State, University of Chicago Pres, Chicago 1993, p 73.
http://www.plumenclume/textes/2008/untitled/ gibier-de-potence-05-10-2008.htm
(la page en question a changé d'adresse, le site d'origine a déménagé ici : http://www.plumenclume.net/ )
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al_ankabout- Nombre de messages : 380
Localisation : Médine
Date d'inscription : 19/05/2009
nemandi a écrit:Cette image devrait permettre d'y voir un peu plus clair sur cette gabegie que sont les agences de notation.
source ici
Une sorte de tableau de Mendeleiev pour les nuls, avec moins de lettre à retenir
Bardamu- Admin
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Date d'inscription : 01/07/2008
Journaliste contre BCE - VOSTFR
Quand un journaliste fait son travail !!!
Quand un journaliste fait son travail !!!
Lors d'une conférence de presse tenue le 19 janvier 2012, Klaus Masuch, gestionnaire à la Banque centrale européenne, est "malmené" par Vincent Browne, journaliste irlandais, sur la légitimité du "plan de sauvetage" imposé à l'Irlande. Le journaliste ne lâche pas l'affaire malgré les réponses évitantes et évasives du représentant de la BCE.
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Bardamu- Admin
- Nombre de messages : 6272
Age : 66
Date d'inscription : 01/07/2008
Le procès de la Banque Mondiale et du FMI - ThePlot911
Le système est simple : Le Fond Monétaire International (FMI) octroie des crédits aux états africains, les taux sont évidemment exorbitants, si bien que les gouvernements doivent privatiser dans tous les secteurs afin de rembourser (temporairement) la dette ... Les secteurs touchés sont les hôpitaux, le système de santé en général, l'eau potable, l'extraction de minerais, de pétrole, etc .... Au Ghana, la quasi totalité de la production agricole part désormais à l'exportation et le pays importe du riz d'Amérique alors qu'il en exportait il y a seulement 10 ans, les agriculteurs Ghanéens ne comprennent plus le fonctionnement de leur propre pays !
Il y a aussi les entreprises étrangères qui ne sont pas soumises à une réglementation contraignante, si bien qu'elles polluent sans états d'âmes, déchargent leurs rebus sur les terres agricoles, tout est fait afin qu'elles soient le plus rentable possible et ce, au détriment de l'environnement et des populations locales.
C'est là qu'est la formidable arnaque du FMI, car la majorité de la population croient que le FMI vient en aide aux pays pauvres, mais, dans les faits, on observe exactement l'inverse ...
En définitive, Damien Millet estime que les accords passés par les pays pauvres très endettés dissimulent de nouveaux prêts, qui vont faire repartir à la hausse le stock de la dette et enclencher par conséquent une mécanique infernale. A la fin de l'initiative, la dette de certains pays ne parviendra même pas à devenir soutenable. En fait, et toujours selon la même source, hormis le nom qui a changé, les documents de stratégie de réduction de la pauvreté ne sont que les résultantes des fameux plans d'ajustement structurel expérimentés sans succès au cours de ces 20 dernières années. Il reste catégorique : " L'initiative Ppte sert avant tout à renforcer et à relégitimer les politiques d'ajustement structurel imposées par la Banque mondiale et le Fmi en rendant leur dette extérieure soutenable. C'est un nouvel instrument de domination très habile, qui permet aux institutions de Bretton-Woods de se dégager de toute responsabilité dans la montée de l'endettement et de mettre de leur côté les gouvernements du Sud... ".
Merci à Denis Yogi pour la suggestion:
https://www.youtube.com/user/DenisYogi
Source audio:
Extrait de "Bamako" (2006) Réalisé par Abderrahmane Sissako
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Solstice- Nombre de messages : 3146
Age : 57
Date d'inscription : 05/02/2009
Je ne sais pas ou mettre cet article incroyable et écœurant. je laisse aux admin le soin de déplacer dans la bonne section.
l’article de Matt Taibbi, plus bas, devrait vous laisser hébété, les bras ballants
Démentiel : les banksters sont désormais “Trop gros pour aller en prison” !
On en lit des trucs sur Internet ! Souvent des trucs intéressants, d’ailleurs. Mais avec le flot effrayant de l’actu, on est saturé d’infos et on en oublie généralement très vite la plupart. C’est même le principe des JT : une espèce de coulée continue, de l’info triée, frelatée, prédigérée et désarmée devant laquelle la France s’avachit, s’abrutit, et dont on a oublié les détails dès le lendemain. Twitter pousse même le phénomène à son paroxysme.
Mais heureusement il y a des jours d’exception. Des jours où l’on tombe sur une perle. Un article lumineux, qui éclaire la réalité comme la lampe éblouit l’indigné interrogé au commissariat parce qu’il refuse son prélèvement ADN, ou comme le projecteur du mirador éclaire les migrants africains qui croyaient qu’ils allaient passer les barbelés de Ceuta.
Mes images sont mal choisies car la lumière peut aussi être bénéfique. Il y a des journalistes qui réussissent en un seul article à vous faire comprendre cent fois plus de choses qu’Etienne Mougeotte et Jean-Pierre Elkabbach réunis durant toute leur carrière. Qui réussissent magistralement à faire ce que j’essaie moi-même de faire laborieusement depuis que ce blog existe.
Ce journaliste s’appelle Matt Taibbi. Il est américain, et il écrit pour la version originale, c’est à dire américaine, du magazine Rolling Stone. Contrairement à ce qu’on pourrait croire, ce magazine ne parle pas seulement de musique, mais aussi entre autres de politique. Matt Taibbi est spécialisé dans la finance. Comme Michael Lewis dont j’ai souvent parlé.
Un grand merci à Madame Laetsgo, qui écrit à ses heures sur le blog collectif “Ruminances”, qui lit et commente par ici, et qui est aussi l’un de mes plus efficaces hauts-parleurs dans ce capharnaüm qu’est Twitter. Car c’est elle qui a posté ce lien ici dans un commentaire.
Des liens, ici, il y en a pléthore. Du lard ou du cochon. C’est le principe d’un blog. Je ne vais pas vous faire croire que j’ouvre tout, mes journées n’y suffiraient pas. Mais bon, en fonction de l’auteur, de la manière dont il ou elle vend son truc, et de l’humeur du moment et du temps dont je dispose, il m’arrive de cliquer.
Or là : paf ! En pleine gueule !
Quand je pense que des gens passent leur temps à tenter de trouver des complots partout… Que d’autres tentent dans le même temps de trouver des complotistes partout… J’ai toujours pensé que le raffut que l’on faisait autour de Bilderberg, du Siècle, des Young Leaders, de Davos, et plus généralement autour de ce que certains (et notamment ici, ils/elles se reconnaîtront) autour du concept de “New World Order” (NWO), était très surfait. Pas totalement fantasmagorique, mais exagéré. Déjà parce qu’internet aidant, ces coteries, mafias et autres associations de malfaisants ne sont plus vraiment secrètes, et que des listes de leurs membres ont été publiées. Mais aussi et surtout parce que tous ces oligarques qui prétendent régenter le monde (et y arrivent hélas de mieux en mieux) sont suffisamment puissants et cyniques pour n’avoir même plus besoin de se dissimuler. Un bankster est prêt à tout pour diriger le monde et engloutir toutes ses richesses ; nul besoin d’aller se planquer à l’hôtel de Bilderberg ou à Pétaouchnok pour cela : il le dit ouvertement et joint les actes à ses paroles.
Je le dis et le répète, la finance a pris une place démesurée sur cette planète, et comme un cancer qui commence à métastaser, il faut l’arrêter par tous les moyens. D’ailleurs, au stade où nous en sommes, je crains qu’il ne soit déjà bien trop tard : la finance nous a définitivement envahis, elle contrôle nos dirigeants, nos médias, notre économie (cf Findus et la mafia de la bidoche) et elle n’a pour autre but que nous sucer jusqu’au trognon.
Vous ne me croyez pas ? Alors lisez, tas de naïfs ! Lisez ce que raconte Matt Taibbi. Denis Robert nous avait déjà fait connaître Clearstream, la discrète chambre de compensation Luxembourgeoise dont personne n’avait entendu parler auparavant, éclairant lui aussi de sa puissante torche les recoins obscurs de cet instrument redoutable de propagation de la finance occulte. Hélas, un autre fait divers a malencontreusement récupéré le nom “d’affaire Clearstream”, et désormais lorsqu’on prononce ce nom, c’est pour penser aux deux coquelets Sarkozy et Villepin qui se disputaient l’honneur d’être celui qui allait exécuter auprès des Français les ordres des banksters.
Chez Matt Taibbi, il ne s’agit pas d’officines obscures, mais de grandes banques mondiales archi-connues, qui ont pignon sur rue : la suisse UBS, récemment remise à l’honneur par l’affaire Cahuzac, et surtout la britannique HSBC, qui a des bureaux partout dans le monde, et à laquelle je dois encore quelques dizaines de milliers d’euros sur ce qu’elle m’a prêté pour acheter ma maison.
Ces deux banques ont récemment été convaincues de malfaisance répétée et généralisée. Et quand je parle de malfaisance, c’est rien de le dire. UBS est le cerveau d’un formidable scandale de manipulation des taux, portant sur des montants astronomiques qui se chiffrent en centaines de milliers de milliards (oui oui, avec 14 zéros), et connu sous le nom de Liborgate. Quant à HSBC, elle a tout simplement été convaincue de blanchiment d’argent de la drogue et du terrorisme, activité qu’elle pratique à grande échelle en tout cynisme depuis plus de 10 ans. Les narcos mexicains qu’elle a financés en toute connaissance de cause se sont rendus coupables d’exactions épouvantables, meurtres, torture, par dizaines de milliers.
Le scandale des subprimes qui a explosé à la face du monde en 2008 avait fait naître le concept de banques “Too Big To Fail”, c’est-à-dire “Trop grosses pour faire faillite”. C’était le prétexte des gouvernements, noyautés par les banksters. Aux Etats-Unis on a déjà vu que le Département du trésor (notre ministère des finances) est la cantine de tout ce que Wall Street compte comme directeurs de banques pourries. Lors de la débâcle des subprimes en 2008, le secrétaire d’Etat au Trésor était Hank Paulson, ancien dirigeant de Goldman Sachs. Et il n’avait rien trouvé de mieux pour faire avaler aux Américains et au monde entier que malgré leurs turpitudes il fallait absolument et coûte que coûte sauver les grosses banques (sous-entendu, avec nos sous) car elles étaient “Too big to fail”. C’est-à-dire que si on en laissait une tomber, c’est le système entier qui risquait de s’écrouler. On fit donc ainsi et on raqua. Plusieurs dizaines de milliers de milliards.
Ce n’était guère mieux chez nous, car il est de notoriété publique ce n’est pas notre ministre des finances Christine Lagarde qui tenait la barre lors de la tempête, mais Michel Pébereau, ex-patron de BNP Paribas et “parrain” des banksters français. On imagine fort bien le choix qu’il a fait entre ses intérêts et les nôtres.
Cinq ans plus tard ces mêmes banques sont de retour, plus puissantes que jamais, et nous ont désormais collé un couteau sous la gorge, nous intimant l’ordre de rembourser une dette (là encore, près de 2 000 milliards rien que pour la France) que nous n’avons jamais demandé à contracter. L’escroquerie est énorme, mais les banksters disposent pour les aider d’institutions, de médias, et de politiciens corrompus (l’UE, Pujadas, Judas Hollandréou…) , qui nous expliquent que pour les rembourser, nous devons nous saigner à blanc, et en particulier éliminer tout notre secteur public, nos dépenses publiques, nos fonctionnaires… Concrètement cela signifie tout privatiser (enfin, ce qui ne l’a pas encore été) renoncer à la Sécu, aux allocs, à la retraite, aux écoles et hôpitaux publics… Voyez ce qui se passe en Grèce, en Espagne, au Portugal, en Italie… Mais aussi chez nous ! Transférer des dizaines de milliards, puis des centaines, puis des milliers, de nos poches, dans les leurs… Vous pouvez voter pour qui vous voudrez (enfin, pour les candidats choisis par l’oligarchie qu’on vous présentera comme désignés par le suffrage universel), ce sera pareil. Qu’il soit de droite ou se prétende de “gauche”, c’est pareil.
Tous corrompus, tous aux ordres. Sarkozy était ouvertement l’ami des banksters. Il ne trompait personne quand il fanfaronnait au G8 en disant qu’il allait “réguler la finance” et en finir avec les paradis fiscaux. Maintenant qu’il s’est fait foutre dehors, il formerait le projet de monter, avec son gredin de compère Minc, un fonds d’investissement au… Luxembourg !
Quant à Hollandréou, il s’est fait élire en se déclarant “l’ennemi de la finance”. Mais sitôt élu, il s’est transformé en la carpette la plus veule, la plus prévenante et la plus obséquieuse devant les injonctions des bansksters qui nous rackettent.
Décidément, There Is no Alternative.
Les Etats-Unis sont une démocratie. Qui possède un système judiciaire parfaitement bien huilé. Certes, il envoie plus souvent qu’à son tour des innocents à la mort mais sinon, son efficacité est reconnue. Du moins lorsqu’on le laisse travailler. Car la nouveauté, c’est que les banksters ont désormais un tel pouvoir, qu’ils arrivent à stopper la machine judiciaire avant même qu’elle ne se mette en marche, au niveau politique. C’est ce que Matt Taibbi raconte, ce nouveau concept de “Too Big to Jail”, c’est à dire “Trop grosses pour aller en prison”. (Vous noterez au passage le jeu de mot entre “Fail” et “Jail”).
Dans les faits, les deux banques sus-citées ont bien été prises la main dans le sac et de manière répétée pour des faits gravissimes. Mais si on se laissait aller à faire juger leurs dirigeants, la justice, qui dans sa grande naïveté ne comprend pas grand chose aux subtilités de la finance mondialisée, pourrait décider, l’impudente, de les embastiller pour une paire d’années, ce qui risquerait de déstabiliser gravement la pauvre banque qui, puisqu’elle est “Too big to Fail”, pourrait par ricochet déstabiliser toutes les autres banques malhonnêtes, mais elles aussi “Too Big to Fail”. Vous me suivez ?
Du coup, pour éviter ça, le plus simple est de ne pas les juger. “Too Big To Fail” et donc “Too Big To Jail”
En France, n’importe quel caïd qui va braquer l’agence locale d’une banque, même sans tuer personne, même avec un pistolet en plastique, même en ne repartant qu’avec quelques centaines ou milliers d’euros, va probablement être condamné à 10 ou 20 ans de taule. Souvent davantage que s’il avait tué ou violé. On ne rigole pas avec le pognon des banksters. Taibbi raconte qu’un Colombien qui blanchissait de l’argent pour le compte d’un cartel du coin s’est fait gauler et a pris 10 ans de taule, tandis que les dirigeants d’HSBC, qui faisait la même chose à une échelle incomparable, s’en sortent comme une fleur. Vous les imaginez, ces multimillionnaires en costard, croupir entre un dealer et un autre escroc, qui aurait eu le tort de ne pas avoir de cravate ? Il suffit de visualiser le truc, on voit bien que ce n’est pas possible.
A ce niveau de saloperie indicible, on vomit un bon coup, on relève la tête, on se pince… On aimerait bien qu’à se moment-là sa femme bouge, qu’on se réveille…Non, ce n’est hélas pas un cauchemar. C’est la triste réalité : les banksters ont définitivement pris le pouvoir. D’ailleurs il suffit d’allumer la radio pour s’en convaincre :
“Attention, les enfants, c’est pas bien ! Vous n’arriverez pas à vos 3% fin 2013. Tonton Goldman ne va pas être content ! Il va falloir réagir : vous préférez sacrifier vos allocs ou vos retraites ?”
Voilà, je voulais juste faire une brève (ça, c’est raté !) introduction à cet article exceptionnel de Matt Taibbi, tel qu’il figure sur le site américain de Rolling Stone, et qui sera repris dans le magazine papier qui sortira à la fin du mois. Il est tellement bon, cet article, que j’ai immédiatement souhaité le traduire pour lui donner ici l’audience qu’il mérite. C’est un long boulot, mais Madame Laetsgo (encore elle) et Monsieur Touchatout se sont proposés pour m’aider et prendre une partie du boulot à leur charge. Ce qui fut fait. Vite et bien. Qu’ils en soient remerciés.
Et voilà. Je vous préviens, c’est long. Très long. On n’est pas là pour dresser le profil psychologique de Christian Jacob, c’est beaucoup plus complexe que ça. Mais c’est passionnant, didactique et plein d’humour et je vous interdis d’arrêter avant la fin ! Au passage, si vous avez une réponse à sa question finale, ça m’intéresse…
Nous y voilà....
Gangsters Bankers: Too Big To Jail
par Matt Taibbi
L’article original ,
http://www.rollingstone.com/politics/news/gangster-bankers-too-big-to-jail-20130214
est de Matt Taibbi et à été publié le 14 février 2013 sur le site de Rolling Stone. Traduction (dans l’ordre des pages) de SuperNo, Touchatout et Laetsgo. L’illustration est celle de l’article original]
L’accord a été annoncé en loucedé, juste avant les vacances de Noël, comme si le gouvernement espérait que les gens soient trop occupés à mettre leurs souliers devant la cheminée pour y prêter attention.
Laissant sur le cul politiciens, avocats et enquêteurs partout dans le monde, le département américain de la justice a laissé en liberté les dirigeants de la banque d’origine britannique HSBC pour la plus grande affaire de blanchiment d’argent de la drogue et de terrorisme de tous les temps. Ils ont certes prononcé une amende - 1.9 milliard de dollars (euros), soit l’équivalent de 5 semaines de profit- mais ils ne sont pas allés jusqu’à soutirer un dollar ou coller un jour de prison à qui que ce soit, en dépit d’une décennie d’abus stupéfiants.
On comprend que les gens en aient ras le bol de Wall Street et que de nouvelles histoires de milliardaires cupides qui volent toujours plus n’arrivent même plus à les scandaliser. Mais l’affaire HSBC est allée bien au delà des crimes de papier et de clavier commis par ces geeks encravatés que l’on associe généralement à Wall Street. Dans cette affaire, la banque s’est littéralement accommodée de meurtres -oui oui, les a d’une certaine manière aidés et encouragés.
Depuis au moins cinq ans, le légendaire pouvoir bancaire colonial britannique a permis de blanchir des dizaines de millions de dollars pour des organisations de narco-trafiquants, y compris le cartel mexicain de Sinoala, suspecté de dizaines de milliers de meurtres au cours des 10 dernières années - des gens à ce point complètement tarés, plaisante l’ancien procureur géneral de New York Eliot Spitzer « qu’en comparaison les mecs de Wall Street avaient l’air de bons gars ». La banque avait aussi transféré de l’argent pour le compte d’organisations liées à Al Qaeda et au Hezbollah, ainsi que pour des gangsters russes ; avait permis à des pays comme l’Iran, le Soudan et la Corée du Nord d’échapper aux sanctions et, tout en aidant les assassins, les terroristes et les États voyous, avait aidé un nombre incalculable de fraudeurs fiscaux ordinaires à planquer leurs sous.
« Ils ont violé toutes les putains de lois du code pénal », dit Jack Blum, avocat et ancien enquêteur du Sénat qui dirigea une très importante enquête de trafic d’influence contre Lockheed dans les années 1970, laquelle conduisit au vote de « l’Acte sur les pratiques de corruption à l’étranger ». « Ils ont employé toutes les formes imaginables de business illégal et illicite. »
Que personne à la banque ne soit allé en prison ou n’ait eu à payer à titre personnel un seul dollar d’amende, rien de bien neuf dans cette ère de crise financière. Ce qu’il y a de différent dans ce verdict, c’est que le Département de la justice, et pour la première fois, a admis la raison pour laquelle il a décidé d’être indulgent pour cette variété particulière d’affaire criminelle : il avait peur que quelque chose de plus violent qu’une petite tape sur les doigts d’HSBC puisse affaiblir l’économie mondiale. « Si les autorités américaines avaient décidé d’engager des procédures pénales », dit le procureur général adjoint Lenny Breuer lors d’une conférence de presse pour annoncer la décision, « HSBC aurait presque à coup sûr perdu son agrément bancaire aux États-Unis, l’avenir de l’institution aurait été menacée et c’est le système bancaire tout entier qui aurait été déstabilisé ».
Nous sommes à l’aube d’une nouvelle ère. Dans les années qui ont suivi le 11 septembre, le simple fait de se faire approcher par une personne suspectée de terrorisme pouvait vous conduire en détention clandestine pour le restant de vos jours. Mais désormais, quand on est « Trop gros pour aller en prison », on peut se faire gauler pour blanchiment de l’argent du terrorisme et violation de l’« Acte contre l’intelligence avec l’ennemi », et non seulement on ne sera pas poursuivi pour ça, mais en prime le gouvernement se mettra en quatre pour faire en sorte qu’on ne perde pas son agrément. Quelqu’un au Congrès m’a décrit le truc ainsi : « OK, très bien, une amende, pas de peine de prison, mais ils n’ont même pas été foutus de leur enlever l’agrément ? C’est une plaisanterie ? »
Mais le Département de la Justice n’avait pas terminé sa distribution de cadeaux de Noël. Un peu plus d’une semaine plus tard, Breuer était de retour devant la presse, faisant un joli cadeau à une autre énorme société internationale, la banque suisse UBS, qui venait juste de reconnaître son rôle clé dans ce qui est peut-être la plus grosse affaire de l’histoire en matière de monopole et de distorsion de concurrence, connue sous le nom de scandale du LIBOR, une conspiration de manipulation massive des taux, impliquant des centaines de milliers de milliards de dollars (avec 14 zéros) en produits financiers. Alors que deux lampistes ont été condamnés, Breuer et le Département de la Justice se sont ouvertement inquiétés pour la stabilité globale en expliquant pourquoi aucune accusation pénale n’avait été retenue contre la maison mère.
« Notre but ici », dit Breuer, « n’est pas de détruire une institution financière majeure ».
Un journaliste à la conférence sur UBS fit remarquer que cette banque avait déjà été épinglée en 2009 dans une affaire majeure d’évasion fiscale, et posa une question délicate : « C’est une banque qui a déjà enfreint la loi auparavant », dit le journaliste, « alors, pourquoi ne pas être plus sévère ? »
« Je ne sais pas ce que “plus sévère” veut dire », répondit le procureur général adjoint.
Connue aussi sous le nom de « Hong Kong and Shanghai Banking Corporation », HSBC a toujours été associée à la drogue. Fondée en 1865, HSBC est devenue la principale banque de la Chine coloniale après la fin de la Seconde Guerre de l’Opium. Si vos connaissances sur les différentes guerres d’agression impérialiste britanniques sont un peu rouillées, la Seconde Guerre de l’Opium fut celle où l’Angleterre et d’autres puissances européennes [ndT : et principalement la France] massacrèrent un grand nombre de Chinois jusqu’à ce qu’ils consentent à légaliser le commerce de la drogue (un peu comme ils l’avaient fait lors de la Première Guerre de l’Opium, qui s’était terminée en 1842).
Un siècle et demi plus tard, il semble que les choses n’aient pas beaucoup changé. Avec sa forte implantation dans nombre des divers ex-territoires coloniaux en Asie et en Afrique, ainsi que par sa riche histoire de flexibilité morale transculturelle, HSBC a une empreinte internationale très différente des autres banques « Trop grosses pour faire faillite » comme Wells Fargo ou Bank of America. Alors que les monstres bancaires américains se sont principalement gavés dans le commerce du crédit immobilier subprime qui a causé la bulle financière de 2008, HSBC a pris un chemin légèrement différent, devenant la banque de prédilection des salopards locaux et internationaux de toutes les variétés possibles.
Les petits récidivistes ratés qui croupissent dans les prisons de Californie pour des délits sur la voie publique pourraient être surpris que la décision de non-emprisonnement prise par Lenny Breuer pour HSBC concernait déjà le troisième mauvais coup de la banque. En fait, comme le mettait en évidence un rapport désespérant de 34 pages publié l’été dernier par le Sous-comité Permanent du Sénat sur les Enquêtes, HSBC a ignoré un nombre tout simplement incroyable de mises en garde officielles.
En avril 2003, alors que le 11 septembre est encore tout frais dans l’esprit des régulateurs américains, la Réserve Fédérale envoie une lettre de mise en demeure à une filiale d’HSBC, lui ordonnant de mettre à jour son règlement, et de faire plus d’efforts pour empêcher les criminels et les terroristes d’ouvrir un compte chez eux. L’un des plus gros clients de la banque, par exemple, était la banque saoudienne Al Rajhi, pour laquelle la CIA et d’autres agences gouvernementales avaient trouvé des liens avec le terrorisme. Selon un document cité dans le rapport du Sénat, Sulaiman bin Abdul Aziz Al Rajhi faisait partie des 20 financiers historiques d’Al Qaeda, un membre de ce que Oussama Ben Laden lui-même appelait « la chaîne en or ». En 2003, la CIA écrit un rapport confidentiel sur la banque, décrivant Al Rajhi comme un « canal vers la finance extrémiste ». Dans le rapport, dont les détails ont fuité dans le public vers 2007, l’agence notait que Sulaiman Al Rajhi avait travaillé consciencieusement à aider des « œuvres » islamiques à cacher leur véritable nature, donnant l’ordre à la direction de la banque « d’explorer les instruments financiers qui permettraient aux bonnes œuvres de la banque d’éviter les contrôles officiels saoudiens »” (La banque a nié tout rôle dans le financement d’extrémistes.)
En janvier 2005, alors qu’elle était toujours sous la contrainte de son premier accord de probation top secret avec les Etats-Unis, HSBC décida de partiellement couper les ponts avec Al Rajhi. Notez le mot « partiellement » : la décision s’appliquerait seulement aux activité bancaires d’Al Rajhi et non à sa société de trading, une distinction qui dérangea des dirigeants de la banque. En mars 2005, Alan Ketley, un employé du service Compliance* de la filiale américaine d’HSBC, HBUS, dit en rigolant à Paul Plesser, chef du département global des échanges internationaux que c’était cool de faire du business avec Al Rajhi Trading. « On dirait que ça ne vous pose pas de problème de continuer à traiter avec Al Rajhi », écrit-il. « Vous feriez mieux de gagner beaucoup d’argent ! ».
[* ndT : « Compliance » est l’anglicisme qui désigne le service chargé de s’assurer que les activités de la banque respecte les lois et règlements en vigueur. On pourrait le traduire par « Conformité », mais dans ce milieu tout le monde dit « Compliance », alors…]
Mais cet arrangement de derrière les fagots avec le suspecté banquier de la « chaine en or » de Ben Laden n’était pas assez direct – plusieurs dirigeants de HSBC voulaient en revenir à la totale. Dans un courriel remarquable envoyé en mai 2005, Christopher Lok, responsable global de l’argent liquide de la banque, demanda à un collègue s’ils ne pouvaient pas reprendre complètement le business avec Al Rajhi dès lors qu’un des premiers régulateurs bancaires américains, le bureau du contrôleur de la monnaie (OCC), aurait levé la mise en demeure de 2003 : « après la décision de l’OCC et en espérant que ce chapitre soit clos, pourrions-nous à nouveau rendre visite à Al Rajhi ? La Compliance de Londres voyait les choses de manière plus légère ».
Après avoir été frappée par la mise en demeure de 2003, HSBC commença à s’affranchir de ses obligations, tant sur la lettre que sur l’esprit, et à une grande échelle. Néanmoins, au lieu de punir la banque, la réponse du gouvernement fut de lui envoyer encore plus de lettres de désapprobation. Typiquement, celles-ci prenaient la forme de courriers estampillés “Important” envoyés par l’OCC. La plupart d’entre elles étaient sur le même thème, c’est à dire qu’HSBC manquait à son devoir de prudence envers les personnages louches qui pourraient déposer de l’argent sur ses comptes ou utiliser ses moyens pour transférer de l’argent. HSBC entassa ces injonctions du style « Vous continuez à déconner et on est au courant » par douzaines, et sur la seule courte période entre 2005 et 2006, elle reçut 30 avertissements formels différents.
Néanmoins, en février 2006, l’OCC aux ordres de Georges Bush décide soudain de libérer HSBC de sa mise en demeure. En d’autres mots, HSBC avait tout simplement renié sa parole 30 fois en à peine plus d’un an, et s’en tirait quand même. La banque était, selon l’expression populaire, « blanchie » – et libre de faire revenir en courant tous les Al Rajhis du monde.
Après avoir totalement repris ses relations avec la banque Al Rajhi, apparemment amie des terroristes en Arabie Saoudite, HSBC lui fournit près d’un milliard de dollars. Quand HSBC lui demanda pourquoi il avait besoin de tout cet argent américain, Al Rajhi expliqua que les gens en Arabie Saoudite avaient besoin de dollars pour toutes sortes de raisons. « Pendant l’été », écrit la banque, « nous avons une forte demande de la part de touristes pour leurs vacances ».
Le Département du Trésor tient à jour une liste compilée par le bureau de contrôle des avoirs étrangers (OFAC) et les banques américaines ne sont pas supposées faire des affaires avec quiconque figurerait sur cette liste. Mais la banque a aidé en toute connaissance de cause des individus peu recommandables à échapper au processus de sanctions. L’un d’entre eux était le puissant homme d’affaires syrien Rami Makhlouf, un proche de la famille Assad. Quand Makhlouf est apparu sur la liste de l’OFAC en 2008, HSBC n’a pas réagi en coupant les ponts avec lui, mais en essayant de trouver une solution pour les comptes que le puissant courtier syrien détenait dans ses filiales à Genève et aux Iles Caïman. « Nous avons établi que les comptes détenus aux Caïmans ne sont pas sous la juridiction, ni hébergés par aucun système des Etats-Unis”, écrit un employé du service Compliance. « Nous ne rapporterons donc pas cela à l’OFAC ».
Traduction : « On sait que ce type est sur une liste de terroristes, mais ses comptes sont dans un endroit où les Américains ne peuvent aller fouiller, alors qu’ils aillent se faire foutre. »
Rappelez-vous, c’était en 2008 – 5 ans après qu’HSBC a été pris à faire ce genre de choses. Et même 4 ans plus tard, quand elle a été interrogée par le Sénateur Carl Levin en juillet 2012, un dirigeant de HSBC refusa de dire clairement que la banque informerait le gouvernement si Makhlouf ou un autre nom sur la liste de l’OFAC apparaissait dans son système – disant simplement qu’il ferait « tout ce qu’il pourrait ».
L’échange au Sénat mit en évidence une dynamique très frustrante que les enquêteurs du gouvernement avaient eu à affronter avec les mégabanques trop grosses pour aller en prison : la même chose qui les rendait si attractives auprès des clients louches – leur capacité à déplacer instantanément l’argent autour du monde vers des endroits comme les Iles Caïman et la Suisse – leur facilitait la tâche quand il s’agissait de jouer les idiots face aux régulateurs en se retranchant derrière le secret bancaire.
Quand elle ne servait pas de banque à des personnage louches du Tiers-Monde, HSBC entraînait sa puissance de feu mentale sur le problème consistant à trouver des moyens créatifs de lui permettre de faire des affaires avec des pays soumis à des sanctions américaines, en particulier l’Iran. Dans un mémo de la filiale de HSBC au Moyen Orient (HBME), la banque note qu’elle pourrait gagner beaucoup d’argent avec l’Iran, à condition qu’elle puisse contourner de ce qu’elle appelle « des difficultés » – vous savez, ces putains de lois.
« On s’attend à ce que l’Iran devienne une source de revenus croissants pour le groupe dans le futur », dit le mémo, « et si nous voulons atteindre ce but, nous devons adopter une attitude positive lorsque nous rencontrerons des difficultés ».
« L’attitude positive » comprenait une technique appelée « camouflage », dans laquelle les filiales étrangères comme HSBC Moyen Orient ou HSBC Europe effaceraient toute référence à l’Iran dans tous les virements de ou vers les Etats-Unis, se substituant souvent elles mêmes au véritable nom du client pour éviter le déclenchement des alertes OFAC. (En d’autres mots, la transaction mentionnerait HBME d’un côté, au lieu du client Iranien.)
Pendant plus de 10 ans, la somme effarante de 19 milliards de dollars de transactions impliquant l’Iran est passée par le système financier américain, la connexion avec l’Iran étant cachée dans 75 à 90% de ces transactions. Le siège d’HSBC est établi en Angleterre depuis plus de 20 ans – c’est en fait la plus grosse banque d’Europe – mais elle a d’importantes filiales aux quatre coins du monde. Ce qui est ressorti de cette enquête, c’est que les responsables de la société-mère étaient souvent au courant des transactions douteuses alors que la filiale régionale l’ignorait. Dans le cas des transactions interdites avec l’Iran, par exemple, il existe de nombreux courriels du directeur de la Compliance d’HSBC, dans lesquels il reconnaît que la filiale américaine d’HSBC n’est pas au courant que HSBC Europe a envoyé des quantités phénoménales d’argent iranien prohibé.
« Je ne suis pas sûr que HBUS soit au courant que HBEU fournisse déjà des services de compensation pour quatre banques iraniennes », écrit-il en 2003. L’année suivante, il fait la même observation. « Je suspecte que HBUS ne soit pas au courant que des paiements [iraniens] aient pu passer par eux », écrit-il.
Quel est l’intérêt pour une banque comme HSBC de faire des affaires avec des individus peu recommandables, des escrocs, etc. ? La réponse est simple : « Si vous avez des clients intéressés par des “services particuliers” – c’est l’euphémisme pour les trucs douteux – on peut leur facturer tout ce qu’on veut », dit l’ancien enquêteur du Sénat Blum. « La marge sur l’argent blanchi pendant des années a été environ de 20%. »
Ces frais peuvent prendre plusieurs formes, des commissions initiales à l’engagement de garder ses dépôts à la banque pour une certaine durée. Quelle que soit la manière de les organiser, les possibilités de profits sont énormes, à condition que vous soyez d’accord pour recevoir de l’argent de presque n’importe où. HSBC, par ses racines dans le champ de bataille du capitalisme brut des anciennes colonies britanniques, et par sa forte présence en Asie, en Afrique et au Moyen-Orient, a peut-être davantage accès à des clients demandeurs de « services particuliers » que n’importe quelle autre banque.
Et elle a travaillé dur pour satisfaire ces clients. Dans ce qui est peut-être le summum de l’innovation dans l’histoire des pratiques bancaires douteuses, HSBC a mis en place une opération offshore absurde au Mexique qui permettait à quiconque d’aller dans n’importe quelle agence HSBC au Mexique, et d’ouvrir un compte en dollars US (Les comptes HSBC au Mexique doivent être en pesos) via une certaine « succursale des Iles Cayman » de HSBC Mexique. Les preuves démontrent que les client ont rarement eu à divulguer leurs véritables nom et adresse, et encore moins à démontrer l’origine légale de leurs dépôts.
Si vous êtes capables d’imaginer une clinique de transplantation cardiaque en mode drive-in, ou une compagnie aérienne qui mettrait un minibar bien rempli dans le cockpit de chaque avion, vous saisissez approximativement l’absurdité réglementaire de la « succursale des Iles Caïmans » de HSBC Mexique. Toute cette structure était une pure compagnie coquille, gérée par des Mexicains dans les succursales d’une banque mexicaine.
À un moment, ce fantasme issu de l’imagination de la banque avait 50 000 clients, détenant un total de 2,1 milliards de dollars d’actifs. En 2002, un audit interne découvrit que 41% des comptes audités avaient des informations clients incomplètes. Six ans plus tard, un courriel d’un employé haut-placé de HSBC nota que 25% des clients n’avaient même pas de dossier. « Comment voulez-vous localiser les clients si vous n’avez pas de dossier ? », se plaignait ce dirigeant.
Ce n’est que lorsqu’on découvrit que ces comptes étaient utilisés pour payer une société américaine qui prétendait fournir des avions aux dealers de drogue mexicains que HSBC se décida à agir, même si elle ne ferma que certains des comptes de la « succursale des Iles Caïman ». Encore en 2012, quand des dirigeants de HSBC furent traînés devant le Sénat américain, la banque avait toujours 20 000 de ces comptes pour une valeur de 670 millions de dollars, et sous serment accepta seulement de dire que la banque était « en train » de les fermer.
Entretemps, durant toute cette période, les régulateurs américains continuèrent à surveiller HSBC. Dans un scénario absurde qui se poursuivit pendant les années 2000, les inspecteurs de l’OCC conduisirent des audits annuels, et trouvèrent les mêmes trucs emmerdants qu’ils avaient trouvés depuis des années, puis écrivirent des rapports sur les problèmes de la banque comme si c’était la première fois qu’ils les découvraient. Extrait du rapport 2006 de l’OCC : « Au cours de l’année, nous avons identifié un certains nombre de zones dont les pratiques de business révèlent un manque d’adhésion flagrant et réel sur le secret bancaire et l’anti-blanchiment d’argent. La direction a répondu positivement et a pris des mesures pour corriger ses faiblesses et améliorer sa conformité avec la politique de la banque. Nous validerons cette action corrective au cours du prochain cycle d’examen. »
Traduction : « Ces types sont des enfoirés, mais ils en sont conscients, c’est cool et on ne fera rien ».
Un an plus tard, le 24 juillet 2007, l’OCC tenait à dire ceci : « Au cours de l’année passée, les inspecteurs ont identifié un certain nombre de thèmes communs, dans lesquels les pratiques de business révèlent un manque d’adhésion flagrant et réel sur le secret bancaire et l’anti-blanchiment d’argent . Les politiques de la banque sont acceptables… La direction continue à répondre positivement et a pris des mesures pour améliorer la conformité avec la politique de la banque ».
Traduction : « Ce sont toujours des enfoirés, mais on les a alertés sur le problème et tout va bien se passer. »
Depuis lors, le laxisme des contrôles anti-blanchiment de HSBC a virtuellement contaminé la totalité de la banque. Des Russes se présentant comme vendeurs de voitures d’occasion en étaient arrivés à déposer 500 000 dollars par jour, principalement à travers une opération de détournement de chèques de voyage au Japon. Le programme bancaire spécial pour les ambassades étrangères de la société était tellement détourné qu’il a émis des alertes d’activités suspectes par milliers. Il y a aussi des preuves irréfutables que la banque permettait à des clients de Cuba, de Birmanie et de Corée du Nord d’échapper aux sanctions.
Lorsque qu’en 2007, lors d’une réunion de direction, une des responsables du service Compliance de la banque, Carolyn Wind, souleva le problème du manque d’effectifs pour surveiller les activités suspectes, elle fut virée sur le champ. Le culot monstre qu’il fallut à la banque pour passer outre les dirigeants de son service Compliance et continuer à engranger de l’argent de tant de sources douteuses alors qu’elle savait pertinemment qu’une armée de régulateurs surveillaient chaque mouvement est incroyable, « On ne peut pas imaginer blanchiment d’argent plus évident et impliquant la totalité d’une institution », dit Spitzer.
Vers la fin des années 2000, d’autres organismes chargés de faire appliquer la loi commencèrent à venir renifler HSBC d’un peu plus près. Le Département de la sûreté intérieure ouvrit une enquête sur HSBC pour blanchiment d’argent de la drogue, tandis que le bureau du procureur général de l’ouest de la Virginie s’intéressait à l’implication de HSBC dans une affaire de fraude à Medicare [ndT : la Sécu des vieux aux États-Unis]. Une réunion fédérale inter-agences se tint à Washington en septembre 2009, au cours de laquelle il fut constaté que HSBC était incontrôlable, et nécessitait une enquête plus poussée.
La banque elle-même fut alors avertie que son audit habituel par l’OCC était « étendu ». On affecta plus de personnel pour passer au peigne fin les comptes d’HSBC et, entre autres choses, ils découvrirent une liste de 17000 alertes d’activités suspectes qui n’avaient pas été traitées. Ils notèrent également que la banque avait une pile similaire d’assignations pour des affaires de blanchiment d’argent.
Il sembla enfin que le gouvernement était en train de vraiment s’énerver. En mars 2010, après avoir vu un nombre incalculable d’ultimatums ignorés, il en émit un de plus, donnant à HSBC 3 mois pour traiter cette putain de liste de 17000 alertes faute de quoi elle en subirait de sérieuses conséquences. Mais quelques mois plus tard, l’OCC trouva de nouveau que les contrôles anti-blanchiment de la banque étaient inefficaces, obligeant le gouvernement à prendre, euh… une action drastique, hein ?
Enfin, façon de parler… En octobre 2012, l’OCC respira un bon coup, enfila ses habits de grand garçon, et… envoya une seconde lettre de mise en demeure !
Autrement dit, c’était « Ne refaites jamais ça » - une fois de plus. La sanction pour tous ces défis délibérés fut de ramener le processus de régulation vers le même genre de mise à l’épreuve à laquelle ils l’avaient déjà condamnée en 2003.
On ne peut pas dire qu’HSBC n’avait rien changé après le second « Ne refaites jamais ça ». Elle changea – elle embaucha des gens.
Au cours de l’été 2010, Everett Stern, 25 ans, qui sortait tout juste de l’école de commerce, était en proie à une petite envie de voyager, à la recherche d’un boulot et de l’aventure. Son rêve était de devenir agent de la CIA, d’affronter les méchants et de coxer des terroristes du Moyen-Orient. Il présenta sa candidature au service secret de l’agence, obtint même un entretien,mais juste avant la remise des diplômes, le jeune et exubérant binoclard Stern fut refusé.
Il était effondré, mais c’est alors qu’il tomba sur une offre d’emploi en ligne qui piqua sa curiosité. HSBC, une grande banque internationale, cherchait du monde pour collaborer à son programme de lutte anti-blanchiment d’argent. “J’ai pensé que c’était exactement ce que je voulais faire”, dit-il, “ça paraissait tellement exaltant.”
Stern se présenta aux bureaux HSBC de Newcastle, Delaware, pour un entretien et en ce mois d’octobre, juste après que l’OCC ait envoyé sa deuxième lettre « Ne refaites jamais ça », il commença à travailler comme membre du programme « étendu » de HSBC de lutte contre le blanchiment d’argent.
Dès le départ, Stern savait qu’il y avait quelque chose de tordu dans son boulot. « J’ai dû aller à la bibliothèque pour emprunter des livres sur le blanchiment d’argent » dit Stern aujourd’hui en riant. « C’était à ce point-là », il n’y avait ni cours ni séminaires sur le blanchiment d’argent, ce que c’était, comment le détecter. Son travail consistait principalement à rechercher sur l’internet les noms de personnages infréquentables et à les soumettre aux systèmes internes de la banque, pour voir s’il émergeaient quelque part dans les noms des comptes.
Plus tordu encore, personne ne semblait chercher à savoir si quelqu’un travaillait vraiment. Le bureau du Delaware est resté pratiquement vide pendant longtemps, juste une immense pièce aux murs nus avec quelques box aménagés sommairement, pas plus d’une douzaine de personnes , et personne pour encadrer aucun des employés. Stern et un de ses collègues cessaient régulièrement le travail à 10 h 30 le matin, pour aller passer quelques heures à lancer des cailloux dans une carrière derrière les bureaux de la banque. Puis ils revenaient à leurs box et tuaient le temps jusque vers 15 h, ou une heure à laquelle il était plausible qu’ils aient effectué une vraie journée de travail. « Si on réclamait davantage de travail, ils se mettaient en colère », dit Stern.
Stern touchait un salaire de départ de 54 900 $.
Assez tôt, cependant, pris d’ennui et peut-être aussi d’un peu de patriotisme, Stern commença à passer au crible quelques-unes des alertes passées et essaya de les comprendre. Presque tout de suite, il trouva une série d’opérations très inquiétantes. Il y avait une compagnie d’agents de change qui virait de fortes sommes à des bénéficiaires intraçables au Moyen-Orient. Stern trouva par une simple recherche internet qu’une compagnie fruitière saoudienne envoyait des millions à un personnage haut placé de la branche yéménite des Frères Musulmans. Stern apprit même que HSBC autorisait le transfert de millions de dollars de la chaîne africaine de supermarchés Karaiba vers une entreprise dénommée Tajco, dirigée par les frères Tajideen, identifiés par le “Département du trésor” comme un des principaux financiers du Hezbollah.
Chaque fois que Stern rapportait une de ses trouvailles à ses patrons, ils lui faisaient les gros yeux, ou pire. Quand il signala à son patron qu’une compagnie de navigation liée à l’Iran travaillait intensément avec la banque, il explosa. « C’est pour ça que vous me dérangez ? » lui demanda sèchement le patron.
Peu après, le bureau vide commença à se remplir. La manœuvre de HSBC pour le recrutement de personnels nouveaux était en fait plutôt futée. La banque liquidait sa section de recouvrement de cartes de crédit et mutait le gros des employés au service anti-blanchiment. Encore une fois sans véritable formation de quiconque, ils jetaient des centaines d’employés au verbe haut, mâcheurs de gomme, la plupart incultes, déconneurs à l’occasion, dans un nouveau boulot, pour en faire des enquêteurs anti-blanchiment.
Stern dit que non seulement ses collègues étaient nuls dans leur boulot, mais qu’ils ne savaient même pas ce qu’était leur boulot. « Vous pouvez vous pointer dans ce bâtiment aujourd’hui », dit-il, « et demander si quelqu’un sait ce qu’est le blanchiment d’argent – je vous garantis que pas un ne saura. »
Quand quelque chose de louche émerge d’un compte, la banque déclenche une alerte. Une alerte peut naître de pratiquement n’importe quoi, depuis un virement de 9 999 $ (pour rester en dessous de la limite des 10 000 $) jusqu’à des virements de grosses sommes en nombres ronds vers quelqu’un qui ouvre un compte sous un nom ou une adresse qui sonne faux.
Quand une alerte est déclenchée, la banque est censée enquêter promptement sur le sujet. Si la banque n’efface pas l’alerte, elle crée un « Rapport d’activité suspecte » qui est transmis au Département du Trésor pour enquête.
Stern se trouva alors dans une sorte de mécanisme pervers de non-conformité. HSBC s’était « conformée » à nouveau à la deuxième injonction « Ne refaites jamais ça » du Gouvernement, en embauchant des centaines de personnes qu’elle avait transformées en une armée de blanchiment des opérations suspectes. Rappelez-vous que le reproche fait à HSBC n’était pas tant d’avoir accepté précisément l’argent de la drogue ou du terrorisme, mais d’avoir permis l’accumulation de comptes douteux sans vérification.
Le patron du bureau de Stern au Delaware donna des objectifs à sa nouvelle équipe : chacun devait traiter 72 alertes par semaine. Pour ceux d’entre vous qui tiennent les comptes à la maison, cela signifie presque deux alertes examinées et effacées à chaque heure. Selon Stern, à peu près n’importe quelle information était bonne pour effacer une alerte. « En gros, si une compagnie avait un site web, vous pouviez les blanchir », dit-il.
Bientôt, les cadres de la Compliance chez HSBC envoyèrent des courriels de satisfaction. « Bon travail de certains professionnels du Delaware pour le début de la semaine », écrivait le patron de Stern le 30 juin 2011. Le courriel était intitulé « La foule des 60 et plus », ce qui valait félicitations pour les employés qui avaient blanchi plus de 60 opérations cette semaine-là.
Après avoir essayé de convaincre ses patrons d’au moins le laisser faire son travail et rechercher le blanchiment d’argent, Stern décida de se faire lanceur d’alerte, en racontant au FBI et autres agences ce qui se passait à la banque. Il quitta son travail à HSBC en 2011, convaincu que les foudres du gouvernement allaient s’abattre sur ses anciens employeurs.
Entretemps, de nombreuses agences, dont le « Département de sécurité intérieure », s’étaient introduites partout dans le dos de HSBC, entre autres comme partie prenante dans une vaste enquête internationale sur les stupéfiants. Au cours d’une période de quatre ans entre 2006 et 2009, des virements pour le montant ahurissant de 200 000 milliards de dollars sont passés sans aucun contrôle. La banque a négligé de donner l’attention nécessaire à l’achat incroyable, depuis le Mexique, de 9 milliards de dollars US en billets, ce qui permettait aux cartels de la drogue, tant mexicains que colombiens, de convertir en pesos pour l’usage national les dollars US issus des ventes de drogue. Les policiers anti-drogue ont découvert que les trafiquants du Mexique fabriquaient des mallettes à billets aux dimensions exactes des vitres des comptoirs HSBC.
L’ancien « inspecteur du renflouement » et procureur fédéral Neil Barofsky, qui avait contribué à obtenir de nombreuses inculpations pour blanchiment d’argent étranger, fait remarquer que les gens avec qui HSBC faisait des affaires, comme les cartels Norte del Valle de Colombie et Sinaloa du Mexique, étaient « les pires organisations de trafiquants qu’on peut imaginer » – des groupes qui non seulement pratiquent le meurtre à grande échelle, mais sont connus aussi pour des décapitations, des vidéos de torture (« le truc à la mode aujourd’hui », dit-il) et autres atrocités, dont aucune ne se produit sans blanchisseurs d’argent. C’est pour cette raison, dit Barofsky, que les procureurs anti-drogue ne sont pas avares de lourdes peines de prison à l’encontre des blanchisseurs. « Franchement, notre vision du blanchiment était qu’il était à égalité avec le trafic lui-même, et aussi significatif », dit-il.
Barofsky a été impliqué dans la première extradition d’un citoyen colombien (Pablo Trujillo, un membre du cartel pour lequel HSBC faisait circuler de l’argent) sur des accusations de blanchiment. « Ce type a pris 10 ans », dit Barofsky. « HSBC faisait la même chose, simplement sur une bien plus grande échelle que ce couillon. »
Clairement, HSBC a enfreint la deuxième injonction « Ne refaites jamais ça ». Everett Stern l’a vu de ses yeux ; de même l’OCC (Bureau du contrôleur de la monnaie) et le Sénat américain, dont la sous-commission permanente des enquêtes a décidé de soumettre la compagnie à une enquête d’un an sur le blanchiment d’argent. La banque elle-même, en réponse à l’enquête du Sénat, a reconnu qu’elle avait « parfois échoué à respecter les normes que les régulateurs et les clients attendent ». Elle a continué plus tard en se disant « profondément désolée ».
Quelques jours après Thanksgiving 2012, Stern entendit que le Département de la justice était sur le point d’annoncer une transaction. Depuis qu’il avait quitté HSBC l’année précédente, il avait connu une période difficile. La publication de ses allégations l’avait ruiné sur le plan émotionnel et financier. Il avait été incapable de trouver un emploi et eut même à un moment recours à l’aide sociale. Mais maintenant que les fédéraux étaient sur le point d’abattre la masse sur HSBC, il s’imaginait qu’il aurait la satisfaction de savoir son sacrifice utile.
Il vint alors à New-York et s’installa dans une chambre d’hôtel, à attendre que des reporters lui demandent ses commentaires. Quand il a entendu que la « punition » annoncée par Breuer était une inculpation avec sursis – un « Ne refaites jamais ça » pour la troisième fois, si on veut – il a été sidéré.
« J’ai pensé : tout ça pour rien ? », dit-il. « Je ne pouvais pas y croire. »
L’écrivain Ambrose Bierce a dit une fois que tout ce qu’il y a de pire qu’une clarinette, c’est deux clarinettes. Dans la même veine, tout ce qu’il y a de pire qu’une banque totalement corrompue, c’est une multitude de banques corrompues.
Si la transaction HSBC a montré combien de saloperies l’État était disposé à tolérer d’une banque, Breuer revenait une semaine plus tard pour montrer que le gouvernement se montrerait tout aussi coulant avec les banques qui s’associent à d’autres banques pour provoquer des scandales encore plus grands. Le 19 décembre 2012, il annonçait que le Département de la justice, finalement, ne poursuivait pas le géant suisse UBS pour sa part dans ce qui est probablement le plus gros scandale financier de tous les temps.
Le scandale du LIBOR, qui est au cœur du compromis de l’UBS, met l’affaire Enron au niveau d’un stationnement interdit. Beaucoup des plus grandes banques internationales, dont UBS de Suisse, Barclay’s et Royal Bank of Scotland du Royaume-Uni, se sont réunies et mises d’accord en secret pour manipuler le « London Interbank Offered Rate », ou LIBOR, qui mesure le taux auquel les banques se prêtent entre elles. La plupart, sinon la totalité, des taux d’intérêts sont accrochés au LIBOR. Les prix de centaines de milliers de milliards de dollars de produits financiers sont liés au LIBOR, depuis les prêts commerciaux jusqu’aux cartes de crédit, en passant par les prêts immobiliers, les prêts au collectivités, les assurances et les devises.
Si vous pouvez imaginer des dirigeants de Ford, GM, Mitsubishi, BMW et Mercedes qui se réuniraient chaque matin pour fixer le prix de l’aluminium et de l’acier inoxydable, vous avez une vague idée du scandale du LIBOR, sauf que dans la comparaison avec les fabricants de voitures, vous traitez de chiffres ridiculement petits. Il s’agit des plus grandes banques du monde qui se réunissent chaque matin pour fixer précisément le prix de la monnaie. Un taux LIBOR bas signifie que les banques sont fortes et en bonne santé. Ces banques falsifiaient les résultats de leur échanges physiques quotidiens. En termes de banque, elles étaient florissantes.
Deux manipulations bien distinctes ont eu lieu. En 2008, en pleine tourmente financière, les banques proposent des taux artificiellement bas afin de renvoyer une image de solidité financière aux marchés. Mais à d’autres moments au fil des années, des traders ont intrigué afin de faire monter ou baisser les taux, pour leur plus grand profit, sur des deals spécifiques.
Il n’y a personne au monde qui cultive une herbe suffisamment costaud pour aider l’esprit humain à appréhender l’énormité de ce crime. C’est une conspiration d’une telle ampleur que les avocats en charge des dossiers rencontrent les plus grandes difficultés à chiffrer l’étendue des dégâts.
Voilà comment ça fonctionne : chaque matin, 16 des plus grandes banques mondiales soumettent des chiffres à un panel situé à Londres. Ces chiffres représentent les taux d’intérêts que chacune applique aux banques qui leur empruntent de l’argent et les taux d’intérêt qui lui sont appliqués en retour. Le panel LIBOR prend ces 16 taux d’intérêts différents, écarte les 4 plus élevés et les 4 plus faibles, et réalise une moyenne des 8 restant afin de déterminer le cours du jour du LIBOR – la base sur laquelle se calculent les taux d’intérêts aux quatre coins de la planète.
Le fait que le LIBOR exclue les 4 chiffres les plus élevés et les plus faibles est très important car cela signifie qu’il est extrêmement difficile d’influencer artificiellement le taux final… sauf à envisager que de nombreuses banques se soient entendues entre elles ! En effet, une banque mentant de manière éhontée et proposant un taux proche du 0 pour ses échanges avec les autres banques n’aura quasiment aucun impact sur le taux d’intérêt final du LIBOR. Afin d’être certain que le taux que vous créez est artificiellement haut ou bas, vous avez besoin d’un sacré paquet de banques dans la combine… et il s’est avéré que c’était bien le cas.
Depuis les vingt dernières années (peut-être, cela reste à creuser), les banques soumettent des taux bidonnés, souvent en concertation avec d’autres banques. Elles l’ont fait pour des raisons très diverses, mais la principale, c’est que si un trader passe un deal lié au LIBOR – panier de monnaies, obligations d’États, hypothèques, et autres – ce deal permettra au trader de gagner beaucoup plus d’argent si le taux d’intérêt est bas. Concrètement, ça signifie que le trader de la banque X appelle le courtier de la banque qui envoie le taux LIBOR et lui offre du cash, de l’alcool, un renvoi d’ascenseur ou autres corruptions afin qu’il soumette un taux falsifié à son avantage ce jour-là.
Le scandale a éclaté l’année dernière quand la mégabanque anglaise Barclays a reconnu avoir bidouillé les taux LIBOR. Les régulateurs anglais ont découvert de très nombreux courriels montrant des traders de différentes banques qui manipulent joyeusement des éléments de crédit (vos cartes de crédit, le taux d’intérêts de vos emprunts, votre impôt, etc.) afin de faire plus de pognon sur quelque deal sordide qu’ils conduisent ce jour-là. Dans un des cas, le trader d’une banque dont le nom n’a pas été révélé envoie un courriel à un courtier de la Barclays, le remerciant de son aide dans la manipulation du taux et lui promettant une bouteille de bulles en récompense de ses efforts.
« Mon pote, je t’en dois une ! Passe après le boulot à l’occasion, et on ouvrira une bouteille de Bollinger. »
La banque UBS est la suivante à passer aux aveux et le règlement de l’affaire – une amende de 1,5 milliard de dollars contre l’abandon des poursuites – est similaire, si ce n’est que les courriels découverts sont encore plus dégoûtants et explicites que ceux de la Barclays. L’Autorité des Services Financiers britanniques, l’équivalent de la SEC aux USA [NdT : ou de l’AMF en France], découvre des milliers de demandes visant à truquer les taux d’intérêt sur une période de plusieurs années, et impliquant des dizaines d’individus différents et de multiples banques. Dans de nombreux cas, les méfaits sont commis de manière plus ou moins affichée, par écrit, avec des traders offrant des pots de vin sans aucun complexe et sans aucune crainte de sanctions, absence de sanction qui se trouvera malheureusement avérée par la suite.
« Je vais t’offrir un putain de deal, propose un trader d’UBS à un courtier à qui il demande d’arranger le taux. « Je te paierai, mettons, 50 000, 100 000 dollars ! »
Les régulateurs britanniques ne cherchent pas à cacher l’ampleur du scandale.
L’affaire UBS démontre sans aucun doute possible que le scandale du LIBOR implique des centaines de personnes dans les institutions financières les plus grandes et prestigieuses du monde. En d’autres termes, un cas avéré de cartel d’intérêts posant la question de savoir si les plus grandes banques du monde ne sont pas en train de créer un nouvelle forme de haute finance, pas vraiment capitaliste dans son essence [ŇDT : concurrence libre et non faussée, blabla…]
« Nous enquêtons sur cinq autres institutions », rapporte Christopher Hamilton de la FSA « ainsi que sur un grand nombre de personnes physiques » (au moment où cet article est publié, une autre banque, la Royal Bank of Scotland, a également accepté une transaction pour le règlement de son implication dans le scandale du LIBOR).
Cela recoupe ce que Bob Diamond, le précédent PDG de la Barclays, déclarait au Parlement le lendemain de sa démission l’année dernière. « Il y a un problème d’envergure, impliquant l’ensemble de la profession, qui couve » a-t-il déclaré. Michael Hausfeld est un avocat réputé qui a pris en charge la défense de villes comme Baltimore, dont les investissements ont perdu beaucoup de valeur avec la baisse des taux. Il souligne que le public n’a pas du tout compris l’importance de propos tels que ceux de Diamond. « En gros, Diamond a dit qu’il y avait un problème énorme. Mais personne n’a encore défini quel est ce problème ! ».
Ce que Hausfeld veut souligner en disant cela, c’est que ce « problème » ne se limite pas uniquement à quelques péquins trafiquant les taux par ci par là. Il pourrait traduire une tentative systémique de pervertir le capitalisme lui-même [ndT : le comble du blasphème pour des américains ?!) ]Et donc mettre en exergue la grave erreur qui consiste à régler par une transaction amiable l’abandon des poursuites contre les banques.
HSBC a fait bien plus que fermer les yeux sur quelques transactions douteuses. La banque a défié à de nombreuses reprises les injonctions du gouvernement et, de manière délibérée, a tout fait pour qu’il n’y ait plus de distinction entre argent propre et argent sale au fil des années. Et quand elle parvient à convaincre le gouvernement d’accepter un règlement amiable pour ces délits, afin de préserver son agrément bancaire, elle fait du crime la norme.
Au même moment, UBS présente un cas similaire, avec des infractions répétées qui ne violent pas seulement l’esprit de la loi, mais l’intégrité même du système concurrentiel ! Si vous laissez des centaines de banquiers intoxiqués par l’argent facile passer leur matinée à s’envoyer des courriels vantards tout en manipulant le cours de l’argent (des traders d’UBS – qui feraient mieux d’apprendre à écrire – s’envoient des courriels dans lesquels ils s’intitulent « Capitaine Caos », « les trois Mousquetères », ou « Superman », sic !), autant laisser tomber le système capitaliste et donner aux 16 plus grandes banques du monde un nouveau nom : Bureau International des Prix.
Ainsi, en l’espace de quelques semaines, les régulateurs tant britanniques qu’américains ont baissé leur culotte et signé une reddition totale face au crime et au monopole. Ces accords à l’amiable représentent bien plus que de laisser filer quelques riches. Ce sont des décisions politiques majeures dont les conséquences vont se faire sentir pendant très longtemps.
Et pire que les accords eux-mêmes, c’est l’analyse qu’en fait Breuer. « Dans le monde actuel de la finance, basé sur la confiance, un bon accord est un accord qui fait en sorte que les clients ne fuient pas une institution donnée, que les emplois ne soient pas perdus, qu’il ne se produise pas un événement de nature économique, disproportionné par rapport à l’accord lui-même. »
En d’autres termes, ce que Breuer nous dit, c’est que les banques nous tiennent par les couilles, que le coût social engendré par l’emprisonnement des responsables serait beaucoup plus élevé que de les laisser continuer à faire ce qu’ils veulent.
Ce sont des conneries, diamétralement opposées à la vérité, mais c’est ce dont le gouvernement actuel est convaincu. Les Américains ont compris depuis très longtemps que les riches ont les moyens de se payer de bons avocats et de s’en sortir blancs comme neige, tandis que les pauvres peuvent aller se faire foutre et purger une peine. Mais ça, c’est quelque chose de différent. Ça, c’est le gouvernement qui reconnaît publiquement qu’il a peur de poursuivre en justice les puissants. C’est quelque chose qui n’est jamais arrivé dans l’histoire des Etats-Unis, même durant les jours de gloire de Capone, ou Escobar, ou même Nixon. Et quand vous admettez que certaines personnes sont trop importantes pour être poursuivies… cela signifie a contrario que toutes les autres sont si peu importantes qu’elles peuvent aller en taule.
Une classe qu’on peut arrêter. Une classe qu’on ne peut pas arrêter. Nous l’avons toujours suspecté, là, c’est clair. Et maintenant, on fait quoi ?
http://www.superno.com/blog/2013/02/dementiel-les-banksters-sont-desormais-trop-gros-pour-aller-en-prison/
l’article de Matt Taibbi, plus bas, devrait vous laisser hébété, les bras ballants
Le gouvernement Américain reconnaît publiquement qu’il a peur de poursuivre en justice les puissants. C’est quelque chose qui n’est jamais arrivé dans l’histoire des Etats-Unis, même durant les jours de gloire de Capone, ou Escobar, ou même Nixon..... Une classe qu’on ne peut pas arrêter. Nous l'avons toujours suspecté, mais là, c’est clair.
Démentiel : les banksters sont désormais “Trop gros pour aller en prison” !
On en lit des trucs sur Internet ! Souvent des trucs intéressants, d’ailleurs. Mais avec le flot effrayant de l’actu, on est saturé d’infos et on en oublie généralement très vite la plupart. C’est même le principe des JT : une espèce de coulée continue, de l’info triée, frelatée, prédigérée et désarmée devant laquelle la France s’avachit, s’abrutit, et dont on a oublié les détails dès le lendemain. Twitter pousse même le phénomène à son paroxysme.
Mais heureusement il y a des jours d’exception. Des jours où l’on tombe sur une perle. Un article lumineux, qui éclaire la réalité comme la lampe éblouit l’indigné interrogé au commissariat parce qu’il refuse son prélèvement ADN, ou comme le projecteur du mirador éclaire les migrants africains qui croyaient qu’ils allaient passer les barbelés de Ceuta.
Mes images sont mal choisies car la lumière peut aussi être bénéfique. Il y a des journalistes qui réussissent en un seul article à vous faire comprendre cent fois plus de choses qu’Etienne Mougeotte et Jean-Pierre Elkabbach réunis durant toute leur carrière. Qui réussissent magistralement à faire ce que j’essaie moi-même de faire laborieusement depuis que ce blog existe.
Ce journaliste s’appelle Matt Taibbi. Il est américain, et il écrit pour la version originale, c’est à dire américaine, du magazine Rolling Stone. Contrairement à ce qu’on pourrait croire, ce magazine ne parle pas seulement de musique, mais aussi entre autres de politique. Matt Taibbi est spécialisé dans la finance. Comme Michael Lewis dont j’ai souvent parlé.
Un grand merci à Madame Laetsgo, qui écrit à ses heures sur le blog collectif “Ruminances”, qui lit et commente par ici, et qui est aussi l’un de mes plus efficaces hauts-parleurs dans ce capharnaüm qu’est Twitter. Car c’est elle qui a posté ce lien ici dans un commentaire.
Des liens, ici, il y en a pléthore. Du lard ou du cochon. C’est le principe d’un blog. Je ne vais pas vous faire croire que j’ouvre tout, mes journées n’y suffiraient pas. Mais bon, en fonction de l’auteur, de la manière dont il ou elle vend son truc, et de l’humeur du moment et du temps dont je dispose, il m’arrive de cliquer.
Or là : paf ! En pleine gueule !
Quand je pense que des gens passent leur temps à tenter de trouver des complots partout… Que d’autres tentent dans le même temps de trouver des complotistes partout… J’ai toujours pensé que le raffut que l’on faisait autour de Bilderberg, du Siècle, des Young Leaders, de Davos, et plus généralement autour de ce que certains (et notamment ici, ils/elles se reconnaîtront) autour du concept de “New World Order” (NWO), était très surfait. Pas totalement fantasmagorique, mais exagéré. Déjà parce qu’internet aidant, ces coteries, mafias et autres associations de malfaisants ne sont plus vraiment secrètes, et que des listes de leurs membres ont été publiées. Mais aussi et surtout parce que tous ces oligarques qui prétendent régenter le monde (et y arrivent hélas de mieux en mieux) sont suffisamment puissants et cyniques pour n’avoir même plus besoin de se dissimuler. Un bankster est prêt à tout pour diriger le monde et engloutir toutes ses richesses ; nul besoin d’aller se planquer à l’hôtel de Bilderberg ou à Pétaouchnok pour cela : il le dit ouvertement et joint les actes à ses paroles.
Je le dis et le répète, la finance a pris une place démesurée sur cette planète, et comme un cancer qui commence à métastaser, il faut l’arrêter par tous les moyens. D’ailleurs, au stade où nous en sommes, je crains qu’il ne soit déjà bien trop tard : la finance nous a définitivement envahis, elle contrôle nos dirigeants, nos médias, notre économie (cf Findus et la mafia de la bidoche) et elle n’a pour autre but que nous sucer jusqu’au trognon.
Vous ne me croyez pas ? Alors lisez, tas de naïfs ! Lisez ce que raconte Matt Taibbi. Denis Robert nous avait déjà fait connaître Clearstream, la discrète chambre de compensation Luxembourgeoise dont personne n’avait entendu parler auparavant, éclairant lui aussi de sa puissante torche les recoins obscurs de cet instrument redoutable de propagation de la finance occulte. Hélas, un autre fait divers a malencontreusement récupéré le nom “d’affaire Clearstream”, et désormais lorsqu’on prononce ce nom, c’est pour penser aux deux coquelets Sarkozy et Villepin qui se disputaient l’honneur d’être celui qui allait exécuter auprès des Français les ordres des banksters.
Chez Matt Taibbi, il ne s’agit pas d’officines obscures, mais de grandes banques mondiales archi-connues, qui ont pignon sur rue : la suisse UBS, récemment remise à l’honneur par l’affaire Cahuzac, et surtout la britannique HSBC, qui a des bureaux partout dans le monde, et à laquelle je dois encore quelques dizaines de milliers d’euros sur ce qu’elle m’a prêté pour acheter ma maison.
Ces deux banques ont récemment été convaincues de malfaisance répétée et généralisée. Et quand je parle de malfaisance, c’est rien de le dire. UBS est le cerveau d’un formidable scandale de manipulation des taux, portant sur des montants astronomiques qui se chiffrent en centaines de milliers de milliards (oui oui, avec 14 zéros), et connu sous le nom de Liborgate. Quant à HSBC, elle a tout simplement été convaincue de blanchiment d’argent de la drogue et du terrorisme, activité qu’elle pratique à grande échelle en tout cynisme depuis plus de 10 ans. Les narcos mexicains qu’elle a financés en toute connaissance de cause se sont rendus coupables d’exactions épouvantables, meurtres, torture, par dizaines de milliers.
Le scandale des subprimes qui a explosé à la face du monde en 2008 avait fait naître le concept de banques “Too Big To Fail”, c’est-à-dire “Trop grosses pour faire faillite”. C’était le prétexte des gouvernements, noyautés par les banksters. Aux Etats-Unis on a déjà vu que le Département du trésor (notre ministère des finances) est la cantine de tout ce que Wall Street compte comme directeurs de banques pourries. Lors de la débâcle des subprimes en 2008, le secrétaire d’Etat au Trésor était Hank Paulson, ancien dirigeant de Goldman Sachs. Et il n’avait rien trouvé de mieux pour faire avaler aux Américains et au monde entier que malgré leurs turpitudes il fallait absolument et coûte que coûte sauver les grosses banques (sous-entendu, avec nos sous) car elles étaient “Too big to fail”. C’est-à-dire que si on en laissait une tomber, c’est le système entier qui risquait de s’écrouler. On fit donc ainsi et on raqua. Plusieurs dizaines de milliers de milliards.
Ce n’était guère mieux chez nous, car il est de notoriété publique ce n’est pas notre ministre des finances Christine Lagarde qui tenait la barre lors de la tempête, mais Michel Pébereau, ex-patron de BNP Paribas et “parrain” des banksters français. On imagine fort bien le choix qu’il a fait entre ses intérêts et les nôtres.
Cinq ans plus tard ces mêmes banques sont de retour, plus puissantes que jamais, et nous ont désormais collé un couteau sous la gorge, nous intimant l’ordre de rembourser une dette (là encore, près de 2 000 milliards rien que pour la France) que nous n’avons jamais demandé à contracter. L’escroquerie est énorme, mais les banksters disposent pour les aider d’institutions, de médias, et de politiciens corrompus (l’UE, Pujadas, Judas Hollandréou…) , qui nous expliquent que pour les rembourser, nous devons nous saigner à blanc, et en particulier éliminer tout notre secteur public, nos dépenses publiques, nos fonctionnaires… Concrètement cela signifie tout privatiser (enfin, ce qui ne l’a pas encore été) renoncer à la Sécu, aux allocs, à la retraite, aux écoles et hôpitaux publics… Voyez ce qui se passe en Grèce, en Espagne, au Portugal, en Italie… Mais aussi chez nous ! Transférer des dizaines de milliards, puis des centaines, puis des milliers, de nos poches, dans les leurs… Vous pouvez voter pour qui vous voudrez (enfin, pour les candidats choisis par l’oligarchie qu’on vous présentera comme désignés par le suffrage universel), ce sera pareil. Qu’il soit de droite ou se prétende de “gauche”, c’est pareil.
Tous corrompus, tous aux ordres. Sarkozy était ouvertement l’ami des banksters. Il ne trompait personne quand il fanfaronnait au G8 en disant qu’il allait “réguler la finance” et en finir avec les paradis fiscaux. Maintenant qu’il s’est fait foutre dehors, il formerait le projet de monter, avec son gredin de compère Minc, un fonds d’investissement au… Luxembourg !
Quant à Hollandréou, il s’est fait élire en se déclarant “l’ennemi de la finance”. Mais sitôt élu, il s’est transformé en la carpette la plus veule, la plus prévenante et la plus obséquieuse devant les injonctions des bansksters qui nous rackettent.
Décidément, There Is no Alternative.
Les Etats-Unis sont une démocratie. Qui possède un système judiciaire parfaitement bien huilé. Certes, il envoie plus souvent qu’à son tour des innocents à la mort mais sinon, son efficacité est reconnue. Du moins lorsqu’on le laisse travailler. Car la nouveauté, c’est que les banksters ont désormais un tel pouvoir, qu’ils arrivent à stopper la machine judiciaire avant même qu’elle ne se mette en marche, au niveau politique. C’est ce que Matt Taibbi raconte, ce nouveau concept de “Too Big to Jail”, c’est à dire “Trop grosses pour aller en prison”. (Vous noterez au passage le jeu de mot entre “Fail” et “Jail”).
Dans les faits, les deux banques sus-citées ont bien été prises la main dans le sac et de manière répétée pour des faits gravissimes. Mais si on se laissait aller à faire juger leurs dirigeants, la justice, qui dans sa grande naïveté ne comprend pas grand chose aux subtilités de la finance mondialisée, pourrait décider, l’impudente, de les embastiller pour une paire d’années, ce qui risquerait de déstabiliser gravement la pauvre banque qui, puisqu’elle est “Too big to Fail”, pourrait par ricochet déstabiliser toutes les autres banques malhonnêtes, mais elles aussi “Too Big to Fail”. Vous me suivez ?
Du coup, pour éviter ça, le plus simple est de ne pas les juger. “Too Big To Fail” et donc “Too Big To Jail”
En France, n’importe quel caïd qui va braquer l’agence locale d’une banque, même sans tuer personne, même avec un pistolet en plastique, même en ne repartant qu’avec quelques centaines ou milliers d’euros, va probablement être condamné à 10 ou 20 ans de taule. Souvent davantage que s’il avait tué ou violé. On ne rigole pas avec le pognon des banksters. Taibbi raconte qu’un Colombien qui blanchissait de l’argent pour le compte d’un cartel du coin s’est fait gauler et a pris 10 ans de taule, tandis que les dirigeants d’HSBC, qui faisait la même chose à une échelle incomparable, s’en sortent comme une fleur. Vous les imaginez, ces multimillionnaires en costard, croupir entre un dealer et un autre escroc, qui aurait eu le tort de ne pas avoir de cravate ? Il suffit de visualiser le truc, on voit bien que ce n’est pas possible.
A ce niveau de saloperie indicible, on vomit un bon coup, on relève la tête, on se pince… On aimerait bien qu’à se moment-là sa femme bouge, qu’on se réveille…Non, ce n’est hélas pas un cauchemar. C’est la triste réalité : les banksters ont définitivement pris le pouvoir. D’ailleurs il suffit d’allumer la radio pour s’en convaincre :
“Attention, les enfants, c’est pas bien ! Vous n’arriverez pas à vos 3% fin 2013. Tonton Goldman ne va pas être content ! Il va falloir réagir : vous préférez sacrifier vos allocs ou vos retraites ?”
Voilà, je voulais juste faire une brève (ça, c’est raté !) introduction à cet article exceptionnel de Matt Taibbi, tel qu’il figure sur le site américain de Rolling Stone, et qui sera repris dans le magazine papier qui sortira à la fin du mois. Il est tellement bon, cet article, que j’ai immédiatement souhaité le traduire pour lui donner ici l’audience qu’il mérite. C’est un long boulot, mais Madame Laetsgo (encore elle) et Monsieur Touchatout se sont proposés pour m’aider et prendre une partie du boulot à leur charge. Ce qui fut fait. Vite et bien. Qu’ils en soient remerciés.
Et voilà. Je vous préviens, c’est long. Très long. On n’est pas là pour dresser le profil psychologique de Christian Jacob, c’est beaucoup plus complexe que ça. Mais c’est passionnant, didactique et plein d’humour et je vous interdis d’arrêter avant la fin ! Au passage, si vous avez une réponse à sa question finale, ça m’intéresse…
Nous y voilà....
Gangsters Bankers: Too Big To Jail
par Matt Taibbi
L’article original ,
http://www.rollingstone.com/politics/news/gangster-bankers-too-big-to-jail-20130214
est de Matt Taibbi et à été publié le 14 février 2013 sur le site de Rolling Stone. Traduction (dans l’ordre des pages) de SuperNo, Touchatout et Laetsgo. L’illustration est celle de l’article original]
L’accord a été annoncé en loucedé, juste avant les vacances de Noël, comme si le gouvernement espérait que les gens soient trop occupés à mettre leurs souliers devant la cheminée pour y prêter attention.
Laissant sur le cul politiciens, avocats et enquêteurs partout dans le monde, le département américain de la justice a laissé en liberté les dirigeants de la banque d’origine britannique HSBC pour la plus grande affaire de blanchiment d’argent de la drogue et de terrorisme de tous les temps. Ils ont certes prononcé une amende - 1.9 milliard de dollars (euros), soit l’équivalent de 5 semaines de profit- mais ils ne sont pas allés jusqu’à soutirer un dollar ou coller un jour de prison à qui que ce soit, en dépit d’une décennie d’abus stupéfiants.
On comprend que les gens en aient ras le bol de Wall Street et que de nouvelles histoires de milliardaires cupides qui volent toujours plus n’arrivent même plus à les scandaliser. Mais l’affaire HSBC est allée bien au delà des crimes de papier et de clavier commis par ces geeks encravatés que l’on associe généralement à Wall Street. Dans cette affaire, la banque s’est littéralement accommodée de meurtres -oui oui, les a d’une certaine manière aidés et encouragés.
Depuis au moins cinq ans, le légendaire pouvoir bancaire colonial britannique a permis de blanchir des dizaines de millions de dollars pour des organisations de narco-trafiquants, y compris le cartel mexicain de Sinoala, suspecté de dizaines de milliers de meurtres au cours des 10 dernières années - des gens à ce point complètement tarés, plaisante l’ancien procureur géneral de New York Eliot Spitzer « qu’en comparaison les mecs de Wall Street avaient l’air de bons gars ». La banque avait aussi transféré de l’argent pour le compte d’organisations liées à Al Qaeda et au Hezbollah, ainsi que pour des gangsters russes ; avait permis à des pays comme l’Iran, le Soudan et la Corée du Nord d’échapper aux sanctions et, tout en aidant les assassins, les terroristes et les États voyous, avait aidé un nombre incalculable de fraudeurs fiscaux ordinaires à planquer leurs sous.
« Ils ont violé toutes les putains de lois du code pénal », dit Jack Blum, avocat et ancien enquêteur du Sénat qui dirigea une très importante enquête de trafic d’influence contre Lockheed dans les années 1970, laquelle conduisit au vote de « l’Acte sur les pratiques de corruption à l’étranger ». « Ils ont employé toutes les formes imaginables de business illégal et illicite. »
Que personne à la banque ne soit allé en prison ou n’ait eu à payer à titre personnel un seul dollar d’amende, rien de bien neuf dans cette ère de crise financière. Ce qu’il y a de différent dans ce verdict, c’est que le Département de la justice, et pour la première fois, a admis la raison pour laquelle il a décidé d’être indulgent pour cette variété particulière d’affaire criminelle : il avait peur que quelque chose de plus violent qu’une petite tape sur les doigts d’HSBC puisse affaiblir l’économie mondiale. « Si les autorités américaines avaient décidé d’engager des procédures pénales », dit le procureur général adjoint Lenny Breuer lors d’une conférence de presse pour annoncer la décision, « HSBC aurait presque à coup sûr perdu son agrément bancaire aux États-Unis, l’avenir de l’institution aurait été menacée et c’est le système bancaire tout entier qui aurait été déstabilisé ».
Nous sommes à l’aube d’une nouvelle ère. Dans les années qui ont suivi le 11 septembre, le simple fait de se faire approcher par une personne suspectée de terrorisme pouvait vous conduire en détention clandestine pour le restant de vos jours. Mais désormais, quand on est « Trop gros pour aller en prison », on peut se faire gauler pour blanchiment de l’argent du terrorisme et violation de l’« Acte contre l’intelligence avec l’ennemi », et non seulement on ne sera pas poursuivi pour ça, mais en prime le gouvernement se mettra en quatre pour faire en sorte qu’on ne perde pas son agrément. Quelqu’un au Congrès m’a décrit le truc ainsi : « OK, très bien, une amende, pas de peine de prison, mais ils n’ont même pas été foutus de leur enlever l’agrément ? C’est une plaisanterie ? »
Mais le Département de la Justice n’avait pas terminé sa distribution de cadeaux de Noël. Un peu plus d’une semaine plus tard, Breuer était de retour devant la presse, faisant un joli cadeau à une autre énorme société internationale, la banque suisse UBS, qui venait juste de reconnaître son rôle clé dans ce qui est peut-être la plus grosse affaire de l’histoire en matière de monopole et de distorsion de concurrence, connue sous le nom de scandale du LIBOR, une conspiration de manipulation massive des taux, impliquant des centaines de milliers de milliards de dollars (avec 14 zéros) en produits financiers. Alors que deux lampistes ont été condamnés, Breuer et le Département de la Justice se sont ouvertement inquiétés pour la stabilité globale en expliquant pourquoi aucune accusation pénale n’avait été retenue contre la maison mère.
« Notre but ici », dit Breuer, « n’est pas de détruire une institution financière majeure ».
Un journaliste à la conférence sur UBS fit remarquer que cette banque avait déjà été épinglée en 2009 dans une affaire majeure d’évasion fiscale, et posa une question délicate : « C’est une banque qui a déjà enfreint la loi auparavant », dit le journaliste, « alors, pourquoi ne pas être plus sévère ? »
« Je ne sais pas ce que “plus sévère” veut dire », répondit le procureur général adjoint.
Connue aussi sous le nom de « Hong Kong and Shanghai Banking Corporation », HSBC a toujours été associée à la drogue. Fondée en 1865, HSBC est devenue la principale banque de la Chine coloniale après la fin de la Seconde Guerre de l’Opium. Si vos connaissances sur les différentes guerres d’agression impérialiste britanniques sont un peu rouillées, la Seconde Guerre de l’Opium fut celle où l’Angleterre et d’autres puissances européennes [ndT : et principalement la France] massacrèrent un grand nombre de Chinois jusqu’à ce qu’ils consentent à légaliser le commerce de la drogue (un peu comme ils l’avaient fait lors de la Première Guerre de l’Opium, qui s’était terminée en 1842).
Un siècle et demi plus tard, il semble que les choses n’aient pas beaucoup changé. Avec sa forte implantation dans nombre des divers ex-territoires coloniaux en Asie et en Afrique, ainsi que par sa riche histoire de flexibilité morale transculturelle, HSBC a une empreinte internationale très différente des autres banques « Trop grosses pour faire faillite » comme Wells Fargo ou Bank of America. Alors que les monstres bancaires américains se sont principalement gavés dans le commerce du crédit immobilier subprime qui a causé la bulle financière de 2008, HSBC a pris un chemin légèrement différent, devenant la banque de prédilection des salopards locaux et internationaux de toutes les variétés possibles.
Les petits récidivistes ratés qui croupissent dans les prisons de Californie pour des délits sur la voie publique pourraient être surpris que la décision de non-emprisonnement prise par Lenny Breuer pour HSBC concernait déjà le troisième mauvais coup de la banque. En fait, comme le mettait en évidence un rapport désespérant de 34 pages publié l’été dernier par le Sous-comité Permanent du Sénat sur les Enquêtes, HSBC a ignoré un nombre tout simplement incroyable de mises en garde officielles.
En avril 2003, alors que le 11 septembre est encore tout frais dans l’esprit des régulateurs américains, la Réserve Fédérale envoie une lettre de mise en demeure à une filiale d’HSBC, lui ordonnant de mettre à jour son règlement, et de faire plus d’efforts pour empêcher les criminels et les terroristes d’ouvrir un compte chez eux. L’un des plus gros clients de la banque, par exemple, était la banque saoudienne Al Rajhi, pour laquelle la CIA et d’autres agences gouvernementales avaient trouvé des liens avec le terrorisme. Selon un document cité dans le rapport du Sénat, Sulaiman bin Abdul Aziz Al Rajhi faisait partie des 20 financiers historiques d’Al Qaeda, un membre de ce que Oussama Ben Laden lui-même appelait « la chaîne en or ». En 2003, la CIA écrit un rapport confidentiel sur la banque, décrivant Al Rajhi comme un « canal vers la finance extrémiste ». Dans le rapport, dont les détails ont fuité dans le public vers 2007, l’agence notait que Sulaiman Al Rajhi avait travaillé consciencieusement à aider des « œuvres » islamiques à cacher leur véritable nature, donnant l’ordre à la direction de la banque « d’explorer les instruments financiers qui permettraient aux bonnes œuvres de la banque d’éviter les contrôles officiels saoudiens »” (La banque a nié tout rôle dans le financement d’extrémistes.)
En janvier 2005, alors qu’elle était toujours sous la contrainte de son premier accord de probation top secret avec les Etats-Unis, HSBC décida de partiellement couper les ponts avec Al Rajhi. Notez le mot « partiellement » : la décision s’appliquerait seulement aux activité bancaires d’Al Rajhi et non à sa société de trading, une distinction qui dérangea des dirigeants de la banque. En mars 2005, Alan Ketley, un employé du service Compliance* de la filiale américaine d’HSBC, HBUS, dit en rigolant à Paul Plesser, chef du département global des échanges internationaux que c’était cool de faire du business avec Al Rajhi Trading. « On dirait que ça ne vous pose pas de problème de continuer à traiter avec Al Rajhi », écrit-il. « Vous feriez mieux de gagner beaucoup d’argent ! ».
[* ndT : « Compliance » est l’anglicisme qui désigne le service chargé de s’assurer que les activités de la banque respecte les lois et règlements en vigueur. On pourrait le traduire par « Conformité », mais dans ce milieu tout le monde dit « Compliance », alors…]
Mais cet arrangement de derrière les fagots avec le suspecté banquier de la « chaine en or » de Ben Laden n’était pas assez direct – plusieurs dirigeants de HSBC voulaient en revenir à la totale. Dans un courriel remarquable envoyé en mai 2005, Christopher Lok, responsable global de l’argent liquide de la banque, demanda à un collègue s’ils ne pouvaient pas reprendre complètement le business avec Al Rajhi dès lors qu’un des premiers régulateurs bancaires américains, le bureau du contrôleur de la monnaie (OCC), aurait levé la mise en demeure de 2003 : « après la décision de l’OCC et en espérant que ce chapitre soit clos, pourrions-nous à nouveau rendre visite à Al Rajhi ? La Compliance de Londres voyait les choses de manière plus légère ».
Après avoir été frappée par la mise en demeure de 2003, HSBC commença à s’affranchir de ses obligations, tant sur la lettre que sur l’esprit, et à une grande échelle. Néanmoins, au lieu de punir la banque, la réponse du gouvernement fut de lui envoyer encore plus de lettres de désapprobation. Typiquement, celles-ci prenaient la forme de courriers estampillés “Important” envoyés par l’OCC. La plupart d’entre elles étaient sur le même thème, c’est à dire qu’HSBC manquait à son devoir de prudence envers les personnages louches qui pourraient déposer de l’argent sur ses comptes ou utiliser ses moyens pour transférer de l’argent. HSBC entassa ces injonctions du style « Vous continuez à déconner et on est au courant » par douzaines, et sur la seule courte période entre 2005 et 2006, elle reçut 30 avertissements formels différents.
Néanmoins, en février 2006, l’OCC aux ordres de Georges Bush décide soudain de libérer HSBC de sa mise en demeure. En d’autres mots, HSBC avait tout simplement renié sa parole 30 fois en à peine plus d’un an, et s’en tirait quand même. La banque était, selon l’expression populaire, « blanchie » – et libre de faire revenir en courant tous les Al Rajhis du monde.
Après avoir totalement repris ses relations avec la banque Al Rajhi, apparemment amie des terroristes en Arabie Saoudite, HSBC lui fournit près d’un milliard de dollars. Quand HSBC lui demanda pourquoi il avait besoin de tout cet argent américain, Al Rajhi expliqua que les gens en Arabie Saoudite avaient besoin de dollars pour toutes sortes de raisons. « Pendant l’été », écrit la banque, « nous avons une forte demande de la part de touristes pour leurs vacances ».
Le Département du Trésor tient à jour une liste compilée par le bureau de contrôle des avoirs étrangers (OFAC) et les banques américaines ne sont pas supposées faire des affaires avec quiconque figurerait sur cette liste. Mais la banque a aidé en toute connaissance de cause des individus peu recommandables à échapper au processus de sanctions. L’un d’entre eux était le puissant homme d’affaires syrien Rami Makhlouf, un proche de la famille Assad. Quand Makhlouf est apparu sur la liste de l’OFAC en 2008, HSBC n’a pas réagi en coupant les ponts avec lui, mais en essayant de trouver une solution pour les comptes que le puissant courtier syrien détenait dans ses filiales à Genève et aux Iles Caïman. « Nous avons établi que les comptes détenus aux Caïmans ne sont pas sous la juridiction, ni hébergés par aucun système des Etats-Unis”, écrit un employé du service Compliance. « Nous ne rapporterons donc pas cela à l’OFAC ».
Traduction : « On sait que ce type est sur une liste de terroristes, mais ses comptes sont dans un endroit où les Américains ne peuvent aller fouiller, alors qu’ils aillent se faire foutre. »
Rappelez-vous, c’était en 2008 – 5 ans après qu’HSBC a été pris à faire ce genre de choses. Et même 4 ans plus tard, quand elle a été interrogée par le Sénateur Carl Levin en juillet 2012, un dirigeant de HSBC refusa de dire clairement que la banque informerait le gouvernement si Makhlouf ou un autre nom sur la liste de l’OFAC apparaissait dans son système – disant simplement qu’il ferait « tout ce qu’il pourrait ».
L’échange au Sénat mit en évidence une dynamique très frustrante que les enquêteurs du gouvernement avaient eu à affronter avec les mégabanques trop grosses pour aller en prison : la même chose qui les rendait si attractives auprès des clients louches – leur capacité à déplacer instantanément l’argent autour du monde vers des endroits comme les Iles Caïman et la Suisse – leur facilitait la tâche quand il s’agissait de jouer les idiots face aux régulateurs en se retranchant derrière le secret bancaire.
Quand elle ne servait pas de banque à des personnage louches du Tiers-Monde, HSBC entraînait sa puissance de feu mentale sur le problème consistant à trouver des moyens créatifs de lui permettre de faire des affaires avec des pays soumis à des sanctions américaines, en particulier l’Iran. Dans un mémo de la filiale de HSBC au Moyen Orient (HBME), la banque note qu’elle pourrait gagner beaucoup d’argent avec l’Iran, à condition qu’elle puisse contourner de ce qu’elle appelle « des difficultés » – vous savez, ces putains de lois.
« On s’attend à ce que l’Iran devienne une source de revenus croissants pour le groupe dans le futur », dit le mémo, « et si nous voulons atteindre ce but, nous devons adopter une attitude positive lorsque nous rencontrerons des difficultés ».
« L’attitude positive » comprenait une technique appelée « camouflage », dans laquelle les filiales étrangères comme HSBC Moyen Orient ou HSBC Europe effaceraient toute référence à l’Iran dans tous les virements de ou vers les Etats-Unis, se substituant souvent elles mêmes au véritable nom du client pour éviter le déclenchement des alertes OFAC. (En d’autres mots, la transaction mentionnerait HBME d’un côté, au lieu du client Iranien.)
Pendant plus de 10 ans, la somme effarante de 19 milliards de dollars de transactions impliquant l’Iran est passée par le système financier américain, la connexion avec l’Iran étant cachée dans 75 à 90% de ces transactions. Le siège d’HSBC est établi en Angleterre depuis plus de 20 ans – c’est en fait la plus grosse banque d’Europe – mais elle a d’importantes filiales aux quatre coins du monde. Ce qui est ressorti de cette enquête, c’est que les responsables de la société-mère étaient souvent au courant des transactions douteuses alors que la filiale régionale l’ignorait. Dans le cas des transactions interdites avec l’Iran, par exemple, il existe de nombreux courriels du directeur de la Compliance d’HSBC, dans lesquels il reconnaît que la filiale américaine d’HSBC n’est pas au courant que HSBC Europe a envoyé des quantités phénoménales d’argent iranien prohibé.
« Je ne suis pas sûr que HBUS soit au courant que HBEU fournisse déjà des services de compensation pour quatre banques iraniennes », écrit-il en 2003. L’année suivante, il fait la même observation. « Je suspecte que HBUS ne soit pas au courant que des paiements [iraniens] aient pu passer par eux », écrit-il.
Quel est l’intérêt pour une banque comme HSBC de faire des affaires avec des individus peu recommandables, des escrocs, etc. ? La réponse est simple : « Si vous avez des clients intéressés par des “services particuliers” – c’est l’euphémisme pour les trucs douteux – on peut leur facturer tout ce qu’on veut », dit l’ancien enquêteur du Sénat Blum. « La marge sur l’argent blanchi pendant des années a été environ de 20%. »
Ces frais peuvent prendre plusieurs formes, des commissions initiales à l’engagement de garder ses dépôts à la banque pour une certaine durée. Quelle que soit la manière de les organiser, les possibilités de profits sont énormes, à condition que vous soyez d’accord pour recevoir de l’argent de presque n’importe où. HSBC, par ses racines dans le champ de bataille du capitalisme brut des anciennes colonies britanniques, et par sa forte présence en Asie, en Afrique et au Moyen-Orient, a peut-être davantage accès à des clients demandeurs de « services particuliers » que n’importe quelle autre banque.
Et elle a travaillé dur pour satisfaire ces clients. Dans ce qui est peut-être le summum de l’innovation dans l’histoire des pratiques bancaires douteuses, HSBC a mis en place une opération offshore absurde au Mexique qui permettait à quiconque d’aller dans n’importe quelle agence HSBC au Mexique, et d’ouvrir un compte en dollars US (Les comptes HSBC au Mexique doivent être en pesos) via une certaine « succursale des Iles Cayman » de HSBC Mexique. Les preuves démontrent que les client ont rarement eu à divulguer leurs véritables nom et adresse, et encore moins à démontrer l’origine légale de leurs dépôts.
Si vous êtes capables d’imaginer une clinique de transplantation cardiaque en mode drive-in, ou une compagnie aérienne qui mettrait un minibar bien rempli dans le cockpit de chaque avion, vous saisissez approximativement l’absurdité réglementaire de la « succursale des Iles Caïmans » de HSBC Mexique. Toute cette structure était une pure compagnie coquille, gérée par des Mexicains dans les succursales d’une banque mexicaine.
À un moment, ce fantasme issu de l’imagination de la banque avait 50 000 clients, détenant un total de 2,1 milliards de dollars d’actifs. En 2002, un audit interne découvrit que 41% des comptes audités avaient des informations clients incomplètes. Six ans plus tard, un courriel d’un employé haut-placé de HSBC nota que 25% des clients n’avaient même pas de dossier. « Comment voulez-vous localiser les clients si vous n’avez pas de dossier ? », se plaignait ce dirigeant.
Ce n’est que lorsqu’on découvrit que ces comptes étaient utilisés pour payer une société américaine qui prétendait fournir des avions aux dealers de drogue mexicains que HSBC se décida à agir, même si elle ne ferma que certains des comptes de la « succursale des Iles Caïman ». Encore en 2012, quand des dirigeants de HSBC furent traînés devant le Sénat américain, la banque avait toujours 20 000 de ces comptes pour une valeur de 670 millions de dollars, et sous serment accepta seulement de dire que la banque était « en train » de les fermer.
Entretemps, durant toute cette période, les régulateurs américains continuèrent à surveiller HSBC. Dans un scénario absurde qui se poursuivit pendant les années 2000, les inspecteurs de l’OCC conduisirent des audits annuels, et trouvèrent les mêmes trucs emmerdants qu’ils avaient trouvés depuis des années, puis écrivirent des rapports sur les problèmes de la banque comme si c’était la première fois qu’ils les découvraient. Extrait du rapport 2006 de l’OCC : « Au cours de l’année, nous avons identifié un certains nombre de zones dont les pratiques de business révèlent un manque d’adhésion flagrant et réel sur le secret bancaire et l’anti-blanchiment d’argent. La direction a répondu positivement et a pris des mesures pour corriger ses faiblesses et améliorer sa conformité avec la politique de la banque. Nous validerons cette action corrective au cours du prochain cycle d’examen. »
Traduction : « Ces types sont des enfoirés, mais ils en sont conscients, c’est cool et on ne fera rien ».
Un an plus tard, le 24 juillet 2007, l’OCC tenait à dire ceci : « Au cours de l’année passée, les inspecteurs ont identifié un certain nombre de thèmes communs, dans lesquels les pratiques de business révèlent un manque d’adhésion flagrant et réel sur le secret bancaire et l’anti-blanchiment d’argent . Les politiques de la banque sont acceptables… La direction continue à répondre positivement et a pris des mesures pour améliorer la conformité avec la politique de la banque ».
Traduction : « Ce sont toujours des enfoirés, mais on les a alertés sur le problème et tout va bien se passer. »
Depuis lors, le laxisme des contrôles anti-blanchiment de HSBC a virtuellement contaminé la totalité de la banque. Des Russes se présentant comme vendeurs de voitures d’occasion en étaient arrivés à déposer 500 000 dollars par jour, principalement à travers une opération de détournement de chèques de voyage au Japon. Le programme bancaire spécial pour les ambassades étrangères de la société était tellement détourné qu’il a émis des alertes d’activités suspectes par milliers. Il y a aussi des preuves irréfutables que la banque permettait à des clients de Cuba, de Birmanie et de Corée du Nord d’échapper aux sanctions.
Lorsque qu’en 2007, lors d’une réunion de direction, une des responsables du service Compliance de la banque, Carolyn Wind, souleva le problème du manque d’effectifs pour surveiller les activités suspectes, elle fut virée sur le champ. Le culot monstre qu’il fallut à la banque pour passer outre les dirigeants de son service Compliance et continuer à engranger de l’argent de tant de sources douteuses alors qu’elle savait pertinemment qu’une armée de régulateurs surveillaient chaque mouvement est incroyable, « On ne peut pas imaginer blanchiment d’argent plus évident et impliquant la totalité d’une institution », dit Spitzer.
Vers la fin des années 2000, d’autres organismes chargés de faire appliquer la loi commencèrent à venir renifler HSBC d’un peu plus près. Le Département de la sûreté intérieure ouvrit une enquête sur HSBC pour blanchiment d’argent de la drogue, tandis que le bureau du procureur général de l’ouest de la Virginie s’intéressait à l’implication de HSBC dans une affaire de fraude à Medicare [ndT : la Sécu des vieux aux États-Unis]. Une réunion fédérale inter-agences se tint à Washington en septembre 2009, au cours de laquelle il fut constaté que HSBC était incontrôlable, et nécessitait une enquête plus poussée.
La banque elle-même fut alors avertie que son audit habituel par l’OCC était « étendu ». On affecta plus de personnel pour passer au peigne fin les comptes d’HSBC et, entre autres choses, ils découvrirent une liste de 17000 alertes d’activités suspectes qui n’avaient pas été traitées. Ils notèrent également que la banque avait une pile similaire d’assignations pour des affaires de blanchiment d’argent.
Il sembla enfin que le gouvernement était en train de vraiment s’énerver. En mars 2010, après avoir vu un nombre incalculable d’ultimatums ignorés, il en émit un de plus, donnant à HSBC 3 mois pour traiter cette putain de liste de 17000 alertes faute de quoi elle en subirait de sérieuses conséquences. Mais quelques mois plus tard, l’OCC trouva de nouveau que les contrôles anti-blanchiment de la banque étaient inefficaces, obligeant le gouvernement à prendre, euh… une action drastique, hein ?
Enfin, façon de parler… En octobre 2012, l’OCC respira un bon coup, enfila ses habits de grand garçon, et… envoya une seconde lettre de mise en demeure !
Autrement dit, c’était « Ne refaites jamais ça » - une fois de plus. La sanction pour tous ces défis délibérés fut de ramener le processus de régulation vers le même genre de mise à l’épreuve à laquelle ils l’avaient déjà condamnée en 2003.
On ne peut pas dire qu’HSBC n’avait rien changé après le second « Ne refaites jamais ça ». Elle changea – elle embaucha des gens.
Au cours de l’été 2010, Everett Stern, 25 ans, qui sortait tout juste de l’école de commerce, était en proie à une petite envie de voyager, à la recherche d’un boulot et de l’aventure. Son rêve était de devenir agent de la CIA, d’affronter les méchants et de coxer des terroristes du Moyen-Orient. Il présenta sa candidature au service secret de l’agence, obtint même un entretien,mais juste avant la remise des diplômes, le jeune et exubérant binoclard Stern fut refusé.
Il était effondré, mais c’est alors qu’il tomba sur une offre d’emploi en ligne qui piqua sa curiosité. HSBC, une grande banque internationale, cherchait du monde pour collaborer à son programme de lutte anti-blanchiment d’argent. “J’ai pensé que c’était exactement ce que je voulais faire”, dit-il, “ça paraissait tellement exaltant.”
Stern se présenta aux bureaux HSBC de Newcastle, Delaware, pour un entretien et en ce mois d’octobre, juste après que l’OCC ait envoyé sa deuxième lettre « Ne refaites jamais ça », il commença à travailler comme membre du programme « étendu » de HSBC de lutte contre le blanchiment d’argent.
Dès le départ, Stern savait qu’il y avait quelque chose de tordu dans son boulot. « J’ai dû aller à la bibliothèque pour emprunter des livres sur le blanchiment d’argent » dit Stern aujourd’hui en riant. « C’était à ce point-là », il n’y avait ni cours ni séminaires sur le blanchiment d’argent, ce que c’était, comment le détecter. Son travail consistait principalement à rechercher sur l’internet les noms de personnages infréquentables et à les soumettre aux systèmes internes de la banque, pour voir s’il émergeaient quelque part dans les noms des comptes.
Plus tordu encore, personne ne semblait chercher à savoir si quelqu’un travaillait vraiment. Le bureau du Delaware est resté pratiquement vide pendant longtemps, juste une immense pièce aux murs nus avec quelques box aménagés sommairement, pas plus d’une douzaine de personnes , et personne pour encadrer aucun des employés. Stern et un de ses collègues cessaient régulièrement le travail à 10 h 30 le matin, pour aller passer quelques heures à lancer des cailloux dans une carrière derrière les bureaux de la banque. Puis ils revenaient à leurs box et tuaient le temps jusque vers 15 h, ou une heure à laquelle il était plausible qu’ils aient effectué une vraie journée de travail. « Si on réclamait davantage de travail, ils se mettaient en colère », dit Stern.
Stern touchait un salaire de départ de 54 900 $.
Assez tôt, cependant, pris d’ennui et peut-être aussi d’un peu de patriotisme, Stern commença à passer au crible quelques-unes des alertes passées et essaya de les comprendre. Presque tout de suite, il trouva une série d’opérations très inquiétantes. Il y avait une compagnie d’agents de change qui virait de fortes sommes à des bénéficiaires intraçables au Moyen-Orient. Stern trouva par une simple recherche internet qu’une compagnie fruitière saoudienne envoyait des millions à un personnage haut placé de la branche yéménite des Frères Musulmans. Stern apprit même que HSBC autorisait le transfert de millions de dollars de la chaîne africaine de supermarchés Karaiba vers une entreprise dénommée Tajco, dirigée par les frères Tajideen, identifiés par le “Département du trésor” comme un des principaux financiers du Hezbollah.
Chaque fois que Stern rapportait une de ses trouvailles à ses patrons, ils lui faisaient les gros yeux, ou pire. Quand il signala à son patron qu’une compagnie de navigation liée à l’Iran travaillait intensément avec la banque, il explosa. « C’est pour ça que vous me dérangez ? » lui demanda sèchement le patron.
Peu après, le bureau vide commença à se remplir. La manœuvre de HSBC pour le recrutement de personnels nouveaux était en fait plutôt futée. La banque liquidait sa section de recouvrement de cartes de crédit et mutait le gros des employés au service anti-blanchiment. Encore une fois sans véritable formation de quiconque, ils jetaient des centaines d’employés au verbe haut, mâcheurs de gomme, la plupart incultes, déconneurs à l’occasion, dans un nouveau boulot, pour en faire des enquêteurs anti-blanchiment.
Stern dit que non seulement ses collègues étaient nuls dans leur boulot, mais qu’ils ne savaient même pas ce qu’était leur boulot. « Vous pouvez vous pointer dans ce bâtiment aujourd’hui », dit-il, « et demander si quelqu’un sait ce qu’est le blanchiment d’argent – je vous garantis que pas un ne saura. »
Quand quelque chose de louche émerge d’un compte, la banque déclenche une alerte. Une alerte peut naître de pratiquement n’importe quoi, depuis un virement de 9 999 $ (pour rester en dessous de la limite des 10 000 $) jusqu’à des virements de grosses sommes en nombres ronds vers quelqu’un qui ouvre un compte sous un nom ou une adresse qui sonne faux.
Quand une alerte est déclenchée, la banque est censée enquêter promptement sur le sujet. Si la banque n’efface pas l’alerte, elle crée un « Rapport d’activité suspecte » qui est transmis au Département du Trésor pour enquête.
Stern se trouva alors dans une sorte de mécanisme pervers de non-conformité. HSBC s’était « conformée » à nouveau à la deuxième injonction « Ne refaites jamais ça » du Gouvernement, en embauchant des centaines de personnes qu’elle avait transformées en une armée de blanchiment des opérations suspectes. Rappelez-vous que le reproche fait à HSBC n’était pas tant d’avoir accepté précisément l’argent de la drogue ou du terrorisme, mais d’avoir permis l’accumulation de comptes douteux sans vérification.
Le patron du bureau de Stern au Delaware donna des objectifs à sa nouvelle équipe : chacun devait traiter 72 alertes par semaine. Pour ceux d’entre vous qui tiennent les comptes à la maison, cela signifie presque deux alertes examinées et effacées à chaque heure. Selon Stern, à peu près n’importe quelle information était bonne pour effacer une alerte. « En gros, si une compagnie avait un site web, vous pouviez les blanchir », dit-il.
Bientôt, les cadres de la Compliance chez HSBC envoyèrent des courriels de satisfaction. « Bon travail de certains professionnels du Delaware pour le début de la semaine », écrivait le patron de Stern le 30 juin 2011. Le courriel était intitulé « La foule des 60 et plus », ce qui valait félicitations pour les employés qui avaient blanchi plus de 60 opérations cette semaine-là.
Après avoir essayé de convaincre ses patrons d’au moins le laisser faire son travail et rechercher le blanchiment d’argent, Stern décida de se faire lanceur d’alerte, en racontant au FBI et autres agences ce qui se passait à la banque. Il quitta son travail à HSBC en 2011, convaincu que les foudres du gouvernement allaient s’abattre sur ses anciens employeurs.
Entretemps, de nombreuses agences, dont le « Département de sécurité intérieure », s’étaient introduites partout dans le dos de HSBC, entre autres comme partie prenante dans une vaste enquête internationale sur les stupéfiants. Au cours d’une période de quatre ans entre 2006 et 2009, des virements pour le montant ahurissant de 200 000 milliards de dollars sont passés sans aucun contrôle. La banque a négligé de donner l’attention nécessaire à l’achat incroyable, depuis le Mexique, de 9 milliards de dollars US en billets, ce qui permettait aux cartels de la drogue, tant mexicains que colombiens, de convertir en pesos pour l’usage national les dollars US issus des ventes de drogue. Les policiers anti-drogue ont découvert que les trafiquants du Mexique fabriquaient des mallettes à billets aux dimensions exactes des vitres des comptoirs HSBC.
L’ancien « inspecteur du renflouement » et procureur fédéral Neil Barofsky, qui avait contribué à obtenir de nombreuses inculpations pour blanchiment d’argent étranger, fait remarquer que les gens avec qui HSBC faisait des affaires, comme les cartels Norte del Valle de Colombie et Sinaloa du Mexique, étaient « les pires organisations de trafiquants qu’on peut imaginer » – des groupes qui non seulement pratiquent le meurtre à grande échelle, mais sont connus aussi pour des décapitations, des vidéos de torture (« le truc à la mode aujourd’hui », dit-il) et autres atrocités, dont aucune ne se produit sans blanchisseurs d’argent. C’est pour cette raison, dit Barofsky, que les procureurs anti-drogue ne sont pas avares de lourdes peines de prison à l’encontre des blanchisseurs. « Franchement, notre vision du blanchiment était qu’il était à égalité avec le trafic lui-même, et aussi significatif », dit-il.
Barofsky a été impliqué dans la première extradition d’un citoyen colombien (Pablo Trujillo, un membre du cartel pour lequel HSBC faisait circuler de l’argent) sur des accusations de blanchiment. « Ce type a pris 10 ans », dit Barofsky. « HSBC faisait la même chose, simplement sur une bien plus grande échelle que ce couillon. »
Clairement, HSBC a enfreint la deuxième injonction « Ne refaites jamais ça ». Everett Stern l’a vu de ses yeux ; de même l’OCC (Bureau du contrôleur de la monnaie) et le Sénat américain, dont la sous-commission permanente des enquêtes a décidé de soumettre la compagnie à une enquête d’un an sur le blanchiment d’argent. La banque elle-même, en réponse à l’enquête du Sénat, a reconnu qu’elle avait « parfois échoué à respecter les normes que les régulateurs et les clients attendent ». Elle a continué plus tard en se disant « profondément désolée ».
Quelques jours après Thanksgiving 2012, Stern entendit que le Département de la justice était sur le point d’annoncer une transaction. Depuis qu’il avait quitté HSBC l’année précédente, il avait connu une période difficile. La publication de ses allégations l’avait ruiné sur le plan émotionnel et financier. Il avait été incapable de trouver un emploi et eut même à un moment recours à l’aide sociale. Mais maintenant que les fédéraux étaient sur le point d’abattre la masse sur HSBC, il s’imaginait qu’il aurait la satisfaction de savoir son sacrifice utile.
Il vint alors à New-York et s’installa dans une chambre d’hôtel, à attendre que des reporters lui demandent ses commentaires. Quand il a entendu que la « punition » annoncée par Breuer était une inculpation avec sursis – un « Ne refaites jamais ça » pour la troisième fois, si on veut – il a été sidéré.
« J’ai pensé : tout ça pour rien ? », dit-il. « Je ne pouvais pas y croire. »
L’écrivain Ambrose Bierce a dit une fois que tout ce qu’il y a de pire qu’une clarinette, c’est deux clarinettes. Dans la même veine, tout ce qu’il y a de pire qu’une banque totalement corrompue, c’est une multitude de banques corrompues.
Si la transaction HSBC a montré combien de saloperies l’État était disposé à tolérer d’une banque, Breuer revenait une semaine plus tard pour montrer que le gouvernement se montrerait tout aussi coulant avec les banques qui s’associent à d’autres banques pour provoquer des scandales encore plus grands. Le 19 décembre 2012, il annonçait que le Département de la justice, finalement, ne poursuivait pas le géant suisse UBS pour sa part dans ce qui est probablement le plus gros scandale financier de tous les temps.
Le scandale du LIBOR, qui est au cœur du compromis de l’UBS, met l’affaire Enron au niveau d’un stationnement interdit. Beaucoup des plus grandes banques internationales, dont UBS de Suisse, Barclay’s et Royal Bank of Scotland du Royaume-Uni, se sont réunies et mises d’accord en secret pour manipuler le « London Interbank Offered Rate », ou LIBOR, qui mesure le taux auquel les banques se prêtent entre elles. La plupart, sinon la totalité, des taux d’intérêts sont accrochés au LIBOR. Les prix de centaines de milliers de milliards de dollars de produits financiers sont liés au LIBOR, depuis les prêts commerciaux jusqu’aux cartes de crédit, en passant par les prêts immobiliers, les prêts au collectivités, les assurances et les devises.
Si vous pouvez imaginer des dirigeants de Ford, GM, Mitsubishi, BMW et Mercedes qui se réuniraient chaque matin pour fixer le prix de l’aluminium et de l’acier inoxydable, vous avez une vague idée du scandale du LIBOR, sauf que dans la comparaison avec les fabricants de voitures, vous traitez de chiffres ridiculement petits. Il s’agit des plus grandes banques du monde qui se réunissent chaque matin pour fixer précisément le prix de la monnaie. Un taux LIBOR bas signifie que les banques sont fortes et en bonne santé. Ces banques falsifiaient les résultats de leur échanges physiques quotidiens. En termes de banque, elles étaient florissantes.
Deux manipulations bien distinctes ont eu lieu. En 2008, en pleine tourmente financière, les banques proposent des taux artificiellement bas afin de renvoyer une image de solidité financière aux marchés. Mais à d’autres moments au fil des années, des traders ont intrigué afin de faire monter ou baisser les taux, pour leur plus grand profit, sur des deals spécifiques.
Il n’y a personne au monde qui cultive une herbe suffisamment costaud pour aider l’esprit humain à appréhender l’énormité de ce crime. C’est une conspiration d’une telle ampleur que les avocats en charge des dossiers rencontrent les plus grandes difficultés à chiffrer l’étendue des dégâts.
Voilà comment ça fonctionne : chaque matin, 16 des plus grandes banques mondiales soumettent des chiffres à un panel situé à Londres. Ces chiffres représentent les taux d’intérêts que chacune applique aux banques qui leur empruntent de l’argent et les taux d’intérêt qui lui sont appliqués en retour. Le panel LIBOR prend ces 16 taux d’intérêts différents, écarte les 4 plus élevés et les 4 plus faibles, et réalise une moyenne des 8 restant afin de déterminer le cours du jour du LIBOR – la base sur laquelle se calculent les taux d’intérêts aux quatre coins de la planète.
Le fait que le LIBOR exclue les 4 chiffres les plus élevés et les plus faibles est très important car cela signifie qu’il est extrêmement difficile d’influencer artificiellement le taux final… sauf à envisager que de nombreuses banques se soient entendues entre elles ! En effet, une banque mentant de manière éhontée et proposant un taux proche du 0 pour ses échanges avec les autres banques n’aura quasiment aucun impact sur le taux d’intérêt final du LIBOR. Afin d’être certain que le taux que vous créez est artificiellement haut ou bas, vous avez besoin d’un sacré paquet de banques dans la combine… et il s’est avéré que c’était bien le cas.
Depuis les vingt dernières années (peut-être, cela reste à creuser), les banques soumettent des taux bidonnés, souvent en concertation avec d’autres banques. Elles l’ont fait pour des raisons très diverses, mais la principale, c’est que si un trader passe un deal lié au LIBOR – panier de monnaies, obligations d’États, hypothèques, et autres – ce deal permettra au trader de gagner beaucoup plus d’argent si le taux d’intérêt est bas. Concrètement, ça signifie que le trader de la banque X appelle le courtier de la banque qui envoie le taux LIBOR et lui offre du cash, de l’alcool, un renvoi d’ascenseur ou autres corruptions afin qu’il soumette un taux falsifié à son avantage ce jour-là.
Le scandale a éclaté l’année dernière quand la mégabanque anglaise Barclays a reconnu avoir bidouillé les taux LIBOR. Les régulateurs anglais ont découvert de très nombreux courriels montrant des traders de différentes banques qui manipulent joyeusement des éléments de crédit (vos cartes de crédit, le taux d’intérêts de vos emprunts, votre impôt, etc.) afin de faire plus de pognon sur quelque deal sordide qu’ils conduisent ce jour-là. Dans un des cas, le trader d’une banque dont le nom n’a pas été révélé envoie un courriel à un courtier de la Barclays, le remerciant de son aide dans la manipulation du taux et lui promettant une bouteille de bulles en récompense de ses efforts.
« Mon pote, je t’en dois une ! Passe après le boulot à l’occasion, et on ouvrira une bouteille de Bollinger. »
La banque UBS est la suivante à passer aux aveux et le règlement de l’affaire – une amende de 1,5 milliard de dollars contre l’abandon des poursuites – est similaire, si ce n’est que les courriels découverts sont encore plus dégoûtants et explicites que ceux de la Barclays. L’Autorité des Services Financiers britanniques, l’équivalent de la SEC aux USA [NdT : ou de l’AMF en France], découvre des milliers de demandes visant à truquer les taux d’intérêt sur une période de plusieurs années, et impliquant des dizaines d’individus différents et de multiples banques. Dans de nombreux cas, les méfaits sont commis de manière plus ou moins affichée, par écrit, avec des traders offrant des pots de vin sans aucun complexe et sans aucune crainte de sanctions, absence de sanction qui se trouvera malheureusement avérée par la suite.
« Je vais t’offrir un putain de deal, propose un trader d’UBS à un courtier à qui il demande d’arranger le taux. « Je te paierai, mettons, 50 000, 100 000 dollars ! »
Les régulateurs britanniques ne cherchent pas à cacher l’ampleur du scandale.
L’affaire UBS démontre sans aucun doute possible que le scandale du LIBOR implique des centaines de personnes dans les institutions financières les plus grandes et prestigieuses du monde. En d’autres termes, un cas avéré de cartel d’intérêts posant la question de savoir si les plus grandes banques du monde ne sont pas en train de créer un nouvelle forme de haute finance, pas vraiment capitaliste dans son essence [ŇDT : concurrence libre et non faussée, blabla…]
« Nous enquêtons sur cinq autres institutions », rapporte Christopher Hamilton de la FSA « ainsi que sur un grand nombre de personnes physiques » (au moment où cet article est publié, une autre banque, la Royal Bank of Scotland, a également accepté une transaction pour le règlement de son implication dans le scandale du LIBOR).
Cela recoupe ce que Bob Diamond, le précédent PDG de la Barclays, déclarait au Parlement le lendemain de sa démission l’année dernière. « Il y a un problème d’envergure, impliquant l’ensemble de la profession, qui couve » a-t-il déclaré. Michael Hausfeld est un avocat réputé qui a pris en charge la défense de villes comme Baltimore, dont les investissements ont perdu beaucoup de valeur avec la baisse des taux. Il souligne que le public n’a pas du tout compris l’importance de propos tels que ceux de Diamond. « En gros, Diamond a dit qu’il y avait un problème énorme. Mais personne n’a encore défini quel est ce problème ! ».
Ce que Hausfeld veut souligner en disant cela, c’est que ce « problème » ne se limite pas uniquement à quelques péquins trafiquant les taux par ci par là. Il pourrait traduire une tentative systémique de pervertir le capitalisme lui-même [ndT : le comble du blasphème pour des américains ?!) ]Et donc mettre en exergue la grave erreur qui consiste à régler par une transaction amiable l’abandon des poursuites contre les banques.
HSBC a fait bien plus que fermer les yeux sur quelques transactions douteuses. La banque a défié à de nombreuses reprises les injonctions du gouvernement et, de manière délibérée, a tout fait pour qu’il n’y ait plus de distinction entre argent propre et argent sale au fil des années. Et quand elle parvient à convaincre le gouvernement d’accepter un règlement amiable pour ces délits, afin de préserver son agrément bancaire, elle fait du crime la norme.
Au même moment, UBS présente un cas similaire, avec des infractions répétées qui ne violent pas seulement l’esprit de la loi, mais l’intégrité même du système concurrentiel ! Si vous laissez des centaines de banquiers intoxiqués par l’argent facile passer leur matinée à s’envoyer des courriels vantards tout en manipulant le cours de l’argent (des traders d’UBS – qui feraient mieux d’apprendre à écrire – s’envoient des courriels dans lesquels ils s’intitulent « Capitaine Caos », « les trois Mousquetères », ou « Superman », sic !), autant laisser tomber le système capitaliste et donner aux 16 plus grandes banques du monde un nouveau nom : Bureau International des Prix.
Ainsi, en l’espace de quelques semaines, les régulateurs tant britanniques qu’américains ont baissé leur culotte et signé une reddition totale face au crime et au monopole. Ces accords à l’amiable représentent bien plus que de laisser filer quelques riches. Ce sont des décisions politiques majeures dont les conséquences vont se faire sentir pendant très longtemps.
Et pire que les accords eux-mêmes, c’est l’analyse qu’en fait Breuer. « Dans le monde actuel de la finance, basé sur la confiance, un bon accord est un accord qui fait en sorte que les clients ne fuient pas une institution donnée, que les emplois ne soient pas perdus, qu’il ne se produise pas un événement de nature économique, disproportionné par rapport à l’accord lui-même. »
En d’autres termes, ce que Breuer nous dit, c’est que les banques nous tiennent par les couilles, que le coût social engendré par l’emprisonnement des responsables serait beaucoup plus élevé que de les laisser continuer à faire ce qu’ils veulent.
Ce sont des conneries, diamétralement opposées à la vérité, mais c’est ce dont le gouvernement actuel est convaincu. Les Américains ont compris depuis très longtemps que les riches ont les moyens de se payer de bons avocats et de s’en sortir blancs comme neige, tandis que les pauvres peuvent aller se faire foutre et purger une peine. Mais ça, c’est quelque chose de différent. Ça, c’est le gouvernement qui reconnaît publiquement qu’il a peur de poursuivre en justice les puissants. C’est quelque chose qui n’est jamais arrivé dans l’histoire des Etats-Unis, même durant les jours de gloire de Capone, ou Escobar, ou même Nixon. Et quand vous admettez que certaines personnes sont trop importantes pour être poursuivies… cela signifie a contrario que toutes les autres sont si peu importantes qu’elles peuvent aller en taule.
Une classe qu’on peut arrêter. Une classe qu’on ne peut pas arrêter. Nous l’avons toujours suspecté, là, c’est clair. Et maintenant, on fait quoi ?
http://www.superno.com/blog/2013/02/dementiel-les-banksters-sont-desormais-trop-gros-pour-aller-en-prison/
paralleye- Admin
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Date d'inscription : 04/06/2009
Oligarchie financière: La Banque des Règlements Internationaux ossature du Nouvel Ordre Mondial…
Qui contrôle l’argent ? Une banque centrale du monde, responsable devant personne et dont les membres ne sont pas élus
Michael Snyder Economic Collapse
Le 6 Février 2013
~Traduit de l’anglais par Résistance 71 ~
Une organisation internationale immensément puissante dont la plupart
des gens n’a jamais entendu parler contrôle secrètement toute la source
monétaire mondiale. Elle est appelée la Banque des Règlements Internationaux (ou BRI, BIS en anglais pour Bank for International Settlements)
et elle est la banque centrale des banques centrales. Elle est
localisée à Bâle en Suisse et possède des succursales à Hong Kong et à
Mexico City. Elle est essentiellement une banque centrale du monde dont
les membres ne sont pas élus et ne sont responsables devant personne ;
elle possède une immunité totale contre toute imposition que ce soit
ainsi que contre les lois nationales. Même Wikipedia admet “qu’elle
n’est responsable devant aucun gouvernement”. La BRI fur utilisée pour
blanchir l’argent des nazis durant la seconde guerre mondiale, mais de
nos jours, le but de la BRI est de guider et de diriger le système
financier global et sa planification centralisée.
Aujourd’hui, la BRI se compose de 58 banques centrales et elle a bien
plus de pouvoir sur la performance de l’économie américaine (et au delà
de toute autre économie) dans l’année à venir que n’importe quel
politicien. Tous les deux mois, les banquiers centraux du monde se
réunissent à Bâle pour une nouvelle “réunion sur l’économie mondiale”.
Durant ces réunions, des décisions sont prises qui affecteront la vie
de chaque personne sur la planète et pourtant personne d’entre nous n’a
quoi que ce soit à dire ou y redire. La Banque des Règlements
Internationaux est une banque qui fut créée par l’élite mondialiste et
elle opère pour son bénéfice; elle est supposée être une des pierres
angulaires du système économique unique mondial émergeant. Il est
primordial que nous éduquions les gens sur cette organisation, sur ce
qu’elle est, ses plans de domination de l’économie mondiale.
Malheureusement, seulement un tout petit nombre de personnes est au
courant de ce que la BRI est en réalité et encore moins de gens sont au
courant des réunions sur l’économie mondiale qui se tiennent à Bâle tous
les deux mois.
Ces réunions firent l’objet d’un article récent du Wall Street Journal (in the Wall Street Journal…)
Chaque deux mois, plus d’une douzaine de banquiers se rencontrent ici
un dimanche soir pour discuter et dîner ensemble au 18ème étage de ce
bâtiment cylindrique contemplant le Rhin.
Les discussions qui s’y tiennent sur l’argent et l’économie sont plus
qu’académiques. A la table se tiennent les patrons des plus grosses
banques centrales mondiales, représentant des pays qui produisent
annuellement plus de 51 000 milliards de dollars en PIB, les
trois-quarts de l’économie mondiale.
L’article poursuit sur le descriptif de la pièce où se tiennent ces
réunions sur l’économie mondiale. Cela semble sorti tout droit d’un
roman…
Le patron de la Banque d’Angleterre Mr King mène les discussions du
dîner dans une pièce décorée par la firme architecturale suisse Herzog
& de Meuron, la même entreprise qui a créée le “nid d’oiseau”, stade
olympique des JO de Pékin. (NdT: Nous avons dit à maintes
reprises ici même que la City de Londres, où siège la Banque
d’Angleterre, est le véritable centre de l’économie mondiale et que Wall
Street n’existerait pas sans la City, cette disposition des réunions et
sa hiérarchie ne fait que confirmer cet état de fait..). Les hommes ont
des places désignées autour d’une table ronde qui trône au milieu d’une
pièce parfumée d’orchidées blanches, encadrée de murs blancs, d’un
plafond noir et de vues panoramiques.
Les banquiers centraux qui se rassemblent lors de ces réunions ne
sont pas là seulement pour socialiser. Aucun membre du personnel des
banques n’est admis à ces réunions et celles-ci s’effectuent dans une
atmosphère de secret absolu…
Les affaires sérieuses suivent les entrées, le vin et les petites
discussions, d’après des personnes familières avec ces dîners. Mr King
traditionnellement demande à ses collègues de parler des conditions
économiques de leur pays respectif. D’autres posent des questions. Les
réunions n’ont aucun transcrit, compte-rendus officiels ou officieux,
aucun personnel des banques n’y est admis. Ainsi donc , la destinée de
l’économie mondiale est-elle exclusivement déterminée par un groupe de
banquiers centraux, personnes non élues, non-représentatives, au cours
de réunions secrètes dont personne n’entend jamais parler ?
Cela ne semble pas très “démocratique”.
Néanmoins, ceci est la direction vers laquelle la “gouvernance mondiale” nous emmène. L’élite (NdT:
auto-proclamée il va sans dire…) croit que les “grandes décisions” sont
bien trop importantes pour être laissée “aux gens” et donc la vaste
majorité des “institutions internationales” qui ont été établies par
cette “élite”, opèrent de manière totalement indépendante du processus
démocratique.
Il est bien triste de constater que tout ceci a été planifié de la sorte depuis bien longtemps.
Dans un récent article intitulé: “Who Runs The World? Solid Proof That A Core Group Of Wealthy Elitists Is Pulling The Strings“,
j’ai inclus une citation du professeur d’histoire de l’université de
Georgie, Carroll Quigley, citation d’un livre qu’il écrivit en 1966 et
dans lequel il parlait des grands plans que l’”élite” avait pour la
Banque des Règlements Internationaux:
“Les puissances du capitalisme financier avaient un but plus
ambitieux, rien de moins que de créer un système de contrôle financier
mondial, qui serait mis dans des mains privées et qui serait capable de
dominer le système politique de chaque nation ainsi que l’économie
mondiale dans son entièreté. Ce système devait être contrôlé de manière
féodale par les banques centrales mondiales agissant de concert par le
biais de réunions secrètes fréquentes au cours lesquelles des accords
seraient établis pour y parvenir. Le summum de ce système serait la
Banque des Règlements Internationaux (BRI) de Bâle en Suisse, une banque
privée possédée et contrôlée par les banques centrales mondiales, étant
elles-mêmes des entreprises privées.”
A cette époque, la BRI commençait seulement son rôle majeur dans les
affaires internationales. Mais au fil des ans, la BRI devint de plus en
plus importante. Ce qui suit est un extrait d’un article de Ellen Brown (by Ellen Brown)
“Pendant des années la BRI tint profil bas, opérant de derrière le
rideau depuis un hôtel abandonné. Ce fut là que des décisions
importantes telles que dévaluer ou réévaluer des monnaies furent prises,
ou fixer le prix de l’or, réguler les paradis fiscaux, augmenter ou
baisser les taux directeurs. En 1977, la BRI abandonna son anonymité en
échange d’un QG plus efficace. Le nouveau bâtiment fut décrit comme “une
tour circulaire de 18 étages s’élevant au dessus de la cité médiévale
comme un réacteur nucléaire complètement déplacé.” Le bâtiment fut vite
reconnu comme “La tour de Bâle”. Aujourd’hui la BRI a une immunité
gouvernementale, ne paie aucun impôt et possède sa propre force de
police privée. Elle est, comme l’avait envisionné Mayer Rothschild, au
dessus des lois.
Oui, ceci ressemble beaucoup à la Tour de Babel comme vous pouvez le constater sur la photo de cette article ( in this article).
Une fois de plus, l’”élite”mondialiste essaie d’unifier l’humanité sous
un système unique et ceci n’est certainement pas une bonne chose.
Beaucoup de ces élitistes sont totalement convaincus que la
“gouvernance mondiale” correspond à ce dont l’humanité a désespérément
besoin. Ils nous disent même publiquement ce qu’ils comptent faire, mais
les gens n’écoutent pas.
Ceci par exemple, est un extrait du discours que l’ancien président
de la Banque Centrale Européenne (BCE), Jean-Claude Trichet, fît au Council on Foreign Relations (CFR) à New York…
“Dans le domaine de la coopération de la banque centrale, la
réunion sur l’économie mondiale constitue le forum principal, qui se
réunit au QG de la BRI à Bâle. Ces dernières années, ce forum a réuni 31
gouverneurs de banques centrales comme membres permanents plus un
certain nombre de gouverneurs se rendant aux réunions sur une base de
rotation. La réunion sur l’économie mondiale, à laquelle tous les
gouverneurs de Banque Centrale des économies systémiques émergentes
participent, est devenue le groupe principal de gouvernance mondiale
parmi les banques centrales.”
Le discours s’appelait “La gouvernance mondiale aujourd’hui”, et vous pouvez trouver le transcript complet ici: right here.
La plupart des gens n’ont jamais entendu parler d’une chose telle qu’
“une réunion sur l’économie mondiale” pour la simple et bonne raison que
les médias n’en parlent que très, très rarement. Ils sont trop occupés à
mettre sous les feux de la rampe les derniers scandales des célébrités
ou les dernières escarmouches entre les démocrates et les républicains.
Si vous allez sur le site internet de la BRI, vous y verrez que les
objectifs de l’organisation paraissent pour le moins innocents et même
un peu ennuyeux…
La mission de la Banque pour les Règlements Internationaux
(BRI) est de servir les banques centrales dans leur recherche de
stabilité monétaire et financière, de développer la coopération
internationale dans ces domaines et d’agir comme une banque pour les
banques centrales
De manière générale, la BRI remplit sa mission en:
Le bureau principal est à Bâle en Suisse et il existe deux bureaux de
représentation internationale: un dans la région administrative
spéciale de Hong Kong pour la République Populaire de Chine et un autre à
Mexico City.
Mais quand vous commencez à regarder aux détails de l’opération, les choses deviennent bien plus intéressantes.
Comment donc la BRI parvient-elle à réaliser la “stabilité monétaire et financière” ? Un article publié sur Invertor Insight ( on investorsinsight.com) décrit comment cela est accompli…
C’est fait par le contrôle des devises. Elle détient actuellement 7%
de toutes les devises du monde, dont l’unité de mesure a été changée en
Mars 2003 du Franc suisse or aux Special Drawing Rights (SDR), une
monnaie artificielle dont la valeur est basée sur un panier de monnaies
(44% de US$, 34% d’Euros, 11% de Yen japonais et 11% de Livres
britanniques)
La banque contrôle également une énorme quantité d’or, qu’elle à la
fois stocke et prête, lui donnant un très bon levier sur le prix des
métaux et la puissance que cela apporte sur le marché, car l’or demeure
toujours la seule monnaie universelle. Les réserves d’or de la BRI ont
été listées dans le dernier rapport en date (2005) à 712 tonnes. Quel
est la quantité d’or en stock et la quantité prêtée ? Information non
divulguée.
En contrôlant les changes ainsi que l’or, la BRI peut s’engager sur
du long terme à déterminer les conditions économiques de tout pays.
Rappelez-vous que la prochaine fois que Ben Bernanke (NdT:patron
de la Réserve Fédérale américaine) ou le président de la BCE annoncent
un hausse des intérêts, vous pouvez parier que cela ne s’est pas fait
sans l’accord du bureau de la BRI.
Ces dernières années, il est devenu de plus en plus évident qui possède véritablement le pouvoir.
Quand Barack Obama parle, les marchés bougent en général très peu.
Quand Ben Bernake parle, les marchés répondent souvent avec de vastes mouvements.
Un article récent publié sur CNBC et intitulé: ““Central Banks: How They Are Ruling the Financial World” détaillait l’impact énorme qu’ont eu les banques centrales sur le système financier mondial en 2012…
En tout, 13 autres banques centrales dans le monde ont suivi la Fed
et ramené leur taux d’intérêt très proche de zéro dans un effort de
conserver les liquidités et de doper leurs économie malades. Ces 14
économies représentent un incroyable 65 000 milliards de dollars en
obligations de capitalisation de marché et d’équités combinés d’après
Bank of America Merrill Lynch.
Plus loin dans le même article, l’auteur parle des sommes très
importantes d’argent que les banques centrales ont créé de l’air du
temps…
“Quand vous additionnez toutes les banques centrales du monde, cela
représente 9000 milliards de dollars”, a dit Marc Doss, investisseur en
chef pour la banque privée de la Wells Fargo. “Cela revient à créer la
seconde plus grande économie mondiale de rien, de l’air du temps”.
De fait, la banque centrale est un fait économique par lui-même, un
empire représentant un marché de multi-trillions dollars qui massage et
manipule les marchés, qui répond au doigt et à l’œil à la moindre
nouvelle émanant des comités décisionnaires de ces entités.
Qui contrôle l’argent alors ?
Les banques centrales du monde le font.
Et qui donc contrôle ces banques centrales ?
La Banque pour les Règlements Internationaux le fait.
Si nous n’aimons pas ce que fait la BRI, que pouvons-nous y faire ?
Rien. La Banque des Règlements Internationaux est au-dessus des lois…
Peut-être nous sentirions mieux à propos de la BRI si elle était un
plus transparente, mais la vaste majorité de ce qu’elle fait, incluant
la réunion bimestrielle de ses membres, est enveloppée du mystère du
secret. Peut-être plus inquiétant encore, est que la BRI échappe à tout
contrôle. De par les droits qui lui sont accordés par la grâce du
Conseil Fédéral Suisse, toutes les archives de la banque, tous ses
documents et “toute donnée médiatique” sont “inviolables en tout lieu et
en tout temps”. De plus, les employés et officiers de la BRI “jouissent
de l’immunité de toute juridiction criminelle et administrative, dans
la mesure où cette immunité n’est pas levée de manière formelle… et ce
même après qu’une personne ait cessé d’être officiellement employée de
la banque”. Finalement, aucune plainte contre la BRI ou ses dépositaires
ne peut être appliquée “sans l’accord préalable de la banque.”
En d’autres termes, elle peut faire absolument ce qu’elle veut, sans
conséquence aucune. Que dites-vous de ce parapluie administratif
complètement étanche ?
Si la BRI veut “intervenir” dans les marchés financiers, elle le fait tout simplement.
Si la BRI désire sauver de grosses banques ou des nations entières, elle le fait tout simplement.
La BRI me rappelle cette vieille blague:
Q: Où s’assoit un gorille de 400 kg ?
R: Absolument où il le veut.
Alors, quel est le futur pour la BRI ??
Beaucoup ont spéculé que le but n’est éventuellement que d’obtenir
une monnaie mondiale unique, qui ne sera administrée que par une banque
centrale unique. La BRI utilse déjà les SDR, considérés comme un
précurseur de la monnaie unique à venir. La BRI a joué un grand rôle
dans l’adoption de l’Euro et une intégration plus avant des monnaies est
certainement dans l’agenda des années à venir…
Au bout du compte, la façon dont vous ressentirez la BRI ne sera que
le reflet de ce que vous ressentirez pour une monnaie unique. La banque
fut un participant important de la création de l’Euro comme la monnaie
commune de l’Europe. Il y a des rumeurs que le prochain projet est de
persuader les Etats-Unis, le Canada et le Mexique de passer à une
monnaie régionale similaire, qui sera peut-être appelée “l’Amero” et il
est logique d’assumer que le but ultime de la banque est une monnaie
unique mondiale. Ceci simplifierait les transactions et solidifierait
vraiment le contrôle des banques sur l’économie planétaire.
Mais si les Etats-Unis abandonnaient un jour le dollar, ceci constituerait une gifle majeure à notre souveraineté nationale.
Quand quelqu’un d’autre contrôle votre monnaie, il importe peu qui fait les lois. (NdT:
Ceci est pourtant déjà en cours aux Etats-Unis puisque la Banque de la
Réserve Fédérale est un cartel de banques privées transnational, la
monnaie bidon qu’est le dollar US est déà contrôlé par les banques
transnationales depuis 1913…)
Malheureusement, l’élite mondialiste semble être absolument obsédée
par l’idée d’une monnaie unique mondiale, un système économique unique
mondial et un gouvernement mondial le régissant.
Rien de tout ceci ne va se produire cette année, mais les choses
bougent en ce sens. Avec chaque nouvelle crise qui émerge, les solutions
qui nous seront imposées impliqueront toujours plus de centralisation
et toujours plus de mondialisation.
Que pensez-vous donc de tout cela ?
Source : http://resistance71.wordpress.com/2013/02/07/oligarchie-financiere-la-banque-des-reglements-internationaux-ossature-du-nouvel-ordre-mondial/
PS : Une photo de la bête,ou quand la symbolique babylonienne/luciférienne permet de mieux comprendre quelle genre de "spiritualité" guide cette élite mondialiste...
Qui contrôle l’argent ? Une banque centrale du monde, responsable devant personne et dont les membres ne sont pas élus
Michael Snyder Economic Collapse
Le 6 Février 2013
~Traduit de l’anglais par Résistance 71 ~
Une organisation internationale immensément puissante dont la plupart
des gens n’a jamais entendu parler contrôle secrètement toute la source
monétaire mondiale. Elle est appelée la Banque des Règlements Internationaux (ou BRI, BIS en anglais pour Bank for International Settlements)
et elle est la banque centrale des banques centrales. Elle est
localisée à Bâle en Suisse et possède des succursales à Hong Kong et à
Mexico City. Elle est essentiellement une banque centrale du monde dont
les membres ne sont pas élus et ne sont responsables devant personne ;
elle possède une immunité totale contre toute imposition que ce soit
ainsi que contre les lois nationales. Même Wikipedia admet “qu’elle
n’est responsable devant aucun gouvernement”. La BRI fur utilisée pour
blanchir l’argent des nazis durant la seconde guerre mondiale, mais de
nos jours, le but de la BRI est de guider et de diriger le système
financier global et sa planification centralisée.
Aujourd’hui, la BRI se compose de 58 banques centrales et elle a bien
plus de pouvoir sur la performance de l’économie américaine (et au delà
de toute autre économie) dans l’année à venir que n’importe quel
politicien. Tous les deux mois, les banquiers centraux du monde se
réunissent à Bâle pour une nouvelle “réunion sur l’économie mondiale”.
Durant ces réunions, des décisions sont prises qui affecteront la vie
de chaque personne sur la planète et pourtant personne d’entre nous n’a
quoi que ce soit à dire ou y redire. La Banque des Règlements
Internationaux est une banque qui fut créée par l’élite mondialiste et
elle opère pour son bénéfice; elle est supposée être une des pierres
angulaires du système économique unique mondial émergeant. Il est
primordial que nous éduquions les gens sur cette organisation, sur ce
qu’elle est, ses plans de domination de l’économie mondiale.
Malheureusement, seulement un tout petit nombre de personnes est au
courant de ce que la BRI est en réalité et encore moins de gens sont au
courant des réunions sur l’économie mondiale qui se tiennent à Bâle tous
les deux mois.
Ces réunions firent l’objet d’un article récent du Wall Street Journal (in the Wall Street Journal…)
Chaque deux mois, plus d’une douzaine de banquiers se rencontrent ici
un dimanche soir pour discuter et dîner ensemble au 18ème étage de ce
bâtiment cylindrique contemplant le Rhin.
Les discussions qui s’y tiennent sur l’argent et l’économie sont plus
qu’académiques. A la table se tiennent les patrons des plus grosses
banques centrales mondiales, représentant des pays qui produisent
annuellement plus de 51 000 milliards de dollars en PIB, les
trois-quarts de l’économie mondiale.
L’article poursuit sur le descriptif de la pièce où se tiennent ces
réunions sur l’économie mondiale. Cela semble sorti tout droit d’un
roman…
Le patron de la Banque d’Angleterre Mr King mène les discussions du
dîner dans une pièce décorée par la firme architecturale suisse Herzog
& de Meuron, la même entreprise qui a créée le “nid d’oiseau”, stade
olympique des JO de Pékin. (NdT: Nous avons dit à maintes
reprises ici même que la City de Londres, où siège la Banque
d’Angleterre, est le véritable centre de l’économie mondiale et que Wall
Street n’existerait pas sans la City, cette disposition des réunions et
sa hiérarchie ne fait que confirmer cet état de fait..). Les hommes ont
des places désignées autour d’une table ronde qui trône au milieu d’une
pièce parfumée d’orchidées blanches, encadrée de murs blancs, d’un
plafond noir et de vues panoramiques.
Les banquiers centraux qui se rassemblent lors de ces réunions ne
sont pas là seulement pour socialiser. Aucun membre du personnel des
banques n’est admis à ces réunions et celles-ci s’effectuent dans une
atmosphère de secret absolu…
Les affaires sérieuses suivent les entrées, le vin et les petites
discussions, d’après des personnes familières avec ces dîners. Mr King
traditionnellement demande à ses collègues de parler des conditions
économiques de leur pays respectif. D’autres posent des questions. Les
réunions n’ont aucun transcrit, compte-rendus officiels ou officieux,
aucun personnel des banques n’y est admis. Ainsi donc , la destinée de
l’économie mondiale est-elle exclusivement déterminée par un groupe de
banquiers centraux, personnes non élues, non-représentatives, au cours
de réunions secrètes dont personne n’entend jamais parler ?
Cela ne semble pas très “démocratique”.
Néanmoins, ceci est la direction vers laquelle la “gouvernance mondiale” nous emmène. L’élite (NdT:
auto-proclamée il va sans dire…) croit que les “grandes décisions” sont
bien trop importantes pour être laissée “aux gens” et donc la vaste
majorité des “institutions internationales” qui ont été établies par
cette “élite”, opèrent de manière totalement indépendante du processus
démocratique.
Il est bien triste de constater que tout ceci a été planifié de la sorte depuis bien longtemps.
Dans un récent article intitulé: “Who Runs The World? Solid Proof That A Core Group Of Wealthy Elitists Is Pulling The Strings“,
j’ai inclus une citation du professeur d’histoire de l’université de
Georgie, Carroll Quigley, citation d’un livre qu’il écrivit en 1966 et
dans lequel il parlait des grands plans que l’”élite” avait pour la
Banque des Règlements Internationaux:
“Les puissances du capitalisme financier avaient un but plus
ambitieux, rien de moins que de créer un système de contrôle financier
mondial, qui serait mis dans des mains privées et qui serait capable de
dominer le système politique de chaque nation ainsi que l’économie
mondiale dans son entièreté. Ce système devait être contrôlé de manière
féodale par les banques centrales mondiales agissant de concert par le
biais de réunions secrètes fréquentes au cours lesquelles des accords
seraient établis pour y parvenir. Le summum de ce système serait la
Banque des Règlements Internationaux (BRI) de Bâle en Suisse, une banque
privée possédée et contrôlée par les banques centrales mondiales, étant
elles-mêmes des entreprises privées.”
A cette époque, la BRI commençait seulement son rôle majeur dans les
affaires internationales. Mais au fil des ans, la BRI devint de plus en
plus importante. Ce qui suit est un extrait d’un article de Ellen Brown (by Ellen Brown)
“Pendant des années la BRI tint profil bas, opérant de derrière le
rideau depuis un hôtel abandonné. Ce fut là que des décisions
importantes telles que dévaluer ou réévaluer des monnaies furent prises,
ou fixer le prix de l’or, réguler les paradis fiscaux, augmenter ou
baisser les taux directeurs. En 1977, la BRI abandonna son anonymité en
échange d’un QG plus efficace. Le nouveau bâtiment fut décrit comme “une
tour circulaire de 18 étages s’élevant au dessus de la cité médiévale
comme un réacteur nucléaire complètement déplacé.” Le bâtiment fut vite
reconnu comme “La tour de Bâle”. Aujourd’hui la BRI a une immunité
gouvernementale, ne paie aucun impôt et possède sa propre force de
police privée. Elle est, comme l’avait envisionné Mayer Rothschild, au
dessus des lois.
Oui, ceci ressemble beaucoup à la Tour de Babel comme vous pouvez le constater sur la photo de cette article ( in this article).
Une fois de plus, l’”élite”mondialiste essaie d’unifier l’humanité sous
un système unique et ceci n’est certainement pas une bonne chose.
Beaucoup de ces élitistes sont totalement convaincus que la
“gouvernance mondiale” correspond à ce dont l’humanité a désespérément
besoin. Ils nous disent même publiquement ce qu’ils comptent faire, mais
les gens n’écoutent pas.
Ceci par exemple, est un extrait du discours que l’ancien président
de la Banque Centrale Européenne (BCE), Jean-Claude Trichet, fît au Council on Foreign Relations (CFR) à New York…
“Dans le domaine de la coopération de la banque centrale, la
réunion sur l’économie mondiale constitue le forum principal, qui se
réunit au QG de la BRI à Bâle. Ces dernières années, ce forum a réuni 31
gouverneurs de banques centrales comme membres permanents plus un
certain nombre de gouverneurs se rendant aux réunions sur une base de
rotation. La réunion sur l’économie mondiale, à laquelle tous les
gouverneurs de Banque Centrale des économies systémiques émergentes
participent, est devenue le groupe principal de gouvernance mondiale
parmi les banques centrales.”
Le discours s’appelait “La gouvernance mondiale aujourd’hui”, et vous pouvez trouver le transcript complet ici: right here.
La plupart des gens n’ont jamais entendu parler d’une chose telle qu’
“une réunion sur l’économie mondiale” pour la simple et bonne raison que
les médias n’en parlent que très, très rarement. Ils sont trop occupés à
mettre sous les feux de la rampe les derniers scandales des célébrités
ou les dernières escarmouches entre les démocrates et les républicains.
Si vous allez sur le site internet de la BRI, vous y verrez que les
objectifs de l’organisation paraissent pour le moins innocents et même
un peu ennuyeux…
La mission de la Banque pour les Règlements Internationaux
(BRI) est de servir les banques centrales dans leur recherche de
stabilité monétaire et financière, de développer la coopération
internationale dans ces domaines et d’agir comme une banque pour les
banques centrales
De manière générale, la BRI remplit sa mission en:
- Promouvant la discussion et en facilitant la collaboration entre les banques centrales
- Soutenant le dialogue avec les autres autorités qui sont responsables de la stabilité financière.
- Conduisant des recherches sur les problèmes politiques confrontant
les banques centrales et les autorité de supervision financières. - Agissant comme contre-partie principale pour les banques centrales dans leurs transactions financières et
- Servant d’agent ou de trustee en connexion avec les opérations financières internationales.
Le bureau principal est à Bâle en Suisse et il existe deux bureaux de
représentation internationale: un dans la région administrative
spéciale de Hong Kong pour la République Populaire de Chine et un autre à
Mexico City.
Mais quand vous commencez à regarder aux détails de l’opération, les choses deviennent bien plus intéressantes.
Comment donc la BRI parvient-elle à réaliser la “stabilité monétaire et financière” ? Un article publié sur Invertor Insight ( on investorsinsight.com) décrit comment cela est accompli…
C’est fait par le contrôle des devises. Elle détient actuellement 7%
de toutes les devises du monde, dont l’unité de mesure a été changée en
Mars 2003 du Franc suisse or aux Special Drawing Rights (SDR), une
monnaie artificielle dont la valeur est basée sur un panier de monnaies
(44% de US$, 34% d’Euros, 11% de Yen japonais et 11% de Livres
britanniques)
La banque contrôle également une énorme quantité d’or, qu’elle à la
fois stocke et prête, lui donnant un très bon levier sur le prix des
métaux et la puissance que cela apporte sur le marché, car l’or demeure
toujours la seule monnaie universelle. Les réserves d’or de la BRI ont
été listées dans le dernier rapport en date (2005) à 712 tonnes. Quel
est la quantité d’or en stock et la quantité prêtée ? Information non
divulguée.
En contrôlant les changes ainsi que l’or, la BRI peut s’engager sur
du long terme à déterminer les conditions économiques de tout pays.
Rappelez-vous que la prochaine fois que Ben Bernanke (NdT:patron
de la Réserve Fédérale américaine) ou le président de la BCE annoncent
un hausse des intérêts, vous pouvez parier que cela ne s’est pas fait
sans l’accord du bureau de la BRI.
Ces dernières années, il est devenu de plus en plus évident qui possède véritablement le pouvoir.
Quand Barack Obama parle, les marchés bougent en général très peu.
Quand Ben Bernake parle, les marchés répondent souvent avec de vastes mouvements.
Un article récent publié sur CNBC et intitulé: ““Central Banks: How They Are Ruling the Financial World” détaillait l’impact énorme qu’ont eu les banques centrales sur le système financier mondial en 2012…
En tout, 13 autres banques centrales dans le monde ont suivi la Fed
et ramené leur taux d’intérêt très proche de zéro dans un effort de
conserver les liquidités et de doper leurs économie malades. Ces 14
économies représentent un incroyable 65 000 milliards de dollars en
obligations de capitalisation de marché et d’équités combinés d’après
Bank of America Merrill Lynch.
Plus loin dans le même article, l’auteur parle des sommes très
importantes d’argent que les banques centrales ont créé de l’air du
temps…
“Quand vous additionnez toutes les banques centrales du monde, cela
représente 9000 milliards de dollars”, a dit Marc Doss, investisseur en
chef pour la banque privée de la Wells Fargo. “Cela revient à créer la
seconde plus grande économie mondiale de rien, de l’air du temps”.
De fait, la banque centrale est un fait économique par lui-même, un
empire représentant un marché de multi-trillions dollars qui massage et
manipule les marchés, qui répond au doigt et à l’œil à la moindre
nouvelle émanant des comités décisionnaires de ces entités.
Qui contrôle l’argent alors ?
Les banques centrales du monde le font.
Et qui donc contrôle ces banques centrales ?
La Banque pour les Règlements Internationaux le fait.
Si nous n’aimons pas ce que fait la BRI, que pouvons-nous y faire ?
Rien. La Banque des Règlements Internationaux est au-dessus des lois…
Peut-être nous sentirions mieux à propos de la BRI si elle était un
plus transparente, mais la vaste majorité de ce qu’elle fait, incluant
la réunion bimestrielle de ses membres, est enveloppée du mystère du
secret. Peut-être plus inquiétant encore, est que la BRI échappe à tout
contrôle. De par les droits qui lui sont accordés par la grâce du
Conseil Fédéral Suisse, toutes les archives de la banque, tous ses
documents et “toute donnée médiatique” sont “inviolables en tout lieu et
en tout temps”. De plus, les employés et officiers de la BRI “jouissent
de l’immunité de toute juridiction criminelle et administrative, dans
la mesure où cette immunité n’est pas levée de manière formelle… et ce
même après qu’une personne ait cessé d’être officiellement employée de
la banque”. Finalement, aucune plainte contre la BRI ou ses dépositaires
ne peut être appliquée “sans l’accord préalable de la banque.”
En d’autres termes, elle peut faire absolument ce qu’elle veut, sans
conséquence aucune. Que dites-vous de ce parapluie administratif
complètement étanche ?
Si la BRI veut “intervenir” dans les marchés financiers, elle le fait tout simplement.
Si la BRI désire sauver de grosses banques ou des nations entières, elle le fait tout simplement.
La BRI me rappelle cette vieille blague:
Q: Où s’assoit un gorille de 400 kg ?
R: Absolument où il le veut.
Alors, quel est le futur pour la BRI ??
Beaucoup ont spéculé que le but n’est éventuellement que d’obtenir
une monnaie mondiale unique, qui ne sera administrée que par une banque
centrale unique. La BRI utilse déjà les SDR, considérés comme un
précurseur de la monnaie unique à venir. La BRI a joué un grand rôle
dans l’adoption de l’Euro et une intégration plus avant des monnaies est
certainement dans l’agenda des années à venir…
Au bout du compte, la façon dont vous ressentirez la BRI ne sera que
le reflet de ce que vous ressentirez pour une monnaie unique. La banque
fut un participant important de la création de l’Euro comme la monnaie
commune de l’Europe. Il y a des rumeurs que le prochain projet est de
persuader les Etats-Unis, le Canada et le Mexique de passer à une
monnaie régionale similaire, qui sera peut-être appelée “l’Amero” et il
est logique d’assumer que le but ultime de la banque est une monnaie
unique mondiale. Ceci simplifierait les transactions et solidifierait
vraiment le contrôle des banques sur l’économie planétaire.
Mais si les Etats-Unis abandonnaient un jour le dollar, ceci constituerait une gifle majeure à notre souveraineté nationale.
Quand quelqu’un d’autre contrôle votre monnaie, il importe peu qui fait les lois. (NdT:
Ceci est pourtant déjà en cours aux Etats-Unis puisque la Banque de la
Réserve Fédérale est un cartel de banques privées transnational, la
monnaie bidon qu’est le dollar US est déà contrôlé par les banques
transnationales depuis 1913…)
Malheureusement, l’élite mondialiste semble être absolument obsédée
par l’idée d’une monnaie unique mondiale, un système économique unique
mondial et un gouvernement mondial le régissant.
Rien de tout ceci ne va se produire cette année, mais les choses
bougent en ce sens. Avec chaque nouvelle crise qui émerge, les solutions
qui nous seront imposées impliqueront toujours plus de centralisation
et toujours plus de mondialisation.
Que pensez-vous donc de tout cela ?
Source : http://resistance71.wordpress.com/2013/02/07/oligarchie-financiere-la-banque-des-reglements-internationaux-ossature-du-nouvel-ordre-mondial/
PS : Une photo de la bête,ou quand la symbolique babylonienne/luciférienne permet de mieux comprendre quelle genre de "spiritualité" guide cette élite mondialiste...
paralleye- Admin
- Nombre de messages : 3337
Date d'inscription : 04/06/2009
Solstice a écrit:Démentiel : les banksters sont désormais “Trop gros pour aller en prison” !
[...]
Très bon article Solstice merci.
Essentiel pour comprendre la folie délirante de la finance mondialisée et sa toute puissance,ainsi que son absence totale de limite,et,c'est à peine utile de le préciser,son absence de morale notoire.
Cette bête dévorera l'humanité entière si elle n'est pas arrêtée.
Bardamu- Admin
- Nombre de messages : 6272
Age : 66
Date d'inscription : 01/07/2008
Scandale planétaire du LIBOR
Nouvel Ordre Mondial: Bilderberg secoué par des scandales…
Nouvel Ordre Mondial: Bilderberg secoué par des scandales…
Au sujet du cartel monopoliste financier des banksters et le scandale du LIBOR mentionné ici, (re)lisez cet article d’Andrew Gavin Marshall, que nous avions traduit en Novembre dernier.
http://resistance71.wordpress.com/2012/11/02/nouvel-ordre-mondial-la-super-entite-du-cartel-banquier-supranational-expliquee/
Tout, tout, tout, vous saurez tout sur…. les banksters !
url de l’article original:
http://www.infowars.com/financial-scandals-draw-heat-on-bilderberg-secrecy/
~ Traduit de l’anglais par Résistance 71 ~
Le secret de la conférence Bilderberg, où des magnats des cartels d’entreprises, des élus de gouvernements et des membres des familles royales se rencontrent, reçoit une nouvelle attention suivant le scandale du LIBOR et un autre plus récent à la chambre des Lords britannique.
Dans le dernier cas, deux membres du parti travailliste (NdT: le PS britannique), Brian Mackenzie et Jack Cunningham ainsi que le syndicaliste de la province britannique irlandaise de l’Ulster John Laird, ont été sommairement suspendus par leurs partis après qu’ils aient été pris en train de faire pression pour obtenir de l’argent tout en prétendant représenter une firme d’énergie solaire/voltaïque. Un autre politicien britannique, le député Patrick Mercer, s’est empressé de quitter le rassemblement annuel parlementaire du parti conservateur suite à des suspicions d’irrégulatités concernant le lobbying qui ont fait surface et furent mise en lumière récemment dans un documentaire de la BBC.
Des turpitudes récemment découvertes perpétrées par des membres du gouvernement britannique ont encore ajouté à la dimension gluante de la nature criminelle et corrompue des élites gouvernantes. La mère de tous les scandales financiers demeure néanmoins le scandale du LIBOR, scandale qui a révélé à quel point les banksters vont et iront dans leurs efforts incessant de piper les dés pour truquer le jeu et ce même si le résultat en est de sérieux dégâts pour l’ensemble du système financier.
Le LIBOR, abréviation pour London InterBank Offered Rate est une moyenne des taux d’intérêt calculé par la remise des taux d’intérêt des banques majeures de Londres. Afin de profiter de manière la plus obscène de ce système, les banksters ont gonflé et dégonflé les taux d’intérêt afin de donner la fausse impression qu’ils valaient les crédits en leur possession. LIBOR représente un énorme Everest de produits dérivés dont le total va chercher au delà des 350 000 milliards de dollars, ou approximativement la moitié de la “valeur” de la fraude des marchés dérivatifs toxiques. La sévérité de cette escroquerie, qui a sérieusement mis en danger le système financier, fut exposée en Juin 2012, après que de multiples arrangements judiciaires fixés par la banque Barclays furent rendus public.
Le scandale du LIBOR et en moindre mesure, celui de la chambre des Lords britannique, ont érodé le peu qu’il restait de la confiance publique vis à vis des politiciens, des banquiers et des patrons des grosses entreprises. Aux Etats-Unis et en Grande-Bretagne, beaucoup hurlent pour une soi-disante transparence du gouvernement, quelque chose de vraiment contradictoire et vu comme un oxymore. Les gouvernements s’engagent systématiquement et instinctivement dans la déception de masse du public, spécifiquement dans les affaires économiques et les appels pour la “réforme” ne seront pas entendus si les activistes n’attirent pas l’attention sur les fraudes et escroqueries perpétuellement effectuées par les banksters. Parce que l’élite globaliste contrôle les gouvernements aux Etats-Unis au Royaume-Uni et en Europe, on peut s’attendre à ce que tout changement soit très dur à effectuer.
Comme l’affaire du LIBOR l’a amplement démontré, les banksters fleurissent et s’épanouissent sous le voile du secret. Il n’est pas surprenant de voir que ces banksters occupent le cœur même du groupe Bilderberg, principalement: Josef Ackermann, ancien PDG de la Deutsche Bank, qui est dans le comité directeur du Bilderberg, l’ex-bankster de Lehman Roger Altman, en ce moment PDG de Evercore Partners et notablement Marcus Agius, ancien PDG de la banque Barclays, qui est tombé sur sa propre épée si on peut employer cette métaphore, après le scandale du LIBOR.
Les autres banksters de la galerie des allumés du Bilderberg incluent Peter Sutherland, directeur de gestion de Goldman Sachs International à Londres, Douglas Flint de HSBC, Henry Kravis, co-fondateur de la firme d’équités privée Kohlberg Kravis Roberts & Co et Kenneth Jacobs, directeur de la branche des investissements de la banque Lazard.
Le grand gourou de Bilderberg et patriarche David Rockefeller, est assis au milieu de la constellation de cette mafia financière en tant que chairman emeritus de la Chase Manhattan Bank, maintenant JP Morgan Chase, la banque qui a innové le crédit dérivatif, un outil mis au point pour détruire la totalité du système financier en prévision d’une reformulation économique et sociale planifiée basée sur un gouvernement mondial et un appareil de contrôle haute technologie autoritaire qui est en train de se mettre en place dès maintenant.
Il est à voir si l’affaire du LIBOR et la plus récente affaire de la chambre des Lords vont résulter en des efforts réels pour forcer la transparence publique au sujet des opérations des banksters.
Chaque année qui passe voit une concentration plus importante d’activisme contre le secret des réunions Bilderberg. Nous verrons peut-être quelques changements substantiels, même s’ils ne seront que cosmétiques dans leur nature. Par exemple, Paul Joseph Watson a noté plus tôt aujourd’hui, citant une source de l’intérieur du Bilderberg, que “un certain nombre de membres de Bilderberg, de manière présumée, faisant partie de la plus jeune génération, ne sont pas satisfaits de la façon dont le groupe conduit ses activités en total mépris du processus démocratique”, ceci pourra peut-être produire des résultats tangibles.
http://resistance71.wordpress.com/2013/06/07/nouvel-ordre-mondial-bilderberg-secoue-par-des-scandales/#comments
_________________
Info importante : Je n'ai rien à voir avec le Bardamu qui officie sur le site llp.org et encore moins celui qui officiait sur Quenel+.
c.isme- Nombre de messages : 2501
Age : 44
Localisation : terre
Date d'inscription : 19/08/2008
La transparence des banques en Europe : une étude de faisabilité qui commence mal !
(ou une arnaque qui commence bien)
(ou une arnaque qui commence bien)
24 juin par CNCD
L’an dernier, une bataille de longue haleine s’est tenue au Parlement et au Conseil Européens, débouchant sur l’adoption de la directive « CRD 4 » qui oblige les banques à faire la lumière sur leurs manœuvres d’optimisation fiscale agressive*. Or, aujourd’hui, la Commission Européenne commande un rapport sur la faisabilité de la transparence fiscale et comptable du secteur bancaire à une major de l’optimisation fiscale agressive !
Après une longue bataille au Parlement Européen et au Conseil, la directive dite "CRD 4" de régulation du secteur bancaire, adoptée l’an dernier, contient une disposition (l’article 89) qui oblige les banques à faire la lumière sur leurs manœuvres d’optimisation fiscale agressive. Concrètement, considérant que les banques ont reçu une aide considérable de la part des contribuables, il est demandé aux banques de détailler leur réseau de filiales dans le monde, y compris dans les paradis fiscaux, le nombre d’employés dans chaque filiale, le chiffre d’affaire et enfin les impôts payés et les subventions publiques reçues.
Cette transparence et ce rapportage pays par pays devraient permettre au citoyen et aux pouvoirs publics de comprendre les mécanismes, certes légaux mais néanmoins peu reluisants, qui poussent des groupes bancaires à multiplier leurs filiales, dans les Îles Cayman et les Îles Vierges Britanniques notamment, afin d’y rediriger artificiellement leurs profits et ainsi réduire considérablement leur charge fiscale. Or, nous apprenons aujourd’hui que la Commission européenne a commandité un rapport sur la faisabilité de cette mesure à PWC, un des géants mondiaux de l’industrie de l’optimisation fiscale agressive.
Pour Antonio Gambini, chargé de recherche au CNCD-11.11.11, "l’attribution de cette étude à PWC est profondément ironique. D’abord, il faut souligner que PWC connait bien le sujet ! C’est elle et ses semblables qui conseillent avec zèle les banques et les multinationales pour les aider à créer un réseau de filiales, y compris des centaines de sociétés "boîte aux lettres", dans le seul et unique but d’éluder l’impôt. Il s’agit donc fondamentalement d’une confusion d’intérêt manifeste. PWC n’est pas un observateur indépendant et impartial, mais au contraire un acteur du système. D’avance, nous pouvons avancer que son rapport final ne sera ni objectif ni scientifique mais, au contraire, un simple argumentaire en défense des intérêts de PWC qui engrange aujourd’hui des milliards de bénéfices en tant que fabricant de circuits d’optimisation fiscale agressive ! "
http://cadtm.org/La-transparence-des-banques-en
*"optimisation fiscale agressive" (possible en europe grace aux accords de Bâle, BRI, Clearstream.) décryptage = "corruption internationale massive".
Les "paradis fiscaux" existent depuis longtemps on ne se fait plus d'illusion ceux là ne sont que l'arbre qui cache la forêt des plus grandes opérations financières d'états et d'organisations mafieuses internationales. Les paradis fiscaux ne sont qu'un petit bout du tapis où se cache mammon. Exemple: le réseau fantôme cité dans le livre de Laurent.
http://www.bilan.ch/articles/finance/les-societes-ecrans-les-plus-opaques-se-trouvent-aux-etats-unis-et-au-royaume-uni
paralleye- Admin
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Date d'inscription : 04/06/2009
Au cœur de l’hydre financière: la Banque des Règlements Internationaux de Bâle… L’institution la plus secrète au monde
Petit rappel avant de lire cet excellent article de Durden: ce qui est appelé banques centrales: la BCE, la Bundesbank, la Banque d’Angleterre, la Banque de France, la Banque de la Réserve Fédérale des Etats-Unis etc… sont des consortiums de BANQUES PRIVÉES, qui sont gérées par des hauts fonctionnaires d’état, payés grassement des deniers publics. Ces gens s’enferment tous les deux mois dans des réunions secrètes à Bâle donc pour y décider en privé du sort économique du monde, le tout pour le profit d’intérêts banquiers PRIVÉS… et tout le monde trouve çà normal ? Ah oui c’est vrai, on est pas censé le savoir !!
Qu’est-ce qu’une trahison déjà ?
A lire impérativement en complément de cet article: notre traduction du livre de l’historien Antony Sutton: « Wall Street et la montée d’Hitler », qui parle dès le premier chapitre de la collusion de Wall Street, de Schacht et de la BRI/BIS comme étant le cœur même avec JP Morgan et Rockefeller du financement de l’Allemagne nazie sous couvert des plans Dawes et Young de l’après 1ère guerre mondiale…
— Résistance 71 —
A la rencontre du groupe secret qui dirige le monde
Tyler Durden
12 Avril 2015
url de l’article original:
http://www.zerohedge.com/news/2015-04-11/meet-secretive-group-runs-world
~ Traduit de l’anglais par Résistance 71 ~
Depuis des siècles, il y a eu bien des histoires, certaines basées sur des faits incertains, d’autres basées sur le ouïe-dire, la conjecture, la spéculation ou carrément le mensonge, au sujet de groupes de gens qui “contrôlent le monde”. Certaines sont partiellement vraies, d’autres largement hyperboliques, mais quand il s’agit d’archive historique, rien ne s’approche de plus près du stéréotype du groupe secret déterminant la destinée de 7 milliards d’individus que la Banque des Règlements Internationaux ou Bank for International Settlements (BRI/BIS), qui se cache tellement à la vue de tous, que très peu de personnes s’en sont jamais occupées.
Ce qui suit est un extrait de TOWER OF BASEL: The Shadowy History of the Secret Bank that Runs the World by Adam LeBor.
Le club le plus exclusif au monde a juste dix-huit membres. Ils se réunissent tous les deux mois un dimanche soir à 19:00 dans la salle de conférence E d’une tour circulaire dont les vitres teintées dominent la gare centrale de la ville de Bâle en Suisse.
Leur discussion dure une heure, parfois une heure et demie. Certains de ceux présents amènent un collègue avec eux, mais les aides parlent rarement durant ces conclaves des plus confidentiels. La réunion se termine, les aides s’en vont et ceux qui demeurent se retirent pour dîner dans la salle à manger du 18ème étage avec la confiance affirmée que le repas et les vins seront somptueux. Le repas qui dure jusqu’à 23:00 ou minuit est là où le vrai travail est effectué. Le protocole et l’hospitalité, peaufinés depuis plus de huit décennies, sont sans faute. Tout ce qui est dit à la table ne doit pas être répété ailleurs, c’est la règle.
Très peu de ceux qui jouissent de cette haute cuisine et de ces grands crus classés, parmi les meilleurs que la Suisse puisse offrir, seraient reconnus par des passants dans la rue, mais ils incluent un grand nombre des gens les plus puissants du monde. Ces hommes, car ce sont presque tous exclusivement des hommes, sont des banquiers centraux. Ils sont venus à Bâle pour assister à la réunion de l’Economic Consultative Committee (ECC) de la Banque des Règlements Internationaux (BRI), qui est la banque des banques centrales. Ses membres actuels (en 2013) incluent: Ben Bernanke, le président de la banque de la réserve fédérale américaine, Sir Mervyn King le gouverneur de la banque d’Angleterre, Mario Draghi, de la Banque Centrale Européenne (BCE), Zhou Xiaochuan de la Banque de Chine et les gouverneurs des banques centrales d’Allemagne, de France, d’Italie, de Suède, du Canada, d’Inde, du Brésil. Jaime Caruana, un ancien gouverneur de la banque d’Espagne et maintenant le General Manager de la BRI, se joint à eux. (NdT: Notons au passage que le patron de la banque de chine est présent… pas celui de la Russie, ce qui en dit suffisamment long à notre sens…)
Début 2013, lorsque ce livre fut mis sous presse, King, qui devait quiter la Banque d’Angleterre en Juin 2013, présidait l’ECC. L’ECC, qui était auparavant connu sous le nom de réunion des gouverneurs G-10, est la plus influente des nombreuses réunions se déroulant sous l’égide de la BRI, ouverte seulement à un petit groupe sélectionné de banquiers centraux des économies avancées. L’ECC fait des recommandations sur le membership et l’organisation des trois comités de la BRI qui gèrent le système financier mondial, les systèmes de paiement et les marchés internationaux. Le comité prépare aussi des propositions pour la réunion sur l‘économie mondiale et guide son agenda.
La réunion commence à 09:30 du matin le Lundi dans la salle B et dure trois heures. Là, King préside sur les gouverneurs des banques centrales de trente pays jugés les plus importants de l’économie mondiale. En plus de ceux qui étaient présents au dîner de la veille au soir, la réunion du Lundi inclut des représentants de pays comme par exemple la Pologne, l’indonésie, l’Afrique du Sud, l’Espagne, la Turquie. Les gouverneurs des quinze banques centrales de pays plus petits comme la Hongrie, Israël et la Nouvelle-Zélande sont autorisés à y assister en tant qu’observateurs, mais ne parlent généralement pas. Les gouverneurs de tierces banques comme la Macédoine ou la Slovaquie ne sont pas autorisés à assister à la réunion. Ils doivent se contenter de dénicher des informations lors des pauses café et pauses repas.
Les gouverneurs de toutes les 60 banques centrales membres de la BRI se joignent ensuite à un buffet-déjeuner dans la salle à manger du 18ème étage. Conçue par Herzog & Meuron, l’entreprise d’architecture suisse qui créa le stade “nid d’oiseau” pour les JO de Pékin, la salle à manger a des murs blancs, un plafond noir et une vue spectaculaire sur 3 pays: la Suisse, la France et l’Allemagne. A 14:00 les banquiers centraux et leurs aides-de-camp retournent dans la salle B pour la réunion des gouverneurs afin de discuter de sujets d’intérêt jusqu’à la fin de la réunion à 17:00
King a une approche différente de son prédécesseur Jean-claude Trichet, l’ancien président de la BCE, dans sa façon de présider la réunion sur l’économie mondiale. D’après un ancien banquier central, Trichet était très gaulois dans son style: un protocolaire qui appelait les banquiers centraux à parler par ordre décroissant d’importance en commençant avec le gouverneur de la Fed américaine, puis celui de la banque d’Angleterre et celui de la Bundesbank allemande, puis progressivement en descendant la hiérarchie. King, lui par contraste, adopte une approche plus égalitaire et thématique: il ouvre la réunion et annonce que chacun peut particper à sa guise en invitant les discussions et les contributions en provenance de tous ceux présents.
Les conclaves des gouverneurs ont joué un rôle crucial pour déterminer la réponse du monde à la crise financière globale.
“La BRI a été un point de rencontre très important pour les banquiers centraux depuis le début de la crise et la logique pour son existence s’est développée plus encore”, a dit King. “Nous avons eu à faire face à des défis que nous n’avions jamais vu auparavant. Nous avons dû travailler pour comprendre ce qui se passait, quels instruments nous devions utiliser lorsque les taux d’intérêt sont si proche de zéro, comment communique t’on une politique financière. On en disctute à la maison avec nos personnels, mais il est très utile que les gouverneurs se rencontrent et en parlent entre eux.”
Ces discussions, disent les banquiers centraux, doivent être confidentielles. Quand vous êtes au top, au poste #1, on peut parfois se sentir bien solitaire. Cela aide grandement de rencontrer d’autres #1 et de dire: “Ok, voilà mon problème, comment faites-vous pour le gérer ?” continua King. “Etre capable de parler de manière informelle et ouvertement au sujet de nos expériences a été quelque chose de grande valeur. Nous ne parlons pas dans des forum publics, alors nous pouvons vraiment dire ce que nous pensons et croyons, nous posons des questions et demandons des réponses, nous profitons de l’expérience des autres.”
Les gestionnaires de la BRI travaillent très dur pour assurer que l’atmosphère soit amicale et conviviale durant tout le week-end, cela semble être efficace. La banque organise une véritable flottille de limousines qui vont chercher les gouverneurs à leur arrivée à l’aéroport de Zürich et les amène directement à Bâle. Des petits déjeuners, déjeuners et dîners séparés sont arrangés pour les gouverneurs des banques nationales qui supervisent des économies nationales de types et de tailles différents, ainsi personne ne se sent exclut. “Les banquiers centraux sont plus relax et se sentent plus à la maison avec leurs collègues banquiers centraux qu’au sein de leur propre gouvernement”, se rappelle Paul Volcker, ancien président de la Fed américaine, qui s’est rendu aux week-ends de Bàle à plusieurs reprises. La qualité exceptionnelle de la nourriture et des vins servis facilitent l’esprit de camaraderie, dit Peter Akos Bod, un ancien gouverneur de la banque centrale de Hongrie. “Les sujets de discussions principaux étaient les vins et la stupidité des ministres des finances. Si vous n’aviez pas une bonne connaissance des vins, vous ne pouviez pas vous joindre aux conversations.”
La conversation est généralement stimulante et agréable, disent les banquiers centraux. Le contraste entre le comité fédéral des marchés libres à la Fed et les dîners du dimanche soir du G-10 des gouverneurs était notoire, se rappelle Laurence Meyer, qui fut un membre du comité des gouverneurs de la Fed entre 1996 et 2002. Le président de la Fed ne représentait pas toujours la banque aux réunions de Bâle, ainsi Meyer s’y rendit de temps en temps. Les discussions de la BRI étaient toujours très vivantes, focalisées et ingénieuses. Aux réunions de la Fed, du moins lorsque j’y participais, les membres ne faisaient que lire des déclarations qui avaient été préparées à l’avance. Ils se ne se référaient que très rarement à des déclarations d’autres membres et il n’y avait pratiquement jamais d’échanges verbaux entre deux membres ou une discussion ouverte au sujet d’options possibles sur des politiques financières. Aux dîners de la BRI, les gens se parlent et les discussions sont toujours stimulantes, interactives et focalisées sur des problèmes sérieux auxquels doit faire face l’économie mondiale.”
Tous les gouverneurs présents à la réunion de deux jours sont assurés d’une confidentialité totale, d’une discrétion et du plus haut niveau de sécurité. Les réunions se tiennent sur plusieurs étages qui ne sont utilisés que quand les gouverneurs sont là. On donne aux gouverneurs un bureau et tout le soutien logistique et personnel possible, incluant des secrétaires. Les autorités suisses n’ont absolument aucune jurisdiction sur les lieux de la BRI. Fondé par un traité international et encore plus protégé par l’accord de QG avec le gouvernement suisse en 1987, la BRI possède le même type de protections que celles garanties au QG de l’ONU, du FMI et des ambassades diplomatiques. Les autorités suisses ont besoin de l’autorisation express de la direction de la BRI pour entrer dans les bâtiments de la banque, qui sont décrits comme étant “inviolables”.
La BRI a le droit de communiquer en code, d’envoyer et de recevoir de la correspondance dans des sacs scellés, couverts par la même protection que les valises diplomatiques ce qui veut dire que les sacs ne peuvent pas être ouverts par quiconque.
La BRI est exempte d’impôts en Suisse, ses employés ne doivent pas payer d’impôts sur leur salaire, salaires en général très généreux et qui sont faits pour être compétitifs avec le secteur privé. En 2011, le salaire du General Manager était de 763 930 FS, tandis que les chefs de départements étaient rémunérés 587 640 FS par an (exonérés d’impôts !!), à cela s’ajoutent de très généreuses primes et facilités. Les privilèges légaux de la banque sont aussi étendus à son personnel et à ses directeurs. Les Senior Managers bénéficient d’un statut à part très similaire à celui de diplomates, lorsqu’ils sont en service commandé sur le territoire suisse, c’est à dire qu’ils ne peuent pas être arrêtés, ni fouillés, sauf s’il y a évidence d’un acte criminel direct et leurs papiers et documentations sont inviolables. Les gouverneurs de banques centrales voyageant à Bâle tous les deux mois pour la réunion de la BRI bénéficient des mêmes status lorsqu’ils sont sur le territoire suisse. Tous les personnels de banque ont une immunité légale devant la loi suisse, à vie et pour tous les actes commis et perpétrés dans le cours de leur vie professionnelle. La banque est un endroit très demandé pour y travailler, pas seulement pour les salaires. La BRI compte 600 employés venant de 50 pays différents. L’atmosphère y est cosmopolite et multi-nationale, bien que très suisse dans son fonctionnement, mettant une grande emphase sur la hiérarchie bancaire. Comme bien des gens travaillant pour l’ONU ou le FMI, les gens travaillant pour la BRI se sentent investis d’une sorte de mission, ils pensent travaller pour des intérêts supérieurs, quasi divins et sont donc immunisés contre toutes formes de considérations normales de responsabilité et de transparence.
La direction de la banque a essayé de planifier toute éventualité de façon à ce que la police suisse ne soit jamais appelée. Le QG de la BRI possède des systèmes de sécurité et anti-incendie ayant plusieurs niveaux de fonctionalité, il y a une clinique interne et elle a son propre abri anti-bombe et cas d’attaque terroriste ou de conflagration armée. Les biens de la BRI échappent à tout contrôle civil et public sous la loi suisse et ne peuvent JAMAIS être saisis.
La BRI garde un secret bancaire des plus stricts. Les minutes, agenda et la liste de participants des réunions sur l’économie mondiale ou l’ECC ne sont divulgués sous aucun format, pour la simple et bonne raison, que tout cela n’existe pas, il n’y a pas d’archives tenues des réunions, bien que certains banquiers gribouillent parfois leurs propres notes. Parfois, la banque se fendra d’une très brève conférence de presse ou d’une déclaration ennuyeuse après coup, mais jamais rien ne sera détaillé. Cette tradition de confidentalité privilégiée remonte à la création même de la banque.
“La tranquilité de Bâle et sa caractéristique absolument non-politique fournit un environnment parfait pour ces réunions tout aussi tranquille et non-politiques”, écrivit un officiel américain en 1935. “La régularité des réunions et leur quasi perpétuelle existence et attendance par presque tous les membres du comité font qu’elles n’attirent qu’une très faible attention de la part des médias et de la presse. “Très peu a changé en plus de 40 ans”, dit Charles Coombs, un ancien directeur des changes à la Fed américaine de New York et qui a participé aux réunions des gouverneurs entre 1960 et 1975. Les banquiers qui étaient admis dans le cercle intérieur des réunions des gouverneurs avaient une confiance absolue les uns envers les autres, se rappele t’il dans ses mémoires. “Quelques soient les sommes d’argent impliquées, aucun accord ou memo n’était jamais signé ou des compromis initialisés, La parole de chaque officiel était suffisante et il n’y a jamais de déceptions.”
Qu’est-ce que cela peut donc bien faire pour le reste d’entre nous ? Les banquiers ont rassemblé la confidentialité depuis que l’argent a été inventé. Les banquiers centraux aiment à se considérer comme les grands prêtres de la finance, comme des technocrates supervisant les rituels de l’arcane monnétaire et d’une liturgie financière comprise seulement par une toute petite élite auto-sélectionnée.
Mais les gouverneurs qui se réunissent tous les deux mois à Bâle sont des fonctionnaires. Leurs salaires, leur billets d’avion, leurs facture d’hôtels et leurs fonds de retraites lucratifs lorsqu’ils prennent leur retraite sont payés des deniers publics. Les réserves nationales détenues par les banques centrales sont de l’argent public, la richesse des nations. Les discussions des banquiers centraux à la BRI, l’information qu’ils partagent, les politiques qu’ils évaluent, les opinions qu’ils échangent et les décisions subséquentes qu’ils prennent, sont profondément politiques. Les banquiers centraux, dont l’indépencance est protégée constitutionnellement, contrôlent la politique monnétaire du monde développé. Ils gèrent les réserves monnétaires des économies nationales. Ils décident des taux d’intérêts ainsi décidant de la valeur même de nos économies et de nos investissements. Ils décident de se focaliser sur l’austérité ou la croissance. Leurs décisions ont un impact direct sur nos vies.
La tradition du secret de la BRI remonte à des décennies. Pendant les années 1960 par exemple, la banque abritait la London Gold Pool. Huit pays entreprirent de manipuler le marché de l’or afin de maintenir le cours de l’or aux environs de 35 US$ l’once, en ligne avec les prévisions de l’accord de Bretton Woods qui dirigeait le système financier internatinal dans l’après seconde guerre mondiale.
Bien que Le London Gold Pool n’existe plus, son successeur est le comité des marchés de la BRI, qui se réunit tous les deux mois à l’occasion de la réunion des gouverneurs afin de discuter des tendances des marchés financiers. Des officiels de 21 banques centrales y participent. Le comité publie de temps en temps un article, mais son agenda et ses discussions demeurent secrets.
De nos jours, les pays représentés dans les réunions de l’économie mondiale comptent ensemble pour les 4/5 du PIB mondial, la plus grande partie de la richesse produite dans le monde, d’après les statistiques de la BRI elle-même. Les banquiers centraux maintenant “semblent plus puissants que les politiciens”, a écrit le magazine The Economist, “ils tiennent l’économie du monde entre leurs mains.” Comment cela s’est-il produit ? La BRI, l’institution la plus secrète au monde peut en clâmer la plus grande partie de la responsabilité. Du premier jour de son existence, la BRI a dédié son action à développer toujours plus avant les intérêts des banques centrales et à construire la nouvelle architecture de la finance transnationale. Ce faisant, elle a généré une nouvelle classe de technocrates dont les membres planent entre des positions hautement payées à la BRI, le FMI et les banques centrales et commerciales.
Le fondateur de cette cabale technocrate fut Per Jacobssen, l’économiste suédois qui servit comme conseiller à la BRI de 1931 à 1956. Le titre, en apparence si fade, est trompeur et cache bien son pouvoir et son amplitude. Très influent, très très bien connecté et très respecté par ses pairs, Jacobsen écrivit les tous premiers rapports annuels de la BRI, qui furent, et demeurent toujours, des lectures essentielles dans le monde des trésoreries. Jacobssen fut un supporteur de la première heure d’un fédéralisme européen. Il argumentait sans cesse contre l’inflation, les dépenses excessives des gouvernements et l’intervention de l’état dans l’économie. Jacobssen quitta la BRI en 1956 pour prendre en charge le FMI. Son héritage façonne toujours le monde actuel. Les conséquences de ses mélanges de libéralisme économique, d’obsession des prix et du démantèlement des souverainetés nationales, se jouent aujourd’hui tous les soirs sur nos écrans de télévision dans les JT.
Les défenseurs de la BRI défendent le fait qu’elle n’est pas secrète. Les archives de la banque sont ouvertes et les chercheurs peuvent consulter presque tous les documents qui ont plus de 30 ans. Les archivistes de la BRI sont en effet très cordiaux et professionnels, toujours prêts à aider. Le site internet de la banque inclut ses rapports annuels que l’on peut télécharger, ainsi que de nombreux articles ou documents concernant la politique financière produits par le prestigieux service de recherche de la banque. La BRI publie des comptes détaillés de ses sécurities et marchés dérivatifs ainsi que des statistiques bancaires internationales. Mais tout ceci n’est largement que compilation et analyses d’information qui sont déjà dans le domaine public. Les détails des activités internes de la banque, incluant la vaste majorité de ses opérations financières pour ses clients, les banques centrales et les organisations internationales, demeure secret. Les réunions sur l’économie mondiale et les autres réunions financières cruciales prenant place à Bâle comme celle de comité des marchés, demeurent fermées à tout non-membre du cercle fermé. Des personnes privées ne peuvent pas avoir de compte à la BRI à moins qu’elles ne travaillent pour la banque. L’Opacité de la banque, son manque total à rendre compte et son influence toujours croissante lèvent d’importantes questions, pas seulement sur la politique monnétaire, mais sur la transparence, la responsabilité et comment le pouvoir est vraiment exercé dans nos démocraties.
* * *
Quand j’ai expliqué à des amis et relations que j’écrivais un livre sur la Banque des Règlements Internationaux, la réponse habituelle fut celle d’un regard décontenancé suivi de la question: “la banque de quoi ?” Mes interlocuteurs étaient des gens intelligents, éduqués qui suivent les affaires courantes. Bon nombre d’entre eux avaient un intérêt à vouloir comprendre l’économie mondiale et la crise financière. Et pourtant, seule une petit poignée avait entendu parler de la BRI. Ceci est très étrange, car la BRI est la banque la plus importante du monde et elle a été créée avant le FMI et la Banque Mondiale. Pendant des décennies, elle s’est tenue au centre du réseau global de l’argent, du pouvoir et de l’influence mondiale secrète.
La BRI a été créée en 1930. Elle fut créée ostenciblement comme partie du plan Young pour la gestion de l’administration du paiement de la dette allemande résultant de la première guerre mondiale. L’architecte clef de la banque fut Montagu Norman, qui était alors le gouverneur de la banque d’Angleterre et Hjalmar Schacht, le président de la Reichsbank, qui décrivait la BRI comme “ma banque”. Les membres fondateurs de la BRI étaient les banques centrales de GB, de France, d’Allemagne, d’Italie, de Belgique et un consortium de banques japonaises. Des parts furent aussi offertes à la réserve fédérale américaine, mais les Etats-Unis, suspicieux de quoi que ce soit qui puisse empiéter sur sa souveraineté nationale, refusa. A sa place, un consortium de banques commerciales prit les parts offertes: la JP Morgan, la First National Bank de New York (NdT: Rockefeller) et la First National Bank de Chicago (NdT: Rockefeller).
Le véritable but de la BRI était détaillé dans ses statuts: “promouvoir la coopération entre les banques centrales et fournir une aide additionnelle pour les opérations financières internationales”. Ce fut le point culminant des décennies de rêve des banquiers centraux, d’avoir leur propre banque, d’être puissants, indépendants et libres de l’interférence des politiciens et des journalistes fouineurs. Le mieux était que la BRI s’auto-finançait et existerait à perpétuité. Ses clients étaient en fait ses propres fondateurs et actionnaires: les banques centrales. Pendant les années 30, la BRI fut le centre de réunion de la cabale des banquiers centraux, dominée par Norman et Schacht. Ce groupe aida à reconstruire l’Allemagne. Le New York Times décrivit Schacht, largement connu pour être le génie derriere la résurgence de l’économie allemande, comme le “pilote de fer de la finance nazie”. Pendant la guerre, la BRI devint le de facto bras de la Reichsbank, acceptant l’or volé par les nazis et pratiquant des opérations de changes pour l’allemagne nazie.
L’alliance de la banque avec Berlin était bien connue à Washington D.C et Londres. Mais le besoin de maintenir la BRI fonctionnelle, de maintenir les couloirs nouveaux de la finance transnationale ouverts, fut ce sur quoi les deux côtés tombèrent d’accord. Bâle était l’endroit idéal, car perché sur le côté nord de la Suisse, pratiquement sur la frontière avec l’Allemagne et la France. Quelques kilomètres plus loin, des soldats allemands et alliés mourraient à la guerre. Rien de tout cela ne comptait pour la BRI. Les réunions furent suspendues, mais les relations entre la banque et tous les belligérants demeurèrent cordiales, professionnelles et productives. Les nationalités n’avaient aucune espèce d’importance. La loyauté essentielle était à la finance internationale. Le président de la banque, Thomas McKittrick était américain. Le General Manager, Roger Aubouin, français, son assistant, Paul Hechler était allemand et membre du parti nazi et signait ses correspondances d’un “Heil Hitler!”. Le secrétaire général, Rafaelle Pilotti était italien. Per Jacobssen, le conseiller de la banque était suédois. Ses assistants ainsi que ceux de Pilotti étaient britanniques.
Après 1945, cinq directeurs de la BRI, incluant Hjalmar Schacht, furent accusés de crimes de guerre. L’Allemagne perdit la guerre mais gagna la paix économique, grâce en très grande partie à la BRI. La scène internationale, les contacts, les réseaux bancaires, et la légitimité que fournissait la BRI, d’abord à la Reichsbank puis aux banques qui lui succédèrent, tout ceci a aidé à assurer la continuité des énormes intérêts économiques puissants de l’Allemagne nazie vers le présent.
* * *
Durant les premières 47 années de son existence, de 1930 à 1977, la BRI était logée dans un ancien hôtel, près de la gare centrale de Bâle. L’entrée de la banque était cachée par un chocolatier et seulement une petite annonce confirmait que l’entrée très étroite menait bien à la BRI. Les directeurs de la banque pensaient que ceux qui devaient savoir où était la banque le sauraient et que le reste du monde n’avait certainement pas besoin de le savoir. L’intérieur du bâtiment ne changea que très peu au fil des décennies, se rappellent Charles Coombs. La BRI avait “l’apparence spartiate d’un ancien hôtel de style victorien dont les chambres simples et doubles avaient été transformées en bureaux simplement en enlevant les lits et en y mettant les bureaux.”
La banque a bougé dans son QG actuel au 2 Centralbhanhofplatz en 1977. Elle n’a pas bougé bien loin et surplombe maintenant la gare centrale de Bâle. De nos jours, la BRI a trois missions, de ses propres mots: “servir les banques centrales dans leur quête de stabilité financière et monnétaire, de développer une coopération internationale dans ces domaines et d’agir de banque centrale pour les banques centrales.” La BRI accueille aussi la plupart de l’infrastructure pratique et technique dont le réseau mondial des banques centrales et leurs contre-parties commerciales ont besoin pour fonctionner gentiment et efficacement. Elle a deux pièces d’échanges commerciaux liées entre elles: une au QG de Bâle et une au bureau régional de Hong Kong. La BRI achète et vend de l’or et des monnaies étrangères pour ses clients. Elle fournit de la gestion de biens et arrange le crédit à court-terme pour les banques centrales quand elles en ont besoin.
La BRI est une institution unique: une organisation internationale, une banque extrêmement profitable et un institut de recherche fondé et protégé par les traités internationaux. La BRI est redevable et responsable devant ses clients et ses actionnaires, les banques centrales, mais elle guide également leurs opérations. La tâche principale d’une banque centrale, argumente la BRI, est de contrôler le flot des crédits et le volume de monnaie en circulation, ce qui assurera un climat d’affaires stable et maintiendra les taux de changes dans une fourchette gérable afin d’assurer la valeur de la monnaie et ainsi adoucir les mouvements de capitaux et le commerce international. Ceci est crucial, spécifiquement dans une économie mondialisée ou les marchés réagissent dans la micro-seconde et où les perceptions de stabilité économique et de la valeur sont presque aussi importantes que la réalité elle-même.
La BRI aide aussi à superviser les banques commerciales, bien qu’elle n’ait pas de pouvoir légal sur elles. Le comité de Bâle sur la supervision bancaire, logé à la BRI, régule le capital et les demandes de liquidités des banques commerciales. Ceci demande que les banques aient un capital minimum de 8% à risques, des biens mesurés à au moins 100 millions de dollars et maintiennent au moins 8 millions de dollars de capital. Le comité n’a aucun pouvoir coercitif, mais il a une énorme force morale. “cette réglementation est si forte que le principe des 8% a été mis sous forme de loi nationale”, a dit Peter Akos Bod. “C’est comme le voltage, Le Voltage a été établi à 220V. Vous pouvez décider 90V mais çà ne marchera pas.” En théorie, des mesures de gardiennage et de coopération supervisées par la BRI, maintiendront le bon fonctionnement du système financier mondial. En théorie.
La réalité est que nous sommes passés de la dépression profonde à un stade de crise structurelle profonde, qui prend son origine dans la rapacité et la veulerie des banques, qui menace toute notre sécurité financière. Comme dans les années 1930, une partie de l’Europe doit faire face à un effondrement total potentiel. La Bundesbank et la BCE, deux des membres les plus puissants de la BRI, ont monté la folie de l’austérité, qui a déjà menée des pays comme la Grèce au bord du gouffre, aidé en cela par la corruption et la veulerie des classes dirigeantes. D’autres pourraient bien suivre bientôt. Le vieil ordre craque et fait eau de toutes parts, ses institutions politiques et financières le corrodant de l’intérieur. D’Oslo à Athènes, l’extrême droite est résurgente, nourrit en partie par la croissance de la pauvreté et du chômage. La colère et le cynisme corrodent la foi des citoyens en la démocratie et la règle de la loi. Une fois de plus, la valeur de la propriété et des biens s’évaporent devant les yeux des propriétaires. La monnaie européenne est menacée d’effondrement, tandis que ceux qui ont de l’argent cherchent des valeurs refuge dans le Franc Suisse ou l’or. Les jeunes, les talentueux et les mobiles, une fois de plus fuient leurs pays d’origine pour vivre de nouvelles vies à l’étranger. Les forces puissantes du capital international qui ont amenées la BRI à la vie et qui donnèrent à la banque sa puissance et son influence, sont de nouveaux triomphantes.
La BRI est au cœur même d’un système financier international qui part en vrille, mais ses officiels argumentent qu’ils n’ont pas le pouvoir d’agir comme régulateur financier international. Et pourtant la BRI ne peut pas échapper à ses responsabilités pour la crise de la zone euro. Des premiers accord à la fin des années 1940 sur les paiements multilatéraux jusqu’à l’établissement de la BCE en 1998, la BRI a été au cœur du projet d’intégration de l’Europe, fournissant une expertise technique et les mécanismes financiers pour une harmonisation monnétaire. Pendant les années 1950, elle géra les European Payments Union, qui internationalisa les systèmes de paiements du continent. La BRI hébergea le comité des gouverneurs des banquiers centraux de la CEE en 1964, qui coordonna la politique monnétaire trans-européenne. Pendant les années 1970, la BRI géra le “serpent monnétaire”, le mécanisme qui fixait le taux de change des monnaies dans une fourchette standardisée. Durant les années 1980, la BRI hébergea le comité Delors dont le rapport de 1988 mena à la création d’une monnaie unique européenne. La BRI mit au monde l’Institut Monnétaire Européen (IME), le précurseur de la BCE. Le président de l’IME était un des économistes les plus influents: Alexandre Lamfalussy, connu pour être le “père de l’Euro”. Avant de rejoindre l’IME en 1994, Lamfalussy avait travaillé à la BRI pendant 17 ans, d’abord comme conseiller économique, puis comme le General Manager/Fondé de Pouvoir de la banque.
Pour une organisation secrète et au profil bas, la BRI a prouvé être particulièrement rapide et agile. Elle a survécu la première grande dépression, la fin des paiements des réparations et du standard or (deux des principales raisons de son existence…), la montée du nazisme, la seconde guerre mondiale, l’accord de Bretton Woods, la guerre froide, les crises financières des années 1980 et 1990, la naissance du FMI et de la BM et la fin du communisme et de la guerre froide. Comme le nota Malcolm Knight, gérant à la banque de 2003 à 2008:”Il est encourageant de constater qu’en demeurant petite, flexible et libre d’interférences politiques, la banque a, au cours de son histoire, eu un succès remarquable en s’adaptant aux ciconstances changeantes.”
La banque s’est rendue pilier du système financier international. Aussi bien avec les réunions de l’économie mondiale, la BRI héberge 4 des plus importants comités gérant les affaires bancaires du monde: le comité de Bâle sur la supervision bancaire, le comité sur le système financier global, le comité sur les systèmes de paiement et de réglement et le comité Irving Fisher, qui s’occupe des statistiques des banques centrales. La banque héberge également trois organisations indépendantes: deux groupes s’occupant d’assurance et un Financial Stability Board (FSB). Le FSB, qui coordonne les autorités financières nationales et les politiques régulatrices, est déjà considéré comme le 4ème pilier du système financier global après la BRI, le FMI et les banques commerciales.
La BRI est maintenant la 30ème plus grosse réserve d’or mondiale avec 119 tonnes, plus que le Qatar, le Brésil ou le Canada. Être membre de la BRI demeure un privilège plus qu’un droit. Le comité des directeurs est responsable de l’admission des banques centrales jugées “donner une contribution substantielle à la coopération monnétaire internationale et aux activités de la banque”. La Chine, l’Inde, la Russie, et l’Arabie saoudite ne rejoignirent la BRI qu’en 1996. La banque a ouvert des bureaux au Mexique et à Hong Kong mais demeure très eurocentrique. Les pays baltes, la Macédoine et la Slovénie ont été acceptés mais pas le Pakistan, ni le Kazakhstan qui est pourtant une des grosses nations de l’Eurasie. Pour l’Afrique, seule l’Algérie et l’Afrique du Sud sont membres. Le Nigéria, qui a la plus grosse population du continent n’a pas été admis.
Considérant le rôle pivot de la BRI dans l’économie transnationale, son profil bas est assez remarquable. En 1930, un journaliste du New York Times nota que la culture du secret à la BRI était si forte qu’il n’était même pas permis de regarder à l’intérieur de la salle de direction, même lorsque les directeurs l’avaient quitté. Peu de changement en ce domaine. Les journalistes ne sont pas admis dans l’enceinte du QG lorsque les réunions sont en cours. Les officiels de la BRI parlent très rarement aux membres de la presse et quand ils le font, c’est avec grande réticence. La stratégie semble marcher. Le mouvement Occupy Wall Street, les mouvements anti-mondialisation, les réseaux de protestation, ont tous ignoré la BRI. Centralbahnpaltz 2 à Bâle est tranquille. Il n’y a aucun manifestant devant le bâtiment, personne ne campe sur les trottoirs devant la place ou dans les parcs environnants, pas de comités de réceptions animés pour les banquiers centraux mondiaux.
Alors que l’économie mondiale saute de crise en crise, les institutions financières sont passées à la loupe comme jamais auparavant. Des légions de journalistes, de blogueurs et de journalistes d’enquête épient les mouvements de chaque banque et pourtant, à part quelques brèves mentions sur les pages financières des journaux, la Banque des Règlements Internationaux a largement réussi à éviter d’attirer une quelconque attention sur elle. Enfin, jusqu’ici…
source : https://resistance71.wordpress.com/2015/04/15/au-coeur-de-lhydre-financiere-la-banque-des-reglements-internationaux-de-bale-linstitution-la-plus-secrete-au-monde/
Bardamu- Admin
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Un article remarquable Paralleye, merci pour cette trouvaille qui demande à être creusée car nous touchons là au cœur de la Bête ! A ce propos, voir ce site en anglais : http://www.webpal.org/SAFE/aaareconstruction/philosophical/money/
Un travail remarquable sur le sujet de l'argent dette, la Banque Mondiale.... Et ce n'est pas un hasard si Jésus chassant les marchands du Temple est en vignette en bas à droite de la page !
Page 7 : du lourd sur la "géo-banco-politique" : http://www.webpal.org/SAFE/aaareconstruction/philosophical/money/Meaning%20Part%20Seven.htm
(Site en cours de sauvegarde)
Ah oui Para, en passant, je lis dans ton post les mots de "Bâle" et "grands prêtres". Cela ne te rappelle rien ? Si ça ce n'est pas le langage des oiseaux !
Un travail remarquable sur le sujet de l'argent dette, la Banque Mondiale.... Et ce n'est pas un hasard si Jésus chassant les marchands du Temple est en vignette en bas à droite de la page !
Page 7 : du lourd sur la "géo-banco-politique" : http://www.webpal.org/SAFE/aaareconstruction/philosophical/money/Meaning%20Part%20Seven.htm
(Site en cours de sauvegarde)
Ah oui Para, en passant, je lis dans ton post les mots de "Bâle" et "grands prêtres". Cela ne te rappelle rien ? Si ça ce n'est pas le langage des oiseaux !
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Info importante : Je n'ai rien à voir avec le Bardamu qui officie sur le site llp.org et encore moins celui qui officiait sur Quenel+.
paralleye- Admin
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De rien Bardamu et merci pour les compléments. (eh oui c'est les grands prêtres de Baal qui mènent la danse dans ce jeu de dupe )
Voici encore un article qu'il faut absolument lire,car il contient de très nombreuses infos complémentaires à ceux qui précèdent :
https://resistance71.wordpress.com/2014/01/27/nouvel-ordre-mondial-haute-finance-et-maison-rockefeller/
Un article monumental.
Par contre il est évident que ce n'est pas du côté de l'idéologie fasciste qu'il faut aller chercher si l'on veut comprendre la doctrine satanique qui anime ces conspirateurs de la Haute-Finance et leur projet mégalomaniaque et criminel de contrôle absolu, mais bien du côté du projet multi-séculaire et démoniaque du Judaïsme messianique occulte (qui n'a pas hésité à financer le Nazisme au XXème siècle avant de le détruire d'ailleurs, pour arriver à ses fins d'Ordo Ab Chaos,d'où la confusion de certains),véhiculant une doctrine kabbalistique à laquelle toutes ses familles se rattachent,inspiré de la subversion dite de la "rédemption par le péché" :
Sinon en piqure de rappel des liens cités dans l'article :
Le dossier Rockefeller :
https://novusordoseclorum.1fr1.net/t7226-au-cour-du-nouvel-ordre-mondial-le-dossier-rockefeller
"Le cartel de la réserve fédérale: les huit familles" +
"Le cartel de la réserve fédérale: les franc-maçons et la maison Rothshchild"
à la page 1 de ce sujet :
https://novusordoseclorum.1fr1.net/t6821-l-ennemie-de-l-humanite-mise-a-nue-la-haute-banque-internationale?highlight=banque
Voici encore un article qu'il faut absolument lire,car il contient de très nombreuses infos complémentaires à ceux qui précèdent :
Nouvel Ordre Mondial, haute finance et maison Rockefeller
A lire aussi sur le sujet sur ce blog:
Notre « Dossier Rockefeller » (traduction du livre de Gary Allen mentionné dans l’article ci-dessous) et « Le cartel de la réserve fédérale: les huit familles »
— Résistance 71 —
Banquiers suisses Banque des Règlements Internationaux et la Maison Rockefeller
Dean Henderson
23 janvier 2014
url de l’article original:
http://deanhenderson.wordpress.com/2014/01/23/swiss-bankers-bis-the-house-of-rockefeller/
~ Traduit de l’anglais par Résistance 71 ~
Il y a trois ans, Rudolf M. Elmer, chef du secteur des Iles Caymans de la grosse banque suisse Julius Baer, annonça qu’il avait donné à Wikileaks des informations concernant 2000 personnes et entreprises influentes qu’il dit engagées dans la fraude fiscale et autres activités criminelles. Elmer décrivit ceux qu’il a exposa comme des “piliers de la société”.
(Extrait du Chaptitre 18: The International Bankers: Big Oil & Their Bankers…)
L’utilisation de compte bancaires Eurodollar offshore par les super-riches coûtent des milliers de milliards de dollars en revenus annuels aux gouverments ne pouvant joindre les deux bouts dans le monde. En 1963 le marché Eurodollar valait environ 148 millions de dollars, dès 1982 il valait 2 000 milliards de dollars, tandis que la capacité d’argent américain M-1 se tenait à 442 milliards de dollars (NdT: la base M1 d’argent est la quantité physique disponible en cash et sur les comptes bancaires courants).
En 1950, les entreprises américaines avaient une part de 26% des revenus fiscaux des Etats-Unis. En 1990, elles ne couvraient plus que 9% de la masse fiscale, contribuant au déficit budgétaire massif et à la dette courante des Etats-Unis se chiffrant à 14 000 milliards de dollars. En 2009, des géants entrepreneuriaux comme Bank of America, General Electrics, Exxon Mobil ne payaient pas d’impôts fédéraux. Le bénéfice net d’Exxon Mobil pour cette année là fut de 45 milliards de dollars. Ces entreprises utilisent des subsidiaires dans les îles contrôlées par la Couronne britannique (NdT: maintenant nos lecteurs savent ce que veut dire “couronne britannique” lorsque le terme est employé. Il ne s’agit pas de la famille royale, mais de la City de Londres et de la Banque d’Angleterre contrôlée par la famille Rothschild) comme les Bahamas, les Bermudes ou les Île Caymans, afin de gruger l’IRS (le fisc).
Ces marchés opaques d’Eurodollar dans des paradis fiscaux servent aussi à laver plus blanc les pétrodollars, l’argent de la drogue de la CIA et les bénéfices des ventes d’armes illégales du Mossad. Des fonds illicites en sortent blanchis sur les comptes des mega-banques mondiales. Des banques suisses secrètes jouent un grand rôle dans le manège. La plus puissante d’entre elles étant la Banque pour les Règlements Internationaux (NdT: la BRI qui est la banque centrale des banques centrales, toutes tout ce qu’il y a de plus privé !..)
La BRI fut établie à Bâle en Suisse en 1930. C’est la banque la plus puissante au monde, une banque centrale mondiale contrôlée par huit familles qui contrôlent le cercle des banques centrales de presque toutes les nations. Le tout premier président de la BRI fut la banquier des Rockefeller Gates McGarrah, un officiel de la Chase Manhattan Bank et de la Réserve Fédérale. McGarrah est le grand-père de l‘ancien directeur de la CIA Richard Helms (NdT: Un très grand nombre des directeurs de la CIA furent liés de près à la haute finance et à Wall Street, la liste vaudrait un article à lui seul. Il suffit d’en tirer les conclusions qui s’imposent…). Les Rockefeller et les Morgan ont des liens três étroits avec la City de Londres et la famille Rothschild.
La BRI est propriété de la Réserve Fédérale, de la Banque d’Angleterre, de la Banque d’Italie, de la Banque du Canada, de la Swiss National Bank, Nerderlandsche Bank, la Bundesbank et la Banque de France. L’historien Carroll Quiggley dit que la BRI faisait partie d’un plan, “celui de créer un système mondial de contrôle financier qui serait dans des mains privées et capable de contrôler et de dominer le système politique de chaque pays et l’économie totale du monde, d’être contrôlé de manière féodale par les banques centrales du monde agissant de concert par accords secrets.”
Le gouvernement américain a eu un manque de confiance dans la BRI, faisant pression pour sa disparition sans succès à la conférence de Bretton Woods en 1944. Aub lieu de cela le pouvoir des huit familles en contrôle fut renforcé avec la création lors de cette conférence du FMI et de la Banque Mondiale. La Banque de la Réserve Fédérale ne prit des parts de la BRI qu’en 1994. La BRI tient au moins 10% des réserves monétaires d’au moins 80 des banques centrales du monde, du FMI et autres institutions multilatérales. Elle sert d’agent financier pour les accords internationaux, collecte des informations sur l’économie mondiale et sert de prêteur de dernier recours pour prévenir un effondrement financier global.
La BRI fait la promotion d’un agenda de monopole capitaliste fasciste. Elle a donné un pont d’emprunt à la Hongrie dams les années 90 pour assurer la privatisation de l’économie de ce pays. Elle a servi d’intermédiaire pour le financement Illuminati d’Adolf Hitler, mené par les Warburg J. Henry Schroeder et la banque Mendelshon d’Amsterdam. Bon nombre de chercheurs affirment que la BRI est le cœur et centre nerveux du blanchiment mondial de l’argent de la drogue.
Ce n’est pas une coïncidence si la BRI a son QG en Suisse, l’endroit favori pour cacher les richesses de l’aristocratie mondiale et QG d’à la fois de la loge maçonique P2 Alpine et Nazi International.
Bretton Woods fut une manne pour les huit familles. Le FMI et la Banque Mondiale étaient des entités centrales à ce “nouvel ordre mondial”. En 1944, les premiers bons de la Banque Mondiale furent absorbés par Morgan Stanley et First Boston. La famille banquière française Lazard devint plus impliquée dans les intérêts de la famille Morgan. Lazard-Frères, la plus grosse banque d’investissement française est propriété des Lazard et des familles David-Weill, de vieux briscards de la finance de Gêne représentés par Michele Davive. Un PDG récent de Citigroup fut Sanford Weill.
En 1968, Morgan Guaranty lança Euro-Clear, une banque basée à Bruxelles gérante de systèmes pour les securities en Eurodollar. Ce fut la première opération automatique de la sorte. Certains la nommèrent “La Bête”. Bruxelles sert aussi de QG pour la nouvelle BCE (Banque Centrale Européenne) et pour l’OTAN. En 1973, les officiels de la Morgan se rencontrèrent secrètement aux Bermudes pour raviver de manière illégale la vieille maison Morgan, 20 ans avant l’arrêt de la loi Glass Steagal. Morgan et les Rockefeller donnèrent leur soutien financier à la banque Merrill Lynch, la propulsant dans les 5 plus grosses banques d’investissement américaines. Merrill est maintenant partie de Bank of America.
John D. Rockefeller employa sa fortune amassée dans le pétrole pour acheter Equitable Trust, qui a phagocyté plusieurs grandes banques et corporations dans les années 1920. La grande dépression aida grandement à consolider le pouvoir des Rockefeller. Sa banque Chase fusionna avec Kuhn Loeb et sa Manahttan Bank pour former la Chase Manhattan Bank, cimantant ainsi la relation de longue durée des deux familles.
Les Kuhn Loebs et les Rothschilds fnancèrent la quête des Rockefeller pour devenir les rois du pétrole américains. La Natonal City Bank de Cleveland assura à John D. les fonds dont il avait besoin pour s’embarquer dans le monopole de l’industrie du pétrole américaine. La banque fut identifiée dans un audit du congrès américain comme étant une des trois banques propriété des Rothschild aux états-Unis durant les années 1870, lorsque Rockefeller incorpora, créa la Standard Oil de l’Ohio.
Un associé de la Standard Oil des Rockefeller était Edward Harkness, dont la famille en vint à contrôler Chemical Bank. Un autre fut James Stillman, dont la famille contrôlera par la suite Manufactorers Hanover Trust. Ces deux banques font maintenant partie de JP Morgan Chase. Deux des filles de James Stillman marièrent deux des fils de William Rockefeller. Ces deux familles contrôlent Citigroup.
Dans le monde des assurances, les Rockefeller contrôlent Metropolitan Life, Equitable Life, Prudential and New Yok Life. Les banques Rockefeller contrôlent 25% de tous les biens des 50 plus grandes banques commerciales des Etats-Unis et 30% de tous les biens des 50 plus grandes compagnies d’assurance US. Les compagnies d’assurance,dont la toute première fut lancée aux Etats-Unis par les franc-maçons au travers de leur entité Woodman’s of America, jouent un tout premier rôle dans le blanchiment de l’argent de la drogue aux Bermudes.
Alors que leur richesse pétrolière gonflait, la famille bougea vers des investissements en aval de la production, achetant des entreprises qui fabriquaient des produits à base de pétrole. Par exemple, d’après le magazine Nexus New Time, les Rockefeller contrôlent 40% de l’industrie pharmaceutique américaine.
D’autres entreprises sous contrôle Rockefeller incluent Exxon Mobil, Chevron Texaco, BP Amoco, Marathon Oil, Freeport McMoRan, Quaker Oats, ASARCO, United, Delta, Northwest, ITT, International Harvester, Xerox, Boeing, Westinghouse, Hewlett-Packard, Honeywell, International Paper, Pfizer, Motorola, Monsanto, Union Carbide and General Foods.
La Fondation Rockefeler a des liens financiers très étroits avec à la fois les Fondations Ford et Carnegie. D’autres aventures philanthropiques incluent le Fond des Frères Rockefeller, le Rockefeller Institute for Medical Research, General Education Board, Rockefeller University and the University of Chicago, qui vomit un flot d’économistes d’extrême-droite comme Milton Friedman, qui servent de vitrine et de propagandistes pour le capital international.
La famille possède 30 Rockefeller Plaza, où un sapin de noël national est illuminé chaque année et un Centre Rockefeller. David Rockefeller fut instrumental dans la construction des tours du World Trade Center. La résidence principale des Rockefeller est un grand complexe dans le haut de l’état de New York appelé Pocantico Hill. Ils possèdent également un 32 pièces duplex sur la 5ème avenue de Manhattan, un manoir à Washington DC, le Monte Sacro Ranch au Venezuela, des plantations de café en Equateur, plusieurs fermes au Brésil, une propriété à Seal Harbor dans le Maine et des stations balnéaires dans les Caraïbes, Hawaii et Porto-Rico.
Les familles Dulles et Rockefeller sont cousines. Allen Dulles créa la CIA, assista les nazis, couvra l’assassinat de Kennedy avec sa commission Warren et fit un pacte avec la Confrérie des Frères Musulmans pour créer des assassins sous contrôle psychologique. Son frère John Foster Dulles présida les fonds de trusts bidons de la Goldman Sachs avent l’effondrement boursier de 1929 et il aida son frère à renverser les gouvernements de gauche progressistes au Guatemala et en Iran dans les années 1950. Tous deux étaient membres de Skull & Bones, du CFR et franc-maçons au 33ème degré.
Les Rockefeller furent instrumentaux à la formation du Club De Rome dévoué à la dépopulation mondiale, qu’ils créèrent dans leur propriété de Bellagio en Italie. Le propriété de Pocantico Hill donna naissance à la Commission Trilatérale. La famille est un financier majeur du mouvement eugéniste qui pondit Hitler, du clonage humain et de l’actuelle obsession avec la génétique et l’ADN dans les cercles scientifiques américains. John Rockefeller Junior était à la tête du Conseil sur la Population jusqu’à sa mort.
Son fils qui porte le même prénom est un sénateur de l’état de Virginie de l’Ouest. Son frère Winthrop Rockefeller fut Lieutenant Gouverneur de l’Arkansas et est l’homme le plus puissant de l’état. Dans un article avec la magazine Playboy en 1975, le vice-président des Etats-Unis Nelson Rockefeller, qui était aussi gouverneur de l’état de New York, articula la vision de sa famille comme suit: “Je suis un grand croyant en une planification totale et mondiale de l’économie, du social, de la politique et de l’armée.”
Mais de tous les frères Rockefeller, c’est le fondateur de la Commission Trilatérale (CT) et président de la Chase Manhattan Bank, David, qui a propulsé l’agenda fasciste de la famille à l’échelle mondiale. Il a défendu le Shah d’Iran, le régime d’apartheid sud-africain et la junte militaire de Pinochet au Chili. Il est le plus grand financier du CFR, de la CT et (pendant la guerre du Vietnam) du Comittee for Effective and Durable Peace in Asia, une aventure contractuelle fastueuse pour les profiteurs de guerre.
Nixon lui demande d’être son ministre des finances, mais David Rockefeller refusa, sachant que son pouvoir était bien plus grand en tant que grand patron de la Chase Manhattan Bank. D’après l’écrivain Gary Allen (NdT: Dont nous avons traduit ici son remarquable “Dossier Rockefeller”), en 1973: “David Rockefeller rencontra 27 chefs d’état, incluant les dirigeants de la Chine et de l’URSS.” Suite au Nugan Hand/CIA coup d’état en 1975 contre le premier ministre australien nationaliste Gough Whitlam, son successeur nommé par la couronne britannique se dépêcha de se rendre aux Etats-Unis, où il ne rencontra le président Gerald Ford qu’après avoir consulté David Rockefeller.
Les documents que Mr Elmer a communiqué à Wikileaks vont sans aucun doute faire la lumière sur certains “piliers de la société” ; mais ne soyons aucunement surpris de voir les gros poissons se barrer avec l’appât, le ligne et le bouchon…
https://resistance71.wordpress.com/2014/01/27/nouvel-ordre-mondial-haute-finance-et-maison-rockefeller/
Un article monumental.
Par contre il est évident que ce n'est pas du côté de l'idéologie fasciste qu'il faut aller chercher si l'on veut comprendre la doctrine satanique qui anime ces conspirateurs de la Haute-Finance et leur projet mégalomaniaque et criminel de contrôle absolu, mais bien du côté du projet multi-séculaire et démoniaque du Judaïsme messianique occulte (qui n'a pas hésité à financer le Nazisme au XXème siècle avant de le détruire d'ailleurs, pour arriver à ses fins d'Ordo Ab Chaos,d'où la confusion de certains),véhiculant une doctrine kabbalistique à laquelle toutes ses familles se rattachent,inspiré de la subversion dite de la "rédemption par le péché" :
Le credo Sabbataïste-Frankiste,doctrine infernale de la Synagogue de Satan pour la Révolution
Sinon en piqure de rappel des liens cités dans l'article :
Le dossier Rockefeller :
https://novusordoseclorum.1fr1.net/t7226-au-cour-du-nouvel-ordre-mondial-le-dossier-rockefeller
"Le cartel de la réserve fédérale: les huit familles" +
"Le cartel de la réserve fédérale: les franc-maçons et la maison Rothshchild"
à la page 1 de ce sujet :
https://novusordoseclorum.1fr1.net/t6821-l-ennemie-de-l-humanite-mise-a-nue-la-haute-banque-internationale?highlight=banque
Bardamu- Admin
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Un apport remarquable de plus au sujet Paralleye Un grand merci !
On peut dire exactement la même chose du communisme !
Thèse+Antithèse=Synthèse !!!
Les rédacteurs de resistance71 ont choisi l'antithèse de l'idéologie fasciste, mais ceci n'enlève rien à la qualité de leur travail de traduction (quand on sait lire leurs commentaires en gardant en tête les fondamentaux du schéma hégélien !)
Un article du blog du liesi qui fait allusion aux conséquences immédiates de tout cela :
La crise financière et monétaire actuelle, comme les G-VAIN qui se succèdent, montrent que les gouvernements n’ont plus du tout le contrôle sur l’économie.
On le constate depuis longtemps, mais là, la réalité s’impose avec une dureté extrême. Des puissances financières, que les lâches traduisent comme des « forces de marché », ont pris le contrôle de la marche de l’économie mondiale avec une évidence aveuglante pour qui à le courage de regarder la vérité en face. Ces puissances financières sont occultes puisqu’elles ont décidé de diriger par PROCURATION, via une classe politique veule, sans aucune dignité, totalement indifférente au bien commun et à l’avenir national. Les gouvernements européens, pour leur grande majorité, sont devenus les « collabos » de ces forces financières, en les laissant agir en toute impunité, sans les dénoncer.
Certains accusent de grosses Firmes comme Goldman Sachs ou JP Morgan, mais ils ne vont pas plus loin, c’est-à-dire jusqu’aux familles oligarchiques qui contrôlent ces groupes, et à l’inéluctable cartel bancaire dénoncé par exemple par un président Roosevelt dans les années trente. « Il existe un cartel bancaire au sein de grands centres financiers qui contrôle le gouvernement depuis Andrew Jackson ».
Cette impuissance volontaire des gouvernements a déjà des conséquences nombreuses, ne serait-ce que sur le plan géopolitique, comme on l’a vu avec la Libye où l’on a honteusement collaboré avec Al Qaïda, qui tue nos soldats en Afghanistan. Mais du point de vue social, le pire est à attendre. Car il faut pousser le raisonnement jusqu’au bout : les banquiers internationaux qui organisent le massacre de l’économie réelle grâce aux instruments spéculatifs de l’économie virtuelle, ont bien un PLAN. Qui dit plan dit complot ? Bien évidemment. Il s’agit de créer un chaos pour un Nouvel Ordre des choses : le NOM de la Bête.
Cette Bête avec sa religion des droits de l’homme (qui ne veut rien dire) veut mettre en place un monde nouveau qui n’est autre qu’une dictature, une tyrannie sans pitié. Détruire la famille avec la promotion de l’homosexualité, droit de tuer les bouches inutiles, à commencer par les personnes âgées, on voit bien que l’opinion est travaillée en ce sens par les moulins à propagande des officines des droits de l’homarde.
Dans cette perspective planifiée depuis au moins la création de la banque centrale américaine (rappelons que Paul Warbug annonçait déjà un gouvernement mondial par consentement ou par la force), la dépression qui se fait jour doit servir de tremplin pour introduire des changements politiques et consolider un monde orwélien. Et les choses ne vont malheureusement pas en rester là aujourd’hui puisque le carnage n’a pas encore vraiment commencé.
La dégringolade des cours de bourse et surtout des banques, n’a pas encore eu les conséquences attendues par l’Elite sur le plan social. Nous le redisons clairement, les gens seront spoliés. L’épargne de millions de personnes va être aspirée de plus en plus vite et la classe moyenne sera inexistante à brève échéance. Il suffit pour s’en convaincre de voir les magouilles qui ont lieu actuellement sur les cours des métaux pour permettre à l’Elite de faire son dernier ramassage. C’est du moins ce que l’on nous a confié à deux reprises cette semaine, du côté de la Suisse.
https://liesidotorg.wordpress.com/2011/09/28/qui-collabore-au-suicide-collectif/#comments
paralleye a écrit:
Par contre il est évident que ce n'est pas du côté de l'idéologie fasciste qu'il faut aller chercher si l'on veut comprendre la doctrine satanique qui anime ces conspirateurs de la Haute-Finance et leur projet mégalomaniaque et criminel de contrôle absolu, mais bien du côté du projet multi-séculaire et démoniaque du Judaïsme messianique occulte (qui n'a pas hésité à financer le Nazisme au XXème siècle[i] avant de le détruire d'ailleurs, pour arriver à ses fins d'Ordo Ab Chaos
On peut dire exactement la même chose du communisme !
Thèse+Antithèse=Synthèse !!!
Les rédacteurs de resistance71 ont choisi l'antithèse de l'idéologie fasciste, mais ceci n'enlève rien à la qualité de leur travail de traduction (quand on sait lire leurs commentaires en gardant en tête les fondamentaux du schéma hégélien !)
Un article du blog du liesi qui fait allusion aux conséquences immédiates de tout cela :
Qui collabore au « suicide collectif » ?
La crise financière et monétaire actuelle, comme les G-VAIN qui se succèdent, montrent que les gouvernements n’ont plus du tout le contrôle sur l’économie.
On le constate depuis longtemps, mais là, la réalité s’impose avec une dureté extrême. Des puissances financières, que les lâches traduisent comme des « forces de marché », ont pris le contrôle de la marche de l’économie mondiale avec une évidence aveuglante pour qui à le courage de regarder la vérité en face. Ces puissances financières sont occultes puisqu’elles ont décidé de diriger par PROCURATION, via une classe politique veule, sans aucune dignité, totalement indifférente au bien commun et à l’avenir national. Les gouvernements européens, pour leur grande majorité, sont devenus les « collabos » de ces forces financières, en les laissant agir en toute impunité, sans les dénoncer.
Certains accusent de grosses Firmes comme Goldman Sachs ou JP Morgan, mais ils ne vont pas plus loin, c’est-à-dire jusqu’aux familles oligarchiques qui contrôlent ces groupes, et à l’inéluctable cartel bancaire dénoncé par exemple par un président Roosevelt dans les années trente. « Il existe un cartel bancaire au sein de grands centres financiers qui contrôle le gouvernement depuis Andrew Jackson ».
Cette impuissance volontaire des gouvernements a déjà des conséquences nombreuses, ne serait-ce que sur le plan géopolitique, comme on l’a vu avec la Libye où l’on a honteusement collaboré avec Al Qaïda, qui tue nos soldats en Afghanistan. Mais du point de vue social, le pire est à attendre. Car il faut pousser le raisonnement jusqu’au bout : les banquiers internationaux qui organisent le massacre de l’économie réelle grâce aux instruments spéculatifs de l’économie virtuelle, ont bien un PLAN. Qui dit plan dit complot ? Bien évidemment. Il s’agit de créer un chaos pour un Nouvel Ordre des choses : le NOM de la Bête.
Cette Bête avec sa religion des droits de l’homme (qui ne veut rien dire) veut mettre en place un monde nouveau qui n’est autre qu’une dictature, une tyrannie sans pitié. Détruire la famille avec la promotion de l’homosexualité, droit de tuer les bouches inutiles, à commencer par les personnes âgées, on voit bien que l’opinion est travaillée en ce sens par les moulins à propagande des officines des droits de l’homarde.
Dans cette perspective planifiée depuis au moins la création de la banque centrale américaine (rappelons que Paul Warbug annonçait déjà un gouvernement mondial par consentement ou par la force), la dépression qui se fait jour doit servir de tremplin pour introduire des changements politiques et consolider un monde orwélien. Et les choses ne vont malheureusement pas en rester là aujourd’hui puisque le carnage n’a pas encore vraiment commencé.
La dégringolade des cours de bourse et surtout des banques, n’a pas encore eu les conséquences attendues par l’Elite sur le plan social. Nous le redisons clairement, les gens seront spoliés. L’épargne de millions de personnes va être aspirée de plus en plus vite et la classe moyenne sera inexistante à brève échéance. Il suffit pour s’en convaincre de voir les magouilles qui ont lieu actuellement sur les cours des métaux pour permettre à l’Elite de faire son dernier ramassage. C’est du moins ce que l’on nous a confié à deux reprises cette semaine, du côté de la Suisse.
https://liesidotorg.wordpress.com/2011/09/28/qui-collabore-au-suicide-collectif/#comments
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Info importante : Je n'ai rien à voir avec le Bardamu qui officie sur le site llp.org et encore moins celui qui officiait sur Quenel+.
paralleye- Admin
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Un ouvrage poids lourd sur le sujet arrive à l'horizon,rien de moins que le livre de Carroll Quigley,« Histoire secrète de l’oligarchie anglo-américaine »,traduit pour la première fois en français et qui sortira le 15 mai normalement.
Présentation :
http://www.scriptoblog.com/index.php/component/content/article/35-actu-scripto/actualite-des-editions-le-retour-aux-sources/1692-prevente-de-histoire-secrete-de-l-oligarchie-anglo-americaine-par-carroll-quigley
https://www.dailymotion.com/video/x2nvklg_carroll-quigley-dans-le-documentaire-d-alex-jones-invisible-empire-extrait_webcam
Présentation :
Histoire secrète de l’oligarchie anglo-américaine
Carroll Quigley.
Présenté par Pierre Hillard.
Éditions Le retour aux sources.
Disponible sur notre boutique en prévente
(voir conditions ci-dessous)Ce grand livre de Carroll Quigley (1910-1977), professeur à l’université de Georgetown est paru en anglais après sa mort en 1981.Nous pouvons affirmer que cette parution en langue française de l’Histoire secrète de l’oligarchie anglo-américaine, est véritablement une œuvre de salubrité publique.
En effet, grâce aux travaux de cet universitaire américain, il est désormais possible de mieux connaître les arcanes de ce monde oligarchique opaque dont l’action a été déterminante pour le monde anglo-saxon et, par ricochet, pour la planète entière.
L’auteur développe et explique à partir d’abondantes pièces d’archives que les élites anglo-saxonnes ont élaborées, dans la deuxième moitié du XIXè siècle, un véritable plan de bataille afin de permettre à l’Empire britannique associé aux Etats-Unis d’asseoir une hégémonie complète sur le monde. Cette volonté de puissance et de domination a été l’œuvre d’une poignée d’hommes liés intimement à la haute finance de la City et de Wall Street.Tout un groupe, issu de la haute aristocratie et bourgeoisie britannique en liaison avec une élite américaine, émerge. Fort d’un travail de bénédictin, Carroll Quigley recense les noms et expose les ambitions de cette « super classe » ou « famille technocratique » avant l’heure définie par des liens sociaux et familiaux étroits.
Pierre Hillard
« Selon Quigley, les puissances du capitalisme financier (1850-1932) avaient pour ambition de créer un système mondial de contrôle financier dans les mains du secteur privé capable de dominer le système politique de chaque pays et l'économie mondiale… »
Site officiel de l’auteur (en anglais uniquement) : www.carrollquigley.netDétails sur le produit :
Sortie : 15 mai 2015
Prix public : 26,00€
ISBN : 978-2-35512-062-6
Format 17x24
Broché : 450 pages[size=16]Attention, ce produit n'est pas encore officiellement disponible.
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http://www.scriptoblog.com/index.php/component/content/article/35-actu-scripto/actualite-des-editions-le-retour-aux-sources/1692-prevente-de-histoire-secrete-de-l-oligarchie-anglo-americaine-par-carroll-quigley
https://www.dailymotion.com/video/x2nvklg_carroll-quigley-dans-le-documentaire-d-alex-jones-invisible-empire-extrait_webcam
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Kabbale satanique et guématrie, ou la signature occulte du BREXIT par le Pouvoir Occulte mondialiste judéo-messianique
Un article extrêmement révélateur à lire, pour toutes ceux et celles qui s'illusionnent naïvement sur le "Brexit", en croyant que le processus de "chaos constructif" en cours n'a rien à voir avec l'agenda du Pouvoir Occulte.
http://cristalain.over-blog.fr/2016/06/brexit-et-le-magic-7-pas-de-place-au-hasard-pour-un-krach-economique-mondial-06-2016.html
Un article extrêmement révélateur à lire, pour toutes ceux et celles qui s'illusionnent naïvement sur le "Brexit", en croyant que le processus de "chaos constructif" en cours n'a rien à voir avec l'agenda du Pouvoir Occulte.
Brexit et le "Magic 7": Pas de place au hasard pour un krach économique mondial ! - 06/2016.
Le Chiffre Symbolique du Brexit : 777,7
Brexit et le "Magic 7": Pas de place au hasard pour un krach économique mondial !
Si certains croient encore que les événements majeurs de l'histoire, en particulier dès qu'il s'agit d'économie, n'étaient pas méthodiquement prévus à l'avance, ils changeront peut-être d'avis après avoir lu cet article.
Le 29 septembre 2008, l'index du Dow Jones s'est effondré de 777 points.
Il s'agissait de la sixième crise de ces 50 dernières années, soit une exactement tous les 7 ans.
1) Octobre 1973 : Crise pétrolière
2) 1980 : Récession en Amérique + Krach du marché de l'argent
3) Octobre 1987 : On appelle parfois "Lundi noir" la journée du lundi 19 octobre 1987, où l'indice Dow Jones de la Bourse de New York s'effondra de 22,6 %, la seconde plus importante baisse jamais enregistrée en un jour sur un marché d'actions, devancée seulement par le krach de la bourse islandaise de 2008
3) Février 1994 : Krach obligataire
4) Septembre 2001 : À Paris, le CAC 40, indice phare des principales valeurs entame en septembre 2000 une dégringolade accentuée par les attentats du 11 septembre 2001. Krash boursier 6 jours après 11 septembre (7.3 points)
5) Septembre 2008 : Wall Street ferme avec une baisse de 7 %, le Dow Jones perd 777.68 points, le Cac 40 perd 5 %
En Septembre 2015, on s'attendait donc à ce fameux septième krach, prétendument le pire de tous.
L'effondrement final de l'économie mondiale telle qu'on la connait actuellement.
Ce krach était prévu par plusieurs experts, des signes importants ont bien eu lieu mais le château de cartes ne s'est pas encore écroulé comme on le pensait.
Une erreur vous pensez ?
Manifestement pas.
Les résultats du Brexit ont crée un vendredi noir pour les bourses mondiales... 7 ans, 7 mois, 7 semaines et 7 jours après le précédant krach boursier.
David Cameron a programmé la date du référendum le 23 juin sachant parfaitement que cela provoquerait une panique dans les marchés le jour suivant.
Or le 24 Juin 2016 s'avère être exactement 7 ans, 7 mois, 7 semaines et 7 jours après le précédant krach boursier du 29 septembre 2008 et ses 777,7 points de perdus en un jour.
Qui pourrait croire à une "coïncidence fortuite" pareille ?
Cela s'appelle du chaos contrôlé.
L'élite sait parfaitement que son économie moribonde telle qu'elle est actuellement vit ses dernières heures et elle entend bien en profiter à la fois financièrement, politiquement mais également en asservissant davantage les peuples avec une nouvelle forme d'économie tout droit sortie des abysses du pouvoir occulte.
Nous parlons du reset de l'économie comme l'évoquait Christine Lagarde dans son discours lors du Forum économique Mondial de 2014.
Ce 777, Lagarde l'a également évoqué lors de son discours aux initiés du National Club la même année.
Cela veut dire que dès la dernière crise économique de 2008, qui était elle-même préméditée et qui coïncidait avec la fin de l'année Chemitta, la date exacte de la prochaine était déjà annoncée au monde entier.
Cette variation dans le déroulement classique des dites "crises économiques" pourrait s'expliquer par le fait que cette année shemitah constitue une fin de cycle, en l’occurrence un cycle de 7 fois 7 ans.
Les têtes pensantes auront voulu fêter ça en grande pompe en faisant cet énième pied de nez à la population mondiale qui n'y verra probablement que du feu.
Si le Brexit venait à précipiter la plus grande crise économique mondiale, cela arrangerait grandement l'élite puisqu'ils pourront mettre cela sur le dos de ceux qui auront choisi de tourner le dos à l'Europe alors qu'au final, cette mascarade est prévue de longue date et entièrement contrôlée en coulisse.
Cette forme de fourberie n'est pas un cas unique, bien au contraire.
Elle est habituelle, on dira même que "c'est signé". C'est ainsi que ceux qui tirent les ficelles fonctionnent depuis des siècles.
Parfois, les plans les plus efficaces sont qui sont exposés aux yeux de tous.
Nous serons bientôt fixé à savoir si ce vendredi noir du 24 juin dernier était un mauvais cap à passer ou... autre chose de plus ambitieux.
Publié par Fawkes News
http://fawkes-news.blogspot.fr/2016/06/le-brexit-et-le-magic-7-pas-de-place-au.html
Source: http://changera.blogspot.fr/2016/06/le-chiffre-symbolique-du-brexit-7777.html
http://cristalain.over-blog.fr/2016/06/brexit-et-le-magic-7-pas-de-place-au-hasard-pour-un-krach-economique-mondial-06-2016.html
paralleye- Admin
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ATTENTION Saisie des comptes bancaires courants...
source : https://www.youtube.com/watch?v=8iwHvUzKaCQ (censuré : nouveau lien https://www.youtube.com/watch?v=kwrzLcK2BXg )
La spoliation des mougeons (et de leurs épargnes durement gagnées) approche à grand pas...
Evidemment Delamarche n'intègre pas toutes les implications occultes de ce programme et où il doit mener en phase ultime, ainsi que la logique plus profonde dans laquelle il s'inscrit :
le lien avec le messianisme juif occulte et son idéologie mondialiste :
https://novusordoseclorum.1fr1.net/t7927-le-credo-sabbataiste-frankistedoctrine-infernale-de-la-synagogue-de-satan-pour-la-revolution
https://novusordoseclorum.1fr1.net/t8189-preuves-irrefutables-montrant-que-le-judaisme-est-une-religion-satanique-et-que-son-dieu-jehovah-est-un-demon
La raison de l'avalanche de migrants en Europe lors du déclenchement du "chaos constructif" :
https://novusordoseclorum.1fr1.net/t8390-preuves-de-la-conspiration-judeo-maconnique-mondialiste-concernant-l-immigration-invasion-incontrolable-pour-detruire-la-france-et-l-europe
L'utilité des falses flags dans le "management de la terreur" :
https://novusordoseclorum.1fr1.net/t8385-ordo-ab-chaos-attentats-de-paris-du-13-11-2015-ou-l-acceleration-du-plan-maconnique-mondialiste
(à ce propos, le dernier false flag à Barcelone d'il y a quelques jours, rentre en droite ligne du "Plan", cela n'aura échappé à personne...)
Le lien avec la géopolitique à longue échéance :
https://novusordoseclorum.1fr1.net/t3773p105-albert-pike-et-le-plan-luciferien-de-gouvernement-mondial#87021
Cette crise bancaire programmée va s'inscrire pile-poil dans l'agenda "Crise-Guerre-Révolution" dont nous avons déjà longuement parlé.
Le processus maçonnique recherché : "Ordo Ab Chaos"...
je vous conseille donc, si ce n'est pas encore fait, de vous dépêcher d'agir en conséquence par anticipation du sale coup à grande échelle qui se prépare, pour vous prémunir dans la mesure du possible de la grosse arnaque qui se profile et se verrouille doucement mais surement à l'horizon... car personne (à fortiori celui qui sait un peu à quoi s'en tenir sur les dessous du projet mondialiste) ne pourra dire qu'il ne savait pas, avec tous les signes avant coureur qui se multiplient.
« Nous sommes à la veille d’une transformation globale. Tout ce dont nous avons besoin est de la bonne crise majeure, et les nations vont accepter le Nouvel Ordre Mondial. »
– David Rockefeller
« Le but des Rockefeller et de leurs alliés est de créer un gouvernement mondial unique combinant le Supercapitalisme et le Communisme sous la même bannière, et sous leur contrôle. […] Est-ce que j’entends par là une conspiration? Oui, en effet. Je suis convaincu qu’il y a un tel complot, d’envergure internationale, en planification depuis plusieurs générations, et de nature incroyablement maléfique. »
– Lawrence Patton McDonald (1935-1983), congressiste américain tué dans l’attaque d’un vol de la Korean Airlines, dans un message public diffusé en 1976
http://www.nouvelordremondial.cc/2013/11/21/nouvel-ordre-mondial-ces-citations-a-ne-pas-oublier/
La famille Rockefeller, l'une des lignées "alliées", intimement de mèche avec la famille Rothschild, ceux-là même qui ont mis leur marionnette Macron sur le trône en France, pour finaliser leur agenda et terminer le "travail" :
Emmanuel Macron : la marionnette Rothschild
Tout est lié : tic tac tic tac...
Dernière édition par paralleye le 10/12/2018, 19:36, édité 1 fois
paralleye- Admin
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L'armée secrète du Nouvel Ordre Mondial
source : https://www.youtube.com/watch?v=JiHyIYhlhQU (censuré : nouveau lien : https://www.youtube.com/watch?v=e6kC-3163nE )
Je vous laisse deviner quelles sont les lignées de familles qui sont les contrôleurs réels derrières ces "armées privées"...
source : https://www.youtube.com/watch?v=JiHyIYhlhQU (censuré : nouveau lien : https://www.youtube.com/watch?v=e6kC-3163nE )
Je vous laisse deviner quelles sont les lignées de familles qui sont les contrôleurs réels derrières ces "armées privées"...
paralleye- Admin
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Date d'inscription : 04/06/2009
Les Rothschild vendent tout en urgence, quelque chose se prépare... Novembre 2018
source : https://www.youtube.com/watch?v=bhR5o1OdoHQ&t=10s
Intéressante intervention qui parle des intrigues en cours orchestrées par les tenants de la BRI et du réseau des Banques Centrales mondiales, autrement dit la famille RothSchild, en train de vendre toutes leurs fiducies à un niveau sans précédent dans l'histoire moderne...
Quand l'on sait que c'est ces même Rothschild qui annonçaient (on en a déjà parlé à plusieurs reprises) la date symbolique de 2018 trente ans plus tôt en 1988 dans leur magazine d'initiés "The Economist" comme période d'avènement (il ne faut pas prendre cette date à la lettre, mais plutôt comme un indice approximatif du calendrier à suivre pour les exécutant du Système) de la nouvelle monnaie mondiale devant émerger des cendres des monnaies actuelles (avec une majorité de dollar sous ses griffes), on se doute que la phase du complot arrive à son terme.
La couverture du The Economist de 1988
A la lumière de cet agenda, la logique de toutes les manipulations actuelles, monétaires, sociales et géopolitiques, deviennent limpides.
Les jongleries multiples (en apparence si contreproductive pour l'intérêt des Yankee... mais aucunement pour le NWO !!!) de la marionnette de spectacle kabbaliste Trump d'une part https://novusordoseclorum.1fr1.net/t8422-donald-trump-agent-la-solde-du-pouvoir-occulte-mondialiste?highlight=trump, qui finalise très habilement le dégagement du rôle dominant du dollar à l'international de par ses choix et ses pitreries désastreuses faites toutes exprès conformément à la politique de la FED chapeauté la BRI, associées d'autre part à l'effet de renforcement induite par la "contrebalance" (l'antithèse dans le plan des Illuminés https://novusordoseclorum.1fr1.net/t3773p105-albert-pike-et-le-plan-lucifrien-de-gouvernement-mondial#87021 ) Hassidique de la Judéo-Poutinerie au niveau géopolitique/monétaire, et plus encore du pouvoir montant de la Chine capitalo-communiste (si vanté par les Rockefeller eux-mêmes !), avec l'aide de son Pétro-Yuan et de ses "nouvelles routes de la Soie" (archi soutenue par le FMI et le réseau de la BRI !!!) évidemment liées au plan mondialiste de leurs Banques Centrales membres elles aussi du réseau de la BRI https://novusordoseclorum.1fr1.net/t7551p125-actualits-russie-brics-eurasie-imposture-mondialiste-pro-nouvel-ordre-mondial?highlight=eurasie , indique clairement le jeu qu'orchestre la Haute-Finance internationale au niveau global.
Un jeu de dupes dont la majorité n'y comprend rien, idiots-utiles de la "dissidence" compris.
Le tout est couplé "comme par hasard" à l'orchestration programmée de mouvements de "contestation du système" en Occident, mouvements promus et présentés par les médias aux ordres comme "citoyens" (sic !), mais en vérité complètement manipulés par derrière dès le départ par l'élite occulte financière chapeautée par ces même Rothschild https://novusordoseclorum.1fr1.net/t8590-le-mouvement-spontan-des-gilets-jaunes#91769 , mouvement s'inscrivant dans une logique d'expérience sociale et d'Ordo Ab Chaos (servant autant de "test de réaction" que de "diversion stratégique" pour noyer dans un flux de contestation orchestrée d'autres intrigues https://novusordoseclorum.1fr1.net/t8390p25-preuves-de-la-conspiration-judo-maonnique-mondialiste-concernant-l-immigration-invasion-incontrlable-pour-dtruire-la-france-et-l-europe#91768 ).
Que tout cela arrive alors qu'au même moment encore, une marionnette déglinguée sado-maso luciférienne comme Macron est mis au pouvoir en France par ces même Rothschild, est là encore, d'une logique limpide... https://novusordoseclorum.1fr1.net/t8498p25-emmanuel-macron-la-marionnette-rothschild?highlight=macron
Mais qui comprend aujourd'hui le "sens de l'histoire" ?
Tout cela marque l'indication du drame à venir souhaitée par ces mêmes élites messianiques en Occident, là où le système transitoire de Breton Woods prédomine encore pour un très court laps de temps.
En effet, chose capital à comprendre, c'est tout ce système né de Breton Woods basé à la racine sur le modèle du roi-dollar (qui reste encore à l'heure actuelle, pour très peu de temps, la monnaie de réserve pour les échanges internationaux) qui va flamber dans un gigantesque feu d'artifice, comme symbolisée dans la revue des Rothschild déjà en 1988.
Le tout dans une ignorance complète des vraies coulisses qui s'orchestrent et qui se préparent.
Le roi-dollar a tout détruit et tout corrompu pour préparer la naissance du "nouveau monde", il doit maintenant s'effacer pour laisser la place à cette "monnaie unique" du nouveau monde, selon le voeu de ces mêmes élites.
Vous comprenez la logique ?
Evidemment l'Euro, cette monnaie maillon faible archi-dépendante du roi-dollar et de ses contrôleurs occultes, va cramer avec (c'est prévu depuis le début, l'UE étant, dans son modèle actuel, une tour de Babel en mutation !) dans un gigantesque brasier, qui amènera le plus grand effondrement programmée de l'histoire moderne !
Nous sommes aux portes du chaos mondial et d'une dissolution de grande ampleur, qui amènera LA "grande crise" sociale et monétaire indispensable à l'avènement du "Nouvel Ordre Mondial" dont le patriarche de la famille Rockefeller (agent numéro 1 des Rothschild en Amérique, et impliquée avec eux dans le réseau des Banques Centrales !) a appelé (là encore !) de ses voeux (cf. mon avant-dernier message de ce sujet).
Cela dégénérera en dernier recours en Guerre Mondiale, celle qui est (là encore...) prophétisée et appelée de ses voeux par le messianisme juif (voir lien plus bas sur la "Synagogue de Satan et le credo sabbataïste-frankiste"), qui l'a intégrée au coeur de son projet d'Harmagueddon depuis le commencement.
Notons pour finir que si cette vidéo ci-dessus met intelligemment le doigt sur les magouilles actuelles des Rothschild, elle néglige naïvement le rôle exact de l'Eurasie mondialiste dans le processus, et dans quelle logique maçonnique-mondialiste leur projet de dédollarisation s'inscrit.
Un commentaire sous la vidéo d'un certain "Cédric Maury" le lui rappelle fort bien.
Il existe des fois des gens qui arrive, à l'aide de quelques paragraphes, synthétiser de manière remarquable le problème.
Cette citation à donc toute sa place ici car elle résume l'intrigue mondialiste actuelle de manière lumineuse :
Cédric Maury a écrit:La Banque Centrale de la Fédération de Russie et la Banque de Chine sont effectivement sous contrôle de la BRI rothschildienne sise à Bâle en Suisse, mais la dédollarisation de ces 2 banques centrales servent les intérêts des banquiers globalistes et je vais tenter de vous expliquer pourquoi et comment. La FED, par la hausse progressive des taux et la réduction de son bilan (très lente il est vrai), est SCIEMMENT en train de détruire le statut du dollar en tant que monnaie de réserve mondiale. Les globalistes aux commandes ont pour objectif de mettre en place une monnaie mondiale (volet monétaire d'un gouvernement mondial) et pour ce faire ils doivent dynamiter le dollar US (le dollar US doit progressivement s'effacer devant la future monnaie mondiale). La FED est entre leurs mains et depuis l'arrêt du dernier Quantitative Easing elle poursuit cet unique but, rien de plus, rien de moins. Jetez un coup d'oeil à la couverture de The Economist de 1988 (journal appartenant à la dynastie Rosthschild) sur laquelle est représentée un phoenix et vous verrez qu'ils préparent cette monnaie mondiale depuis des décennies, le dernier obstacle étant le dollar US (qui n'en a plus pour longtemps). La FED ne tardera pas à lui donner le coup de grâce (les autres devises majeures chuteront dans le sillages du dollar) en poursuivant jusqu'au bout la hausse des taux directeurs puis les institutions supra-nationales que sont le FMI et la Banque Mondiale remplaceront le dollar US avec un embryon de monnaie mondiale constituée par les DTS et certainement basé sur la technologie blockchain. Il faut dire que les politiques commerciales protectionnistes et l'assortiment de sanctions mises en place par le secrétaire au Trésor de l'administration Trump vis-à-vis de ses concurrents et vassaux ne feront qu'accélérer ce phénomène puisque la Chine et la Russie, via leurs banques centrales respectives se débarrassent déjà du dollar depuis de nombreux mois. Les oligarchies russes et chinoises sont aussi mondialistes, et tout ce petit monde tend vers une monnaie mondiale. Malheureusement Poutine n'est pas, et ne peut pas être un rempart contre le Nouvel Ordre Mondial, il en est partie intégrante, le problème c'est que l'oligarchie russe affiliée aux juifs hassidiques Loubavitch se dispute avec l'oligarchie anglo-saxonne affiliée aux Rothschild pour la répartition des aires d'influences (conflit en Syrie, Ukraine etc...). Voilà, j'espère avoir éclairé un peu votre lanterne.
JC2R a écrit:Merci pour ces précisions c'est très intéressant.
https://www.youtube.com/watch?v=bhR5o1OdoHQ&t=10s
J'invite ce Cédric Maury à prendre connaissance de nos sujets, il y a des infos fondamentales qui devraient l'intéresser grandement.
Les dupes et autres idiots utiles de la "dissidence", type Soral (qui encense le kabbaliste sioniste Trump comme un "résistant au système"... sic !!!) ou encore Ploncard d'Assac (qui répète comme un mouton écervelé dans ses conférences que la "chute du dollar" est le "signe" de la "fin du mondialisme" qu'il nomme ensuite "judéo-américain"... sic !!!), montre à quel point certains de nos prétendus milieux sont fondamentalement et grossièrement ignorants des véritables intrigues supérieures ourdies par le mondialisme judéo-messianique et ses élites kabbalistiques judéo-maçonniques financières.
Ces élites sataniques sont judéo-globalistes et judéo-mondialistes, non pas judéo-française, ni judéo-américaine, ni judéo-nationaliste de quoi que ce soit (même si elles manipulent les idiots-utiles de patriotes pour les faire rentrer sous la coupe du sionisme et les pousser ensuite contre le monde musulman... Ordo Ab Chaos de l'Harmagueddon oblige), car elles honnissent la notion même de nation. (sauf quand il s'agit d'Israël bien sûr...)
Elles sont judéo-internationalistes, et le fait qu'elle se servent d'un temps d'un "instrument" ou d'une nation quelconque (comme les yankee et le dollar) ne veut pas dire "qu'elles sont" cet instrument.
Une fois que "l'instrument" a fait le boulot pour le Nouvel Ordre Mondial, elle peuvent le jeter, surtout quand elles en ont un nouveau tout prêt à l'emploi pour prendre la relève.
Elles veulent un Gouvernement Mondial, sur lequel reposera une Monnaie mondiale et une Contre-religion mondiale (kabbalistique).
Méfiez-vous de ces personnes dans la dissidence passant sous silence la logique profonde de ce complot mondial messianique car non seulement elles vous induisent gravement en erreur, mais en plus elles servent, sur plusieurs points-clés de compréhensions, et à leur insu (à moins que cela ne soit fait exprès pour certains !), l'agenda du Nouvel Ordre Mondial.
Cela est fait en mélangeant désastreusement le vrai et le faux sur plusieurs points... chose qui a le non moins désastreux effet d'embrouiller inextricablement la vision globale du complot judéo-maçonnique mondialiste, et donc de pouvoir avoir la bonne grille de lecture pour en comprendre les rouages.
Concernant la mystique satanique des messianistes Rothschild et compagnie dont il est fait mention dans la vidéo ci-dessus, la "rédemption par le péché", je renvoi à ce sujet-clé :
https://novusordoseclorum.1fr1.net/t7927-le-credo-sabbataste-frankistedoctrine-infernale-de-la-synagogue-de-satan-pour-la-rvolution
C'est la concrétisation de ce plan occulte multi-séculaire (d'inspiration juive kabbaliste) qui se finalise aujourd'hui sous nos yeux.
Il faut être aveugle pour ne pas le voir.
PS : Les deux vidéos de mes interventions précédentes ayant été censurées, j'ai mis à jour les liens.
paralleye- Admin
- Nombre de messages : 3337
Date d'inscription : 04/06/2009
En complément de mon intervention précédente, j'attire votre attention sur cette vidéo :
source : https://www.youtube.com/watch?v=-ROxRivCUqA
L'auteur, qui a fort bien cerné la logique truquée en cours, fait quelques spéculations dans ses prédictions : je ne me risquerais pas pour ma part à avancer de date précise, que ce soit dans 3 mois, 6 mois, 1 an où un peu plus selon les intrigues prévues à l'avance par le calendrier occulte.
C'est pour bientôt en tout cas !
Car il est certain qu'en bout de course le "crack" orchestré par les Rothschild et Cie va arriver, aussi soudainement et surement qu'ils ont comploté celui de 1929 et la crise "préparatoire" de la suivante (la GRANDE ce coup-ci, qui va être 1929 puissance 10...) survenue en 2008, crise que bien sûr, ni les médias aux ordres, ni les laquais pseudo-experts (à la solde des banksters) n'ont vu venir... si vous êtes encore assez stupide pour laisser votre argent chez les bankters malgré tous nos avertissement, les signes avant-coureurs multiples et les magouilles/complots d'ingénieries sociales qui se multiplient en guise d'expérience sociale et de conditionnement des masses https://novusordoseclorum.1fr1.net/t8590-le-mouvement-spontan-des-gilets-jaunes#91775 / https://novusordoseclorum.1fr1.net/t8390p25-preuves-de-la-conspiration-judo-maonnique-mondialiste-concernant-l-immigration-invasion-incontrlable-pour-dtruire-la-france-et-l-europe#91768 / https://novusordoseclorum.1fr1.net/t8555-2018-la-fin-du-jeu-o-comment-le-pouvoir-occulte-a-dj-tout-sign-en-coulisses / https://novusordoseclorum.1fr1.net/t8498p25-emmanuel-macron-la-marionnette-rothschild#91744 , mystifications et conspirations qui préparent la mutation du Système et l'Ordo Ab Chaos qui va l'accompagner, grand bien vous en fasse.
Vous mériterez alors tout ce qui va vous arriver tout simplement... et vos enfants vous maudiront demain pour votre stupidité et votre lâcheté.
Et si vous avez la chance d'y survivre malgré votre ruine irrémédiable (conséquence d'ailleurs de votre ruine morale), sans doute irez-vous crever pour la haute-finance internationale dans une troisième et dernière grande guerre, car il va de soi que le bouquet final du "crack", pour liquider définitivement la notion même de "nation", sera cette guerre mondiale (déjà inscrite dans l'agenda occulte https://novusordoseclorum.1fr1.net/t3773p105-albert-pike-et-le-plan-lucifrien-de-gouvernement-mondial#87021 )
Et si vous ne croyez pas que la nation est l'ennemi numéro un de ces élites apatrides, laissez-moi vous citer un personnage célèbre à l'influence non négligeable :
http://canempechepasnicolas.over-blog.com/2017/05/edmond-de-rothschild-le-verrou-qui-doit-sauter-maintenant-c-est-la-nation-les-banques-n-ont-pas-de-patrie-elles-ont-seulement-des-su
Vous allez comprendre en fin de course (avec le crack monétaire, la mise à feu du système actuel et la création/manipulation de pseudo-mouvement de "contestation" du "pouvoir en place"... tous ces pions précités étant intégralement orchestrés et manipulés par l'oligarchie juive/kabbaliste chapeautée par la famille Rothschild et le Pouvoir Occulte, qui contrôlent aussi le réseau des banques centrales) en quoi la "conception de la république" va changer.
Il est fort probable que la marionnette Macron sautera (il est probable aussi que son avenir soit déjà assuré par derrière, à moins qu'il ne soit tout simplement "sacrifié" par ses maîtres, la Révolution ayant coutume de dévorer ses propres enfants...) de son poste à la fin de toute cette orchestration de l'élite financière... les pseudos-masses matérialistes mystifiées par les Rothschild & Cie croiront (dans leur stupidité inénarrable) alors avoir obtenu "gain de cause", et prendront alors les "nouvelles mesures", les nouvelles "conceptions sociétales" (nécessaire à la "mutation du système"), et bien sûr les grands sacrifices qui l'accompagneront, comme allant de soi, nécessaire à un avenir meilleur, qu'elles attendront longtemps...
Et quoi de mieux pour changer "notre conception de la république"...qu'une "sixième république" par exemple ! (vous verrez qu'ils s'arrangeront pour faire de celle-ci un pont d'intégration directe vers un Gouvernement Mondial)
C'est tellement vrai que ces idées là commencent déjà à germer chez les idiots-utiles de tout bord, et les "gilets jaunes" (avec leurs revendications bassement matérialistes, complètement manipulées et ne remontant jamais aux causes spirituelles du mal qui ronge le pays) en sont "comme par magie" le support et le porte étendard à l'heure actuelle :
https://blogs.mediapart.fr/brigitte-pascall/blog/141218/les-gilets-jaunes-rendent-possible-limpossible-dhier
Vous l'aurez compris, pour les mougeons formatés aux médias-mainstreams et au lavage de cerveau de l'éducation nationale judéo-maçonnique depuis la tendre enfance, la République n'est pas le problème, elle est la solution, il en faut juste une nouvelle, autant dire encore une autre, ou pour être plus clair, encore et toujours plus de république...
https://www.france-histoire-esperance.com/dieu-se-rit-hommes-deplorent-effets-dont-cherissent-causes-jacques-benigne-bossuet/
Ils ont juste oubliés l'essence et l'esprit de la république, d'où elle vient, ce qu'elle est, ce qu'elle représente, sa nature intrinsèquement mauvaise et destructrice pour la nation et l'être humain dans ses principes fondamentaux :
La mystique de la laïcité - généalogie de la religion républicaine de Junius Frey à Vincent Peillon (Youssef Hindi répond à Jean-Michel Vernochet)
https://www.youtube.com/watch?v=nrDHu7Z6xtg
La redoutable stratégie des Rothschild pour 2019
source : https://www.youtube.com/watch?v=-ROxRivCUqA
L'auteur, qui a fort bien cerné la logique truquée en cours, fait quelques spéculations dans ses prédictions : je ne me risquerais pas pour ma part à avancer de date précise, que ce soit dans 3 mois, 6 mois, 1 an où un peu plus selon les intrigues prévues à l'avance par le calendrier occulte.
C'est pour bientôt en tout cas !
Car il est certain qu'en bout de course le "crack" orchestré par les Rothschild et Cie va arriver, aussi soudainement et surement qu'ils ont comploté celui de 1929 et la crise "préparatoire" de la suivante (la GRANDE ce coup-ci, qui va être 1929 puissance 10...) survenue en 2008, crise que bien sûr, ni les médias aux ordres, ni les laquais pseudo-experts (à la solde des banksters) n'ont vu venir... si vous êtes encore assez stupide pour laisser votre argent chez les bankters malgré tous nos avertissement, les signes avant-coureurs multiples et les magouilles/complots d'ingénieries sociales qui se multiplient en guise d'expérience sociale et de conditionnement des masses https://novusordoseclorum.1fr1.net/t8590-le-mouvement-spontan-des-gilets-jaunes#91775 / https://novusordoseclorum.1fr1.net/t8390p25-preuves-de-la-conspiration-judo-maonnique-mondialiste-concernant-l-immigration-invasion-incontrlable-pour-dtruire-la-france-et-l-europe#91768 / https://novusordoseclorum.1fr1.net/t8555-2018-la-fin-du-jeu-o-comment-le-pouvoir-occulte-a-dj-tout-sign-en-coulisses / https://novusordoseclorum.1fr1.net/t8498p25-emmanuel-macron-la-marionnette-rothschild#91744 , mystifications et conspirations qui préparent la mutation du Système et l'Ordo Ab Chaos qui va l'accompagner, grand bien vous en fasse.
Vous mériterez alors tout ce qui va vous arriver tout simplement... et vos enfants vous maudiront demain pour votre stupidité et votre lâcheté.
Et si vous avez la chance d'y survivre malgré votre ruine irrémédiable (conséquence d'ailleurs de votre ruine morale), sans doute irez-vous crever pour la haute-finance internationale dans une troisième et dernière grande guerre, car il va de soi que le bouquet final du "crack", pour liquider définitivement la notion même de "nation", sera cette guerre mondiale (déjà inscrite dans l'agenda occulte https://novusordoseclorum.1fr1.net/t3773p105-albert-pike-et-le-plan-lucifrien-de-gouvernement-mondial#87021 )
Et si vous ne croyez pas que la nation est l'ennemi numéro un de ces élites apatrides, laissez-moi vous citer un personnage célèbre à l'influence non négligeable :
Edmond de Rothschild : "Le Verrou qui doit sauter maintenant, c’est la Nation !"
Les banques n'ont pas de patrie, elles ont seulement des succursales.Emmanuel Macron, ex-associé-gérant de cette banque, est un digne héritier des Rothschild promu à la tête de la République.
Il y a 47 ans déjà, sous le règne du Président Georges Pompidou, dans un entretien accordé à la revue "Entreprise" (ancêtre de la revue l’"Expansion") et publié en page 62 à 65 du n°775 de cette revue en date du 18 juillet 1970, Edmond de Rothschild, aujourd’hui décédé, quatre ans avant qu’il ne fonde la section européenne de l’aujourd’hui célèbre "Commission Trilatérale", créée aux Etats-unis par David Rockefeller et Zbignew Brzezinsky, et quatre mois avant le décès brutal et inopiné (rupture d’anévrisme) du Général de Gaulle à Colombey, déclarait déjà (en haut de la seconde colonne de la page 64 de cet entretien :" Le verrou qui doit sauter à présent, c’est la nation ! " et par là notre conception de la République.... Un authentique visionnaire !
http://canempechepasnicolas.over-blog.com/2017/05/edmond-de-rothschild-le-verrou-qui-doit-sauter-maintenant-c-est-la-nation-les-banques-n-ont-pas-de-patrie-elles-ont-seulement-des-su
Vous allez comprendre en fin de course (avec le crack monétaire, la mise à feu du système actuel et la création/manipulation de pseudo-mouvement de "contestation" du "pouvoir en place"... tous ces pions précités étant intégralement orchestrés et manipulés par l'oligarchie juive/kabbaliste chapeautée par la famille Rothschild et le Pouvoir Occulte, qui contrôlent aussi le réseau des banques centrales) en quoi la "conception de la république" va changer.
Il est fort probable que la marionnette Macron sautera (il est probable aussi que son avenir soit déjà assuré par derrière, à moins qu'il ne soit tout simplement "sacrifié" par ses maîtres, la Révolution ayant coutume de dévorer ses propres enfants...) de son poste à la fin de toute cette orchestration de l'élite financière... les pseudos-masses matérialistes mystifiées par les Rothschild & Cie croiront (dans leur stupidité inénarrable) alors avoir obtenu "gain de cause", et prendront alors les "nouvelles mesures", les nouvelles "conceptions sociétales" (nécessaire à la "mutation du système"), et bien sûr les grands sacrifices qui l'accompagneront, comme allant de soi, nécessaire à un avenir meilleur, qu'elles attendront longtemps...
Et quoi de mieux pour changer "notre conception de la république"...qu'une "sixième république" par exemple ! (vous verrez qu'ils s'arrangeront pour faire de celle-ci un pont d'intégration directe vers un Gouvernement Mondial)
C'est tellement vrai que ces idées là commencent déjà à germer chez les idiots-utiles de tout bord, et les "gilets jaunes" (avec leurs revendications bassement matérialistes, complètement manipulées et ne remontant jamais aux causes spirituelles du mal qui ronge le pays) en sont "comme par magie" le support et le porte étendard à l'heure actuelle :
Le crépuscule jaune fluo de la Vème République : les Gilets Jaunes appellent à une sixième Republique ! Comme disait Alain Badiou dans Les Inroks de mai 2017, "les jeunes et les classes populaires sont clairement demandeurs d'une offensive anti systeme"(sic).
Offensive anti système qui passe bien sûr par la VIEME Republique, mais pas seulement.
https://blogs.mediapart.fr/brigitte-pascall/blog/141218/les-gilets-jaunes-rendent-possible-limpossible-dhier
Vous l'aurez compris, pour les mougeons formatés aux médias-mainstreams et au lavage de cerveau de l'éducation nationale judéo-maçonnique depuis la tendre enfance, la République n'est pas le problème, elle est la solution, il en faut juste une nouvelle, autant dire encore une autre, ou pour être plus clair, encore et toujours plus de république...
« Dieu se rit des hommes qui déplorent les effets dont ils chérissent les causes. » Jacques-Bénigne Bossuet
https://www.france-histoire-esperance.com/dieu-se-rit-hommes-deplorent-effets-dont-cherissent-causes-jacques-benigne-bossuet/
Ils ont juste oubliés l'essence et l'esprit de la république, d'où elle vient, ce qu'elle est, ce qu'elle représente, sa nature intrinsèquement mauvaise et destructrice pour la nation et l'être humain dans ses principes fondamentaux :
La mystique de la laïcité - généalogie de la religion républicaine de Junius Frey à Vincent Peillon (Youssef Hindi répond à Jean-Michel Vernochet)
https://www.youtube.com/watch?v=nrDHu7Z6xtg
La République maçonnique ne veut qu’aucun jeune cerveau ne lui échappe
La révolution française
Nesta Webster - La révolution mondiale
La Franc-Maçonnerie et la Révolution française - Maurice Talmeyr
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L'Ordo Ab Chaos et la "mutation" systémique du paradigme monétaire actuel (qui passera par la mise à feu du système actuel, comme longuement développé dans les messages qui précèdent) approche à grand pas.
Outre tout ce que nous avons déjà mis en lumière sur l'agenda occulte en cours en train de se finaliser, agenda occulte ayant pour but d'orchestrer et de planifier le passage de la "pax americana" à la "pax judäica" https://www.egaliteetreconciliation.fr/Le-grand-projet-d-Israel-selon-l-eschatologie-islamique-19872.html (et c'est d'ailleurs dans cette logique occulte que les authentiques contrôleurs du système ont sorti "l'affaire Epstein" https://novusordoseclorum.1fr1.net/t8614-le-financier-juif-epstein-accuse-de-trafic-sexuel-sur-mineures#91951, au même titre que toutes les autres "révélations" précédentes, Wikileaks, Pizzagate etc...) voici ce que vient de relayer Pierre Hillard, concernant les dernières déclarations d'un des plus important émissaire de la famille Rothschild (contrôlant la City de Londres et le réseaux des Banques Centrales, chapeautée par la B.R.I.) :
source : https://www.facebook.com/HillardPierre/?__tn__=kC-R&eid=ARBlnwXh-mnquhbWPZizBE75B7pQZdVxpm2MxigGjs79kylcwabFhtFI4siWV2xtUfZr-AJHhW5FhRN7&hc_ref=ARRl3tRrfcIcvgl16U2Pv6YfpW5uIkx0EpySe2qBSc92UFKMvd2AFOxE93z7n46yQ98&fref=nf
Il faut savoir lire (en y intégrant tout ce que nous avons mis en lumière sur la phase de "mutation" actuelle du complot mondial messianique) entre les lignes de ces passages extraordinaires.
Ils annoncent ouvertement, par l'un des plus autorisé agents des financiers internationaux contrôlant le monde en coulisse, que le système de vampirisation judéo-maçonnique (dit de "Bretton Woods" et basé sur la domination du dollar) tel que ces messieurs l'avaient coordonné pour la période transitoire née de la Seconde guerre mondiale a fait son temps, et qu'il va maintenant disparaître pour faire place à l'étape suivante souhaité par les maîtres de l'échiquier.
Une étape d'ailleurs intimement lié à la dématérialisation/digitalisation et à l'avènement de l'IA.
Plus que jamais, ce sujet (et la super boîte de pandore qu'il contient) est d'une actualité brûlante :
Gnose et transhumanisme
Tout ceux d'entres les laquais aux ordres du Pouvoir Occulte qui profitaient encore du système yankee calqué sur Bretton Woods (lié à la domination du pétro-dollar) vont donc soit devoir revoir leur jeu, soit passer à la trappe ! (pensez à "l'affaire Epstein", qui permet de faire suprêmement vacciller tout ce beau monde !!! Quel incroyable timing !!!)
La "transformation" (il serait plus juste de parler de "transe-formation" avec ce qu'ils préparent au niveau social !!!) et la "Grande Crise" prophétisée par le patriarche de la famille Rockefeller dans les années 90 pour voir l'avènement tant espéré depuis des décennies par ces kabbalistes occultes de la Finance Internationale https://novusordoseclorum.1fr1.net/t7927-le-credo-sabbataiste-frankistedoctrine-infernale-de-la-synagogue-de-satan-pour-la-revolution , du "Nouvel Ordre Mondial" http://www.nouvelordremondial.cc/2013/11/21/nouvel-ordre-mondial-ces-citations-a-ne-pas-oublier/ approche donc de manière imminente.
A l'heure qu'il est (cf. le message plus haut qui en traite directement) les Rothschild et leurs proches associés de la B.R.I. ont certainement déjà bazardé la très grande majorité de tout ce qui leur restaient d'actions.
Les intrigues pour finaliser le "Brexit", autrement dit pour les initiés kabbalistes le "Berechit" https://kabbale-kabbalah.blogspot.com/2016/06/brexit-berechit-le-secret-du-brexit-en.html (fixé semble-t-il par la City de Londres, sauf nouvelle "prolongation" qui reste toujours possible, pour la fête d'Halloween de cette année, une date importante du calendrier satanique) rentre évidemment aussi - et directement - dans cette logique truquée de l'agenda occulte.
Tout est donc en train de se finaliser et de se mettre en place avec la précision d'un horloger, et les dernières déclarations triées sur le volet du patron de la "Banque of England" devrait mettre la puce à l'oreille à tout le monde... enfin à toute personne ayant encore des yeux pour voir !
Les "cocus" (du genre de ceux qui ont foi, non plus - hélas ! - en Dieu... mais dans les banques et dans le système monétaire actuel au point d'y laisser toutes leurs économies, autrement dit la majorité des gens) vont avoir sous peu, sévèrement, mais alors très sévèrement "mal au c"... enfin vous me conprenez je pense, pas besoin de vous faire un dessin !!!
Et pour ceux qui savent ce qu'il va se passer, préparez-vous, et soyez vigilants et prudents !
Et comme une image vaut mieux que mille mots, méditez donc celle ci-dessous, car ce nouveau "système" mondialiste aura une "particularité" bien précise, que le patron de la Bank Of England se garde bien de mentionner ouvertement, et pour cause : la mise à feu du système du papier-chiotte Dollar (et donc de tout le sytème occidental actuel qui en dépend, pas besoin de vous dire que l'Euro va être saigné à mort) sera remplacé par un nouveau système "multi-polaire", fortement lié aux Blockchains et à son entourloupe digitale centralisatrice, et celui-ci sera "assuré" par la ré-indexation aux métaux précieux (raison pour laquelle les émissaires des Banques Centrales, réseau Rothschild, Chine et Russie en tête, se gavent d'or et d'argent à mort actuellement, au point d'avoir provoqué - avec l'aide du réseau JP Morgan, intermédiaire des Rothschild - un "corner de l'argent" dernièrement).
Quand tout ce processus sera terminé (ratissage de tout l'or et des métaux précieux, liquidation de toutes les actions fiduciaires par les lignages de l'élite kabbaliste), l'étincelle finale sera gratté par les contrôleurs du veau d'or pour le remplacement du vieux système à faire flamber (solve et coagula maçonnique), la Crise MONSTRUEUSE va arriver, et hop, soudainement sous les yeux hébétés de tout les cocus, tout prendra feu et le décollage se produira :
https://saintebible.com/revelation/13-17.htm
Outre tout ce que nous avons déjà mis en lumière sur l'agenda occulte en cours en train de se finaliser, agenda occulte ayant pour but d'orchestrer et de planifier le passage de la "pax americana" à la "pax judäica" https://www.egaliteetreconciliation.fr/Le-grand-projet-d-Israel-selon-l-eschatologie-islamique-19872.html (et c'est d'ailleurs dans cette logique occulte que les authentiques contrôleurs du système ont sorti "l'affaire Epstein" https://novusordoseclorum.1fr1.net/t8614-le-financier-juif-epstein-accuse-de-trafic-sexuel-sur-mineures#91951, au même titre que toutes les autres "révélations" précédentes, Wikileaks, Pizzagate etc...) voici ce que vient de relayer Pierre Hillard, concernant les dernières déclarations d'un des plus important émissaire de la famille Rothschild (contrôlant la City de Londres et le réseaux des Banques Centrales, chapeautée par la B.R.I.) :
Pierre Hillard a écrit:
Discours extraordinaire du gouverneur de la Banque d'Angleterre (Mark Carney), le 23 août 2019, à Jackson Hole en présence d'autres gouverneurs des banques centrales (Etats-Unis, etc ...). Il annonce la fin du dollar comme monnaie de référence au profit d'une "monnaie hégémonique synthétique" (SHC) sous-entendu dématérialisée au sein d'un monde multipolaire.
L'annonce de "The Economist", en 1988, de l'avènement d'une monnaie mondiale n'est plus très loin. Indirectement, cela indique que l'effondrement du système actuel se prépare afin de mettre sur pied un autre système conforme à l'idéal de l'oligarchie financière. Voir mon livre, entre autres, « Archives du mondialisme » annexe 9.
https://www.bankofengland.co.uk/…/the-growing-challenges-fo…
Ci-joint quelques extraits :
Le sigle IMFS : International Monetary and Financial System
Le sigle EMEs : Emerging Market Economies
PAGE 5 :
That is, we need to improve the structure of the current IMFS In the longer term, we need to change the game.
When change comes, it shouldn’t be to swap one currency hegemon for another. Any unipolar system is unsuited to a multi-polar world. We would do well to think through every opportunity, including those presented by new technologies, to create a more balanced and effective system.
PAGE 15 :
As a consequence, it is an open question whether such a new Synthetic Hegemonic Currency (SHC) would be best provided by the public sector, perhaps through a network of central bank digital currencies. Even if the initial variants of the idea prove wanting, the concept is intriguing. It is worth considering how an SHC in the IMFS could support better global outcomes, given the scale of the challenges of the current IMFS and the risks in transition to a new hegemonic reserve currency like the Renminbi. An SHC could dampen the domineering influence of the US dollar on global trade. If the share of trade invoiced in SHC were to rise, shocks in the US would have less potent spillovers through exchange rates, and trade would become less synchronised across countries.43 By the same token, global trade would become more sensitive to changes in conditions in the countries of the other currencies in the basket backing the SHC. The dollar’s influence on global financial conditions could similarly decline if a financial architecture developed around the new SHC and it displaced the dollar’s dominance in credit markets. By reducing the influence of the US on the global financial cycle, this would help reduce the volatility of capital flows to EMEs. Widespread use of the SHC in international trade and finance would imply that the currencies that compose its basket could gradually be seen as reliable reserve assets, encouraging EMEs to diversify their holdings of safe assets away from the dollar. This would lessen the downward pressure on equilibrium interest rates and help alleviate the global liquidity trap.
Traduction
PAGE 5 :
C'est-à-dire que nous devons améliorer la structure de l'actuel FMI à plus long terme, nous devons changer le jeu.
Quand le changement arrive, il ne devrait pas être d'échanger une monnaie hégémonique pour une autre. Tout système unipolaire n'est pas adapté à un monde multipolaire. Nous ferions bien de réfléchir à toutes les occasions, y compris celles présentées par les nouvelles technologies, afin de créer un système plus équilibré et efficace.
PAGE 15 :
En conséquence, il est une question ouverte de savoir si une nouvelle monnaie hégémonique synthétique (Shc) serait la mieux fournie par le secteur public, peut-être par le biais d'un réseau de monnaies numériques de la banque centrale. Même si les variantes initiales de l'idée prouvent le vouloir, le concept est intrigant. Il est utile de réfléchir à la façon dont un shc dans le FMI pourrait soutenir de meilleurs résultats mondiaux, étant donné l'ampleur des défis du FMI actuel et les risques en transition vers une nouvelle monnaie de réserve hégémonique comme le renminbi. Un Shc pourrait freiner l'influence dominatrice du dollar américain sur le commerce mondial. Si la part des échanges facturés dans le shc devait augmenter, les chocs aux États-Unis auraient des retombées moins puissantes par le biais des taux de change, et le commerce deviendrait moins synchronisé entre les pays. De même, le commerce mondial deviendrait plus sensible aux changements de conditions dans les pays des autres monnaies du panier de la Shc. L’influence du dollar sur les conditions financières mondiales pourrait également diminuer si une architecture financière se développait autour du nouveau SHC et qu’elle remplaçait la domination du dollar sur les marchés du crédit. En réduisant l'influence des États-Unis sur le cycle financier mondial, cela aiderait à réduire la volatilité des flux de capitaux vers les EMEs. L'utilisation généralisée du Shc dans le commerce international et les finances impliquerait que les monnaies qui composent son panier pourraient progressivement être considérées comme des actifs de réserve fiables, encourageant les EMEs à diversifier leurs avoirs d'actifs sûrs à l'écart du dollar. Cela réduirait la pression à la baisse sur les taux d'intérêt à l'équilibre et aidera à soulager le piège mondial de la liquidité.
source : https://www.facebook.com/HillardPierre/?__tn__=kC-R&eid=ARBlnwXh-mnquhbWPZizBE75B7pQZdVxpm2MxigGjs79kylcwabFhtFI4siWV2xtUfZr-AJHhW5FhRN7&hc_ref=ARRl3tRrfcIcvgl16U2Pv6YfpW5uIkx0EpySe2qBSc92UFKMvd2AFOxE93z7n46yQ98&fref=nf
Il faut savoir lire (en y intégrant tout ce que nous avons mis en lumière sur la phase de "mutation" actuelle du complot mondial messianique) entre les lignes de ces passages extraordinaires.
Ils annoncent ouvertement, par l'un des plus autorisé agents des financiers internationaux contrôlant le monde en coulisse, que le système de vampirisation judéo-maçonnique (dit de "Bretton Woods" et basé sur la domination du dollar) tel que ces messieurs l'avaient coordonné pour la période transitoire née de la Seconde guerre mondiale a fait son temps, et qu'il va maintenant disparaître pour faire place à l'étape suivante souhaité par les maîtres de l'échiquier.
Une étape d'ailleurs intimement lié à la dématérialisation/digitalisation et à l'avènement de l'IA.
Plus que jamais, ce sujet (et la super boîte de pandore qu'il contient) est d'une actualité brûlante :
Gnose et transhumanisme
Tout ceux d'entres les laquais aux ordres du Pouvoir Occulte qui profitaient encore du système yankee calqué sur Bretton Woods (lié à la domination du pétro-dollar) vont donc soit devoir revoir leur jeu, soit passer à la trappe ! (pensez à "l'affaire Epstein", qui permet de faire suprêmement vacciller tout ce beau monde !!! Quel incroyable timing !!!)
La "transformation" (il serait plus juste de parler de "transe-formation" avec ce qu'ils préparent au niveau social !!!) et la "Grande Crise" prophétisée par le patriarche de la famille Rockefeller dans les années 90 pour voir l'avènement tant espéré depuis des décennies par ces kabbalistes occultes de la Finance Internationale https://novusordoseclorum.1fr1.net/t7927-le-credo-sabbataiste-frankistedoctrine-infernale-de-la-synagogue-de-satan-pour-la-revolution , du "Nouvel Ordre Mondial" http://www.nouvelordremondial.cc/2013/11/21/nouvel-ordre-mondial-ces-citations-a-ne-pas-oublier/ approche donc de manière imminente.
A l'heure qu'il est (cf. le message plus haut qui en traite directement) les Rothschild et leurs proches associés de la B.R.I. ont certainement déjà bazardé la très grande majorité de tout ce qui leur restaient d'actions.
Les intrigues pour finaliser le "Brexit", autrement dit pour les initiés kabbalistes le "Berechit" https://kabbale-kabbalah.blogspot.com/2016/06/brexit-berechit-le-secret-du-brexit-en.html (fixé semble-t-il par la City de Londres, sauf nouvelle "prolongation" qui reste toujours possible, pour la fête d'Halloween de cette année, une date importante du calendrier satanique) rentre évidemment aussi - et directement - dans cette logique truquée de l'agenda occulte.
Tout est donc en train de se finaliser et de se mettre en place avec la précision d'un horloger, et les dernières déclarations triées sur le volet du patron de la "Banque of England" devrait mettre la puce à l'oreille à tout le monde... enfin à toute personne ayant encore des yeux pour voir !
Les "cocus" (du genre de ceux qui ont foi, non plus - hélas ! - en Dieu... mais dans les banques et dans le système monétaire actuel au point d'y laisser toutes leurs économies, autrement dit la majorité des gens) vont avoir sous peu, sévèrement, mais alors très sévèrement "mal au c"... enfin vous me conprenez je pense, pas besoin de vous faire un dessin !!!
Et pour ceux qui savent ce qu'il va se passer, préparez-vous, et soyez vigilants et prudents !
Et comme une image vaut mieux que mille mots, méditez donc celle ci-dessous, car ce nouveau "système" mondialiste aura une "particularité" bien précise, que le patron de la Bank Of England se garde bien de mentionner ouvertement, et pour cause : la mise à feu du système du papier-chiotte Dollar (et donc de tout le sytème occidental actuel qui en dépend, pas besoin de vous dire que l'Euro va être saigné à mort) sera remplacé par un nouveau système "multi-polaire", fortement lié aux Blockchains et à son entourloupe digitale centralisatrice, et celui-ci sera "assuré" par la ré-indexation aux métaux précieux (raison pour laquelle les émissaires des Banques Centrales, réseau Rothschild, Chine et Russie en tête, se gavent d'or et d'argent à mort actuellement, au point d'avoir provoqué - avec l'aide du réseau JP Morgan, intermédiaire des Rothschild - un "corner de l'argent" dernièrement).
Quand tout ce processus sera terminé (ratissage de tout l'or et des métaux précieux, liquidation de toutes les actions fiduciaires par les lignages de l'élite kabbaliste), l'étincelle finale sera gratté par les contrôleurs du veau d'or pour le remplacement du vieux système à faire flamber (solve et coagula maçonnique), la Crise MONSTRUEUSE va arriver, et hop, soudainement sous les yeux hébétés de tout les cocus, tout prendra feu et le décollage se produira :
Apocalypse 13
16 Et elle fit que tous, petits et grands, riches et pauvres, libres et esclaves, reçussent une marque sur leur main droite ou sur leur front, 17 et que personne ne pût acheter ni vendre, sans avoir la marque, le nom de la bête ou le nombre de son nom. 18 C'est ici la sagesse. Que celui qui a de l'intelligence calcule le nombre de la bête. Car c'est un nombre d'homme, et son nombre est six cent soixante-six.
https://saintebible.com/revelation/13-17.htm
paralleye- Admin
- Nombre de messages : 3337
Date d'inscription : 04/06/2009
Trudeau, Merkel et Poutine à l’école de Klaus Schwab. La preuve en vidéo.
Voici Klaus Schwab en 2017 discutant de la façon dont le WEF a pénétré les gouvernements avec ses jeunes leaders mondiaux - comme Justin Trudeau.
https://www.youtube.com/watch?v=zvMYca935d0
Pour aller beaucoup plus en profondeur sur "docteur Klaus" le patron du Forum Economique Mondial de Davos, et comprendre qui opère derrière lui et quel est le dessein mondialiste/messianique qui s'orchestre par son biais, voir ici :
https://novusordoseclorum.1fr1.net/t7927p75-le-credo-sabbataiste-frankistedoctrine-infernale-de-la-synagogue-de-satan-pour-la-revolution#92535
https://novusordoseclorum.1fr1.net/t7927p75-le-credo-sabbataiste-frankistedoctrine-infernale-de-la-synagogue-de-satan-pour-la-revolution#92569
La phase finale de l'agenda de Grand Reset/Grande Réinitialisation pour la mutation du Système déclenchée par l'opération Covid https://novusordoseclorum.1fr1.net/t8628p175-les-etranges-coincidences-du-coronavirus-une-arme-qui-tombe-a-pic-dans-l-agenda-mondialiste-hasard-ou-calendrier-occulte#92704 puis accélérée par le biais du conflit truqué de factions "Russie vs Otan" en Ukraine, conflit signé "666" dès le départ par la Kabbale, faut-il le rappeler https://novusordoseclorum.1fr1.net/t8672-le-malefice-demoniaque-la-signature-de-la-kabbale-dans-le-conflit-russie-otan-en-ukraine#92612 , s'explique encore plus clairement quand on apprend par la bouche de la marionnette maléfique Klaus Schwab en 2017, que les agents du Nouvel Ordre Mondial que l'on agite stratégiquement sur la scène publique devant les masses aveugles, les Macron, Trudeau, Poutine, Merkel & Cie, sont tous passées par le vivier de Davos à un moment ou à un autre...
Cela ne vous rappelle-t-il pas très exactement ceci ?
https://novusordoseclorum.1fr1.net/t3259-pierre-de-villemarest-explique-le-gouvernement-secret#92622
C'était déjà Davos à l'époque de cette interview, lors de la fausse guerre froide et du faux conflit truqué entre les Etats-Unis et l'URSS, qui copinaient par derrière au niveau de ce que Pierre de Villemarest appelait le "Gouvernement Secret".
On comprend beaucoup mieux également pourquoi le projet mondialiste de "numérisation de la monnaie" se finalise partout presque en même temps en UE, mais aussi en Russie, aux Etats-Unis, en Chine, en cette année 2023... des factions géopolitiques censées apparemment être en conflits sur le terrain, mais qui coopèrent activement sur l'essentiel du projet mondialiste par derrière :
https://novusordoseclorum.1fr1.net/t8672-le-malefice-demoniaque-la-signature-de-la-kabbale-dans-le-conflit-russie-otan-en-ukraine#92801
Rien n'a changé d'un iota.
La vérité est que la Haute-Finance messianique est aux affaires et dirige le véritable scénario en coulisses, conformément aux ordres des lignages spéciaux de la Kabbale qui sont les propriétaires des Banques Centrales et de la fameuse B.R.I... (les conflits truqués sur le terrain que l'on agite devant les masses servant magistralement le plan Illuministe de "thèse vs antithèse", nécessaire pour converger vers la Synthèse globaliste https://novusordoseclorum.1fr1.net/t3773p105-albert-pike-et-le-plan-luciferien-de-gouvernement-mondial#87021).
A méditer avant de tomber dans le piège du "Diviseur" ici-bas, également Prince de ce Monde et Homicide depuis le Commencement, selon les mots du Christ lui-même.
Vous avez pour père le diable, et vous voulez accomplir les désirs de votre père. Il a été meurtrier dès le commencement, et il ne se tient pas dans la vérité, parce qu'il n'y a pas de vérité en lui. Lorsqu'il profère le mensonge, il parle de son propre fonds; car il est menteur et le père du mensonge.
https://saintebible.com/john/8-44.htm
Car c'est bel et bien lui qui inspire ces élites mondialistes et elles ne s'en cachent même pas, signant leurs crimes et leur(s) agenda(s) à la moindre occasion :
https://novusordoseclorum.1fr1.net/t8662-nouvel-ordre-mondial-judeo-messianique-rituel-occulte-sacrificiel-satanisme-et-jahvisme-les-preuves-terriblement-accablantes
https://novusordoseclorum.1fr1.net/t8690-les-griffures-du-diable-en-opposition-aux-principes-universels
https://novusordoseclorum.1fr1.net/t8560-lucifer-siege-a-l-onu-la-preuve-ultime
paralleye- Admin
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Source : https://odysee.com/@Freddy_Koeur_De_Lion:8/ITV-John-Doe-Le-Nouvel-Ordre-Digital-!!!!-Freddy-Live-Club-!!!!:b (cliquez sur ce lien-source pour visionner la vidéo en lecture directe)
Remarquable intervention de l'excellent John Doe (https://novusordoseclorum.1fr1.net/t8697-rappel-des-faits-sur-l-effroyable-imposture-du-sionisme-la-verite-que-les-medias-vous-cachent-sur-le-conflit-israelo-palestinien-et-sur-les-epouvantables-crimes-des-juifs#92861) pour comprendre le plan diabolique en cours orchestré par la Haute-Finance judéo-messianique à l'aide de la numérisation complète du Système, ceci s'opérant notamment par le biais de l'infestation par le contrôle digital dans la vie de tous les jours (visant un contrôle total de l'humanité).
Notons que ce projet liberticide orwellien est également lié de très près au plan hautement criminel en cours de finalisation des fameuses "Monnaies Numériques de Banques Centrales", en cours d'orchestration à l'heure actuelle avec un timing d'horloger dans toutes les sphères de pouvoir des nations maçonniques et communistes les plus corrompues du monde, bref tout ce qui tapine ouvertement où par derrière pour la Synagogue de Satan (USA, Russie, UE, Chine & consorts) :
https://novusordoseclorum.1fr1.net/t8672-le-malefice-demoniaque-la-signature-de-la-kabbale-dans-le-conflit-russie-otan-en-ukraine#92801
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